âge, date et lieu de naissance — 45 ans, né le 10 août 1985 à Sainte-Mangouste nationalité et origines — anglais pur souche sang de sorcier — Sang-mêlé. profession — médicomage, chercheur en médecine magique et chef de service à Sainte Mangouste maison à poudlard — serdaigle et fier de l'être  statut civil — veuf parcours scolaire — rick était un élève sérieux et appliqué, sa scolarité à Poudlard ne fut pas exceptionnelle mais il faisait partie des meilleurs de son année baguette magique — 31 centimètres, crin de licorne, bois de poirier, fine, résistante et sensible aux incantations complexes patronus — un milan noir épouvantard — c'est plus un souvenir qu'une peur ; l'image de sa femme défunte, le corps recouvert de l'infection qui l'a tuée amortentia — tarte à la citrouille, sel de mer et  une odeur fleurie localisation — Rick vit toujours dans la maison qu'il a acheté avec sa femme, à Loutry-Ste-Chaspoule, mais il est bien plus souvent à Sainte-Mangouste don magique — pas de don particulier, il est juste devenu à force de travail, un excellent médicomage reconnu qualités et défauts — généreux, persévérant, appliqué, engagé, aimant, blagueur, ambitieux, têtu, rancunier, impulsif, cartésien signe distinctif — de beaux yeux bleus, une certaine carrure et un charme à toute épreuve... il porte aussi des lunettes depuis quelques années, pour lire faits notables — Rick a été poursuiveur pour Serdaigle lorsqu'il était à l'école, et fut notamment à l'origine de la plus grosse bagarre de ces dernières années, à son insu. groupe — shield laws, il veut croire au ministère, même s'il lui arrive d'avoir des doutes

pseudo et prénom — Idunn (Cam') âge et région/pays — 21, le sud west  comment as-tu découvert le forum ? — en sautant de partenaires en partenaires ! quel est ton avis sur le forum ? — je cherchais la perle rare qui me ferait craquer, et votre forum est parfait   beau, un contexte intéressant, jeune, actif et avec des persos de tous âges, continuez ainsi   quelle est ta fréquence de connexion par semaine ? — connexion un peu tous les jours, 1 à 2 Rp par semaine voir plus selon les périodes ton personnage est — () prédéfini () scénario (x) inventé ton avatar est — daniel craig un dernier mot — xylophone

Le soleil brillait, fier et haut dans le ciel. Sur la colline le vent soufflait sans jamais cesser, faisant tourbillonner l'air chaud du mois de juin. Les gens ici en avaient l'habitude, les bourrasques ne les faisaient plus vaciller depuis longtemps. En ce jour presque tous les habitants de la petite ville s'étaient réunis pour rendre un dernier hommage vibrant à celui qu'ils avaient perdu bien trop tôt, bien trop cruellement. Debout au premier rang, le petit Rick Diggory serrait fort la main de sa mère, les yeux rivés sur la pierre tombale qui leur faisait face, et le visage souriant qui y avait été gravé. L'image était fidèle à ce que Cédric avait été : un jeune homme au visage avenant et rieur, un garçon  généreux et doué, un modèle pour les plus jeunes. Il avait été un véritable héros aux yeux de Rick, et le petit bonhomme avait bien du mal à se faire à l'idée que jamais plus il ne le reverrait. Les gens montaient tour à tour sur la petite estrade et prononçaient quelques mots. Rick ne les écoutait pas, trop absorbé par le marbre gris et brillant qui renfermait le corps de son cousin adoré. Cédric avait toujours été gentil, drôle et inspirant. Il savait raconter les meilleures histoires et volait aussi vite que le vent. Il était grand, et aimait porter Rick et ses frères et sœurs sur ses épaules. Il avait offert son vieux balai à Rick et lui avait montré comment s'en servir, il lui avait appris tellement de choses, s'était toujours montré patient et aimant avec eux. Un jour, Rick aurait aimé lui dire comment s'était passé sa rentrée à Poudlard, aurait aimé lui envoyer des hiboux pour lui dire que lui aussi avait été sélectionné pour jouer au Quidditch. Il aurait aimé voir la fierté et le bonheur dans les yeux de celui qui avait été comme un grand frère pour lui.
Rick cligna des yeux, sentant des larmes couler sur ses joues. Il ne cilla pas, gardant le contact visuel autant que possible avec le visage joueur de son cousin. Sur son épaule, une main chaude et réconfortante vint se poser, et il sentit sa grande sœur Judith l'enlacer. « Mourir c'est comme partir faire un long voyage et ne jamais revenir. » Elle chuchotait pour ne pas déranger les gens. Sa voix était humide et vacillante. Rick ne la regarda pas, de peur d'éclater en sanglots, mais couvrit sa grande main de la sienne. « Tu vois Rick, il est parti. Mais il nous aime encore, et nous aussi, c'est ça l'important. » Le petit garçon sentit son courage s'envoler. Il se tourna et enfouit la tête dans les cheveux de sa grande sœur avant de pleurer doucement.


