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| and the villain always wins when the hero's away ♦ lucörn | |
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ϟ SORTILÈGES : 198
ϟ CRÉDITS : viif.
ϟ PSEUDO : viif.
ϟ AVATAR : mateus lages.
ϟ MES COMPTES : /
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-six.
ϟ SANG DE SORCIER : sang-mêlé.
≈ PROFESSION : auror.
ϟ STATUT CIVIL : célibataire.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : bois de laurier, moustache de fléreur, trente-deux centimètres.
| Sujet: and the villain always wins when the hero's away ♦ lucörn Lun 21 Déc - 17:09 | |
| and the villain always wins when the hero's away There's days when I wanna give in But it's hard to be a saint when you're full of sin Why would I ever think of goin' back When it feels so fuckin' good to be bad Le corps retomba sur le sol dans un bruit sourd. Un gémissement de douleur franchit la barrière de ses lèvres tandis qu'il restait immobile, face contre terre. Lucas se précipita sur l'homme au sol et pressa son genou entre les omoplates de son prisonnier, une lueur étrange dans le regard. Il était absorbé par l'instant présent. Il le retourna comme un vulgaire chiffon pour le fixer dans les yeux. Son regard ne présageait rien de bon, comme s'il n'était plus maître de ses gestes. Il pointa sa baguette sur le cou du jeune homme. « Je me répète une dernière fois. Quel est votre lien avec Minerve ? » Insistance. Lucas ferma son poing qui frappa dans le bas du ventre. Le vieux étouffa un nouveau gémissement. Il suait depuis un moment, si bien qu'il avait perdu la notion du temps. Mais il restait muet comme une tombe. S'il continuait, c'est là qu'il allait finir. Un collègue posa sa main sur son épaule, Lucas s'en défit rapidement. Une défi silencieux s'imposa, puis on finit par le résonner. « Il a eu son compte pour aujourd'hui. On reprendra demain. » Lucas ne cilla pas pendant une dizaine de secondes. Il finit par éponger d'un revers de main la sueur qui lui coulait sur son front. Il se sentait sale, impuissant et profondément frustré. On tentait de l'introduire sur cette affaire, et voilà qu'il échouait sur son terrain de jeu préféré. Le vieil homme était coriace, même si son apparence physique pouvait témoigner du contraire. Lucas pinça sa lèvre inférieure de mécontentement et poussa un soupir.
Le jeune auror fit volte-face et sortit de la salle où se déroulait l'interrogatoire. Il jeta un regard rapide à sa montre, il avait les nerfs à vif. L'adrénaline lui courait encore dans les membres tandis qu'il passait devant les cellules. Les prisonniers l'ignoraient, un attira son attention. Il s'arrêta net, fixa Björn et sourit. Il resta loin des barreaux répugnant. « Tu t'es perdu, Goyle ? » Son sourire se transforma en petit rire à gorge déployée. Les détraqueurs n'aimaient pas ça. Un s'approcha, réprimant un frisson d'horreur à l'auror qui perdit un peu de sa joyeuseté, un éclair de pensée lui raviva la douleur qu'il éprouvait en voyant sa soeur difforme. Il lui fit un signe de tête pour lui dire que tout allait bien, qu'il pouvait rester tranquille. « Et vérifiez l'affectation de ce Monsieur. Il occupe la cellule de quelqu'un d'autre. » Il ne pouvait se retirer ce sourire de son visage. Bien sûr, Björn méritait totalement de se trouver au trou. Les crimes qu'il commettait étaient marqués au fer rouge sur son visage. Lucas connaissait le phénomène depuis Poudlard. Mais il avait commis une faute que son client s'empresserait de réparer. Il se dénoncerait tout seul en venant à libérer son homme de main .... Lucas n'aura plus qu'à remonter le fil de cet indice facile. C'était Noël avant l'heure. Outre son cœur en fête à l'approche des fêtes de fin d'année, il vibrait encore par la violence de son être, les mains tremblotantes. Les cris du vieil homme résonnaient encore dans sa tête comme un lointain souvenir. Ils avaient également dû résonner dans les cellules. Au fil du temps, les cris se transformaient en mélodie de fond, accompagnaient cet endroit et les atrocités qui s'y déroulaient. Lucas avait toujours les poils de ses avant-bras qui se dressaient lorsqu'il descendait aux cellules, mais une émotion profonde lui volait son âme. Il était accro à cette adrénaline, à ces bruits de fond, aux chaînes qui caressent le sol glacial. Il se sentait sale, mais il se sentait mieux en sortant et en retrouvant la lumière du jour. « Tu sais, Björn, il est peut-être encore temps pour toi de te reconvertir. Un jour, ça te retombera dessus, et personne ne voudra de ton argent pour te sauver. » Il allait certainement trouver cette idée stupide, mais Lucas lui formulait un simple avertissement, pour la suite des événements. Le ministère gagnait toujours, quitte à faire tomber ses pions qui le servaient. Que ce soit un fou, comme Björn, ou une tour, comme Lucas ; le ministère ne se défendait que lui-même, comme roi. « Je dis ça pour toi. » La menace enrobée de belles paroles. Lucas feintait l'amitié des rivaux du collège pour mieux attraper son poisson. Son sens de la justice était linéaire, sans réciprocité. En même temps, il ne pouvait pas faire autrement. Il ne détestait pas Björn, ils étaient seulement dans des camps opposés qui, par la force des choses, les feraient s'affronter un jour où l'autre. Ça arrivera. Mais certainement pas aujourd'hui. Aujourd'hui, les jeux étaient faits et le vilain derrière les barreaux. Mais pour combien de temps. Il devrait payer. Payer pour le sang versé, payer pour le chaos répandu. Changer le monde par petites choses, apporter la justice dans les gestes quotidiens. Faire tomber ceux qui méritent de tomber, en vertu de la loi. Qu'ils souffrent autant qu'ils ont pu déverser de souffrance dans les familles des victimes, innocentes ou pas. L'ordre, confiné jusque dans le moindre détail. Parce qu'un détail pouvait engendrer beaucoup de désordre. Un grain de sable dans les rouages.
