âge, date et lieu de naissance — vingt-six années sont mortes depuis le fatidique premier mars où il ouvre les yeux pour la première fois, quelques secondes avant son frère jumeau, entre les murs de ste-mangouste. nationalité et origines — peu de saveurs se mélangent ici, venant des deux côtés d'ancêtres anglais. curieux, il s'est également découvert des origines norvégiennes en étudiant son arbre généalogique. sang de sorcier — bâtard, comme le trois-quart des sorciers. mesurer la valeur d'un sorcier grâce à la pureté du sang est aussi intelligent que de voler un œuf à une mère dragon.  profession — esprit aiguisé, cerveau magique des scamander, lorcan s'est passionné des créatures magiques, aujourd'hui contrôleur des dragons au ministère. il surveille leur entrée au pays, les recense, et les observe avec un œil brillant. également amateur d'histoire, il accompagne parfois son père en expédition, l'aidant même pour la découverte de la grande histoire du moment, le tombeau de merlin.  maison à poudlard — serdaigle, au départ, semblait être la maison qui le prendrait entre ses bras, comme son frère. cependant, c'est dans les froids cachots qu'il a terminé, avec les autres serpents. destination qui a finalement ravit son cœur gelé.  statut civil — il partage sa vie avec arabella reed depuis trois ans. s'il songe de plus en plus à lui faire la grande demande, le bruit court qu'il serait amoureux plus de son nom que la demoiselle. fabulation ou réalité, même lorcan n'en est pas convaincu. la seule certitude, c'est qu'il tente de l'aimer comme il peut, en taisant ses quelques incontournables infidélités. parcours scolaire — lorcan a commencé sa montée vers les étoiles à poudlard, excellant dans toutes les matières, surtout en histoire et en sortilèges. plusieurs fois il a épaté les professeurs avec ses connaissances, et a même été reconnu comme l'un des trois princes des serpents, avec ses deux meilleurs potes, scorpius et albus. s'il fut brillant et respecté, il lui est arrivé plusieurs fois de violer le règlement et user de farce et attrapes contre ses adversaires. baguette magique — la peau de sa baguette est travaillée dans l'ébène, mesurant trente-et-un centimètres tout juste. son cœur est vêtu d'un rare poil de sphinx et est prédisposée aux sortilèges informulés. patronus — belles pensées, espoir, lumière salvatrice. de belles choses, qui prennent pourtant le corps d'un vautour, animal charognard, dévoreur de cadavres, entre ses doigts noircis. sales espoirs. épouvantard — quelle étrange plaisanterie, cette créature qui prend la forme de son père levant la main sur lui. façon imagée de montrer la peur terrible qu'il a de décevoir son paternel, celui qu'il n'a encore jamais déçu. amortentia — la vanille qui torture ses narines, les roses qui entaillent le bout de ses doigts. il a récemment découvert que le mélange des deux donne la délicieuse odeur d'arabella. preuve indéfectible qu'elle représente beaucoup pour lui, n'est-ce pas? localisation — s'il n'est pas bien-heureux parmi des dragons, on le trouve à loutry ste chapoule, dans un cottage situé sur le terrain familial. il vit d'ailleurs à quelques mètres du domicile de ses parents. don magique — le seul don qu'il a développé, c'est son merveilleux jeu d'acteur, les mensonges et expressions qui se dessinent trop facilement sur ses traits autrement impassibles. qualités et défauts — réfléchi, moqueur, ambitieux, déterminé, charmeur, sournois, infidèle, brillant, acteur, passionné, insatisfait, secret, sentimentalement dysfonctionnel. signe distinctif — à mettre ici faits notables — à mettre ici groupe — à mettre ici

pseudo et prénom — énième spf. âge et région/pays —  le quart déjà dépassé, naissance canadienne. comment as-tu découvert le forum ? — 50 obsession quel est ton avis sur le forum ? — perfection.    quelle est ta fréquence de connexion par semaine ? — Environ cinq jours semaine, quand le boulot bouffe pas mon énergie vitale.    ton personnage est — (x) prédéfini () scénario () inventé ton avatar est — max irons. un dernier mot — J'ai changé de tête, laissant Dastan aux oubliettes, ne pouvant résister au charme de Lorcan.   J'ai discuté rapidement avec le jumeau, qui archivera ma première fiche.  