Il y avait des gens qui pleuraient, d'autres qui riaient. Certains s'enlaçaient et se rassuraient, d'autres arpentaient les couloirs avec un regard vide, errant sans but. Le reste n'était que chaos, et c'était effrayant pour un garçon de douze ans.
Ils avaient passé la nuit cloîtrés dans la tour de Serdaigle, terrifiés et anxieux. Cachés dans leurs dortoirs, ils avaient verrouillé les portes aussi bien que le permettaient leurs maigres connaissances magiques. Certains élèves plus âgés avaient pris en main les opérations avec un courage admirable, et Rick s'était allongé sous son lit à baldaquin sans broncher, leur cœur battant si fort qu'il avait eut peur que tout le château ne l'entende. La nuit avait été longue et peu de paroles avaient été échangées. De là haut ils pouvaient entendre les bruits sourds des explosions, les cris et les hurlements. Ils n'avaient aucune idée de ce qu'il se passait, jusqu'à ce qu'un élève de septième année les prévienne de la victoire, au petit matin. Rick était descendu avec les autres, le corps engourdi et les yeux fatigués, pour constater l'étendue des dégâts.
Le château était marqué, les traces des combats présentes à chaque angle de chaque couloir. Des tableaux étaient tombés, des statues avaient été brisées et des pans de mur entiers s'étaient effondrés. Mais le pire était le spectacle qui les attendaient dans la Grande Salle. Des corps par dizaines jonchaient le sol, aveugles aux scènes de liesse et de désolation qui les entouraient. Des sorciers aux capes blanches couraient de droite à gauche, communiquant sans arrêts entre eux depuis tous les coins de la salle. Certains s'affairaient autour de chaudrons et d'autres appliquaient onguents et sortilèges. Rick s'avança dans la salle, marchant entre les corps des défunts, le corps trop fatigué pour se rendre compte de la tristesse qui lui faisait face. Les blessés étaient réunis plus loin et les médicomages virevoltaient d'un patient à l'autre, ne s'arrêtant jamais de prodiguer des soins. Le jeune Serdaigle les observa pendant de longues minutes, le regard plein de respect et d'admiration, jusqu'à ce qu'une jeune guérisseuse le prenne par le bras et lui tende un morceau de parchemin.  « Tiens, petit, rends-toi utile. Arrange-toi pour me ramener ces ingrédients aussi vite que possible. » Elle lui ébouriffa les cheveux et s'en retourna à son patient sans vraiment lui adresser un seul regard. Rick cligna des yeux, interloqué, lisant le morceau de parchemin sans comprendre ce qui y était écrit. Il tourna les talons et détala en direction du Hall d'entrée, soucieux de remplir au mieux sa mission pour le bien de ces pauvres gens.