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ϟ AVATAR : jack o'connel.
ϟ MES COMPTES : ashley fawley.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-six ans, sérieusement, vingt-six années qu'il est sur terre, il est à peu près certain que ça n'en fait pas plus de seize.
ϟ SANG DE SORCIER : mêlé, il a des idéologies de sang-pur, ce qu'il lui semble lui-même stupide, mais il ne les partage que peu souvent.
≈ PROFESSION : mercenaire, voleur, chasseur de prime, assassin, payé pour commettre des crimes.
ϟ STATUT CIVIL : célibataire, depuis toujours, il se sent pas seul, il n'est jamais tombé amoureux, n'a jamais embrassé de filles, et ça lui va, même s'il affirme le contraire pour entretenir une certaine sombre réputation.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard, originalité inexistante.
ϟ DON MAGIQUE : semi-lycan, il ne le vit pas aussi mal que ce qu'on pourrait le croire, aujourd'hui, du moins.
ϟ LOCALISATION : partout et nul part, âme marginal qu'il est.
| Sujet: Re: and the villain always wins when the hero's away ♦ lucörn Mer 23 Déc - 0:25 | |
| Course-poursuite, qui ne dure pas bien longtemps, Björn étant plus rapide, Björn étant plus malin, Björn étant le meilleur. Goyle attrape le malheureux par la nuque, il l'entend le supplier, lui faire des promesses mais Björn n'écoute rien, devient sourd, il n'a aucune pitié. Personne ne peut se permettre de lui mentir, de la lui faire à l'envers, de le tromper, de ne pas le payer, personne. Il se fiche du désespoir de ses clients, ils savent à quoi se préparer quand ils font affaire avec Björn, ils savent quel genre de spécimen il est, ils devraient être aptes à imaginer le comportement violent que montrerait Björn à ceux qui se montrent malhonnêtes. La tête du pauvre gars, par l'intermédiaire du bras musclé de Björn se cogne contre un mur, une fois, deux fois, cinq fois, dix fois, et jusqu'à exploser en plusieurs morceaux entre les doigts de Björn. Il fouille dans la veste du mort, il doit bien avoir quelque chose, une pièce, ce radin n'a que quelques gallions sur lui. « Pour mon temps perdu. » Du sang a éclaboussé son visage, et ses vêtements et ses mains en son recouverts. C'est ce que l'on appelle mettre fin à une vie qui n'avait aucun intérêt. « Björn Goyle, vous êtes en état d'arrestation! » Lui qui était en train de profiter de ce beau spectacle, de ce cadavre sans tête, et de ces bouts de crâne éparpillés sur le sol. Avec un haussement de sourcil, il se retourne. Un auror, la baguette pointée sur Björn, apparemment mécontent, il n'y a pas de quoi pourtant. Björn lève les mains, sans faire de résistance, sachant que les désirs de l'auror de le voir sous les barreaux ne se concrétiseront jamais pour une longue durée. Il n'attache pas une particulière horreur à Azkaban. Il s'amuse toujours d'y être, et ne comprend pas l'acharnement de certains aurors, leurs espoirs déchus de justice dans ce monde compromis sont pathétiques. « Goyle. » Björn se rapproche des barreaux, pour voir le visage de son interlocuteur de plus près, de son ange gardien, appartenant aux ténèbres. « Vous sortirez d'ici dans près d'une heure, le temps de s'occuper de la paperasse. » Björn hoche la tête, un sourire illuminant son visage. Des broutilles. La prison, il s'y fait, pour le peu de temps qu'il y passe, il ferait sans doute moins le malin s'il devait y rester plus longtemps.
