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(l) so let's dance in slow motion.

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(l) so let's dance in slow motion.  Tumblr_inline_nmbt5iTyPE1t3kp63
ϟ SORTILÈGES : 171
ϟ CRÉDITS : (a) wildworld (s) tumblr
ϟ PSEUDO : slytherns (eve)
ϟ AVATAR : kaya scodelario.
ϟ MES COMPTES : nop.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-deux océans qui se sont écoulés, vingt-deux dans lesquels elle aime voguer, certains la disent éternelle. et elle l'est, à sa manière.
ϟ SANG DE SORCIER : un sang mêlé que ses parents auraient souhaité plus pur.
≈ PROFESSION : elle aurait aimé jouer avec les dragons mais c'est sa seconde passion, doucement vendue par papa et maman, qui l'a conduite à devenir langue-de-plomb, en formation.
ϟ STATUT CIVIL : elle dévore les âmes, caresse les coeurs, c'est une course infernale à laquelle elle refuse de mettre fin.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard, c'est au milieu de celle-ci qu'elle s'est faite une place, qu'elle est devenue un nom.
ϟ DON MAGIQUE : métamorphomage, reine des ombres, elle tient au creux de sa main l'empire des apparences.
Jade Parkinson
Jade Parkinson
MessageSujet: (l) so let's dance in slow motion. (l) so let's dance in slow motion.  EmptyLun 30 Nov - 20:41


so let's dance in slow motion.

we could slow dance to rock music, kiss while we do it, talk 'til we both turn blue.
te souviens-tu, enfant, des hurlements de papa quand la nuit noire semblait te couler dans les yeux et t'aspirer toute entière? et de tes tremblements, de tes suppliques silencieuses alors que tu avalais les coups avec ce contrôle, cet absurde contrôle qui te poussait à ne pas verser une larme. tu avais un ego si grand, enfant, si grand.
te souviens-tu, petite, de tes cauchemars?


'on sort ce soir.' les mots s'inscrivent délicieusement sur le papier alors qu'elle signe d'un j stylisé : son écriture est inégale, indomptable, sans règle ni loi : ses mots ne s'installent sur aucune ligne et ses lettres alternent magnifiquement bien majuscule et cursive. de l'italique elle passe au gras sans regret.
difficile de ne pas reconnaître une lettre de jade.
dès que le papier est coincé dans le bec du hibou de la famille parkinson - un hibou aux couleurs sombres et à l'air morne, vestige d'un passé brillant, l'enfant s'enfuit vers sa petite chambre. quatre murs d'un blanc éclatant sans tâche ni écriture l'attendent. si le palace semble au premier regard d'une perfection étrange, c'est le plafond qui est tout droit sorti d'enfer, et qui réfute cette hypothèse : il y a des tags, des traces de brûlure, des mots qu'elle a chuchotés à sa plume et qui se sont inscrits dans un silence terrifiant, des dessins qu'elle a fait du bout des doigts.
ses cauchemars, peints sur le mur.
se souvient-elle, l'enfant? comment pourrait-elle oublier. c'est inscrit sur ses murs, dans sa tête, sur sa peau.
papa est mort mais le sang coule toujours et la petite fille continue de trembler sur le parquet.

ses pas se font hésitants dans la petite pièce, ses mains se font tremblantes alors qu'elle ouvre le coffre ou elle cache ses robes moldues. elle ne sait plus bien pourquoi elle les camoufle du monde mais il y a tout son univers au creux de sa mallette, alors peut-être elle a peur qu'on vienne lui prendre.
peut-être n'est-ce même pas sien, d'ailleurs.
la confusion se joint aux tremblements et son visage se fait plus pâle. une respiration puis une seconde brise le silence lourd alors qu'elle jette la parure choisie sur son lit.
puis qu'elle se dévêtue, dans le même vide qui semble caractériser ses pensées alors. elle est amorphe, à peine réagit-elle aux coups de la porte. non, elle a les yeux rivés sur son poignet, son tatouage, le symbole.
on.
on.
elle cligne des yeux. lily s'impatiente mais elle ne va guère plus vite : elle enfile d'abord sa tunique noire qui peine à cacher ses cuisses et qui camoufle le strict minimum de sa poitrine. puis ses bas opaques. ses éternels doc martens. un joli collier cachant celui de warner.
un sourire sur le bout de ses lippes, aussi, joli, joli masque qu'elle porte avec la plus grande des prudences.