Où suis-je... oh, merde, j'ai mal au crâne... qu'est-ce qui m'arrive... je... nom d'une gargouille... Rick ouvrit un œil avec difficulté, constatant qu'il était allongé de tout son long sur la pelouse du terrain de Quidditch. A pied des poteaux de Serpentard, s'il en croyait les trois hautes perches qui le surplombaient, et au vu de la cape verte que portait le gardien. Que lui était-il arrivé, ça Merlin seul le savait, en tout cas lui-même ne s'en souvenait pas. Dans les tribunes, les spectateurs grondaient et Rick fronça les sourcils, tentant de reprendre ses esprits. Il ouvrit grand les yeux, se forçant à affronter la lumière du jour malgré son mal de tête, et se redressa sur les coudes dans un premier temps. Ce mouvement lui fit l'impression d'un coup de batte en plein dans le crâne, mais il tint bon et leva les yeux pour se faire une idée de ce qu'il se passait au-dessus de lui. Non loin d'une tribune parée des couleurs des jaune et noir, les trois poursuiveurs de Serpentard se battaient avec frénésie contre ses coéquipiers, sous les huées des spectateurs qui râlaient contre ce mauvais esprit ou fustigeaient leurs adversaires selon les cas. Plus loin, le batteur de Serdaigle profita de la confusion pour lancer un cognard en plein sur son vis-à-vis, le faisant pratiquement tomber de son balai et déclenchant une nouvelle bagarre. Mais quelle nargole les avait donc piqué ? Alors que les sifflets de Madame Bibine se faisaient à peine entendre au-milieu du brouhaha général, sonnant la fin du match, Rick tenta de se tourner sur le côté pour se relever quand une douleur aiguë lui transperça la jambe gauche. Il ne put retenir un cri de surprise avant de sentir la vague de peine parcourir son corps et remonter jusqu'à sa tête. Il avait dû faire une chute sérieuse et c'était certainement ce qui avait déclenché la bagarre en premier lieu. Sûrement encore un plan minable de cette enflure de McMiller... pensa-t-il en se redressant doucement dans le but d'évaluer l'étendue des dégâts. A peine avait-il bougé qu'une deuxième salve de douleur l'assaillit et il laissa tomber sa tête en arrière, fermant les yeux et serrant poings et dents pour lutter contre cette élancement soudain et puissant. Jamais encore n'avait-il connu pareille douleur – mais vraiment, quelle idée de jouer au Quidditch. « Rick ! » Il sentit des pas approcher, et très vite son amie Andreia était à ses côtés, suivie de près par Peter et Jeanine. « Merlin soit loué, tu vas bien. » Il les regarda tour à tour, grimaçant et se sentant légèrement trembler. « Tu nous a fichu une de ces trouilles ! » Peter le prit par dessous les épaules. « Je vais t'aider à t'asseoir. » Mauvaise idée, pensa Rick. La tête lui tournait et ce n'était pas une bonne idée de bouger autant, il l'avait bien compris. Pourtant il se redressa avec l'aide de ses amis, soufflant aussi fort que possible pour éviter d'être trop surpris par une nouvelle douleur. « Ça va pas, Rick ? Oh non d'un chien t'es tout pâle. » « Laissez-moi passer ! » s'écria alors la voix indignée de Madame Pomfresh, et Rick réalisa soudain qu'une petite foule de curieux était descendue sur le terrain. « Laissez-moi passer ! » Au-dessus d'eux, il n'y avait plus personne. Les joueurs étaient sûrement dans les vestiaires en train de se faire passer le savon du siècle par les professeurs. Madame Pomfresh poussa Jeanine sans ménagement et regarda Rick avec certain un agacement, comme si elle lui en voulait de s'être fait mal. « Laissez-le respirer, enfin ! Bon alors Diggory, qu'est-ce que vous vous êtes fait cette fois ? » Rick désigna sa jambe gauche de son index. « Fracture du tibia-péroné. » L'infirmière le regarda avec une once de surprise qui disparut bien vite sous son air concentré. Ses mains se dirigèrent vers les protège-tibias et Rick sentit son estomac se nouer sous l'appréhension. « Je crois qu'il y a un déplacement... et certainement, hm, une plaie ouverte. » Les mains expertes de l'infirmière s'arrêtèrent net dans son geste et elle fronça les sourcils, semblant réfléchir un moment. Rick sentit alors une main presque protectrice passer dans son dos, et le parfum fleuri qui trouva le chemin de ses narines le fit frissonner, comme une sensation de bonheur décalée en cet instant difficile. « Bien. Diggory, on vous rapatrie en toute urgence à l'infirmerie. Et croyez-moi, vous allez passer un sale quart d'heure. » Parfois, Rick devait l'avouer, Madame Pomfresh faisait peur.


« Regardez un peu ça. » Rick se concentra, fermant un instant les yeux pour ressentir au plus profond de son être la puissance de cette image. Une après-midi d'été sur les falaises, le vent du sud qui leur frappait le visage... tous les quatre, main dans la main, ils avançaient contre les bourrasques, leurs rires aussi clairs et sincères que l'écume qui s'écrasait contre la roche. « Expecto Patronum, » prononça-t-il doucement, comme dans un murmure. La magie fit le reste : des filaments d'un blanc éclatant s'extirpèrent de la pointe de sa baguette, s'assemblant pour former la silhouette d'un milan noir qui s'ébroua avant de s'envoler. Andreia éclata de rire, applaudissant avec joie la performance de son ami. Rick eut un sourire béat et se joint à son rire, regardant le milan voler autour d'eux avec fierté. « Bien joué, vieux, » le félicita Peter en lui donnant une tape amical sur l'épaule. « Mais tu pourras pas battre mon jaguar. » Rick leva les yeux au ciel, un sourire amusé sur les lèvres tandis que Jeanine se chargeait de lui répondre. « Attends, tu veux parler du chaton que tu nous a sorti tout à l'heure ? Tu parles d'un fauve ! » Le groupe éclata de rire et Peter se défendit tant bien que mal, ayant certainement gagné une soirée de taquineries à venir. Rick tourna la tête et son regard se posa sur un tableau qui lui sembla plus magique encore que tout ce qu'il avait jamais vécu, sans qu'il ne puisse se l'expliquer. Le milan était venu se poser sur les genoux de Andreia, et cette dernière approchait doucement ses doigts fins de son bec. Le patronus inclina la tête comme pour l'inviter à le caresser, et Andreia s’exécuta, un faible sourire sur les lèvres. Rick les observa ainsi pendant de longues secondes, et le temps sembla s'arrêter lorsqu'elle leva les yeux pour trouver les siens. « Il est magnifique, Rick. »