L'art de l'artifice. Simple gamin au talent trop prononcé, petit monstre bien installé dans le moelleux du canapé, près des braises ardentes. Et pendant qu'il sourit tout doucement, son frère jumeau est victime d'une engueulade mémorable, le visage perdu. Lorcan est en faute, Lorcan est celui qui a mit le feu aux rideaux. Il a voulu se prendre pour un dragon, et comme les oiseaux habillés d'écailles, le petit a craché sans se soucier de ce qui pourrait cramer. Ce n'est pas sa première faute, ni sa dernière, surtout quand il est si facile de mettre le blâme sur Lysander. Pas con, le sorcier a rapidement tourné la situation à son avantage, la culpabilité absente de son palpitant déjà parsemé de glace. L'histoire s'écrit déjà, la plume pleine d'encre révélant le futur, sans avoir besoin d'une voyante. Avec leurs yeux curieux, les enfants avalent la vie et habitudes à une grande vitesse. Lorcan apprend, visualise, analyse, comme il peut, ce qu'il veut. Enfant choyé, le préféré, il devine qu'il a un avantage de taille face à son portrait craché. Son image volé, répété avec exactitude chez quelqu'un d'autre le perturbe. Peut-être que cette similitude a été à l'origine de la distance entre les jumeaux, distance qui devient de plus en plus large avec les années. C'est la faute à Lorcan, le prince fêlé.



Si je ne connaissais pas mieux, monsieur, j'aurais juré que c'était un dragon, affirme la vieille dame, ses sourcils dissimulés de surprise sous ses boucles grises. Si seulement elle savait, comme elle tape en plein dans le mille. Lorcan lui offre un maigre sourire, pointant par la suite l'Oubliator qui sortait à l'instant d'une maison moldue. Vous n'avez qu'à raconter tout ça à mon collègue, là-bas. Il vous fournira une explication... magique, qu'il répond, retenant de justesse un ricanement amusé devant sa propre blague. Quittant la compagnie de la femme, Lorcan se dirige d'un pas décidé vers l'habitation presque en ruines de son voisin. Charme de dissimulation, sans doute. Il se glisse dans l'ouverture de la clôture en fer mangé, puis emprunte le chemin pratiquement dissimulé sous la flore ambiante mal entretenue. Comme il se doute, personne ne répond à la porte laissée entrouverte. Il se donne donc la permission d'explorer les pièces délabrées. Dans l'une d'elles s'élève une voix rouillée, les mots mâchés appartenant à sorcier presque centenaire, oublié entre les murs mangés. Z'êtes v'nu l'chercher, hein? qu'il demande, Lorcan toutefois capable de décerner une triste note, dans le ton de l'homme. Oui, monsieur. Où puis-je trouver le dragon? Il répond avec une certaine douceur, pour briser un peu sa visible presse de partir. L'est pas bien méchant, tout c'qu'il voulait, c'était protéger l'territoire, tente-t-il d'expliquer en descendant à la cave, Scamander sur les talons. Il acquiesce d'un air absent, observant de ses yeux vifs les détails autour de lui. Bientôt, un chien rejoint le vieux sorcier, un labrador boiteux aux yeux vitreux. Cependant, c'est le bébé dragon qui surprend Lorcan, quand il s'avance en branlant de la queue, comme le canidé. Il est aussi gros qu'un veau, visiblement un Vert gallois obtenu dans un quelconque troc illégal. Vous l'avez élevé comme un chien? qu'il ne peut s'empêcher de demander. L'autre sorcier sourit, juste un peu, et hausse difficilement les épaules. D'puis qu'il a crevé l’œuf, il pense qu'sa maman, c'est Prudy, qu'il explique. Puis, son visage s'assombrit un peu, ce que Lorcan ne voit pas, trop occupé à flatter le dragon qui s'est finalement approché. La bête timide le fascine, même s'il sait que le mieux pour elle, est à des lieux d'ici. La preuve s'est dessinée aujourd'hui, quand elle a brûlé la moitié des poils du chihuahua de la voisine. Un foutu gros reptile qui crache du feu, rien de bien subtil. À l'étage, il entend le pas de ses collègues, le début de la fin. Le contrôleur sait comment ça va se passer, maintenant. Il va devoir amener la créature, le visage déjà sombre du vieux mage n'ira pas en s'améliorant. Les bonnes gens ne comprennent jamais l'idiotie qu'est d'espérer pouvoir garder un dragon domestique pour l'éternité. Dans le cas contraire, Lorcan serait le premier à en posséder un. Quand on lui donne finalement l'aval de s'évader des cachots humides, il n'attend pas son reste et déserte l'endroit en compagnie de son nouvel, et malheureusement que pour un temps, ami ailé.