Björn sifflote, la prison ne le rend pas malheureux, elle lui rappelle sa liberté, elle lui rappelle qu'ils ne peuvent pas l'avoir, malgré ses activités criminels. Un nouveau sourire déforme son visage, arrêtant son sifflotement, lorsque le visage d'un vieil ami apparaît. « Tu t'es perdu, Goyle ? » Se retenir d'éclater de rire, de se moquer de l'inférieur situation actuelle de Lucas. « Ne fais pas attention, je visite. » Il lance un regard curieux au détraqueur qui approche vers eux, ces sales créatures. Il est impossible de plaisanter avec un ami sans être dérangé. Björn lui lance un regard noir, comme si cette chose drapé de noir, évoquant les mauvais souvenirs, une morsure scellant son sort pouvait s'en sentir blessé. « Charmantes choses que sont vos gardiens de prison. » Ca ne doit pas le déranger, ce bon Lucas que les prisonniers soient surveillés et tourmentés pas des détraqueurs, des créatures qui rongent l'âme des hommes par la terreur et la peur, qui ne toucheront jamais bien longtemps à celle de Björn. « Et vérifiez l'affectation de ce Monsieur. Il occupe la cellule de quelqu'un d'autre. » Björn se marre, Lucas peut en plaisanter mais le mercenaire n'a effectivement rien à faire là-dedans, il devrait être suffisamment protégé pour ne pas avoir à passer une seule seconde en cage, mais certains ont plus de mal que d'autres à se le mettre en tête, quel dommage. « Tu sais, Björn, il est peut-être encore temps pour toi de te reconvertir. Un jour, ça te retombera dessus, et personne ne voudra de ton argent pour te sauver. » Lucas est un auror, Lucas est un imbécile. Björn ne comprend pas comment il a pu si mal tourner, lui qui lui imaginait un meilleur avenir que celui qu'il semble s'être donné. « C'est vraiment ce que tu crois? Pas d'accord, je crois que l'on aura toujours besoin de quelqu'un comme moi, qui ne pose pas de questions, qui ne répond qu'à l'argent. Quant à toi qui répond à... A quoi est-ce que tu répond au juste? A la justice, au bien, à la paix? Tu finiras à la poubelle un jour ou l'autre. » Dans sa cellule, Björn se sent supérieur à Lucas, il y aura toujours quelqu’un pour le payer en échange d'un noble service que tous ne seraient pas apte à rendre. Lucas n'est qu'un pion, une pièce ridicule qui pourrait être supprimé sans que le monde s'en aperçoive, Björn en est une essentielle, bien qu'aux mauvaises intentions. « Je dis ça pour toi. » Les yeux levés au ciel, l'exaspération devant cette croyance d'un monde de bonté, d'un monde sans Björn pour régner dans l'ombre. « Mon ange gardien. » Son ange gardien pourrait finir mort à la couronne brisée si Björn était payé généreusement pour, il ne se poserait pas de questions. « Ne t'inquiète pas, mon ami va me faire rapidement sortir » Lucas et Björn ne jouent plus dans la même cour, ils ne jouent plus le même jeu, ce jeu que seul Björn peut gagner par l'avidité de ceux qui dirigent le monde. |
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| Sujet: Re: and the villain always wins when the hero's away ♦ lucörn Mer 23 Déc - 17:30 | |
| « Ne fais pas attention, je visite. » Son humour lui décrocha un mince sourire. Lucas enfonça ses mains dans les poches de sa cape longue, fixant l'animal en cage sans compassion. Il aimait les créatures libres habituellement, mais les monstres ne méritaient pas la liberté. Björn n'avait aucun respect pour la vie. Björn n'avait aucune valeur. Björn était un pauvre homme qui se délectait d'or et de sang. Mais à quoi bon l'or si ce n'était pas pour profiter de la vie ? Björn était un mystère, une abomination. Il était un fou avec la tête sur les épaules, il savait ce qu'il faisait. « Les portes ouvertes sont annoncées au quatorze décembre, tu sais. Tu pourras y visiter autre chose que les cellules, que tu connais déjà. » Et que tu apprendras à aimer. « Après tout, l'architecture interne du bâtiment est magnifique ... » Lucas n'était pas devin. Lucas n'était pas touché par le troisième œil. Mais il croyait en la justice, une société avec des lois. Une roue qui tourne et qui écrase ceux qui se permettent de s'élever par le mal. Les forces du mal sont aisément accessibles, il était plus ardu d'être bon. Et bien que les crises de l'auror ne lui valaient pas ce terme, il pouvait sans prétention dire qu'il faisait de son mieux. « Charmantes choses que sont vos gardiens de prison. » Un coup d’œil au détraqueur qui retournait à sa place sans agitation. Il flottait dans l'air, nuage de désespoir auquel certains prisonniers succombaient de tristesse. Ils ne voulaient pas vivre si c'était vivre à travers leurs mauvais souvenirs. Certains se repentaient, conscients que leurs mauvaises actions les hanteraient à vie. Mais c'était trop tard, ils devraient vivre dans la pénombre de leurs actes, leurs âmes rongées par les créatures du désespoir. Lucas finit par hausser les épaules, indifférent aux sorts des prisonniers. Ils l'avaient mérité, ils s'étaient nourris des âmes de leurs victimes, alors ils ne leur restaient plus qu'à accepter leur souffrance en silence.
« C'est vraiment ce que tu crois? Pas d'accord, je crois que l'on aura toujours besoin de quelqu'un comme moi, qui ne pose pas de questions, qui ne répond qu'à l'argent. Quant à toi qui répond à ... A quoi est-ce que tu répond au juste ? A la justice, au bien, à la paix ? Tu finiras à la poubelle un jour ou l'autre. » Ils se toisèrent ; ils ne se comprenaient pas. Mais comment le pourraient-ils ? Toute la conception de leurs vies s'opposait. Leurs valeurs, leurs méthodes, leurs croyances. Pourtant, personne n'avait de bonne réponse. Rien n'était noir, rien n'était blanc. Un rictus sur son visage et Lucas le fixe. Il reconnaît Maeve dans sa certitude et ses airs supérieurs. Et par cette image, Björn lui arrache un sourire qu'il ne peut expliquer. Mais ses lèvres s'entrouvent et s'humectent. Comment elle et lui pouvaient être de la même famille ? Et malheureusement, il connaissait la réponse. Maeve était folle, elle aussi. Elle était plus sournoise, plus maligne à ses yeux. Et elle avait les courbes pour troubler son jugement également. « Mon ange gardien. » Et si seulement. Je te garderais bien, mon ange, derrière ses barreaux de fer. L'enfermer à triple tour, et jeter la clé aux oubliettes. Un autre Björn réapparaîtrait, intéressé par l'or tout autant, peut-être moins cruel. Il n'en aurait jamais fini, mai Lucas progresserait. Tant qu'il s'évertuait à rendre le monde plus à son image, plus discipliné, plus parfait. Parce que l'idéal de ce maniaque à l'esprit carré était simplement de ne pas être dérangé par ce qu'il voyait, en permanence. Cet agacement face à l'imparfait d'un geste pur, d'une action pure, d'une pensée pure. Le blanc. Pur. Sans la moindre petite tache. Sinon, son crâne déversait le noir de son âme qu'il avait réussi à refouler, à contenir, à garder au fond de lui. Ça le dévorait, cette chose qui ne cessait de grandir lorsqu'il était irrité, lorsqu'il était frustré, lorsqu'il était injurié ; lorsqu'on ne le reconnaissait tout simplement pas à sa propre valeur.