Rick avala sa salive, sentant la boule d'appréhension toujours bien présente dans sa gorge. Il posa les mains sur ses genoux, maîtrisant sa respiration. L'entretien s'était bien passé pour l'instant,il fallait qu'il continue ainsi. L'homme qui lui faisait face avait des cheveux grisonnants, une paire de lunettes sur le bout du nez et des traits sévères. Tout au long de leur conversation, il avait gardé son expression neutre et presque ennuyée, sans jamais montrer de réaction particulière à ses paroles. Rick était plus stressé que jamais, mais il savait qu'il n'avait aucune raison de ne pas être retenu. Son dossier était impeccable, et il avait su répondre à chaque question avec intelligence et perspicacité. L'homme reposa les parchemins qu'il parcourait des yeux et reporta son attention sur Rick. « Bien, une dernière question. Pourquoi avoir choisi la médecine magique ? Avec votre parcours, les portes du ministère vous étaient grandes ouvertes. » Ses yeux sombres et calculateurs le dévisagèrent alors, mais Rick ne se laissa pas déstabiliser. C'était certainement la question la plus facile qu'il venait de lui poser, et il savait exactement quoi répondre. « Je suis fait pour ça. C'est comme une évidence pour moi, ça l'a toujours été. Je veux aider les gens, je veux les soigner, améliorer leurs vies. » Il pensa à Cédric, à tous ces morts dans la Grande Salle et aux blessés qui gémissaient sur leurs brancards de fortune. Il pensa à la vieille boulangère et à cette toux mortelle qui avait eu raison de sa bonne humeur contagieuse. Il pensa à cet enfant qui était tombé de balai et à cette femme qu'il avait vu un jour pleurer son mari. Il ne savait plus qui ils étaient ou ce qui leur était arrivé, mais il était certain d'une chose : il avait toujours désespéré de ne pouvoir leur venir en aide. « C'est une vocation, un besoin. J'ai la fascination de la vie et le bonheur de contribuer à sa continuité. » L'homme l'observa pendant quelques secondes sans la moindre réaction, puis il hocha doucement la tête dans un geste qui laissait libre cours à toute interprétation. Il remercia Rick d'être venu et l'invita à prendre congé avant de fermer la porte derrière lui.
Quelques jours plus tard, Rick recevait une réponse positive de l'hôpital. Sa formation de médicomage pouvait alors commencer.


Rick ferma doucement la porte et accrocha sa cape au porte-manteau en faisant le moins de bruit possible. Il retira ses chaussures, appréciant avec un sourire la musique qui semblait provenir de la cuisine quelques mètres plus loin. Un air de jazz tranquille et joyeux, comme Andreia les aimait. Le piano jouait des notes légères et la trompette s'envolait tandis que Rick avançait dans le couloir, avant de s'appuyer contre le cadre de la porte de cuisine, un sourire affectueux aux lèvres. Andreia lui tournait le dos, son tablier orange noué autour de la taille. Elle semblait travailler une pâte tout en chantonnant, bougeant légèrement les hanches au rythme suave de la chanson. Dans l'évier, les casseroles et ustensiles de cuisine se lavaient avec ce même flegme qu'avaient les notes qui s'élevaient du poste radio. Rick la dévora des yeux pendant quelques minutes, se régalant de ce spectacle magnifique que lui avait offert la vie. La mélodie prit fin, remplacée par une autre, et Andreia ajouta de la farine dans le plat. Elle ne le regarda pas, mais Rick comprit avec un sourire qu'elle l'avait entendu malgré sa discrétion. Cette fois c'étaient quelques notes de piano et de saxophone qui accompagnaient la voix de Louis Armstrong, l'un des chanteurs favoris de son épouse. Rick s'approcha, un pas après l'autre, posant une main sur son épaule avant de suivre la courbe de son dos pour venir la placer sur sa hanche. Andreia ne cessait pas de travailler sa pâte, souriant lorsqu'il se colla à elle, déposant un baiser dans le creux de son cou. « Stars fading, but I linger on dear, Still craving your kiss », chantait Louis, faisant doucement tanguer le couple dans une valse immobile. Sur la table, un couteau enchanté coupait de fines lamelles de citrouilles, et sur le feu une cuillère de bois tournait dans une casserole. Par la fenêtre on pouvait voir un jardin dont les arbres étaient recouverts d'un gel brillant, et dont la pelouse disparaissait derrière un léger manteau blanc. La main de Rick caressait doucement le ventre légèrement arrondi d'Andreia, qui lâcha un moment son travail pour se laisser aller tout contre lui, posant ses mains pleines de farine sur la sienne. Les tranches de citrouille s'envolèrent jusque dans la casserole et bientôt une délicieuse odeur sucrée embauma la pièce entière, et en cet instant, Rick savait que c'était le plus pur des bonheurs qu'il goûtait sur les lèvres de celle qu'il aimait.


