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ϟ SORTILÈGES : 485
ϟ CRÉDITS : momo.
ϟ PSEUDO : alex'andra.
ϟ AVATAR : iwan rheon.
ϟ MES COMPTES : albus.
ϟ ÂGE DU PERSO : les traits du terrible affirment dorénavant trente-deux ans.
ϟ SANG DE SORCIER : les flots bordeaux qui dévalent dans ses veines sont des vagues ingérables, des marées dangereuses qui s'enflamment. du feu sur l'eau. liquide aux pointes irlandaises enrobé dans un corps anglais.
≈ PROFESSION : médicomage spécialisé dans la putréfaction par maléfice ; des odeurs dégoûtantes, des peaux qui claquent contre le sol. ils ne sont que très peu à ses côtés.
ϟ STATUT CIVIL : divorcé de nyx stoker - depuis quelques mois - et « l'heureux » père d'un petit garçon de huit ans.
ϟ ANCIENNE MAISON : les serpents qui grouillent sous ses pieds. comme ambrose avant lui, eremon est entré dans la prestigieuse maison de salazar serpentard tout en marquant les murs d'une joue encastrée et le sol d'un sang désiré. rumeurs des nouveaux Travers, destruction des récents avis. le nouveau départ détruit, le passé qui revient. fils de chien. il détruit l'espoir d'une nouvelle vie. le contraire de l’aîné, la discrétion qu'il ne connaît pas.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : vingt-deux centimètres habillée de bois d'aulne dont le cœur est fait d'un cheveu de vélane, créature qui lui ressemble - qu'il est laid une fois énervé. elle est prédisposée aux sortilèges offensifs.
| Sujet: eremoly. Dim 13 Déc - 22:06 | |
| EREMOLY« Je me prépare pour la guerre noble. Je suis calme, je connais le secret, je sais ce qu'il va se passer et je sais que personne ne peut m'arrêter, même pas moi. » Ploq, ploq font les gouttes qui s'écrasent contre le sol, glissant des pierres murales humidifiées par la température glaciale de la pièce. Travers Jr. décrit cette partie de chez lui comme étant les enfers, l'endroit dans lequel il dort s'il ose défier ou déplaire à son père. On dit souvent qu'Eremon vit dans l'ancien temps, qu'élever un enfant comme il élève le sien n'est plus d'actualité ; mais lui, il sait que cette éducation pourra rendre son héritier plus fort et plus puissant que les sorciers de la génération dans laquelle il est né. C'est un Travers, son fils, pas un vulgaire Potter. D'ailleurs, l'enfant est installé dans un coin, les mains posées sur ses cuisses. Il observe la rousse sagement endormie sur le sol, sonnée des coups reçus quelques heures avant. Une poupée de porcelaine. « surveille notre invitée. » La demande de son père était simple à comprendre, la surveiller depuis la chaise et l'appeler si elle essaye de fuir. Mais lui.. Il est tellement différent. Il n'est pas Eremon, Ambrose, Nyx, Charles ni tous les autres, il n'est qu'un petit morceau d'homme de seulement huit ans. Huit ans avec le dos couvert de crasses, huit ans mais supporte la souffrance d'un gaillard ayant la vingtaine. Père aimant aux poings lourds sur le fils aimé. Ses pieds touchent le sol et font voler quelques gouttes d'eau autour de lui. Des petites flaques ici et là, un amusement pour ses nuits glacées. Un pas en avant, les yeux qui observent en silence. Elle est jolie, une peau blanche avec quelques tâches rouges.. mais rien ne peut lui ôter sa beauté naturelle. Alors le morveux sourit et se rapproche d'avantage, s'accroupissant dans l'eau pour lui soulever la tête et déposer celle-ci sur ses jambes. Sa main droite vient caresser lentement sa joue, repoussant les quelques mèches de cheveux. Un réveil en douceur ; « madame lily, faut vous réveiller sinon il va pas être content » Une voix douce qu'elle entend au loin. Trop loin pour qu'elle puisse y trouver de l'aide, du soutien. Il comprend avec difficulté son père. Pourquoi veut-il lui faire du mal, à elle ? Elle n'a pourtant rien fait, elle n'est pas Harry. Il est tellement différent Travers Jr, il est tellement meilleur. « hé.. petit » Une voix masculine se fait murmurer à quelques mètres de lui, peut-être deux. Dans l'ombre, le petit homme aperçoit la carrure d'un homme assez maigre aux allures de paysan, une barbe de quelques jours calée sur ses joues. Sa mâchoire se crispe, seulement elle. L'invitée. Lui.. Eremon ne l'a même pas mentionné, comme oublié, vulgaire déchet qu'il était obligé de prendre pour des fins inimaginables. « je peux pas te parler » - « pourtant tu viens de le faire ». Il sourit légèrement, amusé par la réponse de son interlocuteur. Il ne s'amuse pas beaucoup ici, les amis qu'il ne peut pas avoir.. Faire confiance à personne, lui hurle l'autre et sa grosse voix tous les jours. « qui a dit qu'il ne faut pas me parler ? » - « papa. il dit qu'il vaut mieux ne pas parler avec ceux qu'on doit exécuter, sinon des liens se créent et c'est plus douloureux pour un débutant comme moi. » Il lâche ces mots avec une naïveté inexplicable, caressant la chevelure rousse de la demoiselle. « ton père t'a dit ça ?! » Henry n'y croit pas. Choqué des paroles du petit homme, il se rapproche de lui, rampant sur le sol. « tu dois exécuter qui, dis-moi » Travers relève la tête dans sa direction, plongeant ses yeux bleus dans les siens. « toi. pour lui apprendre. » Il repose son regard sur Lily, toujours endormie. Henry tombe de haut, tellement haut. Des pères élèvent encore des enfants dans cette façon de vivre, né pour tuer, pour torturer. La porte s'ouvre, un sifflement arrive jusqu'en bas. Eremon arrive. Les idées pas claires, les envies dangereuses. Pour faire apprendre. « recule, vite » Dit-il en le poussant dans l'ombre, le laissant tomber dans une petite flaque. Ploq. De son côté le morveux recule, prenant le temps de reposer délicatement la tête de la jeune femme pour s'asseoir sur la chaise, en silence. Pas déplaire à papa. « elle dort encore ? » Son fils acquiesce d'un simple coup de tête et Eremon attrape un sourire en coin. La poupée qui dort, perdue dans de beaux et doux rêves.. Réveillée d'un coup de pied dans les côtes. Ses esprits reviennent peu à peu et Travers s'abaisse, gardant ses pieds comme appuis. « on a fait un gros dodo miss potter ? » Son sourire est salace, les dents dévoilées et les yeux globuleux plantés dans les siens. Monstre. Il se relève en voyant que mademoiselle est consciente de la scène pour claquer un plateau sur la table, frottant ensuite ses mains sur ses propres vêtements. « je t'ai fait un petit quelque chose, tu pourras dire à ton papounet chéri que tu as passé un bon week-end chez tonton travers grâce à ça. bien nourrie, logée.. lavée aussi. » Il l'observe d'un regard suspect par dessus son épaule avant de rire légèrement en remuant les couverts pour les enfoncer dans la bouillie. « tu sais.. il se retourne pour lui faire face (la lumière s'allume au même moment), ton frère est plutôt musclé. regarde, il m'a laissé une belle cicatrice juste ici, il pointe du doigt son arcade droite, c'est pas très joli à voir hein. mais quand je vois les tiennes.. il soupire, joueur, je me sens plutôt rassuré. »
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ϟ CRÉDITS : justine d'amour (visenya) et sweet nothing aka hestia la catin que j'aime et aconit le bg
ϟ PSEUDO : amortentia (morgane)
ϟ AVATAR : sophie turner
ϟ MES COMPTES : ma fesse gauche et ma fesse droite
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-deux pétales.
