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how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander

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how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander Tumblr_nor4fhATEi1tk5hpho4_r3_250
ϟ SORTILÈGES : 382
ϟ CRÉDITS : justine d'amour (visenya) et sweet nothing aka hestia la catin que j'aime et aconit le bg
ϟ PSEUDO : amortentia (morgane)
ϟ AVATAR : sophie turner
ϟ MES COMPTES : ma fesse gauche et ma fesse droite
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-deux pétales.
ϟ SANG DE SORCIER : sang-mêlé qu'elle assume fièremet
≈ PROFESSION : simple petite journaliste de la gazette du sorcier qui veut gravir les échelons
ϟ STATUT CIVIL : célibataire qui a une tendance envers les badboys
ϟ ANCIENNE MAISON : ancienne gryffondor qui a toutes les qualités autant que les défauts de son ancienne maison.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : fait avec un bois de chêne rouge, le coeur de sa baguette est composée d'un croc de dragon et elle mesure vingt-six centimètres. elle est également prédisposée aux enchantements.
ϟ LOCALISATION : godric's hollow ou dans les bureaux de la gazette du sorcier.
Lily Potter
Lily Potter
MessageSujet: how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander EmptySam 28 Nov - 21:01


how rare and beautiful it truly is that we exist

how rare and beautiful it truly is that we exist.
Encore un témoignage anonyme. Encore le silence des mots, encore l'horreur des ombres. Elles dansent autour de son corps fluet. Dans son regard azur, ses cheveux rouges. Elle se perd dans les méandres de la poussière, dans la pénombre. Et elle continue de chuchoter à son oreille des mots inaudibles. Ca la terrorise, ça l'intrigue. Un mélange entre l'idéal et le spleen, le vacarme et les portes qui claquent. Elle sait que son entourage danse parmi les ombres. Un frère déchu, un frère perdu. Un cœur envolé, une meilleure amie damnée. Des gens que sa franchise a enfouie dans l’abysse. Elle est terreur, elle est torpeur. Et dans ces silences aussi mélodieux, elle souffle sur sa cigarette avec le regard dans le vide. L’homme lui serre la main et s’en va. Encore un témoignage inachevé, faussé. Et elle doit se salir les mains Potter. S’afficher dans un lieu morbide. Cacher son regard océan, cacher sa chevelure orangée. Elle se déguise, prête à mordre dans l’hameçon. Elle aiguise son regard, ses mots, ses doigts. Tout n’est qu’une transformation, un mensonge. Et à un mot de différence, un pronom, elle peut détrôner un monde. Elle n’est qu’un macabre mirage qui croit tout savoir, tout vouloir. Alors la môme elle regarde le serveur pas accueillant qui lui demande si elle veut encore boire un truc. Lily elle regarde les alcooliques qui rigolent trop forts. Des acharnés, des détachés. Mordus de la mort, damnés d’un paradis vivant. Elle balance des mots, un petit verre de bière. Lily c’est le genre de femme qui fume, qui se détache les cheveux, qui prend un regard de braise quand il faut. Qui sait se faire glaçon autant que nymphette. Elle enfile les rôles pour la vérité. Elle se cache sous un tas de mensonge, d’espoir. Tout va bien aller chez elle. Elle sait que c’est faux, mais elle y croit. Parce que dans l’impossibilité, elle peut lutter contre la guerre qui des Potter. Elle se trouve sur son propre champ de bataille. Harry, James. Ginny, Albus. Ils sont tous les mêmes, tous semblables. Et ça s’amuse à se tuer, se damner. Pas besoin d’un tyran, d’un monstre, d’une ombre pour détruire son propre monde, sa famille le fait déjà assez bien.
Il pose la boisson rapidement et Lily crache la dernière fumée de sa cigarette et l’écrase contre le cendrier. Et puis une nouvelle silhouette s’assoit en face d’elle. Ce n’est pas un ivrogne. Pas un inconnu. Du coin de l’œil, elle peut voir des bouclettes. Des cheveux bien trop emmêlés. Elle se décide enfin à tourner la tête et à le regarder. Ses lèvres s’entre-ouvrent et là-voilà. Face à son propre reflet de lâcheté. Celui qu’elle a abandonné. Qu’il est mauvais, on dit. Une horreur, il le méritait son séjour en prison. Il ne devrait pas t’approcher, dirais Albus. Il ne devrait pas être là. Pourtant, Lysander se tient bien devant elle, assoit en face, sans bouger. « Qu’est-ce que tu veux ? » Elle arrive pas à être gentille Potter. Peut-être parce que la peur du danger ronge ses os. Que son orgueil est bien trop fort. Ou alors qu’elle se cache derrière ce regard impuissant. Elle arrive pas à être celle qu’elle était avant. L’innocente gamine qui croyait en un homme. Prête à lui confier sa vie, prête à lui confier son cœur. Et le soir, quand elle s’endormait en larme, Jade était pas loin pour la prendre dans ses bras. Entourer son corps avec ses jambes dans un lit une place. Caresser sa chevelure, embrasser son front. Elle était seule dans sa luxure. Et lui, il était seul dans sa cellule face au détraqueur. Elle finit son verre d’un cul sec et tente de le regarder dans les yeux. Qu’elle est vilaine, Lily. Avec son regard de vipère, elle se pense être la reine, mais n’est qu’un néant, un déchet. Et elle pollue l’air à chaque soufflement de cigarette. Elle se brûle les poumons, se crèvent les veines pour voir une vérité inaccessible. Elle n’est pas digne d’être la fille de l’Elue, elle est incapable de faire face au sentiment qui la dévore. Face à Lysandre qui lui, n’est autre que son ombre. Son tout, son rien. Son Scamander. Le sien. Parce que quand Lily touche, elle marque, et ça devient sien. Lily la capricieuse, Lily la possessive. Lily, la simple gamine qui se perd dans les méandres de la vie
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how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander 3149465198_1_4_YL9AP6Gb
ϟ SORTILÈGES : 383
ϟ CRÉDITS : @soapflakes
ϟ PSEUDO : gasoline. (élodie)
ϟ AVATAR : max irons, le canon.
ϟ MES COMPTES : aucun.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt six ans.
ϟ SANG DE SORCIER : mêler, sang impur ou batard pour d'autres d'une union pourtant sacrée. mais le sang n'as aucune espèce d' importance quand on est un raté dans la vie comme lui.
≈ PROFESSION : sans profession, il n'est pas capable de garder un boulot plus de deux jours sans tout faire foirer, mais c'est sa vie. il parcourt les rues, faisant des courses pas toujours légal pour le compte de particulier, sa paie pas un toit, mais les paquets de cigarette et les bières oui.
ϟ STATUT CIVIL : il n'a jamais eu de relation sérieuse, ne s'est jamais posé dans une relation et ne l'a même jamais envisagé, il est trop instable dans sa vie pour penser à l'amour. il rencontre des filles mais ces dernières ne restent dans sa vie que pour une nuit, peut-être deux si le lit est moelleux.
ϟ ANCIENNE MAISON : serdaigle, maison de ses parents. un blason qui a sûrement eu très honte en voyant l'élève médiocre qu'était ce jeune homme.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : sa baguette est formée d'un bois de hêtre, le coeur de cette dernière est faite d'aile de fée, quelque chose de peut fréquent, la taille de sa baguette est de trente et un centimètres c'est une baguette obéissante ainsi que rigide. cette baguette est prédisposée au sortilège informulés.
ϟ LOCALISATION : partout et nul part à la fois.
Lysander Scamander
Lysander Scamander
MessageSujet: Re: how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander EmptyDim 29 Nov - 1:23


how rare and beautiful it truly is that we exist.