« Papa, papa ! » Rick leva les yeux de son exemplaire de Santé & Sortilèges et les posa sur Hestia qui dévalait les escaliers menant à l'étage. Dans ses mains elle tenait une de ses figurines préférées, représentant selon ses dires « une maman dinosaure ». Rick lui avait fait remarqué au début que le jouet ressemblait plus à un zèbre avec des pois, mais la petite fille avait décrété qu'il s'agissait d'un dinosaure, ce qui n'avait pas manqué d'attendrir ses parents. « Qu'est-ce qu'il y a, ma puce ? » Rick ferma le magazine et le posa sur la table tandis que la petite fille s'approchait de lui avec une expression presque paniquée sur le visage. « Viens voir en haut il y a eu le chat qui a tout cassé ! Il a sauté du lit et il a cassé la ferme ! » La petite fille lui attrapa la main, la serrant aussi fort que possible entre ses petits doigts. « Oh non, quel vilain, » dit Rick qui se leva et la laissa le guider jusque dans les escaliers. Arrivée en haut des marches, la petite fille regarda son père et posa son index sur sa bouche, geste que Rick imita ; dans la chambre d'à côté, le petit frère de Hestia dormait à poing fermé. Ils entrèrent dans la chambre et Hestia se planta au milieu de la pièce, désignant du doigt le tas de cubes qui était, il y a quelques minutes encore, une jolie petite ferme. C'était Rick qui lui avait construite en un tour astucieux de baguette magique, et Hestia, du haut de ses quatre ans, l'avait honorée avec des heures et des heures de jeu. « Dis donc, on dirait qu'il y a eu une tornade, » fit remarquer Rick en prenant un air impressionné. « Non, c'est le méchant chat-garou qui fait peur à tous les villages, » répondit alors la petite fille d'un ton réellement agacé. « Il a fait exploser la ferme ! » Rick sourit tendrement, regardant sa fille sortir un tigre de sous les décombres. Elle avait tellement d'imagination, et une intelligence certaine. Peu d'enfants parlaient aussi bien à son âge et elle parvenait déjà à raconter des histoires logiques – bien que pleines de fantaisies – et travaillées. Rick ne se souvenait pas avoir été comme elle à son âge. Elle serait certainement bien plus brillante que ses parents ne l'avaient jamais été, ça, il n'en doutait pas. « Très bien, Hestia, il faut qu'on reconstruise alors. » La petite fille tourna la tête, levant des yeux brillants vers lui. « Tu vas la refaire comme avant ? » Rick s'accroupit à côté d'elle, prenant un cube rouge entre ses doigts. « Et si on la construisait, tous les deux ? Tu pourrais la faire exactement comme tu la veux de cette façon. » La petite fille eut un grand sourire, et serra brièvement son père dans ses bras. « D'accord ! Mais d'abord, il faut soigner Monsieur Tigre. » Elle déposa le petit jouet dans ses mains, et Rick entreprit de soigner le pauvre animal sous les yeux enjoués de sa fille.


Serpentard... Rick se tourna sur le côté, fermant les yeux aussi fort qu'il le pouvait. Comment le Choixpeau a-t-il pu envoyer ma fille à Serpentard ? Comment ? Le sommeil ne venait pas, les pensées inondant son esprit et agitant les frustrations les plus vives. Hestia n'avait rien d'une Serpentard. Elle était fait pour être à Serdaigle, comme Andreia et lui l'avaient été, c'était la maison qui lui était destinée, la maison où tout son potentiel pourrait être révélé, où elle pourrait grandir et devenir ce qu'elle voulait. Elle n'avait rien d'une Serpentard, rien. Rick se souvenait bien de ce qu'ils étaient, se souvenait bien de ce qu'ils avaient fait. Les moqueries qu'Andreia avait subi à cause de sa mère moldue, la mort de son cousin Cédric. Les supplices des Carrow, lorsqu'ils étaient à Poudlard et n'étaient que des enfants. Leur lâcheté et la façon avec laquelle ils avaient fui le château alors que  les morts jonchaient encore la Grande Salle ce matin-là, cet horrible matin-là. Peut-être n'étaient-ils pas tous comme ça, peut-être avaient-ils changé, mais Rick n'oubliait pas. « Essaie de dormir, chéri, arrête de t'inquiéter comme ça... » La voix endormie de Andreia s'éleva derrière lui, et il se rallongea sur le dos, fixant le plafond boisé de leur chambre. De longues minutes s'écoulèrent sans que Rick ne parvienne à fermer les yeux, la mâchoire serrée. Un soupir, une main douce et réconfortante se posant sur sa poitrine. « Ce n'est qu'une maison, Rick. Ça ne veut rien dire. » Il tourna la tête pour la regarder, ne pouvant réellement la voir dans l'obscurité mais devinant aisément son expression après toutes ces années. « Hestia n'est pas une Serpentard. » Andreia soupira de nouveau et sa main vint caresser son menton, jouant avec les poils de sa barbe de trois jours. « Et pourtant elle l'est. Le Choixpeau ne se trompe jamais, tu le sais. » Rick ne put retenir un grognement agacé qui fit s'arrêter net les caresses de sa femme. « Peut-être qu'elle ne l'a pas voulu assez fort, » dit-il sans réfléchir, et cette fois Andreia se redressa légèrement sur les coudes. Quand elle parla, sa voix était plus réveillée et plus tranchante. « Te rends-tu compte de la pression que tu as mis sur ses épaules ? Hestia était heureuse de rentrer à Poudlard, mais tu lui as certainement gâché tout le plaisir avec tes exigences. » « Des exigences ? Je ne vois pas - » « Et le cinéma que tu lui fais depuis qu'elle est rentrée, juste parce qu'elle est à Serpentard ? C'est ta fille, Rick, aime-la pour ce qu'elle est ! » Andreia s'allongea de nouveau et lui tourna le dos, rabattant la couette sur ses épaules. Rick, vexé, digéra ce qu'il venait d'entendre. Aimer sa fille ? Bien sûr qu'il l'aimait, comment pouvait-elle mettre cela en doute ? « J'aime Hestia, plus que tout. Je m'inquiète pour elle. » Andreia ne répondit pas. « Tu te souviens de comment ils sont. Tu te souviens. » Andreia se tourna cette fois. Il y eut quelques minutes de silence avant qu'elle ne lui réponde, d'une voix calme et presque triste. « Oui, je me souviens. Mais nous sommes en paix, maintenant. Il serait temps que tu fasses la tienne. »