Mais les mots de Björn ne l'atteignaient pas. Il n'était personne pour le remettre en cause, personne pour le faire douter de ses croyances, personne pour lui faire perdre foi envers lui-même. Lucas portait assez de confiance en lui-même pour ne pas douter. Il fut réparti dans la maison de Salazar Serpentard non pour son nom souillé, mais bien parce qu'il était promis à de grandes choses. Pas forcément mauvaises. Pas forcément terrifiante. Il croyait en lui pour changer le monde. Comme Merlin avait pu le faire par le passé. Peut-être à moins grande échelle. Et Lucas n'avait jamais fait confiance à Björn. Ce n'était pas une question de rancœur, il avait simplement cerné le personnage. Les poings létaux, le cœur en fête, l'esprit qui délire tout en restant maître de lui. Un doute subsistait pourtant dans son esprit. Une question, en réalité, qu'il finirait pas lui poser un jour et dont la réponse l'intéresserait fortement. « Tu vis pour ton travail, c'est bien. Tu mourras pour, aussi. » Il ne voyait pas sur le long terme. Il ne voyait pas plus loin que le bout de ses yeux, trop occupé à compter ses gallions pour voir la menace se glisser derrière lui. Il ne se rend pas compte qu'il finira par passer à la trappe, qu'il deviendrait gênant. Son commerce débutait, ses clients se multipliaient mais Lucas savait qu'il en perdait certains, par sa faute. Et peut-être, dans le fond, il lui sauvait la vie. Il le protégerait de la mort en le plaçant derrière ses barreaux. « Je réponds à la justice, oui. Et ma justice n'a besoin de l'aide de personne pour rendre justice. Elle le fait très bien seule. » Il est reste sérieux devant celui qui se moque de lui, qui ne le considère pas. Il reste droit, ne faiblit pas. Il y croit, le jeune homme. Il croit à cette utopie qu'il veut voir se réaliser. Et si personne ne veut s'allier à lui, il la construira de ses propres mains s'il le faut. « L'humanité ne te concerne pas, Björn. On devrait te reléguer à une autre catégorie. » Pour lui, Björn était un monstre ; dénudé de tout sentiment, de toute compassion, de tout sens moral. Et Lucas savait dans son fond que ce dernier ne changerait pas. C'était sa nature, son essence. Il le dégoûtait dans le fond, lui et son aversion au sang, ne se battant pour rien, rien que pour l'argent. Mais on n'est pas riche que d'argent ... Lucas se battait pour la justice, et pour le pouvoir. Il grimperait les échelons. L'ambition lui collait à la peau. Il était coincé par Potter, pour le moment, mais ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne saute et que le mécanisme ne se décoince. Il finirait par faire partie de ceux qui dirigeaient le monde. Il finirait par donner les ordres. Mais les bons, cette fois. Les ordres pour faire régner l'ordre. L'ordre dans lequel il se complaisait lui. « Ne t'inquiète pas, mon ami va me faire rapidement sortir. » Lucas reste impassible, sans montrer son intérêt. Il n'en doutait pas. Il le laisserait faire. Il n'était pas imprudent. Il était patient quand la prise valait la peine. « Je suppose que tu as mieux à faire, en effet. Un repas de famille ? Des achats de Noël ? Un sapin à décorer, peut-être ? » Il gardait un léger sourire amusé sur les lèvres. Imaginer Björn dans des scènes de tous les jours était hilarant, dans le fond. Mais Lucas n'avait plus vraiment envie de rire. Il sentait toutes les choses qu'il refoulait au fond de lui-même gigoter, grogner, réclamer un peu d'attention. Björn et lui étaient de vieux rivaux, de nouveaux amis ... Lucas se souvenait encore de la marque de ses poings ; Björn devait garder des souvenirs de Lucas de leurs confrontations magiques. Chacun son domaine où ils surpassaient l'autre, sans jamais le remporter. Leurs batailles se finissaient souvent de la même façon, sans vainqueur, sans perdant, du sang et quelques os cassés. Ils se serraient la main de leurs lits d'infirmerie, saluant ce beau combat. Ils n'en étaient plus là, plus du tout. |
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ϟ SANG DE SORCIER : mêlé, il a des idéologies de sang-pur, ce qu'il lui semble lui-même stupide, mais il ne les partage que peu souvent.
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ϟ STATUT CIVIL : célibataire, depuis toujours, il se sent pas seul, il n'est jamais tombé amoureux, n'a jamais embrassé de filles, et ça lui va, même s'il affirme le contraire pour entretenir une certaine sombre réputation.