C'était un jour sombre comme les autres, depuis sa sortie d'Azkaban, les couleurs n'existaient plus il vivait dans un pays entièrement recouvert de noir et de blanc. Les souvenirs heureux s'étaient effacé peux à peux laissant place à un gouffre sans fin, une âme damnée, condamnée à airer dans les méandres du purgatoire. Attendant vainement que la fin vienne, que le jugement dernier soit rendu. Airer dans ses rues sombres, toquer aux portes et ne recevoir que pour seul réponse le silence, comme si Lysander n'existe pas que personne autour de lui ne pouvait voir ou sentir sa présence. Remonter la pente ? Il ne savait comment faire, à cet instant il était au fond, mais dégringolait un peu plus chaque jour. Un monde sans fin ou Lysander avait déjà songé plongé en bas le millenium bridge et se noyer dans la tamise. Ou prendre une potion de chez Dorcas qu'il l'aurait fait dormir pour l'éternité, au moins il n'aurait pas vu sa vie lui passer à côté en lui faisant un gros doigt d'honneur avant de lui tourner le dos. Il vivait au ralentit, un clochard sans foyer. Il dormait dans la rue, sous les ponts car tout le monde lui refusait l'hospitalité, le jeune homme était devenu un paria, l'homme que tout le monde connait mais qu'on en voit pas. Il ne lui manquait qu'une clochette autour du coup pour faire savoir son avancée et que le monde puisse quitter les rues sans avoir pitié de croiser l'homme qui n'a plus rien. Fatigué, épuisé physiquement et mentalement le jeune homme ne savait plus quoi faire, ni où allé. Il ne supportait plus sa vie et voudrait l'échanger contre la première qui passait, de toute façon ça ne pouvait pas être aussi terrible que la sienne. Il regrette son passage à Azkaban, car tout le monde sait que le fils Scamander a fauté, qu'il a déshonoré sa famille et qu'il n'ait pas digne d'être un héritier de l'armée de Dumbledore. Qu'il fait honte à tous ceux qui se sont battu pour la justice dans ce monde, qu'à la première occasion il fait voler une famille en éclat parce qu'il a tellement été égoïste en ne regardant pas autour de lui. Ses trois jours en prison avait été d’une tel horreur qu’il n’arrive plus à faire le sort du patronus, plus de souvenir heureux, aucun animal qui bondit de sa baguette et qui tournoie autour de lui, lui qui adorait voir ce patronus. C’était son sortilège favoris, il trouvait ça tellement féerique et même ça on lui l’avait retiré. Il avait beau cherché depuis tout ce temps, mais rien. Rien ne fait qu’il sera heureux à nouveau un jour, ni même personne.  Dans le même genre de famille brisée il avait suivi celle des Potter, une famille chez qui il passait énormément de temps quand il était enfant, il était désolé d’apprendre que l’élu avait été déchu de sa place si parfaite, mais il pensait surtout à Lily. C’était sa préférée, ça l’a toujours été. Sa petite rousse, ses taches de rousseurs sur les pommettes et se sourire qui aurait valu la damnation à Lysander. Ô combien de fois il avait rêvé d’elle, d’eux et d’un avenir qui était si brumeux qu’irréel, un avenir qui ne se dessinera sans doute jamais dans cette réalité si terne et triste qu’est la vie de Scamander. Il se demandait ce que devenait cette jolie rousse au teint parfait. Cette petite fille douce et timide qui l’avait abordé à sa remise de diplôme au chaudron baveur, ses petits bégayements qui faisait tout son charme. C’était sa Lily, sa rousse, sa chose. Mais c’est quelque chose qu’il n’avouera jamais car une Potter mérite tellement mieux qu’un Scamander miteux qui erre dans les rues de Londres. Un Lysander crasseux qui n’a pas de vie, seulement des regrets. Un blond qui échoue chaque chose qu’il entreprend, alors non Scamander restera loin de Potter et de tout sentiments qui pourrait l’induire en erreur. Il se retrouva dans l’allée des embrumes, perdu dans ses pensées ses pieds le guidait eux même dans un avenir plus sombre, comme si tout son corps avait signé un papier à sa naissance, lui promettant ses pires cauchemars et que dans tout ça ils n’avaient pas pensé à mettre le cerveau au courant. Lysander le ressentait comme ça car il ne cessait de se battre contre sois même, son esprit et son corps était deux personnes différentes qui ne voulaient pas la même vie. Une cigarette au coin de la bouche, les mains dans ses poches il balayait la rue des yeux, cette rue qui était devenue sa maison, ses recoins qui n’étaient plus des secrets pour le jeune homme et qui les arpentaient tous les jours maintenant. Il continuait de marcher, sûrement par habitude et surtout que le froid commençait à lui glacer les os, mais il n’avait pour le moment pas les moyens pour s’acheter une nouvelle veste, ni même d’investir dans des gants qui pourrait le protéger. Il tirait des bouffées de sa cigarette et expirait la fumée en enviant les dragons pendant quelques secondes. Cracher du feu, ça devait tellement être une vie de rêve, qu’il souhaiterait bien se réincarner en dragon si cela était possible quand sa vie ici sera enfin achevée. Ses pieds l’avaient conduit à greedy skull ce pub où la crasse recouvre les murs, où les alcooliques sont plus nombreux que la réserve de bières du patron. Il comptait rapidement les pièces qu’il avait dans une des poches de son jeans et poussa la porte du pub avant de s’engouffrer à l’intérieur et de se faire frapper à la gueule par toutes les odeurs qu’émanaient de cette endroit, un vrai taudis. Mais c’est sans doute le seul endroit où Lysander ne se fait pas encore juger, où il peut boire sa bière tranquillement sans ce faire envahir de vautour. «Qu’est-ce que tu veux ? » Il savait que la jeune femme l'avait reconnu et le ton qu'elle employait avec lui le surpris au premier abord. « hé bien Potter, je vois que tu as bien changé. » Sûrement que cette affaire avec son père avait du renforcer la petite princesse de l'élu, mais il ne fallait pas qu'elle pense qu'elle avait tous les droits avec le jeune homme en face d'elle, elle était Lily Potter la fille qu'il a toujours désirée, elle n'était plus rien à ce moment présent, juste une personne d'une époque lointaine, qui comme tous les autres l'avaient abandonné. « Alors Potter tu t'es perdu dans l'allée des embrumes ? pas sur que le papa de l'année voit ça d'un très bon œil. » Rancunier, froid, menteur, bagarreur. C'était sa Lysander et pour l'instant il était simplement rancunier et cherchait le point faible de Lily où il saurait lui faire aussi mal qu'elle quand elle lui a tourné le dos il y a des années.
© TEMPORIS HEREDITAS 2015

   