« Sarah, envoyez une copie du dossier de Mrs Bilroy dans mon bureau s'il vous plaît. Et si Martin repasse par là, rappelez-lui qu'il doit assurer quatre heures de consultations à la place de Joanne ce soir. » « Bien Monsieur Diggory. » « Merci Sarah. » Rick s'éloigna d'un pas rapide le long du couloir, se préparant mentalement aux heures d'entretien qui s'annonçaient. En cette fin d'année, les chefs de service de Sainte Mangouste n'échappaient pas au devoir des entretiens individuels permettant le suivi des guérisseurs et guérisseuses de l'hôpital. C'était en général une simple formalité, plus ou moins appréciée des employés. Rick les appréciait car c'était l'occasion de discuter avec eux, et de savoir où ils en étaient professionnellement. Il s'apprêtait à ouvrir la porte de son bureau lorsque Brianne, une jeune guérisseuse du service des admissions, surgit à l'angle du couloir. « Monsieur Diggory ! Monsieur Diggory, il faut que vous veniez, vite ! » « Que se passe-t-il donc ? » « C'est votre femme, Monsieur. Il y a eu une explosion de chaudrons. » Andreia.

Quelques minutes plus tard, Rick était dans la salle de soins, aboyant presque ses consignes aux guérisseurs qui travaillaient avec lui. Personne ne bronchait, tout comme personne n'avait protesté contre sa prise en main des opérations. Andreia était pâle et inconsciente sur la table. Son cœur battait faiblement et sa peau avait subi de nombreuses affections en plusieurs endroits. Ses yeux avaient été évités grâce aux lunettes protectrices enchantées qu'elle portait, mais son cou notamment était recouvert de brûlures et de pustules verts qu'il n'avait encore jamais vu. Rick ne comprenait pas. Andreia était une potioniste qui excellait dans son métier, qui ne laissait jamais rien au hasard. Il leur arrivait souvent de travailler ensemble sur des potions guérissantes, et il savait qu'elle prenait toutes les mesures de précaution nécessaire. Elle savait ce qui était dangereux et comment s'en protéger ; et pourtant, aujourd'hui une expérimentation l'avait prise par surprise. « Préparez un onguent de sarancelle, vite, » commanda-t-il alors qu'il traitait les pustules à l'aide de sortilèges complexes. « Quatre gouttes d'essence de purla, et un sort d'hydratation compressé. Mitchell, tenez-vous prêt à exécuter un renforcement des défenses immunitaires localisées. » Ses vêtements de protections habituels avaient été transpercés par les projections de la mixture, ce qui donnait une idée de la nocivité du mélange dont on ignorait encore la composition précise. On avait juste retrouvé des datura sur le plan de travail, une plante à la toxicité mortelle. Des guérisseurs avaient recueilli un échantillon de la potion et l'analysaient sous la houlette d'un médicomage spécialiste des poisons. Le collègue de Andreia était dans un état pire encore et était soigné par un collègue de Rick ; les deux équipes travaillaient à l'unisson bien que, pour l'heure, la priorité était d'empêcher la contamination entière du corps par tous les moyens possibles et imaginables. « Onguent prêt. » « Sortilège de renforcement prêt. » « Bien. Application immédiate. Il n'y a pas de temps à perdre, au travail. » Il se tourna vers une assistante guérisseuse. « Transmettez les informations, » ordonna-t-il avant de se tourner vers son équipe qui s'activait autour de la table, les compteurs des données vitales flottant au-dessus de leurs têtes. Rick regarda un instant le visage d'Andreia, si pâle et si marqué, et sentit que ce n'était pas le moment de flancher. « Je te sauverai, je te le promet. »