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| Sujet: Re: and the villain always wins when the hero's away ♦ lucörn Dim 27 Déc - 16:20 | |
| La rage non-dissimulée de Lucas amuse Björn, plus que de l’énerver à son tour. Naïf petit enfant qui croit en l’existence du bien, d'une simpliste guerre entre les méchants et les gentils, qui voit en Björn le mal absolu, qui ne voit pas qu'il oeuvre lui-même au service de ce mal qui le répugne tant. Tout n'est qu'une question point de vue. « Les portes ouvertes sont annoncées au quatorze décembre, tu sais. Tu pourras y visiter autre chose que les cellules, que tu connais déjà. » Il est bien dans sa cellule, il y serait presque confortable, il peut narguer les autres prisonniers, il peut narguer Lucas. « Après tout, l'architecture interne du bâtiment est magnifique ... » Beau ministère pour cacher ses sombre secrets, pour dissimiler à quel point il est pourri, pour dissimiler qu'il est peuplé de menteurs, et seulement de menteurs. Lucas est un menteur, il ne se ment qu'à lui-même mais il reste un menteur, un menteur idéaliste qui finira par se faire avaler par des hommes bien plus ambitieux que lui. « Ouais, ouais, blabla, que le ministère est élégant. » Björn travaille pour bon nombres d'hommes élégants, bien vêtus, et qui savent utiliser leur langue à bon escient, afin que tous leur fassent confiance. Lucas donnerait sans doute cher pour voir la liste des clients du mercenaire mais il serait déçu en découvrant qu'il ne pourrait jamais rien faire contre la plupart d'entre eux, à moins qu'il finisse par prendre la place de Fawley en tant que ministre. « Tu vis pour ton travail, c'est bien. Tu mourras pour, aussi. » Björn hausse les épaules. Ils mourront tous, un jour ou l'autre. Il n'est pas particulièrement prêt de mourir mais il doute que ça arrive aussi rapidement que ce que Lucas semble le prédire. Il sait gérer les fauteurs de troubles, à sa manière, et ils ne sont pas si nombreux que ce que le personnage du mercenaire mériterait qu'ils le soient. Plus de clients que d'ennemis. « Tout comme toi, mon pote. » Björn et Lucas ne sont pas aussi opposés que le rêverait ce dernier. Leur travail est une vocation, et leurs patrons sont les mêmes personnes, en parti. Le ministère et le peuple. Ils vivent dans le danger, ils vivent pour ce en quoi ils croient mais la ressemblance s'arrête là. Lucas étant le héros et Björn le grand méchant qu'il faut combattre. « Je réponds à la justice, oui. Et ma justice n'a besoin de l'aide de personne pour rendre justice. Elle le fait très bien seule. » Chacun sa justice, chacun sa vision tordue du monde. Björn sent ses sourcils se froncer. La perfection n'en est pas une, elle est mensongère. Björn s'est adapté au système tandis que Lucas n'est qu'un insecte maladroit qui tente en vain de faire entendre sa si parfaite voix. « Ta Justice? Laquelle? Celle qui est dirigée par ce bon Tobias Fawley ou celle de l'assassin de mon oncle? » Björn joue dans une autre cour que celle des humains, il ressemble plus à un genre de monstre qui se veut exceptionnel, loin d'une puérile humanité. Et pourtant. Et pourtant, l'image d'Harry Potter près du corps sans vie de Drago Malefoy reste ancrée dans sa mémoire. L'inhumaine créature ne devrait pas être autant touchée par cette révélation, après avoir effectuée tant de recherches sur ses clients, sur la possible identité du meurtrier du patriarche Malefoy. Des recherches qui n'étaient pas pour lui, pour Scorpius, rien que Scorpius, évidemment. L'admiration et le respect qu'il ressentait envers son oncle ne pouvaient pas être aussi fort, pas fort au point de lui faire souhaiter la mort d'Harry Potter, de s'imaginer fendant le crâne de l'élu.
Björn n'a pas rencontré à tant de reprises le Ministre de la magie. Après tout, il est un homme important. Être vu en présence de cet énergumène lui porterait préjudice, détruirait son image, sans qu'aucun retour ne devienne possible. Mais le tueur à gage a affaire avec des intermédiaires, très proches du ministre, qui ont besoin d'un homme de l'ombre pour commettre la sale besogne. Et tant qu'ils le paient généreusement, Björn n'a aucune raison de refuser. Seulement, il s'interroge sur le cas de Lucas. L'auror porte des soupçons mais a-t-il la moindre idée de tous les corrompus qui composent le ministère. « L'humanité ne te concerne pas, Björn. On devrait te reléguer à une autre catégorie. » Le Goyle pourrait presque éclater de rire. Reproche sur reproche, insulte sur insulte. C'est la seule arme de Lucas contre lui. Ca en deviendrait presque fatiguant. « Wow, carrément, dans une autre catégorie? Tu n'as pas l'impression d'y aller un peu fort, mon pote? » En principe, il n'a aucun problème à se reléguer à une autre catégorie mais il n'aime pas qu'on se pointe devant sa cellule pour le rabaisser. De plus, il n'a pas besoin d'argent pour tuer, il n'en aurait aucunement besoin pour régler le compte de Lucas. « Et, laquelle, dis-moi, je suis curieux. Celle des profiteurs? Tu es certain que ce n'est pas la même chose que de l'humanité? » Lucas se prend pour un héros mais il représente une minorité. La plupart des êtres humains sont égoïstes et ne servent que leur propres désirs et intérêts, pas ceux des autres humains dont ils n'en ont que cure. Ne pas vexer un tueur à gage ou à votre porte, il viendra. « Je suppose que tu as mieux à faire, en effet. Un repas de famille ? Des achats de Noël ? Un sapin à décorer, peut-être ? » L'idée de Gregory et Björn Goyle, à la même table, dînant en toute simplicité, dans l'amour et la joie est du ressort de l'imposible. L'animosité est longue entre père et fils est semble irréparable. Et puis, et puis, Björn achetant des cadeaux, il ne pourrait avoir plus ridicule, à la limite en voler. « Et pourquoi pas? Avec ma soeur. » Absolument faux. Des années que Björn n'a pas reçu de cadeaux, et il n'est pas certain d'en avoir déjà offert. Il a mieux à faire, autant que sa soeur. Il n'en voient pas l'intérêt. Björn fait à sa soeur le cadeau de la protéger chaque jour de sa vie et de prendre à sa place une malédiction lycanthropique, ça lui parait suffisamment généreux. |
