âge, date et lieu de naissance — déjà vingt-deux années que la petite gamine effarouchée souffle son air divin sur le monde. une naissance qui remonte à dix mai, à st-mangouste. nationalité et origines — une pure anglaise, il n'y a pas de doute. sang de sorcier — si autrefois le nom de weasley et de potter semblait pure, depuis la génération de james celui-ci s'est brisée. quant à celle de sa mère, celle-ci est pure. elle est mêlée et le revendique s'il le faut. profession — l'ambition et la soif de justice qui coule dans ses veines. lily est une femme qui aime la vérité, rien que la vérité. elle est donc devenue journaliste à la gazette du sorcier avec la plus grande des fiertés. malheureusement, les articles offerts ne sont pas à la hauteur de ses attentes, lily, elle veut écrire sur merlin. elle veut faire des recherches, parler au peuple, raconter l'histoire dans un journal quotidien. lily, elle rêve de grande chose, mais elle n'est qu'une novice. maison à poudlard — elle est ce qu'on appelle, un multichoix. des habilités digne de serpentard en matière d'ambition. une loyauté à toute épreuve envers sa famille. une intelligence qui se voit aidée par un gros investissement dans le domaine du travail. mais surtout un coeur vaillant, bien trop courageux si bien qu'il en est imprudent à certains moments. lily est le parfait petit exemple de la gryffondor en herbe qui veut atteindre des sommets et déplacer des montagnes à l'aide de ses petits muscles inexistants.  statut civil — durant ses années scolaires, lily est sortie à l'âge de ses quinze ans avec le jumeau de sa meilleure amie, un parkinson. ce n'était pas une grande relation sérieuse, plutôt un flirt adolescent qu'elle a adoré avoir. on lui prête aussi une relation avec la jumelle de ce dernier, jade parkinson. mais ce ne sont que des rumeurs, puis qu'entre elles il n'y a eu qu'un baiser. le véritable garçon qui fait battre son coeur n'est autre qu'un scamander qui la hait et qu'elle craint. il faut dire que lily aime les mauvais garçons. parcours scolaire — pas aussi exemplaire qu'albus, mais bien mieux que james. lily a su faire partie des bonnes élèves à l'aide de volonté et de travail. son perfectionnisme et son ambition ont fait d'elles une gamine prête à tout pour réussir un contrôle. baguette magique — fait avec un bois de chêne rouge, le coeur de sa baguette est composée d'un croc de dragon et elle mesure vingt-six centimètres. elle est également prédisposée aux enchantements. patronus — lily a toujours été perfectionniste, que ce soit dans ses devoirs et ses sortilèges, elle doit être égale à la puissance de ses parents. si james a le même patronus que son père et albus celui de sa mère, lily a toujours eu peur de se retrouver une créature qui ne lui ressemble pas. elle a travaillé sur ce sortilège durant sa cinquième année sans demander l'aide de ses parents et a réussi à produire un renard. sournois et malin comme elle, c'est avec fierté qu'elle s'identifie à cet animal, en plus de son pelage roux. épouvantard — lily a un peur folle de la destruction. son épouvantard n'a pas une forme spéciale, c'est juste un sentiment qui s'infiltre en elle, la berce de mélancolie et de peur et à travers ces yeux, plus rien n'a de valeur. elle voit tout ce qu'elle a bâti, reconstruit s'effondrer. amortencia — celui-ci a un gout de miel et d'une odeur de menthe forte, l'eucalyptus. ce mélange sucré et fort qui réveille ses sens. localisation — dans la maison familiale des potter, à godric hollow. malgré ce qui s'y passe, elle refuse de partir et quitter ce lieu qui a été sa première maison. elle garde espoir qu'un jour, ginny reviendra vivre avec harry et qu'albus sera également présent. don magique — aucun. si lily a toujours trouvé un intérêt à la legimencie, elle n'a jamais osé sauté le pas et apprendre à utiliser ce don. qualités et défauts — ambitieuse, déterminée, téméraire, brave, sociable, joyeuse, arrogante, hardie, têtue, rancunière, moqueuse, caractérielle, fidèle, orgueilleuse. signe distinctif — on ne peut rien noter sur lily à part cette chevelure rousse, digne héritage des weasley face à ces deux frères bruns. on lui a d'ailleurs proposé de se les colorer en brun et elle a refusé. elle en est fière de cet orange et ne le cache pas. faits notables — comparé à james, lily arrive à plutôt bien se cacher de la presse, puisqu'elle est journaliste. elle a souvent été dans les journaux à l'aide d'une photo de famille lorsque le couple potter a explosé. la seule fois où on a réellement parlé d'elle, c'est quand elle a embrassé sa meilleure amie dans un lieu festif, on a jugé sa vie privée et lily n'a pas tellement aimé ça, bien que ceci fasse le buzz auprès de son journal. tout ce qu'on noter chez lily, c'est que c'est une battante déterminée et beaucoup trop ambitieuse. groupe — slow life, elle n'a pas de parti à prendre et elle se fiche pas mal de la politique. ce qui l'intéresse, c'est ce qui se cache derrière, si les pots de vins sont réels ou non. elle ne veut que la vérité.