Le soleil se couchait, dehors. Sur les murs de la chambre, les ombres s'étiraient progressivement au fil des minutes. La télévision magique était en marche mais personne ne l'écoutait. « Rick. » La voix était faible, lassée. Rick détestait cette voix. « Rick, » répéta-t-elle, le souffle coupé. L'homme était assis près de la fenêtre, des dizaines de dossiers et de théories entassés pêle-mêle sur une table qui lui faisait office de bureau. Des rouleaux de parchemins traînaient un peu partout sur le sol, et certains étaient déchirés ou roulés en boule dans un accès de colère. Rick se tourna pour la regarder. Elle était toujours là, toujours belle, toujours en vie. Dans le lit d'hôpital, frêle, amaigrie et le visage à moitié recouvert de plaques vertes. On avait dû lui amputer un bras pour éviter que le cœur ne soit trop vite atteint. Basile, le collègue de Andreia, avait succombé le mois dernier. « Tu es si, » elle fut coupée d'un soupir, et en un instant Rick était à ses côtés, lui prenant la main. « Si beau mon Rick. » Il eut un sourire, mais sentit les larmes lui monter aux yeux. « Tu es belle aussi, si belle. » Elle sourit, respirant difficilement. « Je veux... Je veux rentrer à la maison, Rick. » Elle serra sa main aussi fort que le pouvaient ses doigts vidés d'énergie. « Revoir la falaise, et la mer. Rentre... rentre avec moi. »


Le nez plongé dans le dossier d'un malade, Rick fut surpris lorsqu'on frappa à la porte de son bureau. « Oui ? » La porte s'ouvrit, et Sarah fit un pas à l'intérieur. Rick lui adressa un petit sourire et retira ses lunettes pour la regarder. « Monsieur, il est dix-neuf heures, je vais y aller, » lui dit-elle d'un ton aimable et Rick remarqua qu'elle s'était changée, comme pour sortir. « Oui, bien sûr Sarah, allez-y ! Passez un bon week-end. » « J'ai laissé les derniers rapports sur mon bureau, si vous les cherchez. » Rick eut un signe de la tête appréciateur. « Ah très bien, merci beaucoup. » Elle eut un petit rire, la main sur la poignée de la porte, comme si elle hésitait à dire quelque chose de plus. Rick se laissa aller en arrière, contre le dossier de sa chaise. « Vous devriez rentrer, vous aussi, Rick. C'est le nouvel an, ce soir... » Rick ne s'attendait pas à une telle remarque de sa part, mais sourit tout de même. « Ne vous en faites pas pour moi Sarah, ça ira. » Après dix ans à travailler ensemble, Rick savait qu'il pouvait compter sur elle, et il savait aussi qu'elle réussissait à le comprendre mieux que personne. Le regard peu convaincu qu'elle lui adressait en disait long sur le fond de ses pensées. « Profitez-en bien, Sarah. Et ne faites pas trop attendre Vicky, je ne voudrais pas qu'elle m'accuse encore de vous exploiter, » lui dit-il avec un sourire amusé. Sarah eut un petit rire à l'évocation de ce souvenir, et admit sa défaite. « Vous avez raison. Bonne soirée, Rick. » Lorsque la porte se referma derrière elle, le sourire du médicomage s'effaça doucement, et il se remit au travail. Dans un cadre photo sur le coin de son bureau, une famille souriait à l'appareil, apparemment heureuse.