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| Sujet: Re: and the villain always wins when the hero's away ♦ lucörn Lun 28 Déc - 17:01 | |
| L'étrange calme du sorcier le met mal à l'aise. Il est enfermé, prisonnier, et son trop-plein de confiance en lui le dérangeait. Qu'il ne paie pas un crime commis le laissait pantois. Attrapé la main dans le sac, il devrait pourrir en cellule. Pour ce meurtre et tous les autres précédemment commis. Björn n'était pas indispensable. Il n'était pas non plus intouchable. Lucas devait trouver sa faille, le moyen de se hisser et de pouvoir le dénoncer. Qu'il paie ce qu'il devait. Justice. « Ouais, ouais, blabla, que le ministère est élégant. » Le jeune auror ne pouvait cacher son agacement. Du mépris. Du mépris et rien d'autre. Björn se sentait intouchable. Lucas sentait juste le sang lui battre aux tempes, et mourraient d'envie de le corriger. Mais il se contenait. Une faute, envers un protégé du ministère, et il pourrait le regretter. Il pensait aux portes ouvertes, et à quel point c'était une affreuse idée en cette période. L'intention était noble, mais la date mal choisie. Le département de la justice était à cran. Inquiet, même. Cette Fraternité leur donnait du fil à retordre et les effectifs étaient en sous-nombre. Surmenés, les aurors n'avaient pas besoin d'un événement public à gérer ... Lucas, il était écarté à moitié de l'affaire. On lui confiait les miettes du gâteau ; ne faisant appel à lui que pour les interrogatoires costauds - où il se montrait doué pour faire parler les suspects. Autrement, il gérait les petites affaires sur le côté. Les sorciers qui profitaient de ce carnage médiatique pour appliquer leurs méfaits. Ventes illégales, contrefaçons, magie noire, ... Il voyait de tout, et ne fermait les yeux sur rien, intransigeant. Lucas finit par s'asseoir sur le banc branlant tenu par de grosses chaines noires. Il soupira longuement. Il avait juste envie d'un verre avec Björn, comme autrefois. Respect mutuel, activités distinctes, la jeunesse désillusionnée. Ils avaient tous les deux tirés leur épingle de cette société croupissante. Des idées, des valeurs, des chemins qui ne pouvaient se croiser. Ils n'étaient plus vraiment sur la même longueur d'onde. « Tout comme toi, mon pote. » Lucas posa sa tête contre le mur froid. Il resta silencieux. C'était vrai. Lucas donnerait sa vie pour cette justice qui n'en valait pas le coup, il donnerait sa vie pour une idéologie illusoire. Et il n'en était pas même choqué. A quoi servait sa vie s'il ne servait pas ses chimères et sa foi ? A quoi servait-il si ce n'était pour rendre le monde meilleur ? La balance entre le bien et le mal. Un équilibre fragile qu'il tentait de rompre en chargeant le bon côté, le côté juste. « Ta Justice? Laquelle? Celle qui est dirigée par ce bon Tobias Fawley ou celle de l'assassin de mon oncle? » Il eut un demi-sourire lorsque le mercenaire laissa son interrogation en suspens. « La justice n'a qu'une seule définition. Et j'espère que Fawley aura assez de cran pour la faire respecter, sur Potter entre autre. » Pour le moment, les hautes sphères restaient plutôt silencieuses à son sujet. Lucas ne portait pas particulièrement Malefoy senior dans son cœur, mais sa mort était une preuve de plus qui le confortait dans sa haine à l'égard de son supérieur. Potter était un obstacle à son ascendance au ministère. Mais Potter était dans de sales draps. Et Lucas ne pouvait pas s'empêcher de se réjouir de son arrestation proche. Un jour, ça arriverait. S'il n'était pas assassiné en premier, au nom de la vengeance. Une sanction à la hauteur de ses crimes ? Non, une sanction peut-être démesurée, tant que l'affaire ne sera pas limpide aux yeux de tous. Et la version de Fawley semblait un peu maigre. Il y avait plus de cadavres sous ce grand tapis ... « Je suis désolé pour ton oncle. Je ne connais pas la vraie histoire, mais j'espère qu'elle éclatera au grand jour, bientôt. » C'était sincère, c'était compatissant, c'était humain. Lucas connaissait cette situation. Il ne l'avait jamais vécue, mais sa famille lui avait conté. L'incendie. Les cendres. Un mort, une blessée. Andrea, fœtus. Coleen, son handicap. Et la mort des breneux quelques mois plus tard. Plus un descendant Black, tous exécutés. Le feu classé accidentel. Et le feu de vengeance qui incinérait son âme. Sans cible, à l'aveugle. Lucas n'était en colère contre personne de ce monde. Il était simplement en colère contre cet incident classé injustement. Une soeur qui n'a pas eu une enfance normale. Une autre qui n'a tout simplement jamais vu le jour. Et cette idée floue était nette dans son esprit. Andrea. Il le portait chaque jour. Comme une force et comme un fardeau. Comme un rappel de ce qui aurait pu être et de ce qui n'a pas été. Comme un rappel à l'ordre et à l'intransigeance. La justice aurait sanctionné les coupables, aurait offert aux vivants un piètre réconfort. Au lieu de l'indifférence totale ... Un pouvoir pour le peuple ? Mes fesses. Le pouvoir, pour le moment, ne servait que ceux qui le possédait, ce pouvoir. Ça allait changer.