'tu es en avance.' elle chuchote du bout des lèvres avant de serrer sa meilleure amie fort contre son corps. plus qu'elle ne le devrait. moins qu'elle ne le voudrait. leurs cœurs battent à l'unisson le temps d'un instant ou jade oublie.
puis elle se souvient.
enfant, n'oublie pas la mélodie qui se fracasse contre tes tympans.
sa main se joint à celle de la jolie rousse qu'elle ne prend même pas la peine de regarder. nul besoin de voir pour savoir qu'elle est resplendissante, comme à son habitude.
ni une, ni deux, les mômes disparaissent au-delà de l'enfer, du paradis, du monde,
de la réalité.

elles tombent tout droit dans une rue que l'on ne fréquente pas tant elle semble macabre. les âmes dépravées s'y cachent pour s'injecter un peu de bonheur, un peu d'espoir, un peu de vie. pauvres robots dont l'huile les détraque plus encore. difficile de ne pas les prendre en pitié tant ils sont pathétiques, fragiles, cabossés.
'ce soir, tu oublies tous tes problèmes.' ses doigts s'entrelacent aux siens dans un méli-mélo qu'il serait difficile de décrire ; la paume de sa main se réchauffe au contact de celle de lily et son cœur bat plus vite. ce qu'elle l'aime, cette hirondelle.
elle les guide jusqu'à l'entrée et fait un signe de tête pour entrer. comme dans tous les quartiers de ce genre, cela suffit. puis on la connaît, la frimousse de parkinson. c'est un secret qu'elle peine à garder tant il est évident au réveil : la gueule de bois et les narines blanches. les yeux brillants d'un nouvel oubli. le cœur plein d'un nouvel espoir.
poupée détraquée dont la mélodie a cessé de fonctionner et qui tourne, tourne, ne cessera jamais de tourner.
personne ne sait vraiment combien son âme est noire et combien sa blessure est profonde.
elle a promis, quand papa a frappé la première fois, que personne ne saurait jamais.

la musique transcendante vient lui déchirer le corps : immédiatement, elle rentre dans un état second qui semble presque surnaturel. ses pas la mène au centre de la piste avec entre ses doigts, ceux de lily. elle la conduit au-delà de la limite qu'elle lui a toujours imposé. parce que potter était trop pure pour ce monde de débauche.
c'est beau comme les choses changent.
et son corps se met à suivre les notes magiques, le déhanchement sensuel de l'enfant vient se joindre à celui qu'elle impose à l'hirondelle. ses mains sur ses hanches, et son front contre le sien, elle pourrait lui chuchoter mille secrets. elle se sent si proche, si proche de sa meilleure amie à cet instant précis.
lily, tu vois lily, papa n'arrêtait pas.
et je suis détraquée, maintenant, complètement fracassée.
dis, lily, tu crois qu'on arrivera à me guérir?
je ne pense pas, moi,
je pense que c'est trop tard pour en finir.

'ce soir, tu oublies ta famille.' papa qui s'énerve, papa qui s'agace, papa dont le poing tombe sur la table dans un fracas qui fait sursauter les deux frêles silhouettes. jade qui s'avance, jade qui s'excuse platement, jade qui s'accuse tout bonnement.
son corps est si proche du sien qu'elle est persuadée que lily a perçu le son, ou qu'elle a au moins lu sur ses lèvres. ses doigts viennent lâcher ses mains pour remonter le long de ses bras avec la douceur d'un baiser et l'amertume d'un au revoir.
'tes amours.' le noir de ses yeux, le désordre de ses cheveux. sa stature longiligne, ses mots savants. sa voix dont la fréquence transcende et avale.
le sourire qui vient ponctuer sa phrase est d'une fascination sans égale pour son amie, pour sa soeur.
'et tes emmerdes.'
et le bouton de son poignet est pressé. geste innocent. geste important.
off,
off,
off.