ϟ SANG DE SORCIER : sang-mêlé qu'elle assume fièremet
≈ PROFESSION : simple petite journaliste de la gazette du sorcier qui veut gravir les échelons
ϟ STATUT CIVIL : célibataire qui a une tendance envers les badboys
ϟ ANCIENNE MAISON : ancienne gryffondor qui a toutes les qualités autant que les défauts de son ancienne maison.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : fait avec un bois de chêne rouge, le coeur de sa baguette est composée d'un croc de dragon et elle mesure vingt-six centimètres. elle est également prédisposée aux enchantements.
ϟ LOCALISATION : godric's hollow ou dans les bureaux de la gazette du sorcier.
| Sujet: Re: eremoly. Jeu 17 Déc - 22:29 | |
| beauty and beast acting on your best behaviour, turn your back on mother nature La noirceur. L’horreur. L’inconscience. Papa hurle. Maman pleure. Albus il a envie de frapper Papa. Et James il retient Albus. Et puis l’image de Jade qui danse. Et Lysander qui fuit, qui ne lui parle plus. Son monde qui se brise. Lily dans un cimetière, Lily dans la tombe. Lily enfermée, Lily maltraitée. Fuis petit oiseau, petit agneau. Alors elle tente de courir la biche, sans succès. Ses jambes sont liées. Son souffle est saccadé. La mort ? Elle rit de son misérable sort. Lily n’est qu’un pantin. La jolie petite poupée a disparu. On lui enlève tout son maquillage et sa mascarade. On lui arrache son âme, taillade ses pensées et on la rend si vulgaire, déchue que personne n’est pas capable de reconnaître Potter. Tout ça, à cause de son nom. Potter, si symboliquement. Potter, si bienséant, si propre. Potter n’est autre qu’un vieux démon, un ancien problème. « madame lily, faut vous réveiller sinon il va pas être content. » Une voix lointaine résonne dans sa tête, mais rien n’y fait, elle ne va pas ouvrir les yeux. L’horreur est peut-être trop horrible à visualiser. Ça fait longtemps, qu’elle a pas autant dormi Lily. Ses nuits, ça durait quatre ou cinq heures si elle avait de la chance. Elle tournait au bon remède de grand-mère, caféine et thé. Elle courrait après sa propre vie et là voilà de nouveau prisonnière. Futile poupée de son, poupée de chiffon. Le temps semble lointain, éloigné. Plus rien ne tourne autour d’elle. Elle savoure au fond d’elle, ce silence qui emplie son cœur. Elle est si paisible. Ses mèches longues rousses en batailles, mal coiffé et pourtant si féminine. Un visage de déesse, une Perséphone prisonnière d’Hadès. Elle a encore besoin de dormir Lily. Elle doit se reposer pour faire face à ce qui va lui arriver. Ou alors dormir pour l’éternité dans cette pièce sombre. Un coup dur massacre ses côtes et ses yeux s’ouvrent rapidement. Ses yeux si bleus, si fatigués. « on a fait un gros dodo miss potter ? » Sa voix. Son sourire carnassier. C’est la première chose qu’elle croise. La terreur qui se lie dans son regard, face à la douleur dans son ventre. « je t'ai fait un petit quelque chose, tu pourras dire à ton papounet chéri que tu as passé un bon week-end chez tonton travers grâce à ça. bien nourrie, logée.. lavée aussi. » Non. Un cauchemar. Ce n’est plus lui qu’elle regarde. C’est la pièce entière. Tout ce qui s’y trouve. Sa baguette. Les roches humides sous son corps. Il faut qu’elle se sauve, vite, maintenant. « tu sais.. » Il commence sa phrase mais Lily est déjà distraite, perdue. Son cerveau réfléchit. Des brides de souvenir. James. Elle doit sauver James. Maintenant. « ton frère est plutôt musclé. regarde, il m'a laissé une belle cicatrice juste ici, c'est pas très joli à voir hein. mais quand je vois les tiennes.. je me sens plutôt rassuré. » James. Cicatrice. Il insiste, montre son visage à la lumière et la plaie qu’il a sur le visage. « Travers je … » Elle tente un bref mouvement, un bref coup de poing mais ses membres sont trop faibles. Et quelque chose l’empêche d’avancer. Des chaînes. Son visage les observe avec la plus grande des terreurs. Ses bras nus nacrés de bleus, son pantalon troué de partout. Une horreur. Un monstre. « Tu te sens fier de toi ? Capturer la plus faible des Potter pour lui faire bobo ça t’amuse ? » Ironique petit voix qui sort de sa bouche. Elle veut que le temps s’écoule. Elle veut qu’il s’en aille, qu’elle se sauve. Trouve une baguette, transplane, rejoigne James. Elle recule dans le coin face à son visage qui avance devant elle, un plateau à la main. Ses yeux qui se ferment, ses membres qui tremblent. « James … » Qu’elle murmure plus de deux fois entre ses lèvres. Cette fois, c’est Lysander qui avait raison. Ce n’est qu’une petite Potter, elle n’a pas le droit de traîner tard dans la rue. Elle sent sa jambe se lever et tenter de repousser l’homme qui s’approche d’elle, renversant la bouillie dans laquelle il jouait. « Ne me touche pas … » Plus un cri, un appel à l’aide plutôt qu’une demande. Si Sainte Potter savait ce qui l’attend … Son père va la sauver. Bien sûr, qu’elle se persuade. Son regard tente de fuir celui de Travers alors qu’elle sent ses yeux globuleux se poser sur elle. Elle cache sa peur qui est bien trop apparente. Sa colère qui gronde. Ce n’est qu’une jeune-femme innocente, à peine majeur face à une bête monstrueuse qui ne va pas se priver de se nourrir de cette peur. Perséphone face à Hadès, la poupée déchirée, brisée face à l’animal sauvage, le chasseur.
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≈ PROFESSION : médicomage spécialisé dans la putréfaction par maléfice ; des odeurs dégoûtantes, des peaux qui claquent contre le sol. ils ne sont que très peu à ses côtés.
ϟ STATUT CIVIL : divorcé de nyx stoker - depuis quelques mois - et « l'heureux » père d'un petit garçon de huit ans.
ϟ ANCIENNE MAISON : les serpents qui grouillent sous ses pieds. comme ambrose avant lui, eremon est entré dans la prestigieuse maison de salazar serpentard tout en marquant les murs d'une joue encastrée et le sol d'un sang désiré. rumeurs des nouveaux Travers, destruction des récents avis. le nouveau départ détruit, le passé qui revient. fils de chien. il détruit l'espoir d'une nouvelle vie. le contraire de l’aîné, la discrétion qu'il ne connaît pas.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : vingt-deux centimètres habillée de bois d'aulne dont le cœur est fait d'un cheveu de vélane, créature qui lui ressemble - qu'il est laid une fois énervé. elle est prédisposée aux sortilèges offensifs.
