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abrupt clarity ♦ mocas

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ϟ SORTILÈGES : 198
ϟ CRÉDITS : viif.
ϟ PSEUDO : viif.
ϟ AVATAR : mateus lages.
ϟ MES COMPTES : /
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-six.
ϟ SANG DE SORCIER : sang-mêlé.
≈ PROFESSION : auror.
ϟ STATUT CIVIL : célibataire.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : bois de laurier, moustache de fléreur, trente-deux centimètres.
Lucas Raventhorn
Lucas Raventhorn
MessageSujet: abrupt clarity ♦ mocas abrupt clarity ♦ mocas EmptyMar 22 Déc - 1:21


abrupt clarity  mocas

« the closer i got
the less i could feel
the louder it got
the more it seemed real »
Londres était enveloppé d'un manteau blanc. Les flocons tombaient toujours, brouillant la vue mais reposant l'esprit. Lucas profitait de cette ambiance, où le froid mordant contrastait avec les foyers allumés et chauffés. Dans la ville, tous les appartements s'allumaient petit à petit, et les fumées sortaient des cheminées. Dans les rues, les gens se pressaient, chargés de cadeaux. Des chorales se formaient et participaient à l'ambiance de fête, arrêtant quelques sorciers qui appréciaient la musique mélodieuse et le chant des crapauds l'accompagnant. La neige craquait sous son poids, la poudreuse recouvrait son bonnet et son manteau sans qu'il ne la chasse. Protégé dans son grand manteau de fourrure, Lucas faisait un détour par la ville pour récupérer ses colis. Des livres, bien évidemment, qui se voulaient compléter sa bibliothèque personnelle. Le deuxième était un cadeau pour sa soeur et son compagnon, qu'il trouvera à l'animalerie. Le dernier, un cadeau pour une petite personne qui avait pris énormément de place dans sa vie dernièrement. Un sourire aux lèvres, rêveur, en pensant à cette dernière, Lucas ne savait en réalité pas quoi en penser. Ce petit animal qui s'était introduit chez lui un jour et qui depuis, revenait pour y mettre un peu de vie. Elle ne le dérangeait pas, elle l'apaisait. Et en ces temps sombres au ministère, il avait besoin de cette petite lueur pâle qui lui apportait de l'espoir pendant les fêtes, qui lui apportait de la distraction et une fraîcheur dans sa vie. Le jeune homme s'enfonça dans une allée sombre et pénétra dans une boutique à la devanture noirâtre. Un mélange de poussières, de neige et de suie. Il profita de la chaleur du magasin deux minutes avant de sortir. Crac. La neige était davantage présente ici, au Dulwich Village. Peu peuplée, l'allée était vierge, et Lucas s'empressa d'y mettre un peu de chaos. Il vit plus tard que quelques félins avaient déjà foulés le paysage, timidement. Des traces de pneu sur les routes indiquaient la présence de moldus. L'odeur de pâtisserie régnait dans la rue. Les lumières de Noël scintillaient, rendant les maisons accueillantes et chaleureuses. Pas la sienne, il le savait d'avance. Il entendit les voisins s'hurler dessus, mais ne jeta pas de regard vers leurs fenêtres. Il plissa des yeux devant sa maison. A travers le rideau de flocons qui continuaient à tomber ainsi que du nuage blanc qui s'échappait de ses lèvres, il s'aperçut que les lumières étaient allumées. Des marques de pas prenaient naissance juste derrière la barrière en bois, dans l'allée et disparaissait derrière la porte d'entrée. Il resta un moment à contempler les empreintes dans la neige, puis remonta sa courte allée, frappa ses semelles sur le paillasson d'extérieur et fit tourner la poignée.