pseudo et prénom — amortentia alias morgane ou momo pour les intimes.    âge et région/pays — j'ai seize bougies et j'habite en seine saint denis, en île de france.   comment as-tu découvert le forum ? — marine et ses idées, comme toujours.    quel est ton avis sur le forum ? — c'est aussi moche qu'une licorne et nabilla réunis.    quelle est ta fréquence de connexion par semaine ? — en période scolaire, environ 3j/7, je passerai le soir en vitesse, mais sinon les week-end et les vacances, c'est tous les jours    ton personnage est — (x) prédéfini () scénario (x) inventé, on peut pas trop caser lily    ton avatar est — sophie la fabuleuse turner un dernier mot — let's play the game !    

les couleurs de gryffondor résonnent dans le stade. lily sur son balai admire pour la première fois ce spectacle. elle sait que ses parents se trouvent dans les gradins, au côté de james qui a fini sa scolarité. il a passé les vacances à lui enseigner les bonnes techniques. bien que poursuiveuse comme sa mère, lily doit être parfaite. elle a ce sang en elle qui la fait vivre, ce sang qui indélébile. c'est une potter, elle ne peut échouer. en face d'elle se trouve albus. le grand albus. le fort. son frère. et dans cet affrontement des couleurs, elle tente de serrer son balai avec aisance et stresse. elle perçoit son regard au loin. il se concentre, mais ne peut s'empêcher de lui jeter un petit regard délicat. un "je vais bien", un air amical, protecteur. et le sifflet résonne. elle s'envole, entend son nom, attrape le souaffle, malgré une rencontre difficile à une barrière de serpentard, elle tente de sauver ses passes. sans succès. la rage au ventre, elle fait tout pour réussir. et le match avance. les vipères prennent de l'avance. les lions ne démordent pas. un match serré comme on les aime. elle sent son nom être acclamée une fois le ballon en main et fonce. elle veut être aussi brave que sa mère, aussi rapide que le vent. l'air qui siffle dans sa chevelure ne fait qu'accroître son ambition. malheureusement on lui retire le souaffle. un petit mouvement qui se fait amplifier par un cognar. lily se sent chuter sur le côté. son balai qui tombe en piquet et la vitesse qui accélère. une main la retient et elle voit l'uniforme vert argent de son frère. " tiens bon lily. " celle-ci s'agrippe à lui avant de remonter derrière lui. elle hoche la tête et murmure un merci au creux de ses lèvres. le match s'arrête et elle voit james accourir sur le terrain. une fois à terre, il se jette dans ses bras et la recule d'albus. " c'était le premier match de lily et t'as été incapable de la protéger ! toi et tes stupides serpents vous auriez pu la tuer ! " " on a rien fait, ce n'est que le jeux ! j'ai réussi à la sauver alors arrête de gueuler. " " oh, c'est bien gentil d'avoir évité la mort de notre soeur ! " " ça suffit ! je vais bien. je ne suis pas morte, ce n'est qu'un accident et je suis tout simplement médiocre sur un balai, je travaillerai plus. " le regard de lily fixent les deux garçons et elle appuie sur le bras de son frère pour l'inviter à la rejoindre. " viens, on va essayer de travailler mes vols. " elle sait que james fixe encore albus d'un air furieux et elle tourne la tête pour remercier albus avec un sourire au loin avant d'entraîner son frère hors de porté. parce que ça a toujours été comme ça entre eux. james l'impulsif qui en veut à albus pour ce vert argent. albus qui ne s'abaisse pas face à james et en rajoute. et lily qui subit les entres chocs sans jamais tomber, s'effondrer. ce bouclier solaire au rire enfantin. ce petit bout de merveille qui ne cesse de se briser.