| Sujet: Re: eremoly. Sam 19 Déc - 16:37 | |
| EREMOLY« Je me prépare pour la guerre noble. Je suis calme, je connais le secret, je sais ce qu'il va se passer et je sais que personne ne peut m'arrêter, même pas moi. » Sa Perséphone, sa poupée. Ses cheveux roux qui sont maintenant siens, ce visage enfantin qu'il peut détruire et reconstruire à sa guise. Il ne l'aime pas, Lily. Il la possède et c'est bien suffisant à ses yeux ; priver Père Potter de son enfant comme son père fut lui-même privé du sien. Une vengeance personnelle, plus tordue et sanglante que celle d'Ambrose. Eremon veut Lily. Sa Lily rien qu'à lui, qu'il ne partage pas. Tel un enfant qui reçoit son cadeau de noël, comme un chien qui reçoit son premier jouet. Elle est bloquée entre ses doigts habitués aux larmes salées qui passent après la lame aiguisée de ses mots. Il observe sa proie ; ses lèvres roses qui demandent de l'eau, sa peau qui demande des soins, ses yeux qui cherchent de l'aide et ses poings qui n'arrivent pas à l'atteindre. Il sourit en voyant ce coup porté à son égard, ce coup misérablement loupé. Faible princesse déchue, reine tu deviendras. « voyons, lily.. tu peux m'appeler eremon, on va vivre quelque temps ensembles alors partons sur de bonnes bases. » Son sourire ne quitte pas ses lippes et ses yeux restent plongés dans les siens. « tu ne crois pas ? » Ses sourcils s'arquent et son visage change, une mine plus interrogative ; il cherche une réponse, sa réponse. « tu te sens fier de toi ? capturer la plus faible des potter pour lui faire bobo ça t'amuse ? » Son sourire devient plus malicieux et son visage plus.. étrange. On ne peut pas réellement expliquer les traits qui dessinent les émotions de travers, c'est trop complexe, trop changeant. Il agrippe le plateau à l'aide de ses mains puissantes et fait pression sur le bois de celui-ci, s'avançant vers la demoiselle dont le prénom de son aîné fit apparition sur ses lèvres. Eremon ne répond pas à la question de son invitée car son sourire était bien suffisant pour lui confirmer ses intentions à son égard. Les dents blanches du loup dévoilées aux yeux apeurés de la brebis. Et elle sort les crocs, elle aussi. Le pied de la brebis vient se claquer avec faiblesse sur le genou du loup, forçant ce dernier à perdre l'équilibre en lâchant le plateau sur le sol et la bouillie qui se renverse sur ses vêtements propres. Il ne sourit plus. Des vêtements propres. Ses vêtements propres. « ne me touche pas... » Qu'elle ose murmurer après son affront. Il relève les yeux, Travers, après avoir contemplé l'acte de la demoiselle. Un nouveau sourire naît, plus vif et plus dangereux que ceux qu'elle connaît. En quelques secondes il s'élance sur la belle et agrippe son cou pour la faire basculer en arrière. Il vient au-dessus d'elle, sa main serre de plus en plus sa peau. Il froisse les plumes soyeuses de la belle colombe. « si tu savais à quel point tu m'amuses, lily. » Son visage bascule sur la droite puis la gauche à tous les mots qu'il prononce à l'égard de la douce, serrant d'avantage après les faibles espaces. Dès que son prénom est prononcé son visage s'approche du sien ; tellement plus proche qu'il devient une caresse sur les lèvres de Perséphone, lâché comme un sortilège plein de douceur, un avada kedavra destiné à celle que l'on aime pour abréger ses souffrances. « et je n'ai pas besoin de ton accord pour te toucher, lily. » Et sa main gauche se glisse sur la jeune demoiselle, agrippant sa peau au niveau des hanches. Il sourit. Un monstre. « tu sais.. la plus faible veut aussi dire la plus amusante. pense à le retenir pour les prochains jours. » Il l'embrasse, caresse sa joue de ses lippes. Un baiser langoureux, un baiser avec lequel il savoure l'odeur et la douceur de sa peau - au même moment sa main fait une nouvelle pression sur sa peau, signification d'une émotion, d'une envie. D'une rage à faire couler avec les pleurs de l'innocente. Il quitte sa place on ne peut plus confortable pour se remettre sur ses jambes tout en agrippant le torchon de la table pour essuyer la crasse de ses vêtements. Ses yeux ne quittent pas Lily encore allongée sur le sol, tachée de nourriture encore chaude. « henry ? » Qu'il lance en souriant à la demoiselle. « avance-toi. » Le jeune homme obéit et s'avance dans la lumière, quittant son ombre. Derrière Travers Jr. ferme les yeux et baisse la tête « pas maintenant, s'il te plaît pas maintenant.. ». Henry fait donc face à Travers et à sa patronne, Potter. Il ne sourit pas, inquiet pour elle comme pour lui. Il connaît Eremon de nom et d'après ses souvenirs il s'agit d'un homme torturé au passé louche.. Et ironie du sort, il est bloqué dans sa cave. « bien, en voilà un qui est bien élevé. » Il se retourne en direction de son fils, les sourcils froncés. « quant à toi, monte dans ta chambre. » Le morveux s'exécute et quitte la pièce, jetant un dernier regard à la rousse. Un adieu, un au revoir. Un bon courage. La porte claque et les iris de Travers sont redirigées vers les deux journalistes. « approche-toi encore un peu. » Le brun observe Lily qui l'incite à ne pas bouger. Mais le bourreau insiste. « j'ai dit approche-toi. » Henry s'avance lentement, les forces qui lui manquent. Ses pieds sont liés et accrochés par une chaîne au mur, ses vêtements sont aussi laborieux que la demoiselle.. Et son visage beaucoup plus amoché. Étrange. Les plus légères tortures sont déjà tombées sur les jeunes gens mais trop sonnés pour s'en souvenir. Eremon sourit à l'égard du jeune homme qui s'approche. Et boum. Ses dents se dessinent quand Henry tombe sur le sol, manque de force et la chaîne est beaucoup trop courte pour atteindre Travers. Piège. « je t'ai demandé de t'approcher. » - « la chaîne.. elle est trop courte. » Henry crache ses mots dans l'eau, soupirant d'énervement. « très bien. » En quelques secondes Eremon agrippe les cheveux de la rousse, soulevant la demoiselle. Il ne s'abaisse pas et serre d'avantage, tirant ses mèches en hauteur. « je t'ai demandé de t'approcher, alors obéit. sinon.. » Il tourne le visage de Lily vers le sien, plongeant les yeux dans ceux de la demoiselle. « je vais me rapprocher d'elle plus que quiconque ne le peut dans cette pièce. » Sadique. Sous-entendus horribles. On ne fait plus ça en 2030, certes, mais les sadiques continuent. Ils sont toujours là. Une maladie qui ne se soigne pas, des vermines qui ne s'exterminent pas. La gorge d'Henry devient bizarrement plus sèche et ses dernières ressources le forcent à s'avancer, s'arrachant la peau des chevilles avec les fers qui le tiennent sur place. Il s'avance de quelques centimètres, peut-être six. Les pieds qui glissent sous la ferraille, légèrement sanglants. Eremon lâche son invitée pour se rapprocher de l'autre, agrippant sa mâchoire avec sa main droite. Presque doux. « tu vois, ce n'était pas bien compliqué. » Qu'il lui murmure. Il lui caresse les cheveux de la gauche comme on caresse un chien avant de lui donner le torchon. « frotte. » Henry écarquille les yeux, il ne comprend pas. Mais en voyant l'état physique de Potter.. Il s'exécute. Eremon sourit. On arrive à dresser tous les chiens. « je te disais quoi déjà ? [...] ah oui. n'oublie pas que la faiblesse est source d'amusement. » Ses yeux se dirigent ensuite vers le plus blessé des deux. « n'est-ce-pas henry ? » Il acquiesce avec difficulté. Serment inviolable quelques heures avant.
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ϟ ANCIENNE MAISON : ancienne gryffondor qui a toutes les qualités autant que les défauts de son ancienne maison.