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ϟ BAGUETTE MAGIQUE : fait avec un bois de chêne rouge, le coeur de sa baguette est composée d'un croc de dragon et elle mesure vingt-six centimètres. elle est également prédisposée aux enchantements.
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Lily Potter
Lily Potter
MessageSujet: Re: how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander EmptyDim 29 Nov - 2:06


how rare and beautiful it truly is that we exist

how rare and beautiful it truly is that we exist.
Lily, c’est cette fleur qu’on voit dans les jardins. Les pétales toujours aussi doux. Les canines peu acérées, à croire qu’elle n’a  pas d’épine. Ce petit bourgeon qui mûrit sous les étoiles, le soleil. Les astres qui englobent son champ de vision. Des yeux tous ronds, acidulé par un regard océan. De l’innocence, de l’aisance. Un courage indéniable et une envie de justice qui devient même un vice. Elle tente de guider sa vie, la fleur. De se bâtir un abri au fil du temps. Parce qu’un homme peut l’écraser, sans faire attention. On peut lui arracher ses pétales, son cœur. Mais elle reste debout comme un roseau après une tempête. Elle a cette force dans les gestes, cette forte voix qui brise les plus grands des vacarmes. Et même si on ne l’entend pas, même si on ne fait pas attention le temps d’un instant, le regard s’émane sur ce petit bout de femme. Parce qu’on ne peut rien lui refuser, on ne peut rien lui envier. Elle sait juste claquer du poing, protester. Se battre pour un article qu’elle ne pourra jamais avoir. Et elle se retrouve minable.
Minable dans ce pub. Minable dans sa propre vie. Elle est pas si différente d’Harry, Lily. Elle rate sa vie, fais passer son métier avant sa vie. Elle a oublié Lysander. Elle l’a oublié. Et bordel que ça la tue. Chaque jour, ça la consume. Son esprit se concentre sur des problèmes récents. Sa famille, son métier. Merlin. Et elle oublie les mots de Lysander et marque au fer rouge ceux d’Albus. Peut-être parce que son aîné a toujours eu une emprise sur son visage tâché. Et elle a oublié ce que ça faisait, d’aimer. D’aimer à s’en étouffer, à s’en poignarder, s’empoisonner. Les signes sont noirs, l’avertissent. Et demain est un autre jour.
Elle est entrée dans cette auberge dans la plus grande des insouciances, sans juger qu’on peut lui faire du mal. Parce qu’elle peut se cacher derrière son métier, son rôle. Ce n’est qu’une gamine capricieuse, la dernière d’Harry. Qu’elle souffre. Que le néant l’abatte. Elle ne peut plus respirer légalement, correctement. Et elle se consume comme une cigarette. Elle en a marre du silence, elle en a marre des balances. D’un juste milieu. Parfois, sa cage thoracique a juste envie de s’ouvrir. Un petit bang bang. Un cœur qui bat trop vite ou pas assez. Elle veut juste gueuler sa peur du monde et son envie de s’oxygéner. D’avaler l’air et de le recracher avec vulgarité, sans qu’on la juge comme une bonne ou une mauvaise personne. Lily n’est pas gentille, Lily n’est pas méchante. Elle n’est simplement que Lily, cette balance, ce sourire et ces larmes. Un mélange de matière grise qui se dévore. Elle est pas si blanche, mais pas si noire. Elle joue sur les tons, les nuances. Elle sait être ange quand il faut démolir. Et être fille de Satan quand il faut être douce et docile. Elle a été trop méchante avec lui. Elle le sait. Dans son regard. Dans ses gestes. Et encore aujourd’hui, elle agit comme une peste. L’armure de glace qu’elle se met n’est qu’une protection. Ne me détruis pas, gentil loup. Dévore moi avant que je ne le fasse moi-même. « hé bien Potter, je vois que tu as bien changé. » Bang. Le premier châtiment retenti. Il n’en a pas fini avec la rousse, lui. Non, il veut vengeance. Il veut voir sa poitrine se tordre d’un battement à l’autre. Il veut voir la terreur, l’horreur et tout ce qu’il a pu ressentir dans cette cage. Elle a peur Lily. Un peu, mais pas assez. Pas assez pour sortir sa baguette. Parce que ses mots, sa voix, c’est ce qu’il y a de plus rassurant malgré l’emploi qu’il fait. Elle se tord, elle se perd entre la joie et la honte. La peur et le désarroi. « Je te retourne la réflexion Scamander. Tu as totalement changé. » Et son regard s’abaisse légèrement sur sa tenue. Sa corpulence. Il a maigri. Son buste semble moins robuste. Ses mains semblent si froid alors qu’ils sont éloignés. Ses joues creuses, ses vêtements troués. Et le pire dans cette observation, c’est son regard. Aussi noir que perdu. Vide. Et elle regrette. Aussi facilement que possible, elle regrette sa méchanceté. Jade rirait. Parce que Lily a toujours été ce genre de personne qui est mauvaise avec les mots et qui s’en veut. Avec elle, mieux faut-il se prendre un coup qu’écouter ses mots de serpents. « Alors Potter tu t'es perdu dans l'allée des embrumes ? pas sur que le papa de l'année voit ça d'un très bon œil. » Touchée, coulée. Lily pince ses lèvres, serre les poings. L’envie de lui tourner une des plus grandes gifles persiste dans son esprit et Lysander doit la ressentir. Elle sait que commencer une émeute dans un bar tel que celui-ci ne lui accordera que des problèmes alors elle baisse la tête avant de la relever avec un air assuré. « On dirait que tu t’es mal renseigné au sujet de ma famille. » Elle joue sur les mots, les émotions. Elle devient vipère quand elle veut simplement paix ou pardon. Elle finit son verre d’un cul-sec. Elle ne sait que faire. Mais elle est bien trop téméraire, bien trop imprudente. Bien trop fière, bien trop orgueilleuse. « Ne t’inquiète pas pour moi, je suis assez grande pour aller dans l’allée des embrumes si j’ai envie. » Petite provocation, petit mensonge. Lysander ne peut y croire, Lily n’est pas une mauvaise graine. Mais ce n’est qu’une envie vivace de piquer l’homme sur sa présence, sa sécurité. Parce que Lily, elle pense savoir tout gérer, elle pense pouvoir tout contrôler. Il n’y a que lui qui échappe à son gourou. Lui qui arrive à lui faire ressentir tant de sentiment dont elle est incapable de contrôler. L’émotive Lily ne peut se contrôler et il ne tarde pas qu’elle hurle sa méchanceté et sa damnation. Son pardon qu’elle ne mérite pas et pourtant qui la rend si désireuse.
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how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander 3149465198_1_4_YL9AP6Gb
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ϟ SANG DE SORCIER : mêler, sang impur ou batard pour d'autres d'une union pourtant sacrée. mais le sang n'as aucune espèce d' importance quand on est un raté dans la vie comme lui.
≈ PROFESSION : sans profession, il n'est pas capable de garder un boulot plus de deux jours sans tout faire foirer, mais c'est sa vie. il parcourt les rues, faisant des courses pas toujours légal pour le compte de particulier, sa paie pas un toit, mais les paquets de cigarette et les bières oui.
ϟ STATUT CIVIL : il n'a jamais eu de relation sérieuse, ne s'est jamais posé dans une relation et ne l'a même jamais envisagé, il est trop instable dans sa vie pour penser à l'amour. il rencontre des filles mais ces dernières ne restent dans sa vie que pour une nuit, peut-être deux si le lit est moelleux.
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Lysander Scamander
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MessageSujet: Re: how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander EmptyDim 29 Nov - 21:50


how rare and beautiful it truly is that we exist.