elles continuent de se déhancher un moment. les cheveux de jade perdent de leur éclat ébène pour virer vers le gris, vers le bleu, vers le blanc, le blanc immaculé des murs.
des murs qui tombent à chaque coup des percussions, à chaque accord de la guitare. à chaque nouvelle note une cloison s'effondre sur le sol de son esprit alors que les chaînes à ses pieds se libèrent.
les murs blancs disparaissent, la laissent désœuvrée et un peu désabusée. paumée.
et bientôt il ne reste plus qu'une petite fille, les yeux clôt, se déhanchant sur un air de rock, les cheveux arc-en-ciel.
te souviens-tu, enfant, à quel point tu voulais le contrôle pour que jamais plus il n'essaie de t'utiliser?
vois-tu, enfant, à quel point tu as échoué?
ce qu'il doit être fier, papa, maintenant.


sa main lâche lily, son corps s'échappe. le bar. elle demande une cigarette. demande du feu. tire une taffe. inhale les sentiments, recrache un peu de vie. sourit, ensuite. la petite rousse revient. sourire innocent sur les lèvres de la gosse-paradoxe. cheveux de nouveaux sombres comme l'étaient ceux de son paternel.
dure comparaison.
nouvelle taffe.
'quand ton frère verra ça...' et elle ricane, amusée, perdue, énervée, surtout amusée oui. l'éternel sourire étrange de parkinson placardé sur ses lèvres.
peut-être a-t-elle trouvé sa propre bravade, après tout.
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ϟ PSEUDO : amortentia (morgane)
ϟ AVATAR : sophie turner
ϟ MES COMPTES : ma fesse gauche et ma fesse droite
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-deux pétales.
ϟ SANG DE SORCIER : sang-mêlé qu'elle assume fièremet
≈ PROFESSION : simple petite journaliste de la gazette du sorcier qui veut gravir les échelons
ϟ STATUT CIVIL : célibataire qui a une tendance envers les badboys
ϟ ANCIENNE MAISON : ancienne gryffondor qui a toutes les qualités autant que les défauts de son ancienne maison.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : fait avec un bois de chêne rouge, le coeur de sa baguette est composée d'un croc de dragon et elle mesure vingt-six centimètres. elle est également prédisposée aux enchantements.
ϟ LOCALISATION : godric's hollow ou dans les bureaux de la gazette du sorcier.
Lily Potter
Lily Potter
MessageSujet: Re: (l) so let's dance in slow motion. (l) so let's dance in slow motion.  EmptyLun 14 Déc - 19:09


so let's dance in slow motion.