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" arrête de le fixer et va lui parler. " elle regarde jade avec un étonnement. elle, le fixer ? c'est impossible. les lèvres de lily se retroussent, sa tête rentre dans son cou et elle se cache indéniablement sous ses longues mèches rousses. " de quoi tu parles jade ? je ... je ne faisais rien. " le rire de sa meilleure éclate dans le bar et tout le monde se retourne pour les observer, même lui au comptoir. elle sait qu'il la regarde. elle le voit. ça la dérange, la démange. ses jambes tremblotent sous la table et les genoux de jade caressent ceux de lily pour l'arrêter. " lily potter. j'te rappelle qu'il t'a connu petite, que sa mère est ta marraine. et puis merde, t'as dix-huit ans, il est beau gosse et je crois pas que tu sois dégueulasse à ses yeux. elle marque une pause après toutes les énumérations qui prouveraient que lily peut le faire. mais si tu vas pas lui parler, j'peux le faire vu que t'es une mauviette. " elle va pour se lever et lily se lève sous le coup. ses joues sont encore rouges, mais cette fois c'est la couleur de la haine. " je ne suis pas une mauviette. " lily est quelqu'un de fière qui malgré sa modestie ne supporte pas qu'on l'insulte sur son propre courage. un sourire carnassier pince les lèvres de sa meilleure amie et celle-ci l'invite sur un coup de tête à y aller. " jacob ne t'en voudra pas, allez, fonce ! " une tape sur son derrière et lily se retourne vers sa meilleure amie la bouche entrouverte. jade elle est comme ça. tout marche avec un mot, un sourire, un toucher. ça ne fonctionne qu'avec sa synesthésie. les sens sont ses amis. lily, elle approche du bar, l'air peu assuré. ses mèches sont en batailles et elle se fraye un chemin parmi les alcooliques qui se marrent au bar. " he... hey ! " lily murmure au creux de ses lèvres avec un petit salut de la main. et là, il se retourne après avoir servi une choppe. ses cheveux frisées observent la rousse. ses yeux cernés et son haleine qui sent le tabac croisent son regard de glace. ils se fixent un instant, sans mot et sans cri. sans que le comptoir ne soit une barrière. ils ont crées un monde à eux dans un simple regard. " salut lily, j'te serre quelque chose ? " lily hoche la tête avec un petit sourire, tout en remettant une mèche derrière son oreille avec l'habiliter d'une gamine paumée. " mets-moi ce que tu veux. " elle sourit avec un petit côté charmeur et bien trop maladroit. si maladroit que lysander lui tend un jus de citrouille. lily ne peut s'empêcher d'éclater de rire. " j'ai fini mes études, tu peux bien me servir quelque chose de plus fort. " elle voit lysander se gratter la tête et rire avant de lui servir une bierraubeure. le geste est mignon et lily sourit avant d'avaler la mousse du délicieux nectar. " tu es venue seule ici ? " elle fait signe de non de la tête avant de renchérir. " non, je suis venue avec ma meilleure amie, on fête notre diplôme, elle est là. " elle tente de montrer du doigt la silhouette de jade mais la table où elles étaient est vide. jade a encore pris la fuite. il ne lui faut pas un instant avant de voir la silhouette de sa meilleure amie, un verre a la main et dans l'autre la main d'un homme se diriger vers une des chambres de l'auberge. pauvre jade qui ne s'arrête pas. lily envie parfois sa vie de bohème pourtant si parfaite. cette façon décomplexer de marcher et de voir la vie comme elle l'est. " elle a pris la fuite ... " elle rigole finement fasse au regard de lysander. ses lippes s'étirent pour laisser place à un léger sourire avant qu'il continu son service, tout en continuant sa discussion. la nuit passe et bientôt la boutique fermera ses portes. et lily elle continue de s'amuser à discuter avec ce barman. elle sort son porte feuille pour régler tous ses verres mais lysander la stoppe. " la maison paye lily, c'est ton jour de fête. " l'homme sourit et lily sent son coeur battre fort, puis jade qui arrive par derrière enfile son bras autour de ses épaules. " salut toi. " qu'elle lance à tout ce qu'elle peut voir. lily voit bien que sa meilleure amie est dans un sale état, sûrement ivre pour une bonne partie de la journée. elle ne peut s'empêcher de saluer l'homme du comptoir avec un petit air discret. " on va rentrer, je crois qu'une personne a besoin de décuver. " elle sourit gentiment face au rire de lysander qui acquisse. " ne t'inquiète pas, n'hésitez pas à repasser. et puis bon courage à ton amie. " lily le salut une dernière fois, un dernier regard avant de fermer la porte derrière elle et de transplaner.