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| Sujet: Re: eremoly. Dim 20 Déc - 16:30 | |
| beauty and beast acting on your best behaviour, turn your back on mother nature T’as quoi dans le ventre, Potter ? Un animal sauvage. Une voleuse d’ombre. Petite oisillon qui vole avec l’aide du phœnix paternel. Et de la colombe maternelle. Elle est belle Lily, quand tout est beau autour d’elle, quand tout va bien. Pas de noirceur qui l’entoure, pas de silence fracassant. Une simple petite déesse, toute jolie, toute belle. Surprotégée de tous. Elle était belle quand tout tournait autour d’elle. Quand son monde ne dépendait que de sa force, le poids sur ses épaules des cris et des silences. Quand dans le plus grand des désespoirs, elle était forte. Mais qui sont ses ombres, maintenant que Papa est un tueur ? Et personne pour la prendre dans ses bras. Pour consoler ses larmes, pour étouffer ses sanglots. Pour calmer les ténèbres qui entourent son cœur si émeraude, si pure. Personne n’entend les sons des ombres, personne ne voit sa noirceur. On la range dans une boite Lily, dans un camp. Fille Potter, fille de bonne famille. Fille qui ne danse pas tard la nuit, fille qui ne boit pas, ne fume pas. Fille qui travaille et passe du temps avec sa famille. Un joli mensonge pour celle qui prétend dire la vérité. Lily elle fume, elle boit, baise, s’enivre de sa propre vie et se laisse rattraper par le sablier. Elle envoie foutre sa vie en l’air alors qu’elle construit un paradis pour sa famille. Lily, c’est un paradoxe, un oxymore. Deux mots contraires qui s’alignent sur les lèvres. Lily, on ne veut pas la tâcher, on veut la posséder. Si mystérieuse, si énigmatique, qu’elle force l’être humain à se plier devant sa beauté et à l’assouvir. Autant que celui-ci veut la dominer, lui faire plier le genou et forcer son sourire si délicat. Lily n’est qu’un oiseau aux ailes pourprées des noirs. Un fantôme dont l’écho résonne dans le cœur des plus malheureux. Et elle est loin, la jolie Lily. « voyons, lily.. tu peux m'appeler eremon, on va vivre quelque temps ensembles alors partons sur de bonnes bases. » Le voilà, son dieu mortel. Celui qui mettra fin à sa vie. Celui qui détruira son bonheur et abîmera ses sentiments. Retourner la tête de jolie Lily, démolir ses pensées et sa pureté. « tu ne crois pas ? » Elle dit rien, la faible gamine qui encaisse son premier coup. Elle a juste le pouvoir des mots qui brisent le son d’une voix trop dur. Trop ténébreuse pour son petit cœur pur. Et elle tape du pied, renverse la bouillie, tâche les jolies habits. Brise le silence, brise les ténèbres. Elle essaye de briller Lily, elle n’a que cela à faire. Pourtant elle sait déjà ce qui va arriver. Son corps ne va que se parsemer d’une couleur bleue. Charogne que l’on va retrouver dans la rue. Tas d’os désarticulé, poupée au sourire divin. « si tu savais à quel point tu m'amuses, lily. » Il avance avec son sourire carnacier. Plaquée contre le mur, elle ne peut plus reculer la gamine. Il se penche sur elle, si bien que Lily frémit. Pas un frisson qui va réchauffer sa peau, mais plutôt la refroidir. L’histoire d’un homme et d’une femme. L’histoire de deux amants impossible, incompatibles dans l’hémoglobine. Sang de Travers, sang de Potter. Hadès et Perséphone. « et je n'ai pas besoin de ton accord pour te toucher, lily. » La main gauche du diable descend le long de son corps jusqu’à empoigner ses hanches. La belle regarde la bête sans pouvoir détourner le regard, ses lèvres entrouvertes. Un goût amer de frayeur et de dégoût dans son regard tandis que la bête s’amuse à toucher son corps de jolie petite poupée. Son cou en arrière plaquée par l’autre main du démon, forcé de fixer l’horrible créature. « tu sais.. la plus faible veut aussi dire la plus amusante. pense à le retenir pour les prochains jours. » L’envie brûle ses lèvres et il cède à ses démons en embrassant la jolie petite poupée. Petite caresse, petite faiblesse. Deux bouches si différentes qui se rencontrent alors que Lily ne pense qu’à fuir. Des baisers, elle n’en a jamais eu assez. Lily aime ses passions chaudes et douces où le temps s’arrête, où tout n’est que plaisir pour son âme frêle. Lily elle aime avec tout le bien du monde et ses baisers repoussent les ténèbres. Mais quand Hadès dépose un baiser sur ses lèvres et fait d’elle sa passion, elle ne peut repousser la mort qu’un instant. Elle qui les observe sur un sombre tableau où les voix ne sont que des lames et l’amour une rose fané. Il n’y a rien de passionnant, rien que l’amour ne peut atteindre. Ce n’est que sauvage, un baiser malheureux déposé par une bête sur une belle. Il recule et laisse Lily seule, qui le regarde avec le plus grand des dégoûts. Elle veut lui cracher dessus, se libérer et se venger. Sa dignité bafouée par un simple baiser volé. « henry ? » Elle qui pensait à sa vengeance, elle ne peut s’empêcher de relever la tête pour regarder Emeron avec des yeux écarquillés. Henry, ici. C’est impossible. «avance-toi. » Il surgit du pénombre, la tête baissé. L’homme qui était autrefois son acolyte regarde le sol et le cœur de Lily se brise en un éclat. « Henry. » Il est là, devant elle. Pauvre animal enchaîné. Encore plus misérable qu’elle. Lily ne peut s’empêcher de tenter un mouvement pour le rejoindre. Mais ces chaines la retiennent, beaucoup trop. Elle ne peut s’enfuir, elle ne peut partir. Elle est prisonnière dans l’enfer. Lily se tourne en entendant la voix de l’enfant. Le fils de Travers. Lily ne peut s’empêcher de le prendre en pitié. Pauvre enfant au cœur pur. Lily se veut libératrice, Lily veut les sauver, Henry et cet enfant. « bien, en voilà un qui est bien élevé. quant à toi, monte dans ta chambre. » L’enfant observe la porte et file avant de lui jeter un dernier regard. Lily le salue de la tête, une nouvelle larme coulant sur ses joues de poupées. Elle veut s’enfuir avec lui. Elle veut se réveiller de ce terrible cauchemar et partir, voler. Perséphone ne supporte plus le silence et la voix du démon qui résonne dans ses oreilles. « approche-toi encore un peu. » Elle se réveille de sa rêverie d’un instant et voit Henry la juger. Elle tourne la tête sur sa gauche et sur sa droite pour lui dire de ne rien faire. De ne pas avancer. De ne pas souffrir. C’est de sa faute, s’il est là. S’il souffre. « j'ai dit approche-toi. » Son visage marqué par la douleur, déformé par les coups. Il tombe. Lily ne voit pas le sourire de Travers, elle ne ressent que de la peine. « Henry, ne fais rien. » Un supplice, un appel à l’aide. Il doit arrêter. Il va mourir sous sa torture, il va mourir qu’elle se dit. Et elle se sent mal Lily. Encore plus qu’avant. Elle sent sa tête tournée, le temps s’arrêter. Elle veut succomber. Elle veut arrêter le combat et baisser les armes. « je t'ai demandé de t'approcher. » - « la chaîne.. elle est trop courte. » Lily observe la scène, spectatrice de l’horreur de son camarade. Et elle ne sait toujours pas comment la scène va se finir, comment elle va mourir. Ecorchée vive ou tuée par un sortilège mortel ? Toute l’espoir de son âme s’évapore le long des secondes qui passent. « très bien. » Lily qui n’était que souffrance et peine sent l’homme s’approcher d’elle et attraper sa chevelure. Il tire si fort qu’elle ne peut s’empêcher de pousser un cri. Il la tient debout par la force de sa chevelure. Elle retombe en sanglot la poupée désarticulée, elle se laisse pendre par sa propre chevelure qui était autrefois soyeuse, elle n’est plus que poussière désormais. « je t'ai demandé de t'approcher, alors obéit. sinon.. » Il attrape son visage sans douceur, sans geste délicat. Il n’est que brutal et fort face à ses os maigres. « je vais me rapprocher d'elle plus que quiconque ne le peut dans cette pièce. » Lily sert les poings. Les larmes coulent toujours, des larmes de colère de peur, comme un enfant qui appelle à l’aide. Elle voit le regard d’Henry, celui d’un homme qui s’abaisse, se force. Lily, elle n’est qu’une faible gamine qui pleure face à la torture d’Henry. Il se traîne, il