Impossible de deviner la moindre émotion sur le visage inexpressif de l'aîné Scamander. Il ne semble même pu lire l'article annonçant la terrible nouvelle, le divorce de ses parents, suite à l'enfermement de son jumeau à Azkaban. Trois jours, et la famille éclate en morceaux. Trois jours que Lorcan n'arrive pas à pardonner à l'autre, et il ne s'efforce même pas de lui fournir une explication. Comme son père renie Lysander, il fait de même, disparaissant une fois pour toute de cette relation à jamais compliquée. Lorcan n'a jamais été un grand romantique, ça ne lui ait jamais venu naturellement. C'est probablement pour ça qu'il n'arrive pas à comprendre, à gérer, la frustration qui gronde dans ses entrailles. Probablement pour ça, aussi, qu'il n'a pas hésité une seconde avant de jeter Lysander aux oubliettes. Drôle qu'est cette histoire entre deux frères jumeaux, éloignés, aucunement solidaires. C'est l'aîné qui a regardé la situation s'envenimée, peu peiné de ne pas retrouver l'habitude complicité qui se dessine entre deux visages identiques. Lui, ça ne lui plaît pas plus que ça, lui, tout ce qu'il veut, c'est briller sous les feux. Il a bien réussit, le bougre, si bien qu'il n'a pas eu besoin de lever le petit doigt pour obtenir ce qu'il voulait, inconsciemment. Les conséquences, par contre, sont lourdes à porter, et Lorcan n'arrive pas à se réjouir de la situation. Maintenant que sa famille est fissurée, visible preuve de son imperfection, il se surprend à rêvasser qu'elle n'est plus qu'une, à nouveau.



S'épanouir dans un monde magique signifie aussi de passer le regard sur l'inexplicable. Depuis que Dastan a par inadvertance renverser son verre de jus de citrouille sur ses uniformes, la première journée de sa première année, Lorcan s'est époumoné à rendre sa vie digne de l'Enfer. Jusque là, rien de bien surprenant. La rivalité est gallion courant entre les murs de Poudlard. Puis, arrive le jour où la tragédie frappe l'âme de Dastan, qui s'isole, qui oublie de vivre et s'enferme dans le deuil. Tout le monde veut lui laisser du temps, un peu de paix pour se remettre sur ses pieds. Tout le monde, sauf Lorcan. Parce que lui aussi est mis de côté pendant cette période, ignoré et délaissé, relayé au second plan, ce qu'il ne digère pas. Comme la douleur de Dastan n'est un secret pour personne, le Serpentard se décide, un jour où l'autre étudiant chiale près du lac de Poudlard, à lui remettre les idées à l'endroit. Bizarrement, ils ont développé une certaine complicité, par la suite. Une franchise rafraîchissante qui, même quand elle blessait l'un ou l'autre, finit par les rapprocher. Dastan s'est finalement relevé de sa noire période, et, refusant d'en devoir une à Lorcan, décide de lui donner un coup de main là où sa grande ambition ne pouvait rien. J'en reviens pas comment t'es un gros zéro quand il est question de séduction, rigole le sorcier après que Lorcan ait rembarré sans douceur une élève plus jeune, sans même réaliser que tout ce qu'elle voulait, c'était un rendez-vous. Le fautif roule des yeux, déjà condamné à subir les assauts romantiques de son... ami, le terme sonnant toutefois faux. Qu'est-ce qu'un pouilleux comme toi connait sur le sujet? Fait certain, c'est que Scamander n'a pas tardé à le savoir. Les détails croustillants impliquent beaucoup de recoins sombres, des poings qui se changent en baisers, des secrets, des corps et cœurs perdus pendant une éternité qui s'échappe trop vite. Sain et malsain à la fois, la fin était inévitable, qu'une question de quand. Quand Dastan est partit, quand il a à peine prononcer un mot avant de transplaner Merlin seul sait où. Point final, un poing n'aurait pas été plus brutal. Ça fait mal, certes, sauf que Lorcan, il a un cœur fait de glace. Elle craque, certes, sauf qu'elle tient bon, et le blond continue son chemin. Il entre au ministère, rencontre une sorcière de rêve, tisse tranquillement ses sorts pour satisfaire son insatiable ambition. Dastan devient cendres, un vieux souvenir empoussiéré.



uc.