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ce matin, lily se lève du mauvais pied. encore un cauchemar. elle descend les escaliers rapidement avant de voir le visage de sa mère horrifiée devant la tv magic. " qu'est-ce qu'il y a maman ? " lily passe une main devant son visage avant que sa mère ne tende sa main pour que sa fille approche et se glisse sur ses genoux. " c'est le pauvre lysander, tu sais le fils de rolf et luna. " le visage de lily panique et elle ouvre grandement les yeux pour observer la télévision. la présentatrice continue son bilan. "... suite à de tel acte, le fils scamander est condamné à un petit séjour à azkaban. ses parents n'ont pas encore fait une conférence de presse, mais des rumeurs disent que le couple bat de l'aile ... " lily arrête d'écouter. elle se stoppe net. son regard se fige sur le visage de lysander, menotté qui avance. la foule de journaliste qui prenne le paria en photographie, le film. l'humilie. elle se sent honteuse de vouloir devenir comme ça. et honteuse de s'être accroché à un garçon comme lui. " ils l'ont enfin attrapés. " la voix d'albus résonne dans le salon et les yeux mouillés de lily fixent la silhouette de son frère. " comment tu peux dire ça ... " albus tourne la tête vers lily. " tu le sais comme moi qu'il n'était pas un si bon garçon. pense à ses parents qui doivent être déçus ... " lily se sent encore plus humiliée par les mots de son frère, sa froideur et son manque de sentiment à l'égard d'un ami d'enfance. " tu le connais depuis le berceau, comment tu peux être aussi mauvais, c'est pas croyable ... " "lily, ne parle pas comme ceci à ton frère ! et albus, sois gentil avec ta soeur. la voix de ginny résonne dans la maison familiale. la main de ginevra touche celle de sa fille et avec un regard maternel, celle-ci observe sa fille. il y a quelque chose que tu ne nous  a pas dis lily ? lily se sent rougir jusqu'à l'encrage de sa chevelure et bégaye légèrement. " non ... non rien du tout ... " elle sent le regard suspicieux de sa mère et celui d'albus qui lâche la bombe. " maman, lily est juste choquée. je vais lui faire du thé. " ginny reste sérieuse, mais ses lippes s'étirent légèrement et elle lâche lily alors que celle-ci suit le regard noir d'albus et l'accompagne dans une pièce lointaine. une fois sûr que personne ne les entend, albus se retourne vers sa soeur avec un regard noir. " je sais tout lily. je vous ai vu, ensemble ... " lily écarquille les yeux. sa bouche s'entre-ouvre et elle tente de prononcer un mot, mais rien ne sort. " je sais que tu tiens à lui, mais son vrai visage vient d'éclater aujourd'hui ... " les yeux de lily se remplissent d'eau et soudain une larme brise la barrière. " lysander n'est pas un mauvais garçon. il ne sait rien passé entre nous si c'est ce que tu veux savoir, mais je sais que dans le fond ce n'est pas une mauvaise personne. " albus qui versait de l'eau bouillante dans une tasse la tend à lily tout en balayant ses larmes avec ses pousses. " je sais bien lily, je sais bien. mais personne n'est parfait et il arrive qu'un jour, tout éclate ... tu t'es engagé dans une voie où toi même tu dois savoir tout avant d'écrire. la prochaine fois tu feras plus attention avec les garçons. il sourit doucement avant d'encrer son regard dans le sien. je ne veux que ton bonheur. " lily enroule ses bras autour du buste d'albus et le serre fort pour ne pas le perdre. parce qu'elle sait que quand james n'est pas là, elle peut se permettre de prendre son autre frère dans ses bras et inversement. lily, elle ne fait pas de différence entre un lion et un serpent, elle arrive à vaincre les stéréotypes. faut-il qu'elle apprenne à ne plus se faire manipuler maintenant.