Méandres, noirceur, tourbillon de douleur. Cette salope de fée qui c’était penchée sur son berceau à sa naissance aurait dû brûler vive dans un feu de joie ou le Lysander du futur aurait dansé autour tel un indien. Il souhaitait sa mort plus que n’importe qui, perdu dans sa vie, son passé et son avenir n’étaient que brume inviolable, perdu dans la noirceur d’un destin sans fondement, d’une vie bâclée. Il en voulait au monde entier et à personne en même temps, il en voulait à ses parents de l’avoir mis au monde, à ce frère tant admiré qui a préféré le renié plutôt que l’aider. Ce jumeau qui réussissait sa vie parfaitement, aussi bien que Lysander l’avait fait si son esprit et son corps c’était mis d’accord. Une vie qui n’avait pas de sens, ni de but. Une vie qui ne valait pas la peine d’être vécue pourtant Lysander n’avait pas encore eu le courage de sauter en bas ce pont, il attendait que le soleil se fasse, que les brumes ce dissipent et qu’une main lui soit tendue et lui offre la joie et le bonheur qu’il pensait tant mériter. C’était l’espoir qui le gardait envie, cet espoir qui lui massacrait les derniers morceaux de cœur qui restait accroché dans sa poitrine. Ce cœur meurtri par une famille déchirée, par son père ce modèle qui l’avait rejeté à la première occasion, qui ne voyait pas la détresse de son père et qui ne pensait qu’à cette mauvaise presse que son fils indigne ramenait vers lui, cette presse qui a l’annonce de l’enferment de Lysander c’était rué sur lui comme des vautours, les unes de journaux son visage à la télévision. Il n’avait commis qu’une erreur de jeunesse, devant un alcoolique qui ne savait sûrement pas qu’il possédait dix doigts. Une erreur qui lui a coûté la vie, ne lui l’a pas ôté mais l’a simple subtilisé pour l’enfermer à quelque part. Une erreur et des conséquences qu’il n’oubliera jamais, jamais il ne pourra effacer ces murs de la prison, les détraqueurs et toute cette noirceur que dégage cet endroit, il ne pourra jamais effacer la peur qu’il ait vécu dans cette prison. La façon dont il a changé après cette arrestation, ces gens si proche qui lui avait tourné le dos. Connor… Son Connor son fidèle amis qui avait échappé de peu à Azkaban, cet ami qui lui avait juré fidélité, dans le meilleur et le pire de leur amitié, avait retourné sa veste au mauvais moment, ce moment ou son meilleur ami c’était retrouvé enfermé dans ces murs, au milieu d’une mer ou d’un océan déchaîné. Il n’est que l’ombre de lui, un homme perdu parmi tant d’autres, il est l’homme qu’on oublie et celui à la fois qu’on montre comme exemple à ne pas suivre. « Je te retourne la réflexion Scamander. Tu as totalement changé. » la rousse sort les griffes, un petit sourire  tend les joues de Lysander sur le côté, mais c’est encore bien loin de l’atteindre et il se demande même si quelque chose peut encore lui faire du mal, mais certainement pas venant de la part de la fille de l’élu ou le déchu selon le sens qu’on veut. « On dirait que tu t’es mal renseigné au sujet de ma famille.» Elle s’amuse avec les mots comme un enfant de six mois qui s’amuse avec sa peluche, elle pense se montrer froide et dur, mais elle n’est qu’un petit oiseau qui est en train de se faire bouffer par sa propre vie. Un rire voudrait éclater dans la gorge de Scamander, mais il le retient sans pour autant lâcher des yeux cette proie qui se trouve en face de lui, dans cette taverne miteuse. « Ne t’inquiète pas pour moi, je suis assez grande pour aller dans l’allée des embrumes si j’ai envie. » Cette fois son rire éclate au grand jour, un rire qui fait vriller sa gorge et qui résonne entre les murs de ce pub remplis de crasse et d’alcooliques dont le sang fût remplacé par de la bière au beurre. Ô petite Lily, si fragile lily. « Tu penses me fait croire ça ? Tu n’es pas grande, tu es stupide de traîner ici.» Il but une gorgée de sa bière, fixé sur les réactions de la jeune femme. « Tu es la fille de l’Élu, tu n’es pas chez toi dans cette rue. »Ses yeux balayaient la taverne, regardant les autres clients assis autour d’eux. Elle était l’étrangère, la fille de bonne famille, la famille que tout le monde à envier, ou que certain ont combattu. Elle était la fille d’un homme qui autrefois avait été l’Élu, mais qui aujourd’hui n’est simplement qu’une honte, et qui a brisé sa famille. Lysander n’en avait que faire de cette famille qui pourtant autrefois faisait partie de la sienne, sa mère marraine de la rouquine en face de lui. Mais c’était du passé, un passé bien lointain. Maintenant dans cette famille de Potter, il ne tient de l’estime que pour James, et il ne le comprend pas vraiment. « Tu devrais rentrer dans ta belle maison Potter, va cajoler ton père. » Elle était sienne, pourtant à ce moment présent il ne voulait que sa revanche, la briser comme elle l’avait fait avec lui. Lui montrer à quel point ça faisait mal de se faire enfoncer par des gens qu’on appelait des amis. Mais elle, c’était tellement différent de tous les autres, elle c’était son âme-sœur, c’était peut-être l’unique raison pour laquelle il ne sautait pas de ce pont sur lequel il marchait tous les matins, c’était peut-être elle son espoir d’une vie meilleure. Un espoir incarner dans cette fille qu’il désirait briser, il voulait la secouer pour lui faire mal, l’embrasser pour lui montrer ce qu’il ressentait pour elle, la chasser de sa vie pour ne pas qu’elle sombre avec lui. Ô misère de la vie, cet homme était tellement perdu dans son existence que sa seule raison de vivre allait certainement lui tourner le dos une seconde fois après cette rencontre. Il se haïssait encore plus, pourtant il n’arrivait pas à changer ses paroles, cette façon de parler. Ce regard froid et vide qu’il posait sur elle, il n’était plus l’homme qu’elle avait connu autre fois, il était complètement différent, complètement mort intérieurement. Il n’était pas fréquentable, c’était l’homme à éviter, l’homme où il valait mieux détourner le regard plutôt que de le combattre. L’homme mort. Lysander continuait toujours à fixer cette jolie rouquine, qu’il avait tant adorée. Ce rire qui résonnait encore dans ses oreilles, sa main sur son épaule lui brûlait toujours la peau quand il se remémorait ces sensations.
© TEMPORIS HEREDITAS 2015

   

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ϟ ANCIENNE MAISON : ancienne gryffondor qui a toutes les qualités autant que les défauts de son ancienne maison.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : fait avec un bois de chêne rouge, le coeur de sa baguette est composée d'un croc de dragon et elle mesure vingt-six centimètres. elle est également prédisposée aux enchantements.
ϟ LOCALISATION : godric's hollow ou dans les bureaux de la gazette du sorcier.
Lily Potter
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MessageSujet: Re: how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander EmptyLun 30 Nov - 22:30


