La journée d’Aconit ne s’était pas passée comme il le souhaitait. Il était presque 21 heure et il était toujours perdu dans les couloirs du ministère. La marche rapide, des documents sous le bras. On aurait presque pu le prendre pour un employé des lieux, il aurait presque fait illusion. Mais non, il avait été convoqué, suite à un accident dans un élevage de Dragon. Il n’en était en rien responsable, mais quelqu’un devait allée vérifier l’état de santé des animaux, et c’était tombé sur lui. Les dragons, il n’avait jamais été un grand fan, c’était très exotique. Mais il ne pouvait pas dire non, donc il était la le dossier sous le bras, dossier qu’il devait ramener après avoir étudié les animaux. C’était toujours compliqué avec l’administration, il ne pouvait pas simplement envoyer quelqu’un avec lui ? Non, il devait également faire la paperasse à leurs places. C’était surement crée pour frustré les jeunes âmes pour leurs faires abandonner tous leurs espoirs. L’administration, c’était simplement une bande de sadique.
Les couloirs étaient sombres, froids, ces lieux ne lui avaient jamais réellement plu. C’était comme s’ils étaient annonciateurs de souffrance et de folie. Il n’avait jamais compris comment quelqu’un pouvait aimer ce genre d’univers, beaucoup trouvaient par ailleurs, le ministère magnifique. Mais aconit, lui, avait toujours trouvé que c’était impersonnel et sinistre. D’un pas rapide, assez annonciateur de sa frustration de se trouver dans ces lieux, dossier sous le bras et perdu dans ses pensées, il t’engouffra dans l’ascenseur sans prendre le temps de s’attarder sur les personnes présente.  Alors qu’il avait les nez dans ses papiers, l’ascenseur s’arrêta brusquement, la surprise lui fit lâcher ses documents qui virent finalement s’éparpiller sur le sol. Sa langue claqua sur ton palais, il était agacé par sa maladresse mais également par ce que l’arrêt brutal de l’ascenseur signifiait. C’était la troisième fois que cela lui arrivait, l’ascenseur était en panne. Encore. Comme si personne n’était capable de le réparer correctement, en 5 visites dans les lieux, c’était donc la troisième fois qu’il se retrouvait coincé à l’intérieur de cette fichue boite.
« C’est une blague » marmonna-t-il, sa pensée avait finalement été tellement forte qu’il n’avait pas pu simplement l'a gardé silencieuse. Il se pencha en avant pour récupérer toutes les feuilles. Oubliant presque de vérifier si il était seul ou accompagner, se contenta de lâcher quelques jurons