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nymeria arrive avec le courrier et le jette sur la table. lily ouvre la lettre déposée par son hibou et regarde sa famille avec un énorme sourire. " c'est la gazette du sorcier ! " le stresse envahie le coeur de lily tandis qu'albus lui sourit et james l'incite à ouvrir l'enveloppe, la bouche pleine. celle-ci arrache l'emballage et lis à haute voix le message. "[...] en raison de votre stage effectuée et des études mis en place, nous sommes en mesure de vous offrir un emploi en tant que journaliste dans notre hebdomadaire ! " Lily sourit plus fort qu'elle ne le peut tandis que tout le monde applaudit la réussite de la benjamine. pour une fois, james et albus sont d'accord, bien qu'ils ne se parlent plus. lily les prend un à un dans ses bras avant de sauter dans la maison. ginny est déjà sur le terrain et elle n'a qu'une hâte, la rejoindre pour lui annoncer. harry descend les escaliers et attrape en vitesse une crêpe sur la table. " hey papa ! je suis prise à la gazette ! " elle sourit mais son père la repousse avec un bref sourire avant d'attraper sa pochette. " c'est bien trésor, je suis ravis, travaillez bien les enfants ! " et dans un petit au revoir, il transplane. lily reste figée devant la figure de son père en entendant un soupir de la part d'albus. " il est sûrement débordé au ministère ... " la voix de james résonne dans la pièce et sa main se pose sur son épaule. elle entend déjà la porte claquée de la part d'albus et lily tente de laisser passer la tristesse qui monte en elle. " t'as raison ... je vais aller voir jade, elle a prévu un truc je crois. " Elle tente de sourire et monte dans sa chambre le regard droit pour éviter de fixer l'air déplorable et doux de son grand-frère. james sait très bien que sa soeur se détruit à tout reconstruire, mais comme elle, il ne peut rien faire. et puis la journée passe. et elle retrouve jade dans un café moldu pour être plus discrète. " c'est quoi cette gueule potter ? j'croyais que t'avais une bonne nouvelle a m'annoncé. " lily se relève de son siège et l'observe avec un petit sourire. " " des problèmes familiaux, cherche pas. en tout cas, j'ai mon job. " jade écarquille les yeux et attrape les mains de lily avec la plus grande des aises. " t'es sérieuse ? c'est génial ! faut pas qu'on reste assise ici comme des vieilles, ça sera quand nos gosses auront leurs jobs ! faut qu'on aille fêter ça ! " quand c'était pour s'amuser, jade était la première. sa main attrape celle de lily et elle lui dit. " ferme les yeux, je vais t'emmener dans un coin génial, les moldus adorent ça. " lily la suit dans la rue tandis qu'elles avancent, main dans la main. " tu vas voir, y a de la musique, des lumières, c'est tellement amusant. " elle la guide toujours et enfin, elles arrivent. la musique éclate dans les oreilles de lily qui observent les lumières qui scintillent dans le plafond. du rouge, du rose, du vert, du bleu. ça se mélange. les gens dansent, rigolent, s'amusent. ça se pousse pour danser le mieux sur la musique. et lily elle tente de parler, mais elle sait que jade l'écoute pas. elle l'entend pas avec tout ce bruit. alors jade lui attrape la main et l'emmène sur la piste. elle danse avec tant d'aisance devant une lily trop petite. jade l'entraîne, lui fait suivre ses mouvements. tourner sur elle-même. se déhancher légèrement. bouger dans tous les sens. et lily elle saute, elle rigole. elle suit le mouvement. elle enroule son bras, le déroule. tourne autour de jade, s'éloigne et reviens. leurs corps se collent, s'éloignent et se rapprochent de nouveau. elles ne font qu'un. la musique ralentie, s'étouffe. les doigts de jade s'enroulent dans la main de lily. le regard fixe. elles ne bougent plus. elles s'approchent l'une de l'autre. jade encore plus. lily, elle se laisse bercer par ses yeux océaniques. ces yeux de glaces. ça l'obsède la gamine. et puis elles se touchent enfin. les douces petites lèvres. ça a un gout sucré, c'est léger. ça ne dure pas longtemps, mais assez pour les faire rêver. c'est pas un baiser amoureux, ni même amical. c'est plus fort, plus passionnel. et quand elles arrêtent, elles se fixent toutes deux, le sourire au lèvre. elles rigolent de ce petit baiser qui n'a rien de mauvais. elles rient de la vie et de son injustice. elles sont vivantes, elles sont fraîches, elles ont presque envie d'embrasser le contrôleur du sablier. celui qui dépose les petits grains pour nourrir le temps qui s'affame et meurt de soif.