« Wow, carrément, dans une autre catégorie? Tu n'as pas l'impression d'y aller un peu fort, mon pote? » Lucas ne cille pas, il répond simplement, net. « Non. » Il se plaint que le système n'arrête pas le coupable du meurtre de son oncle, et il n'a pas de compassion pour toutes les familles dont il a ôté la vie d'un de ses membres. Il se plaint que la justice n'est pas belle, et puis il la salit. En exécutant les ordres des corrompus, en ôtant une âme d'un corps, en n'éprouvant ni compassion, ni sentiment de culpabilité. Il était un monstre, dénué de tout sens moral, qui se croit au-dessus des lois. Mais il ne se rend pas compte qu'il est seul. Enfermé dans sa folie. « Et, laquelle, dis-moi, je suis curieux. Celle des profiteurs ? Tu es certain que ce n'est pas la même chose que de l'humanité ? » Lucas ne détourne pas le regard. Non, Lucas portait encore un peu de foi en l'humanité. Pourquoi se battrait-il pour elle, sinon ? Il entrouvre ses lèvres et les humidifie. « J'hésite entre monstre et tricheur. Tout le monde essaie de tirer son épingle du jeu, mais il y a des règles, Goyle, les lois. Et toi, tu penses surpasser la loi. C'est mon problème avec toi. » Franchise. Avec Björn, pas trop de faux semblant. Il dissimule son enquête sur son affaire, bien sûr, mais sans l'alarmer de ce qu'il prépare. Lucas n'est pas grand, encore, au ministère. Il n'a aucune influence, pas même par son nom. Il y est pas mérite et par idéologie. Et un suspect comme Björn, ça serait un grand coup, s'il pouvait arrêter ses clients également. Un gros coup. Un décrassage de vermines ; un écumeur de raclures. Un nouveau socle solide, avec des idéologies solides, et des moyens solides.
Le jeune auror vient d'appuyer sur une corde sensible. Il le sent. La voix du mercenaire tremble sans qu'il ne s'en rende compte.« Et pourquoi pas ? Avec ma soeur. » Maeve. Il ne peut que penser à sa chevelure blonde, son parfum vanillé, ses effluves citronnées, leurs étreintes. Björn ne devait pas avoir pris connaissance de leur relation intime. Et ce n'était pas à Lucas de le lui apprendre. La jeune blonde était assez grande pour gérer sa famille et ses histoires par elle-même. Il affiche un mince sourire face à l'absurdité des situations qui défilent dans son crâne. Björn cuisinant son repas de Noël. Björn et Maeve ouvrant leurs cadeaux. Goyle senior posant sur la photo de famille, en pyjama. « Une simple plume à papote devrait lui faire plaisir ... Avec toutes les gourdes du ministère, j'attends ses articles crus avec impatience. » Il y avait une part de vérité. Lucas avait hâte de lire les paroles caustiques de sa jeune amante suite aux informations qu'elle avait pu récolter en s'introduisant dans sa tête. C'était une petite victoire jouissive qui le comblait personnellement, lorsqu'il reconnaissait ses expressions dans ses textes. Ce doux sentiment qui était de délivrer les vérités qu'il connaissait, même s'il le faisait depuis l'ombre. |
| | | ϟ SORTILÈGES : 885
ϟ CRÉDITS : money honey. (avatar) + EXCEPTION (signature)
ϟ PSEUDO : THE @lice (laura)
ϟ AVATAR : jack o'connel.
ϟ MES COMPTES : ashley fawley.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-six ans, sérieusement, vingt-six années qu'il est sur terre, il est à peu près certain que ça n'en fait pas plus de seize.
ϟ SANG DE SORCIER : mêlé, il a des idéologies de sang-pur, ce qu'il lui semble lui-même stupide, mais il ne les partage que peu souvent.
≈ PROFESSION : mercenaire, voleur, chasseur de prime, assassin, payé pour commettre des crimes.
ϟ STATUT CIVIL : célibataire, depuis toujours, il se sent pas seul, il n'est jamais tombé amoureux, n'a jamais embrassé de filles, et ça lui va, même s'il affirme le contraire pour entretenir une certaine sombre réputation.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard, originalité inexistante.
ϟ DON MAGIQUE : semi-lycan, il ne le vit pas aussi mal que ce qu'on pourrait le croire, aujourd'hui, du moins.
ϟ LOCALISATION : partout et nul part, âme marginal qu'il est.