avance. Lily, elle refuse de regarder ses pieds et la peau de ses chevilles. Elle ferme les yeux le plus fort possible avant que Travers ne la relâche. Et elle tombe comme un vieux torchon sur le sol, la roche trempée. « tu vois, ce n'était pas bien compliqué. » Lily elle les regarde de nouveau, absente de la pièce. Tel un maître face à son chien. Henry qui s’abaisse pour sa sécurité. Et Lily qui se sent incapable de le remercier tellement ses forces l’abandonnent devant l’horreur. « frotte. » Il obéit comme un vulgaire pantin, une vulgaire marionnette dont on se serre pour assouvir ses penchants les plus noirs. Ses vices les plus profonds. « je te disais quoi déjà ? [...] ah oui. n'oublie pas que la faiblesse est source d'amusement. n'est-ce-pas henry ? » Cette fois, il s’adresse à elle, bien qu’il ne la regarde pas. Henry il acquiesce, comme s’il était sous le sort de l’impero. Mais non il est bien libre, bien faible. Prisonnier d’une torture. « C’est ça que tu veux ? Nous soumettre ? » Elle tente de cacher les larmes dans sa voix. D’un geste dur qui se veut féroce, elle les balaye de ses joues, puisant sa force dans la soumission d’Henry. « Tu nous menottes, nous emprisonne, nous bafoue mais rien de tout cela n’est égal. Tu n’es qu’un faible Travers. » Elle provoque la bête, cherche le minotaure. Parce que Lily elle a la fougue de son père et certainement pas la ruse de sa mère. Elle fonce dans le tas sans réfléchir. « Je suis qu’une faible, mais je suis une Potter doublée d’une Weasley et je ne te laisserai pas gagner. » Elle regarde Henry qui la supplie de se taire du regard, qui l’implore. « Aujourd’hui tu gagnes peut-être la bataille, mais certainement pas la guerre. » Elle ferme les yeux un instant. Le ministère, son père va la chercher. Lily, elle sait qu’elle compte, elle sait que ses frères et sa mère vont travailler sans relâche. Jade, Jade va la chercher. Jade va la sauver. Ils vont tous la sauver, qu’elle espère la Potter. L’espoir vient en elle, puis repart. Il fait des vas-et-viens dans sa tête, et cette fois, il la regagne. Comme si ses mots lui insufflaient l’envie de vaincre, l’envie de gagner. L’envie de se battre quand tout ce qui lui tombait dessus n’était autre que de la misère. Elle est gagnée par ce sentiment qui s’estompe quand elle sent son regard sur elle. Parce que Lily est faible. Lily est attachée. Lily est damnée, Lily est morte.
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| | | ϟ SORTILÈGES : 485
ϟ CRÉDITS : momo.
ϟ PSEUDO : alex'andra.
ϟ AVATAR : iwan rheon.
ϟ MES COMPTES : albus.
ϟ ÂGE DU PERSO : les traits du terrible affirment dorénavant trente-deux ans.
ϟ SANG DE SORCIER : les flots bordeaux qui dévalent dans ses veines sont des vagues ingérables, des marées dangereuses qui s'enflamment. du feu sur l'eau. liquide aux pointes irlandaises enrobé dans un corps anglais.
≈ PROFESSION : médicomage spécialisé dans la putréfaction par maléfice ; des odeurs dégoûtantes, des peaux qui claquent contre le sol. ils ne sont que très peu à ses côtés.
ϟ STATUT CIVIL : divorcé de nyx stoker - depuis quelques mois - et « l'heureux » père d'un petit garçon de huit ans.
ϟ ANCIENNE MAISON : les serpents qui grouillent sous ses pieds. comme ambrose avant lui, eremon est entré dans la prestigieuse maison de salazar serpentard tout en marquant les murs d'une joue encastrée et le sol d'un sang désiré. rumeurs des nouveaux Travers, destruction des récents avis. le nouveau départ détruit, le passé qui revient. fils de chien. il détruit l'espoir d'une nouvelle vie. le contraire de l’aîné, la discrétion qu'il ne connaît pas.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : vingt-deux centimètres habillée de bois d'aulne dont le cœur est fait d'un cheveu de vélane, créature qui lui ressemble - qu'il est laid une fois énervé. elle est prédisposée aux sortilèges offensifs.
| Sujet: Re: eremoly. Dim 20 Déc - 20:19 | |
| EREMOLY« Je me prépare pour la guerre noble. Je suis calme, je connais le secret, je sais ce qu'il va se passer et je sais que personne ne peut m'arrêter, même pas moi. » Les doigts d'Henry s'agrippent au torchon. Le misérable frotte la jambe droite d'Eremon dont les yeux sont plongés dans ceux de Perséphone. Hadès ne quitte plus sa proie du regard, elle l'attire et le repousse à la fois. Doux mélange qui lui brûle l'intégralité de la gorge. « C’est ça que tu veux ? Nous soumettre ? » Soumettre. Non, jamais. L'idée ne lui traverse pas l'esprit, la place de Potter est bien plus élevée que la merde dans laquelle rampe Henry. Une place confortable aux draps soyeux. Alors il rit, Eremon. Un rire froid qui chavire en un fou rire glauque. Il en perd presque le souffle, envoyant valser Saint Henry sur le sol d'un coup de pied contre le torse. « Tu nous menottes, nous emprisonne, nous bafoue mais rien de tout cela n’est égal. Tu n’es qu’un faible Travers. Je suis qu’une faible, mais je suis une Potter doublée d’une Weasley et je ne te laisserai pas gagner. Aujourd’hui tu gagnes peut-être la bataille, mais certainement pas la guerre. » Elle est trop mignonne avec ses petites larmes qui dévalent sur sa peau, ses sourcils froncés et sa voix qui s'endurcit. Une petite fille qui veut jouer les grandes face à un homme qui fait trois fois son poids. Face à quelqu'un qui ne ressent plus les coups, qui connaît la saveur des pleurs d'autrui plus qu'il ne connaît celle de ses propres larmes. Il rit encore, ne s'arrête pas. En pleure même. C'est la joie qui traverse ses veines et le monstre se rapproche de l'enfant. Et plus rien. L'esprit de Travers chavire, sa raison s'effondre. Ambrose le sait. Il ne faut pas laisser le petit frère libre de ses actes, il pourrait tuer. Eremon n'a jamais tué. C'est trop simple de tuer, ça abrège la souffrance. Son rire qui semblait si réel s'arrête net, plus un son dans la pièce hormis les petits mots d'Henry qui ne font même pas sourire le maître des lieux. « ne parle plus, lily, ne parle plus. s'il te plaît.. » Les yeux du pantin sont remplis d'un sentiment nouveau, d'un quelque chose qui broie le cœur. « tu veux te battre ? » Sa voix est calme. Trop calme. Une mine interrogative, un visage niai. Il passe d'Hadès à Cerbère. Sa main gauche agrippe le cou de la belle, la claquant une nouvelle fois contre le mur. La fausse douceur qui n'existe plus, les pierres qu'elle ressent contre son crâne. La main droite, quant à elle, prend la forme d'un poing et vient se claquer en plein dans le visage de la demoiselle. Une poupée qui souhaite devenir guerrière. Elle saigne directement du nez, pas l'habitude des coups. « allons, miss potteasley ! tu souhaites gagner la guerre et tu saignes du nez seulement après un petit coup ? comme c'est dommage, le soldat henry avait tellement confiance en toi ! » Il sourit. C'est vicieux, c'est tordu. Et un deuxième coup pour confirmer la force du premier. Il lâche ensuite prise, l'envoyant contre le sol. Il brise ensuite la chaîne qui la garde non-loin du mur d'un coup de baguette, inclinant ensuite sa tête. « alors ? maintenant que tu n'es plus menottée, donne-moi un coup. » Son sourire est plus doux, il lui offre une chance. « mais si je me relève, lily, c'est henry qui prend. » Il tourne son visage en direction du photographe, lui offrant un clin d'œil au même moment. Ses yeux replongent ensuite dans ceux de la rouquine. Il ne s'énerve pas encore et c'est une chance pour elle. Il se contrôle même si son cœur semble ne plus s'arrêter dans sa poitrine. L'adrénaline, l'excitation de voir des larmes qui ruissellent sur sa peau laiteuse n'arrange en rien son cas actuel. Plus qu'une envie ; elle. « frappe-moi, lily. fait moi saigner avant que les rôles ne s'inversent ; tu vas voir, j'aime beaucoup changer les positions. » Les sous-entendus nombreux, subtiles. Elle sait lily. Elle sait que ce n'est pas un monstre comme les autres. Elle sait qu'il a raison, que son père devrait déjà être là. Elle sait mais ne veut pas y croire. Pourtant, elle croit en son démon, au monstre sous son lit. D'ailleurs, elle l'a nommé Eremon.