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elle enfile sa tenue. descends dans le salon, avale sa tasse de café, embrasse sa mère et son père devant le bacon en silence. elle salue james et puis elle file avec la poudre de cheminée en clamant haut et fort cette gazette qu'elle connaît par coeur. cette gazette qui fait parti de son quotidien depuis des années. elle marche avec un sourire au creux des lèvres et ce pas adorateur. elle court toute la journée après des interviews et elle repasse dans son bureau le soir. elle traverse le même couloir sous les rires de certains collègues. un rire moqueur, un rire horrible. ça lui glace le sang. elle a peur. ils se moquent d'elle, pour la première fois. petite beauté prude dénaturée. un des hommes qui rient se lève pour lui tendre son journal, mais elle le repousse et pars en direction de son petit bureau. le papier de la gazette du jour, posée sur son bureau. le nom de son père écrit en gros. tromperie, l'image de lui et d'une silhouette féminine. ça explose dans sa tête. ça résonne, ça se tinte, c'est l'horreur. elle sent dans ses entrailles, le regard brisé de sa mère. elle les entend déjà crier. elle bousille le papier et part en courant devant la première cheminée sur son chemin avant d'arriver à la maison. et dans cette cheminée, elle voit sa mère qui crie. son père qui tente de proclamer, de se défendre. mais les cris la brisent. " maman ? " le regard de sa mère se tourne vers sa fille un dernier instant avant qu'elle ne claque la porte pour partir. les joues de lily sont humides et elle tourne la tête vers son père qui tente de l'approcher alors qu'elle le repousse. " lily ... " " ne me touche pas ! pourquoi papa ? pourquoi ? " son père la regarde en baissant la tête et lily souffle fortement, marquant son mépris. " ce sont des ... " " ne me dis pas que ce sont des choses qui arrivent, c'est pas anodin que le grand harry potter trompe sa femme ! " " lily, ne m'appelle pas comme ça et arrête de crier ! elle lève les yeux au ciel et renchérit de plus en plus fort. " oh, parce que j'ai pas le droit de vouloir construire cette famille ? tu le savais papa, que ça allais mal, et pendant tout ce temps, tu pensais à elle ?! " " lily ! " " t'as pas le droit de me crier dessus, pas moi ! tu t'es foutu de notre gueule ... je suis sûre que t'es incapable de dire quel âge a albus, ni même avec qui james est et où je travaille ! " " lily ça suffit tu montes dans ta chambre tout de suite ! " la voix de son père résonne et la gamine lui jette la gazette du sorcier qui est en boule devant lui. " même ça papa, tu agis comme si j'avais seize ans ... t'as vraiment merdé avec ta famille. " elle commence à monter en claquant des pieds sur chacune des marches. elle tente de contacter james et albus mais sans succès et lily se retrouve désarmé et seul devant sa tv magic. dans la soirée, elle entend de nouveau des cries, ceux de deux hommes. des choses qui éclatent, se brisent. elle ne sait plus si c'est son cerveau qui fait le bruitage, ou la télé, ou si c'est vraiment la réalité. elle descend en bas et vois son père et son oncle en pleine dispute. " oncle ron. " elle voit dans son regard, la rage d'un homme face à la douleur, la trahison. il lâche le col d'harry et se tourne vers la silhouette féminine rousse qui ressemble tant à ce mélange. " lily. ta mère est à la maison, et tu es la bienvenue. " son regard toujours aussi noir se tourne vers harry et lily s'approche de son oncle en le raccompagnant devant la porte. " je passerai, dis-lui que je suis là et qu'elle peut passer me voir quand elle veut. à la gazette je veux dire. " ses yeux rouges observent la colère de son oncle qui hoche la tête avant de la prendre dans ses bras et partir en colère. lily pousse la porte avec un long soufflement, se retournant vers son père. " bravo. tu méritais qu'il te refasse le portrait. " elle se dirige de