we could slow dance to rock music, kiss while we do it, talk 'til we both turn blue.
La bile sort de son ventre. Agenouillée devant les toilettes, Lily recrache le dernier souffle d’espoir. Brisée, la jolie petite poupée. Ses éclats de rires sont hachés. Sa beauté n’est plus qu’hantée, damnée. Devenu fantôme dans la glace d’un soir trop tard. Lui. Le rejet de son estomac continu. Papa, maman. Fantôme, présage. Famille défunte, famille maudite. Qui est Lily ? Derrière ses tresses rousses trop propres. Ses sourires trop rêveurs. Lily n’est qu’un mensonge, bébé née dans un monde irréel. A trop rêver, elle se consume et s’endort. Elle se meurt dans sa bulle de soie et oublie l’effroi. Les meurtres, les pleurs. Lily a oublié Lysander, mais pas son cœur. Ses passions sont ravageuses. Et du fond de son antre, ça la dévore, comme un vieux songe. Un cauchemar. Lysander qu’elle a aimé, Lysander qu’il l’a oublié. Elle essuie sa bouche avant de se regarder dans le miroir. Ses yeux rouges, cernés par les nuits d’insomnies. Elle, le pilier qui failli. Elle n’est pas aussi forte qu’elle le pense. Pas aussi courageuse. Maman pleure et papa rugit. James court et Albus dévore. Ils ne sont pas contrôlables. Elle-même est incontrôlable. Seule. Perdue. Sans pouvoir, la sorcière démunie. Pauvre gamine qui tente d’épier les ombres en les chassant avec sa lumière, elle ne devient qu’obscur avec les années qui passent. Et Lysander, Lysander. Un si joli prénom, un si joli jeune-homme. Il la déteste. De toute son âme, de tout son cœur. Lily, elle vit sans cet amour. Elle vit dans le néant. Elle détache ses tresses pour observer les longues ondulations dans ses cheveux roux. Elle revoit encore le parchemin sous ses yeux. On sort ce soir. Qu’elle dit, la brune aux yeux d’argents. Et la chevelure dorée écoute, attends. Elle dépose sur ses yeux, ce mascara qui dit rendre irrésistiblement magique. Lily, elle s’en fiche. Elle se fait belle pour voir le sourire de Jade éclater. Sa fierté, son bonheur. Jade c’est sa planète, son astre. Quand tout devient gris, quand tout devient sombre, il y a Jade. Quand Lily pleure, Jade touche ses larmes et l’embrasse sur le front. Joue avec les mèches de ses cheveux et son sourire indéniable. Et elle la prend dans ses bras, pour l’éternité. Une sœur, une amante. Une âme-sœur qui sera avec elle pour toujours. Alors Lily, elle se fait belle. Elle met ses yeux océans en éveillent. Elle allume les projecteurs, les regards. Elle se fait suave et sauvage à la fois. Captive les âmes avec ce regard aussi glacial qu’un hiver noir. Elle est froide Lily, quand tout va mal, quand tout ne tourne pas rond. Quand sa tête résonne trop fortement, qu’elle dysfonctionne. Quand le seul moyen d’aller bien, elle est mal. Lily elle ne sait plus respirer comme avant, elle ne peut plus. A trop lui mentir, elle en a souffert. Elle se joue de la vérité pour ne cacher que ces mots sans saveurs, sans rigueurs. Sa tête qui va mal et son corps qui se désintègre, Lily va mal et ses pensées sont veines.