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ϟ CRÉDITS : justine d'amour (visenya) et sweet nothing aka hestia la catin que j'aime et aconit le bg
ϟ PSEUDO : amortentia (morgane)
ϟ AVATAR : sophie turner
ϟ MES COMPTES : ma fesse gauche et ma fesse droite
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-deux pétales.
ϟ SANG DE SORCIER : sang-mêlé qu'elle assume fièremet
≈ PROFESSION : simple petite journaliste de la gazette du sorcier qui veut gravir les échelons
ϟ STATUT CIVIL : célibataire qui a une tendance envers les badboys
ϟ ANCIENNE MAISON : ancienne gryffondor qui a toutes les qualités autant que les défauts de son ancienne maison.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : fait avec un bois de chêne rouge, le coeur de sa baguette est composée d'un croc de dragon et elle mesure vingt-six centimètres. elle est également prédisposée aux enchantements.
ϟ LOCALISATION : godric's hollow ou dans les bureaux de la gazette du sorcier.
| Sujet: Re: eremoly. Lun 21 Déc - 0:22 | |
| beauty and beast acting on your best behaviour, turn your back on mother nature Elle a la foi des grands hommes et le cœur des plus fougueux. Fille de l’Elue, fille tout court. Femme de ce monde avec des rêves utopiques, des rêves ludiques. C’est une étoile filante Lily. Un souhait qu’on ne voit pas venir. Un espoir de trop. Lily elle a les dents acérées, le souffle coupé. Des longs cheveux roux et des yeux océans. Elle ressemble tant à sa grand-mère décédée. Pourtant, elle a toute la rage de son grand-père. Elle a tout ce courage, cette hardiesse qui la conduira sûrement à sa mort. Maman disait qu’il ne fallait pas courir dans la boue parce que ça tachait la jolie robe de Lily. Et celle-ci regardait ses frères s’amuser dans la boue. Lily, elle n’écoutait pas Maman, et elle courait les rejoindre. Lily, elle n’a qu’eux comme exemple. Des hommes. Des puissants, des loyaux, des forts. Lily elle n’a pas peur du froid, elle n’a pas peur de l’hiver et de ses blizzards. Lily, elle n’a pas peur des terribles histoires, parce qu’elle ne connaît pas le noir. Lily elle est solaire, Lily elle danse et elle s’amuse. Elle tourbillonne sur elle-même, fait bouger ses cheveux dans tous les sens. Lily elle aime la vie, le bonheur. Lily elle a peur de son propre reflet noir qui naît la nuit quand la tempête ne va pas dans son sens. Lily, elle a peur de ce qu’elle peut devenir, de ce qu’elle est. Et son rire qui glace la cave. Lily elle résiste à la peur alors que celle-ci envahie son visage. Lily elle tente d’être puissante dans l’obscurité humide. « ne parle plus, lily, ne parle plus. s'il te plaît.. » Son regard se tourne vers Henry, un instant. Henry qui est à genoux, à terre. Qui subit les supplices. Henry qui écoute la folle Potter. Les lippes de Lily ne peuvent s’étirer, mais ses yeux le rassurent un instant et son visage redevient celui de sa patronne. Celui d’une femme active, qui bouge dans tous les sens. Celui d’une femme qui sourit chaque soir après avoir fini d’écrire l’article que Travers Jr pourrait lire autour d’un bon feu de cheminée. « tu veux te battre ? » Perséphone elle tourne sa tête face à son Némésis, son Hadès. Son regard devient glace, froid, livide. Une chaleur brûle simplement ses yeux, cette lueur. Elle veut se battre. Elle veut se défendre. Un instant, elle croit qu’elle peut répliquer alors que la bête s’approche et claque sa tête contre le mur. Ses cheveux volent et s’éclatent contre son visage alors que la roche frappe son crâne. Lily le fixe en retour avant qu’une de ses mains menottées touche son crâne meurtri. Elle fronce les sourcils, marque son haine et un coup frappe son visage. Elle sent des os craquer sous le choc et du sang couler sur ses lèvres pâles et frêles. « allons, miss potteasley ! tu souhaites gagner la guerre et tu saignes du nez seulement après un petit coup ? comme c'est dommage, le soldat henry avait tellement confiance en toi ! » Le coup retentit de nouveau et son corps se retrouve complètement contre le sol. Elle a mal. Plus que d’habitude. Son si joli visage, défiguré en un rien de temps. Pourtant la rage ne quitte pas ses membres, les ténèbres ne font qu’envahir son corps. Les chaînes de ses mains disparaissent d’un coup et Lily touche ses poignets. « alors ? maintenant que tu n'es plus menottée, donne-moi un coup. » Ses mains qui tremblent touche son nez meurtri et la douleur est vive. Ça lui fait mal. Mais ils sont tous passés par là. James, Albus, Lysander. Lily, elle veut être forte comme eux. Ce n’est pas un entraînement, c’est un combat mortel contre Hadès, son Hadès. « mais si je me relève, lily, c'est henry qui prend. » Lily elle sent la rage l’animée, ses muscles si faibles s’activer. Comme une énergie, un espoir. Elle veut le vaincre, elle veut le battre. Rien que pour, rien que pour lui. Elle veut sa liberté, elle veut redevenir pure autant que puissante. « frappe-moi, lily. fait moi saigner avant que les rôles ne s'inversent ; tu vas voir, j'aime beaucoup changer les positions. » Lily touche la pierre et pousse sur ses bras pour se relever un instant avant d’échouer. Elle n’a pas assez de force. Elle ferme les yeux avant de regarder Henry avec la plus grande des hargnes et pousse un cri pour se relever complètement. Son corps, ses jambes, tout est lourd chez elle. « Crois-moi Travers, je vais savourer ce moment toute ma vie. » Sa main gauche est appuyée contre la roche tandis que l’autre balaye le sang qui coule sur son visage. Une longue trace de sang rougit ses lèvres. Si irrésistible, si irréel. Lily, reine des enfers. Ses cheveux longs qui pendent sur son corps si pâle et frêle, trop parfait pour la déesse qu’elle est en train devenir. Reine des morts, Persephone, elle crache sur le sol le sang qui est dans sa bouche. Sa bouche est nacrée d’un rouge vif qui ne peut qu’attirer les plus dangereux. Si ténébreuse, si noire. Si brisée, si imparfaite. Lily n’est que le reflet d’elle-même avec la noirceur de toute une vie dans le regard. Elle pousse un cri de rage avant de tenter un coup de poing qui se termine par un vil échec dans le vent, sous le sourire carnassier de Travers. Elle souffle, reprend ses esprits. Elle n’a pas la force Lily. Elle ne sait pas cogner comme les hommes. Elle ne sait pas faire mal avec ses poings. Elle sait faire mal avec les mots, avec ses yeux et son sourire. « Tu l’as peut-être eu … » Elle désigne Henry du regard en trouvant appui sur le mur à sa gauche. Pauvre Henry. C’est pour lui qu’elle se bat, pour lui qu’elle cogne. Pour lui qu’elle devient Potter. Pour lui qu’elle devient un cygne noir. « Mais tu ne m’auras pas comme ça ! » C’est une affirmation qu’elle croit dur comme fer. Elle prend de l’élan et se sent trébuchée. Pour James. Et son corps ensanglanté. Pour Henry et sa dignité bafouée. Le coup n’est pas assez fort pour lui faire mal mais son équilibre si bancal force Lily à tomber et entraîner l’homme dans sa chute rapide. Si rapide qu’elle brise cette loi de la gravité pour le plaquer contre le sol. Elle sent sa tête arriver sur le cou d’Emeron et ses cheveux s’aplatir sur son visage. Les poitrines qui battent à l’unisson dans cette hargne acharnée. Perséphone qui recouvre le corps d’Hadès dans une étreinte qui se voulait mauvaise. Lily qui tente de devenir noir et mauvaise alors que sa féminité et sa douceur emplie les narines de la bête. Lily qui ferme les yeux un instant, trop faible pour tenter de fuir la bête et ne voit qu’Hadès, un simple dieu solitaire. Un simple fou qui doit bien avoir un cœur au fond de son âme. Lily qui oublie un instant ce qu’elle a subit sous le choc. Et elle est belle sous cette chevelure rousse de satin lisse. Ses lèvres rougies et ses longs cils. Une jolie petite poupée qu’on ne veut pas abîmer. La déesse d’un enfer, Son enfer à lui.