how rare and beautiful it truly is that we exist

how rare and beautiful it truly is that we exist.
Elle a ce regard froid. La décadence qui la ronge. Que fais-tu Potter ? Mets bien ta cape rouge et cours dans l’impasse du long couloir. Caches-toi avant que les méchants loups te dévorent. Il est bien trop tard, Potter. Tu te dévores toi-même. C’est ce genre de sentiment. Cette hypnose. Quand elle croit que tout est beau, tout est rose. Elle est utopiste. Elle veut la paix parce que son père en est un symbole. Elle n’est qu’un simple chromosome, mélangée à la rousseur pure. Ce mélange de glace et de feu qui lui a donné naissance. Et elle tente, elle se consume. Elle tente d’entrer dans les normes, les mœurs. Mais rien n’y fait. Elle se crève pour des problèmes. Elle se tue, pour une tâche qui ne peut s’achever. Elle tente de se bâtir un empire avec des ruines. Elle marche les pieds nus sur de l’herbe coupante. Elle se brise le souffle, fait battre un poumon pour que l’autre s’imbibe de la fumée du tabac. « Tu penses me fait croire ça ? Tu n’es pas grande, tu es stupide de traîner ici. » Elle a envie de le frapper. De taper du poing. Oh non. Lily elle a une fierté. Aussi immense que sa détermination. Lily l’utopiste, elle disparaît quand on se moque d’elle. Qu’on la prend pour une gamine. Elle commande un verre et fait mine de n’avoir rien entendu. Et il continu à brailler, répandre sa joli voix rocailleuse dans la pièce tandis qu’elle meurt sous l’échec. « Tu es la fille de l’Élu, tu n’es pas chez toi dans cette rue. » Cette fois, c’est elle qui rigole. Un peu trop fort, un peu trop mélodieux. Ce n’est plus la jolie mélodie de l’été. Cette odeur chaude, cet air qui les fait flâner. Tout est morne, tout est noir. Et la beauté disparait de son rire. Ils seraient fiers autant qu’honteux de voir la petite Lily aussi diabolique, aussi mesquine. Et elle s’en veut aussi bien qu’elle lui en veut. Et le paradoxe, c’est qu’il a le droit de lui en vouloir. Alors elle continue de creuser sa tête avant de le fixer. « Parce que je n’ai pas le droit de m’amuser dans un lieu comme celui-ci ? T’es un Scamander, et tu te permets de me juger sur mon nom. On voit que t’as pris en maturité. » Ça vole bas. Si bas que ça la fait rire, dans le fond la gamine. Elle est aussi vide qu’une coquille morte. Et elle s’attendait pas à son retour, à lui. Pas à Lysander. « Tu devrais rentrer dans ta belle maison Potter, va cajoler ton père. » Lily qui observe le bar d’un détendu se crispe. Ses muscles se tendent, se braquent. Sa tête se retourne lentement. Doucement, trop doucement. Sa mâchoire se crispe. Il avait raison, ce soir-là. Quand il a dit que Scamander était un être mauvais. Et elle en pouvait plus Lily, de voir le reflet du miroir dans la presse. Il était beau Lorcan. Mais pas aussi joli que Lysander. Il avait cette beauté écorchée des cigarettes dans la gorge. Ce regard de fer, ces yeux cernés. On apporte son verre à Lily et directement, elle l’attrape avant de le jeter à la figure de l’homme. Le serveur décampe rapidement devant l’air de glace. « Va cajoler ton propre cul Scamander avant de me faire la leçon. » Cette fois, il n’y a rien de dérisoire. Ce n’est pas qu’un pic. C’est une menace. Un appel à l’aide. Sauves-toi Lysander, avant qu’elle ne te dévore. Le phénix n’est pas si joli à regarder. Ses poings sur la table se serrent. Elle se déteste. Dans le fond de son verre, elle peut voir son reflet dévorant. Cette horreur humaine. Une gamine sans cœur qui a vouloir bâtir un monde en perd la tête. Elle voulait tout partager. Et elle a été naïve. Et entre ses lèvres, elle murmure. « Albus avait raison … » Parce qu’elle a besoin de se le dire, de choisir. Le regarder. Fuir. Tenir ses mains. Ne plus le revoir. L’aider ou claquer la porte. Elle est horrible la gamine. Parce qu’il a été trop gentil et elle est partie quand il ne fallait pas. Guidée sous l’emprise d’un frère trop protecteur qui préférait un Lorcan à un Lysander. Elle ne sait que faire. Partir ou rester là, à le fixer après ceci. Après qu’il ait vu la rage et la peur dans son regard. Après qu’il ait vu son propre vice. Après qu’il ait compris qu’elle était elle-même perdue dans les abysses.
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ϟ PSEUDO : gasoline. (élodie)
ϟ AVATAR : max irons, le canon.
ϟ MES COMPTES : aucun.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt six ans.
ϟ SANG DE SORCIER : mêler, sang impur ou batard pour d'autres d'une union pourtant sacrée. mais le sang n'as aucune espèce d' importance quand on est un raté dans la vie comme lui.
≈ PROFESSION : sans profession, il n'est pas capable de garder un boulot plus de deux jours sans tout faire foirer, mais c'est sa vie. il parcourt les rues, faisant des courses pas toujours légal pour le compte de particulier, sa paie pas un toit, mais les paquets de cigarette et les bières oui.
ϟ STATUT CIVIL : il n'a jamais eu de relation sérieuse, ne s'est jamais posé dans une relation et ne l'a même jamais envisagé, il est trop instable dans sa vie pour penser à l'amour. il rencontre des filles mais ces dernières ne restent dans sa vie que pour une nuit, peut-être deux si le lit est moelleux.
ϟ ANCIENNE MAISON : serdaigle, maison de ses parents. un blason qui a sûrement eu très honte en voyant l'élève médiocre qu'était ce jeune homme.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : sa baguette est formée d'un bois de hêtre, le coeur de cette dernière est faite d'aile de fée, quelque chose de peut fréquent, la taille de sa baguette est de trente et un centimètres c'est une baguette obéissante ainsi que rigide. cette baguette est prédisposée au sortilège informulés.
ϟ LOCALISATION : partout et nul part à la fois.
Lysander Scamander
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MessageSujet: Re: how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander EmptyMer 2 Déc - 18:28


how rare and beautiful it truly is that we exist.

Sombre regard, et sombre réalité. Entre coma irréel et réalité décevante Lysander ne savait plus vers quelle solution se tourner, vers quel chemin il devait avancer. Assis dans la pénombre il comptait les jours qui le retenaient d’une mort certaine, il espérait que ce chiffre était minime et que l’ange de la mort viendrait le chercher dans la foulée de sa dernière respiration de la journée. Seul dans cette pièce, attendant péniblement que la lumière du jour vienne l’éclairer que la douceur de ce soleil tant admiré vienne caresser sa joue si froide, là entre ces quatre murs qui le retenait prisonnier il priait le soleil de lui accorder sa grâce. Mais des prières qui resteraient à l’échec comme son existence, des prières qui ont très certainement coulés dans cet océan déchaîné qui entourait ces murs de béton. Des voix qui hurlaient dans sa tête, la folie qui l’emparait. Ses peurs qui lui sautaient devant les yeux, ces brumes remplient de noirceur qui ne cessait de passer devant ses fenêtres. Alors Scamander n’est plus, il n’est que Lysander, l’homme fou. Scamander n’est qu’un nom greffé à sa peau depuis sa naissance mais entre ces murs il n’est plus rien, il n’existe plus. Pour le monde extérieur il n’est plus le fils héritier d’une guerre, il n’est qu’un déchet de l’humanité mettant la honte sur les gens qu’ils devraient chérir.

Il ne quitta pas la petite rousse qu’il avait en face de lui, la revoyant enfant, ces après-midi où malgré leur différence d’âge ils passaient leur temps ensemble. Il a toujours été attiré comme un aimant à elle, alors que son frère préférait jouer avec le frère, albus. Mais Lily c’était sa préférée, cette petite fille remplie de douceur dans son regard, une étrange légèreté et un parfum de bien-être. Une gamine qui le passionnait, et lui donnait de l’espoir. Mais là en face de lui ce n’était plus cette douceur qu’il voyait dans son regard ce n’était que de la froideur et une cassure. Quelque chose était brisé à l’intérieur de la jeune femme et il le voyait très nettement dans ses yeux. Ça ne devait sûrement pas être le plus compliqué à voir d’ailleurs, surtout pas pour Lysander qui devait très nettement avoir la même cassure dans son propre regard. Sa vision des choses qui était troublée par tant de chaos. Douce enfant perdue, fait attention à toi car le loup que tu as en face de toi n’as aucune pitié pour les âmes perdues, il n’est que coquille vide. Alors court, aussi vite que tu peux et fuit le même si cela devait t’arracher le cœur, efface le de tes pensées ne pense plus à son existence. Fuit le loup s’approche pour te dévorer jolie petite rousse.