| Sujet: Re: and the villain always wins when the hero's away ♦ lucörn Dim 3 Jan - 22:38 | |
| Björn mépriserait sans doute le ministère, s'il ne lui rapportait pas autant. Contrairement à Lucas, Björn est doté d'un cerveau. La justice n'existe pas, pas dans le sens dans lequel Lucas l'entend, pas dans le sens du combat contre le mal. Le mal, une valeur si subjective. Lucas le voit en Björn alors qu'il est présent tout autour de lui, parmi ce bon gouvernement, parmi ses supérieurs. Björn est peut-être une forme de mal mais il n'est pas le mal incarné. Björn n'est qu'une brique de plus sur le mur de l'humanité, un pion parmi d'autres qui permet au Ministre de s’élever et d'éliminer la conccurence. Björn n'influent personne, il ne s'approche de personne, il ne force personne à le payer pour commettre des crimes. Si Björn n'avait aucun client, ses activités ne perturberaient pas autant Lucas. Les clients, premiers responsable de la gêne que la mercenaire crée. Le coeur de ses clients étant aussi sombre que le sien, si ce n'est plus. « La justice n'a qu'une seule définition. Et j'espère que Fawley aura assez de cran pour la faire respecter, sur Potter entre autre. » Il hausse un sourcil, presque surpris. Un auror méprisant le directeur du bureau des aurors. La chose est drôle mais Harry Potter n'en est qu'un, qu'un homme sans scrupule, qu'un manipulateur de plus. Si Potter se retrouve derrière les barreaux, ce qu'il y a trop peu de chances d'arriver - il reste un héros national - il sera remplacé par un autre, qui ne vaudra irrémédiablement pas mieux que lui. « Et qui pour la faire respecter sur Fawley? » Björn veut tester les limites de Lucas, tester ses faibles connaissances sur les conspirateurs qui l'entourent, des hommes pires qu'un petit mercenaire des allées sombres. Il ne peut pas ignorer le cas du Ministre. Après tout, Weasley n'était-elle pas en tête dans les sondages? Björn se fiche de qui dirige le pays. Il vaut mieux Fawley qu'une sang-de-bourbe qui n'aurait sans doute jamais accepté les méthodes de Björn et aurait tenté de le mettre en cage. Cette femme pourrait être dangereuse, dangereuse pour son business, dangereuse si elle regagnait le pouvoir qu'elle a perdu. Bjorn regrette qu'on ne lui ait pas demandé de la tuer. Le mercenaire a un code, un code qui résulte à ne pas tuer lorsqu'on ne le lui demande pas. Tuer gratuitement, une perte de temps dont il se dispense. « Je suis désolé pour ton oncle. Je ne connais pas la vraie histoire, mais j'espère qu'elle éclatera au grand jour, bientôt. » Lucas n'était-il pas présent, n'a-t-il pas ouvert les journaux? La manifestation des gobelins. « Il me semble que la fraternité a fait éclaté la vraie histoire. C'est à croire qu'ils sont plus efficaces que les aurors. » Björn ne porte pas la fraternité particulièrement dans son coeur. Si cet ordre devient plus puissant, ils verront eux aussi quelque chose à redire à ce que Björn est. Toujours à juger. A moins que Björn puisse être un atout, à moins que Björn puisse permettre de supprimer les pourris de la société, en retournant sa veste, un jour ou l'autre. Il se fiche tout autant de l'hypocrite compassion de Lucas, de son souhait de justice, Björn estime ne pas avoir besoin du ministère pour faire sa justice.
« Non. » Fermeté, trop de confiance, pas un doute. L'horrible monstre face à l'innocent angelot. Combien de temps imagine-t-il que ces barreaux le protégeront? « J'hésite entre monstre et tricheur. Tout le monde essaie de tirer son épingle du jeu, mais il y a des règles, Goyle, les lois. Et toi, tu penses surpasser la loi. C'est mon problème avec toi. » Peut-être monstre, pas tricheur. Björn n'a jamais caché ses intentions, ce qu'il est, ce qu'il fait. Quand il a commencé, il se cachait dans les rues sombres, agissait presque avec discrétion, fuyant les autorités lorsqu'elles apparaissaient à lui, il ne trichait pas. Puis, petit à petit, le ministère s'est corrompu, ses membres ont fait appel à Björn, lui assurant une inumité contre les aurors et la peur d'atterir à Azkaban. « Tu ne crois pas que ce sont ceux qui font appel à mes services qui sont des tricheurs, j'accepte seulement de venir en aide à ceux qui me le demandent. » Björn s'allonge dans sa cellule et fait passer ses bras derrière la tête, s'en servant comme oreiller, trop fier de lui, trop fier d'avoir réussi à s’élever dans une société dans laquelle ses talents ne mériteraient aucune place, aucun respect, aucune utilité. C'est assez amusant de voir des aurors comme Lucas se battre contre lui, se battre pour une justice qui n'existe plus depuis longtemps.
Björn qui se fout de tout, de tous, ça ne va surement pas plus loin que ça dans l'esprit du mercenaire. Lui, avant tout autre. « Une simple plume à papote devrait lui faire plaisir ... Avec toutes les gourdes du ministère, j'attends ses articles crus avec impatience. » Björn se fiche de qui fréquente Maeve, de qui traîne dans son lit. Il est son frère, pas son père. Il la protège, ne la surveille pas. « Ses articles? » Björn doute d'avoir déjà ouvert le weekly witch dans lequel paraissent les articles de Maeve. Il ne dénigre pas ce qu'elle fait, le monde a besoin de personnages rebelles idéalistes pour inquiéter ceux qui sont au sommet, mais qui ne parviendront jamais réellement à leurs fins, quelles qu'elles soient. « Tu parles de ceux dans lesquels elle dénigre ton ministère? » A moins qu'il ait mal compris les activités, idéologies et croyances de sa soeur. A moins qu'elle voue un respect inavoué au ministère et à son ministre. Autrement, Lucas est un idiot. Qu'il soit en accord ou désaccord avec le ministère, avec Potter, il est un auror, il fait parti de ce ministère. Si Potter doit dégager, ses aurors pourraient eux-aussi être jugés comme étant compromis, Lucas avec. Raventhorn n'a jamais été connu comme quelqu'un de très malin. « Et d'où est-ce qu'un crétin comme toi connait Maeve » Éventuellement, ça l'intéresse, peut-être. |
| | | | Sujet: Re: and the villain always wins when the hero's away ♦ lucörn | |
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| | | | and the villain always wins when the hero's away ♦ lucörn | |
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