nouveau vers sa chambre, mais cette fois il lui attrape la main avec l'ardeur d'un père. un sentiment qu'elle n'avait plus eu depuis longtemps. " lily, je comptais dire à ta mère que je n'éprouvais plus rien pour elle. " elle ne bouge pas, quelques secondes. pour une fois, elle réfléchie avant d'agir, de la même manière que sa mère. " si tu veux partir, je comprendrai très bien. " lily se retourne doucement devant son père, les yeux au sol. " si je pars, tu risques de te pendre ou ramener cette pouffe. je te laisserai pas ce plaisir. c'est ici que je peux faire honneur à maman, maintenant lâche-moi. " égal à son rôle de journaliste, lily connait le pouvoir des mots. et c'est dans ces moments qu'elle les utilise comme une vipère à la place de ses poings. elle devient une criminelle, assassine d'un coeur paternel à l'aide du venin des plumes. et elle laisse l'organe vital de son père se détruire, alors que le sien est mort depuis l'annonce de cette promotion inexistante à l'égard de son père.

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elle a toujours ce même regard acide et éphémère des jolies horizons. ce regard futile qui la rend si fébrile  et difficile. ce perfectionnisme qui lui va si bien et cet air de dédain qu'elle n'assume pas. et on la regarde, tirer sur la dernière latte de cigarette avec méprise. " miss potter, encore un article comme celui-ci et c'est la porte. " et elle pouffe. elle pouffe, la gamine qui se croit supérieur. elle est peut-être trop conne, pas assez intelligente. méprisante et cauchemardesque. et encore un article qui file entre ses doigts. encore une augmentation manquée. et pourtant, elle ne montre rien. " on avait un accord. ces gens ont payés pour ne pas se retrouver ici. dans ce genre d'article. et tu arrives avec tes grands airs, tes petites tresses et tu imagines déjà prendre mon poste et rétablir la vérité. " elle écrase sa cigarette, contre le bureau. brûle le bois comme il faut et se lève avec la plus grande des distinctions. la plus incapable des potter en a long dans le manteau. " monsieur le directeur, permettez-moi de vous rappeler mon nom. vous savez que je déteste agir de la sorte, vous rappelez sans cesse que mon père est l'élue. peu importe sa popularité, vous savez très bien que vous ne pourrez pas me virer. " le vieil homme fronce les sourcils et se lève à son tour, derrière son bureau pour égaler la taille de la jeune-femme. " vous n'êtes qu'une gamine. " " et vous un homme qui, par des pots-de-vin, n'honore pas le pouvoir de la presse. " tous deux froncent les sourcils et la moustache du vieil homme prend forme en un sourire carnassier face aux yeux de glace. " ma tendre lily, il s'assoit de nouveau avec douceur dans son fauteuil en cuir, il fut un temps où j'étais comme vous. la volonté de devoir révéler la vérité sur les grandes têtes du pays, ouvrir les yeux sur tout ce qu'il se passe, ce qui arrive. puis un vieil homme qui avait autrefois cette place m'a dit que si nous révélons la vérité, nous ne pourrons continuer à exister et les hommes de vérité seraient traqués. votre père lui-même, serait capable de nous faire taire. je vous aime bien, miss potter. mais ne vous mêlez pas ce qui ne vous regarde pas ! " monsieur ! " " retournez à votre bureau rédigez l'article sur le dernier match de quidditch ! un jour peut-être, vous mériterez de vos occuper de l'affaire de merlin ou même celle du ministère, mais pour l'instant retournez travailler ! " son air se pique, son sourire disparaît. elle se retourne avec le plus grand air énervé et sort de la pièce en marquant sa colère par un claquement de porte. elle a de la chance, lily. elle méritait pire, elle méritait de finir à la rue, ne pas être payée. elle méritait le pire des châtiments face à cette curiosité incessante et son air vivace. elle méritait tout sauf voir voir la propagande du ministère s'élever, et sa famille s'effondrer.