Dans un autre monde les deux adultes auraient certainement formé un couple aimant, passionné et respecté de tous. Un amour infaillible qui les auraient tout droit conduit à un mariage somptueux où des promesses auraient été dites et respectée. Une vie de famille enviée et des enfants aussi beaux que le soleil et la lune. Une vie parfaite, dans une vie parallèle. Une vie qui ne sera jamais celle-ci, une existence heureuse qui aurait des hauts et des bas, mais l’amour des deux auraient suffi à remettre le bonheur dans la réalité. Douce utopie, quelle connerie. Mais c’était sa vision de rêve à lui, ce jeune loup prêt à dévorer sa proie. Rêves brisé, oubliés dans la profondeur noir de son âme, il n’était plus rien et seulement cette vie parallèle lui donnait l’infime partie d’espoir qu’il avait besoin pour vivre. Parce que ce visage en fac de lui était ce qu’il voulait, ce qu’il aimait et c’était pourtant ce qu’il était en train de détruire. « Parce que je n’ai pas le droit de m’amuser dans un lieu comme celui-ci ? T’es un Scamander, et tu te permets de me juger sur mon nom. On voit que t’as pris en maturité. » Un sifflement presque admiratif quitta les lèvres du jeune homme. Quel aplomb de la part de Lily, il en était surpris. Un sourire en coin en la regardant, mais aucune envie de répliquer, il préférait lui faire croire qu’elle marquait un point sur  ce qu’elle venait de dire et qu’elle avait réussi à le toucher. Puis s’en suit une réflexion de la part de Scamander, le fait qu’elle devrait cajoler son père, après tout lui il savait bien où faire mal, elle avait encore un cœur cette gamine et s’en prendre à son paternel était tellement simple et si amusant. Il était fier de lui en fixant la rouquine, si bien qu’il ne vit pas le serveur déposer ce fameux verre qui quelque secondes plus tard arrosa le visage du jeune homme. Yeux clos, il recracha ce qu’il avait pris dans sa bouche. « Va cajoler ton propre cul Scamander avant de me faire la leçon. » Une main tentait d’essuyer son visage, ouvrant les yeux il fixait la rousse avec rage et détermination. « Très mauvaise idée Potter. » Rage, colère toutes ces émotions qui passaient dans le regard de Lysander, si ça n’avait pas été elle, il aurait déjà sorti sa baguette et expulsé son interlocuteur hors de cette taverne. Ô oui Lily, c’était vraiment une très mauvaise idée de faire ça. Un silence pesant, aucun bruit ni même une parole n’était échangée dans cet endroit dénué d’hygiène. Un regard assassin était braqué sur Lily de la part de l’homme en face d’elle. « Tu as fait le très mauvais choix Lily. » Il se dressa bien droit sur sa chaise, les bras toujours posé sur la table, il inspirait et expirait calmement, mais ce n’était qu’un écran dans son intérieur il hurlait à la haine, il était prêt à sauter sur cette gamine idiote. « Stupide rouquine ! Tu te crois toute permise Potter ? Pauvre petite Lily son papounet n’est pas aussi bien qu’on le pense ! Oh mon dieu mais quel est donc cette mascarade ! » Des yeux roulé en l’air, un air exacerbé de la part du jeune homme, puis une petite rire remplit de sarcasme qui ne peut pas être retenu au fond de sa gorge. Pauvre Potter à la vie si triste pensait-il. « Tu as une vie tellement misérable il est vrai. » Il se lève pour quitter la taverne, contournant la table pour arriver du côté de Lily et se penche sur elle, une main dans son dos, la forçant à rester assise. « Mais n’essaie pas de t’en prendre à ceux qui n’ont plus rien à perdre Potter, ça pourrait être dangereux pour ton petit cul doré. » Un léger sourire au coin des lèvres avant de s’éloigner, ne lui laissant pas le temps de répondre et sortit rapidement de la taverne, allumant une cigarette, prenant une profonde bouffée, la retenant avec  l’expiré force.
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MessageSujet: Re: how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander EmptyJeu 3 Déc - 22:12


how rare and beautiful it truly is that we exist

how rare and beautiful it truly is that we exist.
Elle est folle Lily. Dans le fond, elle se perd. Elle a ce regard azur, ce regard amer. Offert par sa grand-mère. Elle a de l’insolence dans le regard. Et des mots trop impolis. C’est une tornade Lily. L’entre-deux d’un bien ou d’un rien. On la voit gentille, petite Lily. Parce que sa jolie bouche ne peut dire des obscénités. Et puis elle est belle Lily. Pas une beauté parfaite, c’est plus dur. Plus encrée dans son âme. A la voir si fragile, on en oublie le sang qui coule dans ses veines. Celui d’Harry et sa cicatrice. Lui, la marque de tout un massacre. Lui qui a fait de son père, un héros. Lui qui a bouffé ses années, son enfance et les mots d’affection. Lily elle a une peur de lui. Au plus profond de son cœur. Elle est aussi digne de Gryffondor que de Serpentard, Lily. C’est un mélange de sensation, d’évasion. Aussi bonne que mauvaise. Le monstre se cache derrière son regard azur, derrière ses joues rosées et sa chevelure rousse.
Elle se regarde peu dans les miroirs. Elle a pas le temps, qu’elle dit. Mensonge. Elle a le temps d’observer son reflet. De voir son sourire ou alors ses pleurs. Son rire démoniaque ou la colère qui embrase le bleu de ses iris. Elle frotte ses yeux pour enlever le mascara. Repasse du rouge à lèvre légèrement rosé qu’elle étale autour de sa bouche. Elle détache ses cheveux et les secoue. Elle se maquille, démaquille, remaquille. Elle ne fait que cacher le monstre, la bête qui grogne en elle. Et quand elle passe le seuil de la porte, Lily avale la bête et tente de la contrôler. Mais c’est bien trop tard, ce sang noir envahi ses veines plus rapidement qu’elle ne le veut. Ça la dévore.