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ϟ SANG DE SORCIER : les flots bordeaux qui dévalent dans ses veines sont des vagues ingérables, des marées dangereuses qui s'enflamment. du feu sur l'eau. liquide aux pointes irlandaises enrobé dans un corps anglais.
≈ PROFESSION : médicomage spécialisé dans la putréfaction par maléfice ; des odeurs dégoûtantes, des peaux qui claquent contre le sol. ils ne sont que très peu à ses côtés.
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ϟ ANCIENNE MAISON : les serpents qui grouillent sous ses pieds. comme ambrose avant lui, eremon est entré dans la prestigieuse maison de salazar serpentard tout en marquant les murs d'une joue encastrée et le sol d'un sang désiré. rumeurs des nouveaux Travers, destruction des récents avis. le nouveau départ détruit, le passé qui revient. fils de chien. il détruit l'espoir d'une nouvelle vie. le contraire de l’aîné, la discrétion qu'il ne connaît pas.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : vingt-deux centimètres habillée de bois d'aulne dont le cœur est fait d'un cheveu de vélane, créature qui lui ressemble - qu'il est laid une fois énervé. elle est prédisposée aux sortilèges offensifs.
| Sujet: Re: eremoly. Lun 21 Déc - 2:41 | |
| EREMOLY« Je me prépare pour la guerre noble. Je suis calme, je connais le secret, je sais ce qu'il va se passer et je sais que personne ne peut m'arrêter, même pas moi. » Eremon vit dans cette noirceur depuis bien trop longtemps, il est temps d'ouvrir les volets sur le monde qui l'entoure, d'ouvrir ses bras, son cœur. Il est temps de découvrir de nouvelles choses, d'apprendre à connaître de nouvelles personnes ; des paroles venant d'une voix maternelle, attristée de du chemin choisi par son cadet. Il refuse de laisser entrer la lumière sur son âme obscurcie par la haine, son royaume souterrain le comble tellement mieux que les sourires d'une femme aimante, de voisins charmants, de collègues souriants.. Lui, il ne veut pas s'élever dans la beauté des choses - il veut rester vermine, vivre vermine, crever vermine. Enfermé par Ambrose dans un cocon dont il n'a jamais su ouvrir les portes, il s'est renfermé sur lui-même à tel point qu'il fit la création de son propre paradis, ses propres enfers, entre les murs de son crâne. Tout est la faute du plus vieux. Si son aîné avait été plus présent, plus aimant, peut-être que l'enfant troublé aurait grandi avec un frère dont les responsabilités sont d'être un deuxième père. Pas un bourreau aux poings lourds. Lily a eu l'amour des siens, lui n'a rien eu. Lily pouvait sourire et rire avec les autres, lui devait soigner ses plaies et ses os. Lily a eu l'amour d'un père, lui n'a eu son imagination pour le faire vivre. Lily pouvait briller à la lumière, lui ne pouvait que s'assombrir dans son propre sang. Il lui en veut et la déteste pour toutes ces belles choses qu'elle a pu avoir alors il force Perséphone à tomber dans son royaume, à devenir sa vermine - à devenir la sienne - quoi qu'il puisse en coûter. « crois-moi travers, je vais savourer ce moment toute ma vie. » Elle force tellement sur ses ressources pour lui faire face qu'il pourrait, en étant plus serein, la gracier. Puis elle hurle. Son cri fait arquer les sourcils d'Eremon, qui devant le spectacle qui s'offre à lui, admire le courage de son invitée. Une lionne aux crocs acérés s'élance à sa rencontre afin de cogner son visage mais Eremon se décale. Le vent qui s'explose en caresses sur ses phalanges dangereuses. « qui n'est pas pour aujourd'hui, je le crains. » Il sourit de moquerie à l'égard de la belle, fier de son ascension. Elle est tellement plus jolie les cheveux crasseux, la peau tâchée de sang. Elle est tellement plus sienne sous cette forme. « tu l’as peut-être eu … » Henry. Fameux petit Henry aux joues sales, aux chevilles torturées. Eremon dépose ses yeux clairs dans ceux de l'homme installé sur le sol froid ; qu'il est misérable dans cette posture mais qu'il est puissant dans son charme. Il sourit en coin, le monstre, admire son chef d'oeuvre. « mais tu ne m’auras pas comme ça ! » Quand il tourne son visage pour répondre aux paroles hurlées de la rousse, il fut des plus surpris en se sentant basculer en arrière tel un feuille qui dit adieu à sa branche, il chavire, s'approche du sol. Par réflèxe il agrippe les bras de Lily, l'attirant aussi dans sa chute ; il croise ses yeux quelques secondes, des secondes suffisantes qui arrêtent le temps. On peut voir l'univers dans ses diamants, ses rires, ses joies, ses peurs, ses pleurs. C'est un mélange qui rend le regard de la demoiselle unique. Un regard qui bascule entre la peur et le courage, la force et la faiblesse. Un quelque chose dont la teinte est inqualifiable. Et le dos de l'homme claque contre le sol pour le ramener à la réalité, le crâne qui se claque contre la pierre désagréable. La pièce résonne par le craquement des os d'Eremon, tous devenus fragiles depuis Ambrose. Lily fait sa chute et termine sa course sur le torse d'Hadès depuis lequel il entend le cœur de sa Perséphone battre. Mais il ne sent pas que ça, Hadès. Il sent les courbes féminines de la demoiselle, son parfum très léger, sa douceur délicieuse. Et surtout, il remarque ses paupières fermées. Eremon n'avait jamais vu le visage de sa kidnappée d'aussi près depuis son arrivée aux arcades, ce n'est pas l'envie qui lui en manque, mais quelque chose l'empêche de trop s'en approcher. Il se dit qu'il ne faut pas trop l’abîmer, que son jouet ne voudra plus le divertir par la suite et qu'il serait dommage de n'avoir plus qu'Henry. Ne pas se brûler les ailes à côté d'un si gros et beau soleil. Mais Potter. Potter, Potter, Potter. Justice. Charles, décédé. Justice. Potter, Potter, Potter. Il fait tomber la belle sur le côté, la poussant comme une misérable contre les pierres. Un coup de tête vif en direction d'Henry pour qu'il s'en rapproche. « occupe-toi de cette idiote. » Il se relève, la tête qui tourne légèrement. Sonné, le crâne qui souffre. « tu.. saignes. » Henry lui montre sur sa propre tête l'endroit bourré de liquide à l'arrière, dans sa chevelure. Les doigts d'Eremon s'y glissent, caressent ce fameux sang avant de soupirer d'agacement. « très bien.. » Soupire-t-il, posant ses yeux sur Lily. « retire-lui tous ses vêtements. on va partir. » Henry serre les dents et fronce légèrement les sourcils. La déshabiller ? Pourquoi faire ? Pourtant, il s'exécute. Le serment était simple à comprendre mais il n'était pas conscient des mots qui étaient dit. Obéir aux Travers. C'est triste d'être un jeune homme de bonne famille de nos jours, on fait des choses que l'on ne peut pas apprécier. Pauvre Henry. Ses doigts glissent sur la peau de Lily, dénudant tout d'abord ses épaules. « je suis sincèrement désolé.. je n'étais pas au meilleur de ma forme quand nos vies se sont liées, je n'ai pas su entendre toutes les conditions. si je n'obéis pas.. je meurs. alors.. excuse-moi. » Le t-shirt qui s'arrache sous ses doigts déjà sales. Eremon observe, installé contre la table à atténuer le sang qui coule. Il veut faire couler ses larmes, à cette catin, cette Potter, sa Perséphone, sa poupée. C'est de sa faute que son père est mort en prison sans l'avoir connu.
