âge, date et lieu de naissance — C'est à Bucarest que Lucian a vu le jour, en Roumanie, le seize juin mille neuf quatre vingt quinze, il est donc âgé de trente-cinq ans. nationalité et origines — par son père Lucian descend d'une vieille et illustre famille de sorcier, sa mère est par contre, anglaise. Il est donc à moitié roumain et à moitié anglais bien qu'il ne revendique que peu ses origines anglaises. sang de sorcier — son père est un sang-pur, tandis que sa mère n'est qu'une sang-mêlée. Il est donc un sang-mêlé, un bâtard au yeux de son père mais peu lui importe, il n'a jamais été question de légitimité de toute façon profession — officiellement il est dracologue, officieusement c'est un trafiquant, de créatures magiques et d'objets de magie noir, il ne s'est jamais fait prendre mais il sait que le ministère l'a a oeilmaison à poudlard — c'est la noble maison de salazar serpentard qui fut la sienne. Sa mère l'emmena de force en Angleterre, contre l'avis de son père qui aurait souhaité malgré tout que son fils soit envoyé à Durmstrang  statut civil — célibataire, volage, son corps appartient à toutes les femmes, mais il y en a une, qu'il aime plus que les autres parcours scolaire — élève très médiocre, les études furent pour lui un calvaire, non pas qu'il ne soit pas doué, il était simplement trop paresseux pour faire des efforts, il aurait pu être brillant, répétait souvent sa mère, si il s'en été donné les moyens baguette magique — à mettre ici patronus —  un ours brun, enfin il suppose épouvantard — la perdre elle amortentia — son parfum, léger, floral, subtil, et sensuel, plein de promesses localisation — dans les coins sombres de londres don magique — c'est un occlumens, capable de bloquer son esprit. Il s'est entraîné des années durant, par nécessité plus qu'autre chose afin que ses petites affaires ne soient pas dévoilées  qualités et défauts —  violent, égoïste, sombre, intelligent, rusé, attentif, colérique, sans scrupule, buté, ambitieux signe distinctif — malgré sa scolarité en angleterre, il garde quand même un léger accent étranger. De son apprentissage en tant que dracologue, lucian garde des brûlures sur à peu près tout le corps, la plus impressionnante s'élevant de sa hanche gauche à son omoplate droite. faits notables — Lucian fut l'un des élèves de Charles Weasley en Roumanie, il a tout appris du sorcier groupe — à mettre ici

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Il se rappelait parfaitement le regard de glace de celle qu'il considérait comme sa belle-mère, son regard dégoûté qu'elle lui lançait à chaque fois qu'il avait le malheur de la croiser. Elle ne disait jamais rien, ses insultes étant réservées à sa mère, lui était invisible, comme une teigne, un moustique, il était un insecte dérangeant. Une fois elle avait levé la main sur lui, il se souvenait de la brûlure de sa main contre sa joue avant que son père n'intervienne pour arrêter son épouse. Sa femme légitime, celle qu'il avait épousé alors qu'il n'était qu'un jeune sorcier afin d'avoir une descendance, de perpétuer la pureté de sa lignée. Une femme dont le ventre s'était arrondis à plusieurs reprises avant que ses enfants ne meurent brutalement, avant même d'être nés. Une femme condamnée à ne jamais donner la vie.
Ciprian Vasiliescu ne s'était pas tourné vers ses nombreuses maîtresses par pur plaisir, il avait certainement tenté, les premières années, de rester fidèle à son épouse, malgré tout. Ses maîtresses lui avaient donnés une nombreuse descendance, des fils et des filles, la preuve qu'il était parfaitement capable, lui, d'engendrer des enfants viables, mais malheureusement, des sang-mêlés.
Lucian n'était pas le premier enfant, il était le premier fils. Ciprian n'avait pas une affection particulière pour Cornelia Randall, une jeune anglaise rencontrée dans la capitale, demeurée à ses côtés, non, mais c'était la première à lui avoir donner un garçon et par conséquent, il la força à demeurer à ses côtés tout en ayant d'autres femmes dans sa vie. D'autres fils arrivèrent, reconnus eux aussi. Ciprian avait beau savoir que sa lignée s'éteindrait à sa mort, il ne pouvait guère se permettre de voir le nom des Vasiliescu s'éteindre avec lui. De filles, il ne reconnut que celles de ses maîtresses lui ayant donnés des fils, non pas pour ne pas séparer une fratrie, mais simplement parce qu'elles luis serviraient plus tard à forger des alliances. C'était du moins son idée.
Si Lucian vécu avec sa mère et ses sœurs aux côtés de leur père ce n'était pas le cas de ses autres maîtresses, elles vivaient dans d'autres demeures, avec leurs enfants respectifs, sans jamais se croiser. Cela convenait à tout le monde, tout le monde fermait les yeux, faisant semblant d'être parfaitement content de la vie que chacun menait. Personne n'ignorait ce qui était arrivé à la femme qui avait tenté de s'en prendre à Lucian et à sa mère, c'était une sombre histoire murmurée au coin des corridors, presque une légende, à laquelle peu de personnes croyaient.
Lorsque Lucian eut l'âge de commencer sa scolarité, sa mère batailla afin qu'il fut envoyé à Poudlard, là où elle-même avait fait ses études. Ciprian voulait que son fils aille à Durmstrang, comme lui-même auparavant. Attendant qu'il s'absente, Cornelia Randall fit ses valises, pris ses trois enfants, et s'en alla en Grande-Bretagne sans regarder en arrière. Ciprian fut bien sûr furieux, d'avoir perdu ses enfants, mais aussi sa maîtresse. Cornelia, trop effrayée de renvoyer ses enfants en Roumanie, ne serait-ce que pendant les vacances de peur ne plus les revoir, se contentant d'autoriser les visites de Ciprian en Grande-Bretagne, sous surveillance. Le fait d'être séparé de son père changea grandement Lucian, le libéra de plusieurs obligations. Son père avait toujours été derrière lui, à le reprendre à chaque erreur, lui inculquer une éducation réservée normalement à des sang-purs. Ce qu'il n'était pas, il le savait. Le mot bâtard avait souvent résonné à ses oreilles, il le haïssait profondément. Etait-ce de sa faute si ses parents n'étaient pas mariés ? Si son père se complaisait avec plusieurs femmes ?