« Très mauvaise idée Potter. » Qu’il dit, l’imbécile en essuyant son visage. Et elle sourit Potter. Parce qu’elle a pris sa revanche sur ses paroles. Elle croit gagner un champ de bataille alors que ce n’est pas une guerre. Ce n’est qu’une armistice qu’ils sont incapable de s’offrir. Et il ricane, le diable en les observant. A jouer au plus méchant. Mais qui dévorera l’autre ? « Tu as fait le très mauvais choix Lily. » Elle a hâte de voir ce qu’il a dire, ce qu’il a vraiment à prouver. Elle attend qu’il gueule enfin, qu’il crache son putain de morceau. Qui lui apprenne à vraiment vivre. Et à ne pas souffler sur sa vie avec temps de laideur, comme elle le pense. Mais la vérité, c’est qu’elle-même l’a aidé à creuser cette laideur. En choisissant son frère, elle a perdu ce bonheur qu’ils auraient pu avoir dans un futur proche.  « Stupide rouquine ! Tu te crois toute permise Potter ? Pauvre petite Lily son papounet n’est pas aussi bien qu’on le pense ! Oh mon dieu mais quel est donc cette mascarade ! » Il claque contre la table avec ses mains. Lily sursaute légèrement, elle s’attendait à ceci. Elle s’attendait à tellement de représaille que celle-ci présente ne l’effraye pas tant que ça. Ça l’intrigue. Ça la met en rogne, la rouquine. Parce qu’il a raison dans le fond. Et Lysander est sûrement le seul homme au monde qui peut lui faire ouvrir les yeux sur sa propre personne. Parce qu’il lie en elle comme dans un livre ouvert. Il voit ses peines et ses douleurs. Il sait ce sentiment de perdition, celui qui creuse une tombe dans l’abysse.  « Tu as une vie tellement misérable il est vrai. » Il continu de se déchaîner. Le sourire carnassier de la gamine s’essouffle légèrement. Petit à petit, elle perd le goût de la vie. Le son du rire, le mouvement des lippes qui s’étirent. Plus rien ne deviens aussi beau qu’en ce début d’hiver. « Mais n’essaie pas de t’en prendre à ceux qui n’ont plus rien à perdre Potter, ça pourrait être dangereux pour ton petit cul doré. » Cette fois, il est devant elle et il lui crache son propre venin en pleine figure. Il s’en va en claquant la porte et Lily se sent mourir sur place. Ce qu'il a perdu. Elle. Ils se sont perdus. Mais lui a du en souffrir beaucoup plus. Elle attrape un billet et le dépose sur la table pour l’addition. Elle veut partir Lily, autant qu’elle veut le rattraper. Et elle hésite pas un moment, elle sort de la taverne en poussant la porte. Le froid la glace et au sol, la neige s’installe. Ses mèches volent sous le vent légèrement. Elle avance délicatement avant de tourner la tête. Son regard replonge en enfance dans la maison des Scamander. La neige sur le corps de Lysander, lui qui lui avait apporté une carotte pour finir son bonhomme de neige. Lui qui s’amusait tant avec elle. Lui qui l’aimait tant. Et qu’est-ce qu’elle l’aimait Lily. Elle le sait, dans sa poitrine. Elle le sent, quand il dépose ses regards et ses mots acerbes. Elle le sait, parce que personne ne lui fait autant d’effet. Une clope au bec. Lily elle a une idée. Bien trop Lily, bien trop Potter. Mais c’est une idée quand même. Elle attrape de la neige entre ses doigts glacés et la compresse légèrement. Elle fait gaffe à viser droit Lily et puis elle s’élance et jette. En un coup, la neige percute la cigarette et elle sourit avec joie, ayant attiré l’attention de l’homme. « Je savais pas que t’étais un lâche et que tu fuyais devant une stupide gamine. » Elle avance doucement vers lui. Un pas après l’autre. « Si tu crois avoir réussi à m’effrayer tu as échoué. Les choses dangereuses c’est mon domaine de petite Potter. » Un pas après l’autre, elle tente de garder son calme. Parce que Lily elle est aussi lunatique que le ciel. Elle décide orage puis deviens nuage. Ou inversement. Elle joue sur les genres, les mots, les regards. Et elle s’approche bien trop de l’homme que son souffle puisse atteindre le cou et le visage de Lysander. Et la rousse, elle lève la tête pour observer Scamander avec cet air ravagé par un ouragan. Son air naturel. Ce n’est pas ce sourire habituel, faux. Celui qui dit qu’elle va bien. Non. Elle s’ouvre, maintenant. Et dans cet ouragan, il peut lire en elle toute la peine et la douleur. Et l’espoir qui se fait dévorer par les nuages sombres. « Tu peux me frapper, me lier les mains, me faire taire, peu importe. Mais je t’interdis de te moquer de mon nom et de ma famille. » Et elle encre son regard dans le sien, si bien qu’elle ne fait pas attention à la neige qui recommence à s’abattre lentement. Les cheveux du bruns reçoivent autant de flocon qu’elle, mais elle ne fait pas attention. La lionne dévore. « Je n’ai pas peur de toi. Plus maintenant. » Regarde ce que je suis devenue. Un monstre qui a faim et qui a un soif. Un monstre dévastateur qui dévore même l’âme d’une âme-sœur comme la tienne.
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≈ PROFESSION : sans profession, il n'est pas capable de garder un boulot plus de deux jours sans tout faire foirer, mais c'est sa vie. il parcourt les rues, faisant des courses pas toujours légal pour le compte de particulier, sa paie pas un toit, mais les paquets de cigarette et les bières oui.
ϟ STATUT CIVIL : il n'a jamais eu de relation sérieuse, ne s'est jamais posé dans une relation et ne l'a même jamais envisagé, il est trop instable dans sa vie pour penser à l'amour. il rencontre des filles mais ces dernières ne restent dans sa vie que pour une nuit, peut-être deux si le lit est moelleux.
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MessageSujet: Re: how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander how rare and beautiful it truly is that we exist ☆ lysander EmptySam 5 Déc - 21:34