Tout est de sa faute. Elle va payer.
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| Sujet: Re: eremoly. Mer 23 Déc - 1:15 | |
| beauty and beast acting on your best behaviour, turn your back on mother nature En un regard, elle voit l’éternité. En une œillade croisée, elle comprend le diable, ses soucis et ses envies. Elle sait ses peines et le console dans une simple vision, un battement de cil. Des iris qui se croisent et dansent ensemble. Comme un baiser pur et délicat, d’un amour parfait. Un regard aux milles éclats. Un regard qui transperce l’âme, qui inverse les règles. Emeron le bon, Lily la mauvaise. Ce monde qui tourne mal, la suprématie de sa famille. Un règne qui mène à la mort. Et Emeron le macabre et misérable au cœur tendre. On ne change pas la nature du diable, on le devient. On dévore, on déguste, ignoble pureté qu’on enflamme et absorbe. Le bien qui disparaît, le mal qui les brise. Et le visage de Lily qui se ferme. Lily redevient le pantin. Allongée sur le corps de cet homme. Un instant, il observe son visage saint, si doux. Celui d’une enfant, une jeune-femme. Douce et frêle qu’on n’ose abîmer. Elle est belle sa Lily, quand elle est passive. Quand elle se tait, ne dit plus rien et n’ouvre la bouche que pour le satisfaire. Elle n’est plus qu’une vulgaire poupée jolie. C’est la sienne, sa poupée. Perséphone de ses nuées, la beauté de ses pensées. Si frêle et délicate qu’il ne peut briser dans ses rêves. Elle ne pense pas Lily, elle ne pense plus. Si différente, si invincible. On ne peut la briser, on ne peut la souiller. Lily c’est le regard d’Athéna, le cœur d’Artemis, la beauté d’Aphrodite. Et surtout, la candeur de Perséphone. Elle est sa poupée des enfers. Sa petite ballerine essoufflée, gaspillée par le temps. Ses lèvres trop rouges, ses cheveux crasseux. Des vêtements en loque et son cœur qui suffoque. Elle ne respire plus comme il faut. Elle a perdu l’innocence des jeunes années. La chute d’un ange aux enfers. Ses plumes qui se déchirent et qui parfument la pièce. Des plumes noirs qui recouvrent le cadavre du corbeau, rapace et démoniaque Emeron. « occupe-toi de cette idiote. » Qu’il dit en poussant son corps sans aucune pitié. Celui-ci roule contre la pierre d’une telle vulgarité que personne ne fait attention pour voir si la gosse se réveille ou si elle préfère rester au pays de Morphée. « très bien … occupe-toi de cette idiote. » Lily elle n’entend pas ce qui se passe autour. Elle n’entend pas la voix d’Henry qui alerte les saignements et Emeron qui est prêt à lui cracher dessus. Lily elle ne comprend pas, elle est si bien. Dans son sommeil où elle a gagné son combat. Où Papa prend petite Lily dans ses bras. Les mains d’Henry entre en contact avec sa peau. Elles sont froides face à son épiderme chaud, pris par l’adrénaline. Elle sent ses mains nues caressées ses épaules, si doucement, si finement. Elle tente d’entre-ouvrir les yeux mais la voix d’Henry résonne dans le silence. « je suis sincèrement désolé.. je n'étais pas au meilleur de ma forme quand nos vies se sont liées, je n'ai pas su entendre toutes les conditions. si je n'obéis pas.. je meurs. alors.. excuse-moi. » Le tissu qui s’arrache. Les yeux de Lily s’ouvrent aussitôt et sa main touche directement le poignet d’Henry devant son torse. Sa dignité, sa pureté. Un simple sous-vêtement cache sa féminité. Sa voix tremble alors que sa tête lui fait de plus en plus mal, encore. Non, pas ça. Elle n’était que Potter, il n’était que Travers. Des simples noms qui les définissaient. Mais ils sont rattrapés par la loi de la nature, un homme et une femme. Un homme fou, une femme tendre. Des passions impossibles, des passions de folies. « Henry, s’il te plait … » Ses mains recouvrent son corps alors que l’homme n’ose pas la regarder. Les yeux de Lily s’humidifient alors qu’elle tourne sa tête sur le côté comme pour se cacher de se mal-être. Envolée, sa dignité. Elle ne devient qu’une poupée dénudée alors qu’il déboutonne son pantalon. Elle tente de le repousser, en vain, ses membres sont trop endoloris pour bouger. Ses yeux fixent ceux d’Emeron avec la plus grande des haines. « Arrête ça, maintenant … Tu n’es pas ce genre de monstre … » Ce genre de monstre. Mais qu’est-ce qu’il est, Lily ? C’est un homme avant tout, un voleur d’âme et de couleur qui prend la beauté pour la détruire. Façonner celle-ci à sa manière, avec ses mots, avec ses doigts et sa cruauté. Le tissu glisse le long de ses jambes. Si fine, si pure. Longue et noirci par les bleus et le pénombre. Elle tremble, le petit oiseau. Parce qu’il ne lui reste que quelques plumages sur son corps pour la recouvrir. Parce que sa peau si pâle et nacrée à la fois ne peut que la rendre irrésistible. Et ses lèvres, si rouge, si belle. Lily n’est rien qu’une vermine, qu’une Perséphone presque nue. Une nymphe sans valeur. Son regard se jette sur Henry tandis que ses yeux deviennent noirs. Il la touche avec ses doigts. Ce n’est pas sa faute, il est trop faible. Henry aime trop la vie pour protéger Lily. Henry, il aime trop sourire, il aime trop prendre son temps qu’il en gaspille la dignité de sa patronne. Lily n’est qu’une prisonnière qui souffre, qui perd sa pureté à chaque seconde. Et chaque fois qu’elle voit l’espoir, tout disparaît, s’évapore et s’envole. Elle est seule Lily. Si seule, en sous-vêtement. Et sa beauté qu’elle tente de cacher faiblement, pudiquement. Lily, elle n’est plus femme. Elle est enfant. Adolescente complexée. Simple bébé qui pleure et demande à l’aide. Et ses yeux. Ô ses yeux. Ils fixent l’océan bleu égal à eux en face. Ils ont face aux démons avec la plus grande des hargnes. Un jour, elle se vengera. Un jour, il l’aimera. Un jour, ils ne seront que les poussières d’un siècle, des hautes lumières déchus.
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