Rick posa sur la table le carton de vêtements à donner, écoutant avec un sourire les derniers potins racontés avec engouement par Beatrice Humpfrey, une sorcière âgée qui profitait de sa retraite pour donner un coup de main aux associations de Ste Mangouste. En plus d'être une pâtissière et une couturière hors pair, Mrs Humpfrey régalait les gens avec ses commérages et sa bonne humeur. « Et c'est là que le gars lui dit – je vous le donne en mille – qu'il avait pas pris son pantalon ! » Les quelques bénévoles qui s'affairaient à ranger les vêtements éclatèrent de rire, certains plus par politesse qu'autre chose. Rick secoua la tête, un sourire amusé aux lèvres. Tous les jeudi soirs, il venait aider les bénévoles puisqu'il finissait son service plus tôt ce jour-là. Des habits, des jouets et toute sorte de matériel était récupéré, donné par des particuliers au grand cœur. Il fallait les réceptionner, les trier, et Rick mettait un point d'orgue à s'assurer de la réutilisation de ces dons. « Bonjour, excusez-moi. » Rick tourna la tête, levant les yeux de son registre, pour se retrouver face à une belle femme à la chevelure rousse qui lui semblait étrangement familière. « Bonjour, je peux vous aider ? » « Oui, je crois. J’ai ramené des vieux jouets pour les enfants de l'hôpital. » Rick retira machinalement ses lunettes et les rangea dans la poche de sa cape de médicomage. Elle portait dans ses bras un carton apparemment rempli de peluches et de jouets en tous genres. « Oh, c'est très gentil à vous. Tenez, vous pouvez le poser sur cette table, si vous voulez bien, » dit-il avec un sourire en l'accompagnant à l'endroit indiqué. « Pourriez-vous me donner votre nom ? C'est pour le registre. » « Bien sûr. Ginevra Potter. » Ah, c'était donc pour ça qu'il avait l'impression de l'avoir déjà vue auparavant. Il remit ses lunettes – que c'est difficile de vieillir – et nota le nom. « Vous allez faire des heureux, Mrs Potter. Tenez, signez ici, » dit-il en lui tendant le registre qu'elle signa. « Tous ces enfants méritent qu'on fasse tous un petit geste en leur faveur, » dit-elle avec un sourire en lui rendant le document. « Vous ne pourriez pas mieux dire. » Ils se regardèrent l'espace d'une seconde, avant qu'elle ne tape dans ses mains, se remettant en action. « Bon, je dois filer. » « Vous prendrez bien un petit verre de jus de citrouille avant de partir ? » lui proposa Rick, soucieux de remercier leur nouvelle bienfaitrice. Elle eut un petit sourire gêné. « J'aurais adoré, mais je suis un peu pressée ce soir malheureusement. Merci quand même. » Rick acquiesça et fouilla dans les papiers qu'il tenait à la main. « Tenez, » dit-il en lui tendant un tract qu'elle prit avec curiosité. « Revenez samedi, si ça vous intéresse. On organise une collecte de fonds pour les enfants de Ste Mangouste, et... il y aura des petits fours. » Elle parut assez intéressée par l'invitation, et eut un rire amusé à sa dernière remarque. « Ah, là vous m'avez convaincue. J'y serais, » lui dit-elle avant de s'en aller. Il la regarda partir avec un sourire, espérant réellement la revoir ce samedi là.

Et Ginny tint parole. Elle ne se contenta pas de venir ce samedi là, mais aussi tous les samedis qui suivirent. Et cela, ce simple fait, a le don de rendre Rick inexplicablement heureux.

Bienvenue officiellement sur le forum ! ça y est, jeune padawan, tu as réçu le test final, tu es officiellement validé ! Avant toute chose, laisse moi quelques mots sur ta fiche : avis sur la fiche du membre. Franchement, bravo ! et maintenant, un petit rappel de ce que tu ne dois pas oublier avant de commencer des RPs déjà, la danse de la joie de Dumbledore t'accueille sur le forum, clique ici (attention les yeux ). Maintenant, il faut que tu passes par ce portoloin pour recenser ton fabulous avatar ! C'est très important et nous te demandons d'être rigoureux sur ce point. D'autre part, qui dit validation, dit carnet d'adresses ! Tu vas pouvoir te créer un carnet pour gérer tes liens en te rendant sur ce sujet ! Lis bien les instructions avant de commencer Ensuite, il est important de passer dans cette partie pour te recenser où il faut. Premièrement, pense à t'enregistrer parmi les sorciers de grande-bretagne en cliquant ici. Ensuite, il faut bien travailler (au diable les paresseux ) alors viens demander un job ici et parce qu'on a tous été à l'école (même mondingus ) il faut bien recenser son parcours scolaire (et ses retenues) en cliquant ici. Enfin, avoir un toit sur la tête c'est mieux, alors demande un logement dans cette partie. D'autre part, si t'es un peu bizarre, que tu as des dents pointues etc... Viens recenser ton don magique dans cette partie. Si tu as décidé d'incarner un personnage issu d'un famille prédéfinie du forum, fais également un tour dans ce sujet. Ca y est, tu es presque en norme maintenant, sache que tu peux avoir le droit à quelques extras ! tout d'abord, tu peux créer un scénario ou un semi-pv dans cette partie pour les scénarios et celle-ci pour les semi-pv. Tu peux également créer ta propre famille de sorciers (cool hein ? ). Rends toi dans cette partie pour en savoir plus sur cette possibilité. Maintenant, tu peux t'éclater et faire la danse du feu tout d'abord, tu peux FLOODER parce que le flood, CEY LA VIE alors viens poster un petit mot tout doux ici et participer aux jeux du forum Découvre aussi la partie dédiée au shipland et aux RPs des membres en prenant ce portoloin. Tu vas t'éclater avec nous et si tu n'oses pas te lancer dans un RP tout de suite car tu es timide, nous avons LA solution lance une recherche de partenaire RP en postant ici. N'oublie pas de consulter régulièrement les nouveautés du forum pour être informé de l'arrivée des intrigues/events et des animations où tu es invité à participer !

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