« tu es en avance. » Les lippes de Lily s’étirent alors que Jade prend son corps dans ses bras. Cette façon d’enlacer, de garder près de soi le joyau, c’est tout Jade. Ses bras trop maigres dont elle se sent en sécurité. « Et toi tu es en retard. » Pas un reproche, ni un constat. Un simple petit sourire orne ses lèvres alors que Jade attrape sa main et la tire pour s’approcher des rues sombres. Des rues où deux âmes pures ne peuvent scintiller autant que les leurs. Mais c’est bien là le paradoxe. Jade est bien plus pure que Lily. Lily qui s’invente des rêves, des vérités. Lily qui croit en une famille, Lily qui se brise. « ce soir, tu oublies tous tes problèmes. » Les doigts qui se touchent, les frissons qui parcourent sa peau, la chaleur qui réchauffe son âme gelé par le temps et l’hiver. Et puis elles entrent si naturellement. Comme si le pas de la porte était une entrée au paradis démoniaque. Les âmes détraqués s’élancent et s’enlacent. Les plus téméraires sautent. Lily ce n’est qu’une gamine un peu trop paumée dans cette bulle. Sa bulle. Une vermine. C’est ça qu’elle est, c’est comme ça que Jade la voit, et elle l’aime pour ça. Pour le nectar qui coule dans ses veines, le long de ses membres. S’enivrer jusqu’à tout rejeter. S’enivrer jusqu’à oublier. S’enivrer de baiser, de poison, sueur sauvage qui envahisse son corps de porcelaine. Laide, poupée de la nuit. Vilain reflet d’un canard trop blanc. Un cygne noir, une trace du passé de son père qui encre le creux de ses reins, démons dansants dans la nuit sombre. Et elle joue, balançant ses cheveux comme si tout lui appartenait. Lily elle la suit, la note aux yeux acides et la langue amère. Le démon suit les pas de l’ange. Et dans cette danse qui les unies, elle entend les mots de sa meilleure-amie. « ce soir, tu oublies ta famille. » Papa, si tu me voyais. Maman si tu m’entendais. James si tu me sentais. Albus si tu me touchais. Papa, regarde le démon aux yeux de glace. Regarde le monstre que je suis. Maman, entends les cris qui viennent de mon cœur. Maman, entends les voix des ténèbres qui crient dans ma tête. Ça frétille, fourmille, gueule puis murmure. James, tu es bien trop pur pour ne pas sentir le diable en moi. Cette odeur de mort, démoniaque qui vient du bas-fond. Une puanteur médiocre, senteur d’un parfum délicieux de Noël. Albus, touche ma peau pâle tâchée par les points roux. Sens ce corps si froid, glacée par le temps et ton départ. Tu peux le sentir. Elle oublie Lily. Elle oublie si bien qu’elle se penche en arrière pour balancer sa chevelure et ses hanches. Dégagez, dégagez. Elle ne veut plus de ces voix. « tes amours. » Warner, pardon. Lysander, excuse-moi. Embrasse-moi, prends-moi dans tes bras, serre-moi si fort jusqu’à m’étouffer si ça peut te satisfaire. Fais-moi mal pour mieux vivre, mieux respirer. Aimes moi, fais battre ton cœur pour moi. Et la démoniaque rigole. Parce que Lily n’a pas d’autre amour que son honneur, son vice. L’amour, ça existe pas pour petite Potter, démone. Y a que ce soir-là qui compte. « et tes emmerdes. » Papa, pourquoi tu fais ça ? Maman, pourquoi t’es partie ? James, pourquoi tu voles plus ? Albus, c’est quand que tu reviens me bercer ? Lysander, c’est quand que tu m’aimes ? Le monde ne tourne pas autour d’elle, et ça l’agace, la poupée. Elle les veut tous à ses pieds, ce soir. Les esprits, les âmes. Elle veut se nourrir, elle veut les dévorer. Lily, elle s’amuse tellement que quand Jade la lâche, c’est indéniable. Elle sait plus si elle vole ou elle plane. Elle sait plus où elle est. Le monde tourne autour de Lily qui ne brille plus. Elle n’arrive pas à briller sans elle. Sans sa sœur, son âme. Alors elle la rejoint, la regarde boire, cigarette à la bouche. « quand ton frère verra ça...  » Lily, elle arque un sourcil. Son frère ? Albus ? Qu’il aille se faire foutre, ce bâtard qui l’abandonne. Qui ne la protège pas. Qui aime plus Maman que Lily. Alors elle provoque la mort Lily, elle veut rire avec la faucheuse et cracher sur les mortels parce que son sang de Potter la rend encore plus mortelle que n’importe qui d’autre. Elle attrape avec braverie la cigarette de Parkinson et aspire longuement, avant de recracher la fumée dans la figure de sa meilleure amie avec la plus grande des insolences. « Mon frère ? Il n’a rien à voir. Rien à savoir. Et s’il le sait … » Elle a l’air songeuse, Lily. Mais c’est qu’une mascarade, parce qu’elle sait déjà quelle carte elle va tirer. Elle pense à tout la poupée. Faut bien qu’elle soit illusionniste pour cacher la vérité. « Qu’il aille se faire foutre. T’as pas à t’en faire pour lui. » Et l’inconsciente elle remet la clope au bec à Parkinson, échangeant l’amour du poison et l’amitié indésirable des dérangés. Elles sont matriarches, sauvages et elles s’aiment bien plus que l’amour a des limites. Ce sont des ruées, des océans, des lumières colorés d’une boite de nuit minable. « T’as l’air soucieuse. » Petit constat qui dérange, qui marque la mort par des jolies mots. Elle sait mettre les choses à plat, dire la vérité là où on ne veut pas la voir. C’est le seul et unique talent de Lily. Dire ce qu’on pense tout bas. Et on lui dit rien, Lily. Oh non, faut pas contrarier la Potter. On va lui taper sur les doigts, mais c’est tout. Ça la fait rire, la gamine indécise. « Vraiment soucieuse. Ça va ? » Cette fois, c’est la Lily de Poudlard qui parle. Lily au cœur pure. Lily douce, Lily qui ne fait pas mal. Gentille petite Lily qui aime sa vie bien rangée. Lily, l’enfant obéissante que personne n’ose déranger.
Lily, elle a mille visages, mille voix, millle yeux. Mais la vraie Lily, celle qui palpite, elle n’est autre que son reflet. Une Lily perdue, une Lily sans amour, une Lily sans cœur et douleur. Une Lily succube.

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