Arrivé en Angleterre, il reçut un hibou pour Poudlard. Ce fut le cœur lourd qu'il y alla pour la rentrée, il parlait anglais, sa mère y avait veillé, mais son accent faisait de lui la cible de moquerie. Il fut néanmoins fasciné par le château lorsqu'il le vit. A peine le Choixpeau fut-il posé sur sa tête qu'il l'envoya dans la noble maison de Salazar Serpentard, sous les applaudissements. Un nouveau monde s'offrit alors un lui, un monde sans contrainte, où chaque sorcier était accepté pour ce qu'il était et non pas pour qui était ses parents ou le statut de son sang. Elève moyen, on reprocha souvent à Lucian de ne pas suffisamment travailler. Il n'aimait pas cela, faire des efforts pour rien, par contre, il se révéla très bon lorsqu'il s'agissait de mettre en place des supercheries, des tricheries. Bientôt il découvrit qu'on pouvait faire beaucoup de profit en étant malhonnête et cela lui plaisait.
Joueur de Quiddich vedette de son équipe, il fut suspendu de nombreuses fois à cause de son jeu beaucoup trop brutal et violent, il causa en effet de nombreuses blessures simplement pour le plaisir de sentir l'adrénaline courir dans ses veines, de se sentir puissant. Sa scolarité s'acheva comme elle avait commencé : moyennement. Et Lucian se retrouva face à un problème : que faire ?
Son père le rappela à ce moment-là en Roumanie, et il y retourna donc, n'ayant de toute façon rien de mieux à faire. Lorsqu'il s'aperçut que son père voulait en fait continuer sa formation, lui apprendre tout ce qu'un homme tel que lui devait apprendre c-a-d son futur héritier, il ne rebiffa pas, pas devant son père du moins. Après tout, il fallait qu'il apprenne à se tenir parfaitement, cela ne pouvait que lui être bénéfique. C'est à partir de ce moment-là qu'il commença son trafic, important des objets rares et précieux de Roumanie en Angleterre sans passer par le Ministère. Ce fut également pendant son retour en Roumanie qu'il rencontra un certain sorcier nommé Charles Weasley, un célèbre dracologue qui l'intrigua vaguement. Pour échapper à son père, Lucian le suivit et fut formé. Il apprit tous des dragons -plus par intérêt que par véritable passion-, le trafic lié aux dragons était juteux et Lucian comptait bien s'y tailler une part.
Et un jour, alors qu'il était à proximité de Durmstrang, il la rencontra. Le sol était couvert de neige, un épais tapis blanc, et elle se tenait dessus, enfoncée dans la neige jusqu'au genou, ses longs cheveux dégringolant sur ses épaules, un bonnet enfoncé sur sa tête. Elle s'appelait Tania, avait quinze, lui en avait vingt, et pourtant, cela ne les empêcher pas de se rapprocher. Rapidement, intimement.
Pendant des années, cela continua, l'adolescente devint une femme, la seule capable de le rendre fou, de jalousie, de peur, de colère, de désir. Mais toujours, ils se cachaient, gardant leur relation secrète, parce qu'elle était bien trop précieuse pour être dévoilée. Un jour cependant, ils furent découvert.
Lucian était alors un dracologue qui commençait à monter, notamment sous l'influence de Charles Weasley, il partageait son temps entre les pays lointains et l'Angleterre, où Tania s'était également établie.
Il se souvenait parfaitement du corps de Tania sous le sien, chaud et souple, un corps qu'il avait couvert de baiser tandis qu'elle s'enroulait autour de lui, aussi souple qu'une liane. Elle était en train de rire, ses cheveux répandu sur le canapé, ses yeux sombres pétillants lorsque la porte s'était ouverte. Ils s'étaient tous les deux redressés, pas vraiment gênés lorsque Ciprian lui avait ordonné de s'écarter d'elle sur le champs. Le ton de son père avait alerté Lucian, l'informant que quelque chose d'anormal se passait. Il lui avait demandé depuis combien de temps cela durait, avant de fermer les yeux face à la réponse. C'était alors qu'il leur avait tout révélé, que Tania était sa fille, qu'ils étaient demi-frère et demi-soeur, que leur relation devait cesser sur le champs, qu'il veillerait à ce que personne n'en sache jamais rien. Face aux protestations de Lucian, il devint plus menaçant, promettant que si ils n'arrêtaient pas, il reconnaîtrait publiquement Tania ce qui les empêcherait à jamais de se fréquenter.
Ils étaient en danger. Et Lucian n'avait pu tolérer cela. Tout naturellement il avait levé sa baguette contre son père, et c'est alors que pour la première fois de sa vie, il avait lancé un sortilège impardonnable, soumettant son père à l'imperium, le réduisant à jamais au silence. Il s'était ensuite retourné vers Tania, lui demandant si cela changeait quelque chose, et la jeune femme l'avait simplement attiré à lui et tout deux avaient fini ce qu'ils avaient commencés à faire avant d'être interrompu. Il était à elle comme elle était à lui, c'était tout ce qu'ils savaient, tout ce dont ils avaient besoin, le reste importait peu, et puis... personne ne savait. Leur secret était sauf.