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Souvenirs.
Mémoires. Certaines personnes pouvaient penser que par son jeune âge le jeune homme n’avait certainement pas vécu grand-chose, que né dans la belle époque de la magie il devait sans doute avoir la facile. Que préserver de toute cette haine qui avait ravagé ce monde, le séparant en plusieurs parties, tuant et brisant des centaines de famille. Que lui avec sa si belle vie, il devait narguer la vieillesse d’être né une cuillère en argent dans la bouche. Lui son beau regard, une gueule d’ange qui aurait pu lui rapporter tout l’or du monde si la copie conforme n’avait pas déjà prit cette place, lui la pauvre raclure. Le bâtard de sa vie. Lui l’âme en peine, qui navigue sur les flots de la désolation, lui qui économise déjà ses drachmes pour payer le passeur, cet homme qui le mènerait à mort reposé en paix. Peut-être la seule chose qu’il réussira dans sa vie, c’est d’être en paix à sa mort. Brisé. Il pense souvent à la mort et même lui ça l’effraie au bout d’un moment, mais même si il essaie de s’empêcher de penser à ça, c’est complètement impossible pour lui, car ça fait partie de cette existence qu’il essaie de briser. Et que la seule façon pour lui de réussir sa vie, c’est de réussir sa propre mort.
Confession.
Aveu. Mais ce n’était dans cet état d’esprit que ce trouvait le jeune homme mordu par le froid, mordu par les ténèbres. L’aveu de sa vie lui faisait aussi mal que si on lui arrachait la vie. Plus mal encore que de continuer encore à vivre. La confession d’une vie sans fin, d’une vie sans existence. Une chose qui pourrait le mettre à genoux, l’obliger à creuser sa propre tombe s’il avait encore de la force. Mais là perdu au beau milieu de la neige, cigarette à la bouche il n’avait plus la force de rien, simplement d’oublier. Effacer toute cette durée de vie. Il voudrait tellement tout reprendre à zéro, passer le balai sur toute sa vie et reprendre, là maintenant. De pouvoir tout reconstruire, car même si à présent il essaie de se donner les moyens de changer ce sont les autres qui le repoussent, qui le rejette à la rue, cet espèce de mécréant, cet ancien prisonnier, détenu d’Azkaban ne mérite que ce qui lui arrive pensent-ils. Mais les gens ne voient que ce qu’ils veulent voir, ne creuse pas assez les gens pour vois qu’au fond ils sont exactement pareil qu’eux, un cœur et une âme, mais qu’ils malheureusement eu moins de réussite que certaine personne.
Neige.
Flocons. Chaque flocon qui lui tombait dessus, lui remémorait un souvenir précis, un rire, un sourire échangé avec quelqu’un, puis plus rien jusqu’au prochain. Un nouveau sourire, des éclats de rire qu’il échangeait avec sa famille avant que tout foute le camp. Maintenant il était l’étranger qui regardait par la fenêtre des gens, de ses familles si unies autour d’une table, qui discutaient et riaient comme si demain et la peur de mourir n’existait pas, que ce moment-là était unique. Ils riaient aux larmes, ce souvenant de chaque détail de cet instant, qu’ils raconteront sûrement à quelqu’un d’autre. Au coin d’une cheminée, des câlins et des baisers échangés. Un couple qui s’aiment et qui se le prouve. Une discussion au coin du feu, profitant de la chaleur des braises et du corps de l’autre. Chaque flocon lui remémorait chaque hiver qu’il avait passé dehors, et ses souvenirs d’une enfance heureuse où il ouvrait ses cadeaux avec sa famille étaient bien loin derrière lui. Tellement vague, plus aucune sensation, même la main de sa mère qui effleure sa joue n’avait plus le même sentiment réconfortant.
Femme.
Désire. Cette jeune rouquine, cette sale gamine de la taverne. Ce verre dans la gueule et le froid qui le frappe encore plus à cause de cette maudite Potter. Mais qu’est-ce qu’il l’aime cette gamine. Cette frimousse qui le réchauffe, ce sourire et cette voix qu’il arrive à entendre rien qu’en fermant les yeux. Mais qu’elle peste cette lily, comme si elle pensait tout savoir, comme si elle avait tout vécu. Elle, Potter, femme née dans la haute, héritage de l’élu. Elle n’avait qu’à dire son nom pour que le monde lui ouvre ses bras et même si son père avait fauté il n’en restait pas moins l’élu, l’homme qui a osé se battre au lieu de se taire. Elle était son rejeton, sa gamine mal élevée. Ça lui crevait l’âme de dire qu’il aimait cette entêtée, mais il ne pouvait pas ce que le cacher à lui-même. Chaque fois qu’elle est là, vers lui, qu’il sent son parfum, son cœur manque un battement, voudrait sortir de son buste pour ne faire qu’un avec celui de la rouquine. Elle cette gamine devenue femme. Cette femme qu’il voudrait sienne. Mais la sienne qu’il voudrait biser en deux, dévorer effacer de la surface de la terre. Elle qu’il ne pouvait pas voir pour l’instant. Cette rouquine si enivrante, si attachante, si détestable. Putain ce qu’elle était belle cette gosse. Mais il était impossible pour lui de l’approcher, de l’attirer dans les basfonds de sa vie, de l’empêcher d’être heureuse, de lui montrer le côté réellement sombre d’une vie. Elle qui vit dans le déni, croyant vivre une vie de cauchemar, une vie si horrible. Mais il donnerait tout pour échanger leurs vies, qu’elle voit à quel point elle avait de la chance, et que ce n’était pas parce que son père n’était pas l’homme parfait qu’elle espérait temps qu’il fallait qu’elle dépeigne une vie remplie de noirceur et de tristesse. Oh petite fille court chez toi, tu y seras en sécurité. Gamine stupide qui veut jouer les grandes, mais tu es encore loin de la cours des grands, tu ne la vois seulement que de loin. Alors s’il te plait prend tes jambes à ton cou et retourne te cacher dans les jupes de ta mère. Une cigarette au coin des lèvres, une boule de neige. La cigarette vaincu git sur le sol, meurt à petit feu tandis que la fumée s’élève vers le ciel, réchauffer un peu l’atmosphère. Un simplement mouvement de tête, pour comprendre que c’est cette gamine qui continue les bourdes d’enfant gâté. « Je savais pas que t’étais un lâche et que tu fuyais devant une stupide gamine. » Un pincement de lèvre, Lysander essayait de rester calme face à elle, plongé dans ses yeux il l’a laissait approcher, essayait de masquer toutes les émotions qu’il pouvait ressentir à ce moment-là, laissant face à la rousse un visage froid, marqué par la maigreur de ses jours sans manger à sa fin. « Si tu crois avoir réussi à m’effrayer tu as échoué. Les choses dangereuses c’est mon domaine de petite Potter. » Il mordait l’intérieur de sa joue pour ne pas rire, essayer de ne pas rabaisser cette Potter qui venait d’enchaîner des mots sans aucun sens, qui avait sûrement dû piquer une réplique de son père. Car petit Potter n’avait sûrement pas du vivre grand-chose de très dangereux dans sa vie de princesse. Peut-être des blagues de ses frères, mais c’était tout. « Pardon ? » Il se penchait légèrement vers elle, fixant son regard dans le sien. « C’est ton domaine ? Je ne me souviens pas que tu vives dans la rue ? Que tu as été envoyé à Azkaban ? Où les détraqueurs se sont bien amusé avec toi ! »  Il secouait la tête, levant les yeux au ciel avant de la regarder. « C’est tellement déprimant Lily, t’as rien vécu de dangereux, à part te rendre dans cette taverne ! »  Il attrape son paquet de cigarette dans sa poche en se redressant, sans la quitter des yeux, portant une cigarette à ses lèvres avant de l’allumer. Recrachant la première bouffée de fumée en fermant les yeux. Une nouvelle bouffée et la gamine qui brayait à nouveau, il baissa ses yeux pour la regarder à nouveau. « Tu peux me frapper, me lier les mains, me faire taire, peu importe. Mais je t’interdis de te moquer de mon nom et de ma famille. » Provocateur il souffla la fumée sur le visage de la gosse, un sourire en coin remplis de défi. Il arqua son sourcil gauche, réfléchissant à sa répartie sans jamais la quitter des yeux, reprenant une nouvelle bouffée de son petit bonheur en tube, qui causera certainement sa mort. « Pauvre petit Potter, ma foi c’est la vie. » Elle voulait vivre des choses dangereuses ? Le jeune homme n’allait pas lui faciliter les choses, ce n’était pas parce qu’elle le demandait qu’il allait arrêter de s’en prendre à son nom et sa famille. Les Potter son aimé et détester par tout le monde, ce sont des idoles et des têtes de turques. Remercie ton papounet chéri petit Potter pour ce cadeau qu’il t’a fait. Le jour où elle entrera dans les cours des grands, elle comprendra sûrement que la liberté d’expression est un droit, ce n’est pas parce qu’on demande quelque chose à son encontre qu’on l’obtiendra. Si le jeune homme veut hurler sur ce nom de famille c’est son droit le plus stricte. Et ce n’est pas parce que la petite princesse à revêtit sa plus joli frimousse de guerrière que le monde va se mettre à genoux devant elle, lui baisant les pieds et dire amen à tout ce qu’elle dit.
Flocons.
Froid. La neige recommençait à tomber autour d’eux, les cheveux trempés par la neige le jeune homme commença à grelotter. Mordu par la froid, sans vraiment une grande protection contre cette saison Lysander était complètement vulnérable et essayait de se réchauffer en fumant un peu plus sur sa cigarette, engouffrant ses mains dans ses poches de veste à moitié trouée. Il pourrait utiliser la magie pour réparer cette veste, mais depuis ce fameux jour en deux milles vingt-six qui le conduisit en prison, le jeune brun n’a plus jamais utilisé la magie dans la rue, et n’y pense jamais quand il est bien au chaud au fond du lit d’une blonde ou d’une brune. Peut qu’il finira sa journée dans un lit comme celui, un corps bien chaud contre le sien. Mais il ne pariait pas sûr celui de la jeune femme qui le fusillait du regard. « Soit bonne perdante gamine, et vit ta vie. N’essaie pas de la gâcher. »  Toujours avoir le dernier mot, après tout ils ont toujours été comme ça depuis qu’ils sont gosse, chacun voulait rajouter quelque chose de plus que l’autre, monter que lui avait fait plus de chose, montrer que son existence était plus merdique que l’autre. Un léger sourire étirait ses lèvres, pas de la provocation, ni un sourire de plaisance, mais simplement un sourire de façade, une fausse politesse. Parce qu’il savait pertinemment que la rousse allait rajouter quelque chose à cette phrase laissée en suspens autour des flocons qui mourraient sur le sol, renforçant le froid tordant qui régnait déjà sur Londres depuis plusieurs jours maintenant. Un dernier, mot, un dernier souffle qu’elle ne filtrera pas entre ses lèvres, et lui le sang chaud, le bâtard qui se croira meilleur que la petite Potter voudra rajouter sa couche, son savoir. Il laissa tomber sa cigarette terminée sur le sol, écrasée par son pied et l’envie d’en fumer directement une autre. « Tu devrais rentrer chez toi Potter, la nuit vient et t’as rien à faire dans cette ruelle. »  Quel homme rempli de politesse, lui qui tenait bien trop à elle pour la savoir disparue dans cette ruelle, lui qui savait très bien qu’elle aurait des problèmes si elle restait là alors que la nuit venait. Ici ce ne sont pas les partisans de Potter qui règne. Eux ils auraient voulu voir l’autre côté régné, eux Potter ils veulent sa mort et son déshonneur. Alors la gamine Potter offerte en cadeau serait sûrement trop beau pour être vrai. Alors rentre sale gamine, miss courage.
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