C'était étrange de se faire accueillir chez soi, mais pas déplaisant. Il n'était pas prêt à emménager avec une femme - il ne ressentait pas le besoin de s'engager, avec n'importe quelle femme qu'il fréquentait pour le moment. Néanmoins, il faisait exception à sa petite protégée, récemment rencontrée. Elle était encore une inconnue à ses yeux, dans le fond, mais ses grands yeux noisettes et son doux minois l'avaient séduit. Il n'avait pas non plus eu d'autres choix de la ramener chez lui, lorsqu'elle s'était évanouie devant ses yeux, dans la pleine de jeux du quartier. Il l'avait portée jusque dans la chambre d'amis, l'avait bordée et avait réfléchi à ce que ses paroles sans queue ni tête avaient bien pu signifier. Trois quart d'heure plus tard, quand elle avait ouvert les yeux, elle avait pu découvrir des biscuits et un chocolat chaud sur sa table de chevet. Elle n'avait pas dit plus de trois mots et s'était évanouie dans la nuit. Elle est ensuite revenue quelques fois, apportant des décorations dans un premier temps, qu'il avait pris pour un cadeau de remerciements. Fais comme chez toi. lui avait-il proposé. Elle l'avait pris aux mots. Il ne regrettait pas, non, sa présence était la bienvenue. Elle n'était pas encore mal tombée, et quelque chose lui soufflait qu'il ne devait pas l'abandonner. Il l'avait laissé faire, s'apprivoisant mutuellement. Et ils se complaisaient dans ce schéma de relations qui ne ressemblait à aucun autre.
Il ferme la porte, ôte sa cape et l'accroche au porte-manteaux fixé à la porte. Le plancher craque légèrement sous son poids, il cherche la jeune fille des yeux. « Morgause ? » Il ne remarque pas de suite que les meubles ont changé, que le salon a davantage de caractère que les meubles suédois qu'il avait monté auparavant. Il défait ses lacets et ôte ses chaussures détrempées. La journée fut longue. Il attendait une soirée paisible.
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ϟ SORTILÈGES : 95
ϟ CRÉDITS : milkovich.
ϟ PSEUDO : perséphone/lily.
ϟ AVATAR : alice englert.
ϟ MES COMPTES : un seul.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-deux ans moins cinq.
ϟ SANG DE SORCIER : sang-mêlée, sans que jamais elle n'ait connu le moindre moldu.
≈ PROFESSION : sans emploi, gamine elle a souhaité être bien des choses, mais les rêves d'enfant s'effritent et elle a un jour ouvert les yeux sans le moindre ASPIC.
ϟ STATUT CIVIL : célibataire, belle au bois dormant, son sommeil a duré sans qu'aucun prince ne soit venu l'en délivrer.
ϟ ANCIENNE MAISON : poufsouffle.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : dix-neuf centimètres six de bois d'hêtre mêlés à la hargne d'une écaille de sirène. capricieuse, rapide, douée dans le domaine de l'enchantement.
ϟ DON MAGIQUE : troisième oeil.
ϟ LOCALISATION : sans demeure, elle se terre encore entre les murs de st mangouste.
Morgause Winter
Morgause Winter
MessageSujet: Re: abrupt clarity ♦ mocas abrupt clarity ♦ mocas EmptyLun 28 Déc - 1:15


abrupt clarity
/but we are not foreigners
to each other.
On murmure de la neige pour tout le mois.
Un décembre blanc ; un décembre glacé.
Une silhouette déambule, courtes pattes, large fourrure ; à ses côtés, un bien bel attelage navigue prudemment dans le vide. Les semelles patinent sur un sol blême et crasseux ; à plusieurs reprisent, elles manquent de déraper.

Agile,
Morgause se rattrape ;
Tantôt à un réverbère, tantôt à un passant aigri.  

Elle est une voleuse à l’envers.
D'un alohomora, elle force la serrure d’un foyer qui n’est pas sien ; songe, que peut-être, les clefs seraient les bienvenues. Des meubles entrent et s’installent tour à tour alors que leur détentrice défait les cartons bien trop pleins ; trop pleins de souvenirs ; trop pleins de poussière. Les cadres s’accrochent au mur, trois tableaux aux paysages merveilleux, une photo de famille béate ; un coussin s’ajoute au canapé ; une nouvelle lampe et quelques vinyles, vieux, vieux comme le monde ; et puis, il y a d'autres choses ; beaucoup trop de choses qui peinent à trouver leur place. Le mobilier se trémousse ; encore et encore ; tout change de sens ; aménagement, déménagement ; armée de bras et d'une baguette ; Morgause s’amuse, Morgause se félicite ; elle a refait toute la tanière de son hôte.

Après l’effort,
le réconfort.

L’échine souffre, le bassin aussi. Cloîtrée entre les bras rigide d’un fauteuil, elle s’anime parfois. Une jambe se ramène sous ses fesses, tuant ainsi l’endolorissement de sa carcasse. Elle a les doigts autour d’une bouteille, ni vide, ni pleine, et le pied qui tambourine ; mal à l’aise, la môme replie le genou, détend la cheville. Le rituel se poursuit ; faire craquer les os de la nuque, le bout des phalanges. Les babines aspirent un venin alcoolisé ; et à mesure qu’elles lapent les gorgées, Morgause sent la somnolence lentement s’écouler sous sa chair, dans les veines, le long des membres, du crâne jusqu’aux orteils.

Elle ne comprend pas où le temps s’est échappé. Le souvenir de ses ambitions, de ses illusions martèle encore les rouages de son esprit ivre. L’enfance en elle est encore vivace, crue et vive, hier encore, elle a eu seize ans ; aujourd’hui, vingt-deux. Sans s’en rendre compte, elle est passée de l’autre côté, les yeux fermés, l’aigreur du monde adulte s’en est venu chassé les jeux de jeunesse. Aujourd’hui, derrière la frontière, elle se retourne sans pouvoir expliquer ce qui lui est arrivée. Les années ont coulé entre les doigts comme l’eau claire de Jouvence ; elles lui échappent tandis que tous s’activent, tous vivent, et elle, elle ne fait rien.

« Morgause ? »
Une paupière, puis l’autre.
La voix familière lui fait dévoiler ses iris, doucement, Morgause émerge ; adieu sommeil sans rêve. Les vertèbres craquent, le dos se tord ; la violence des odeurs de liqueur la ranime brutalement « Merde. » Tâchée, puante, la bouteille tout près de la poitrine et le bouchon, plus loin, perdu quelque part. « Tu as un pull ? » Les mots s’échappent sans un regard, vainement, ses mains viennent frotter le haut poisseux à l’aide d’un pauvre torchon dégoté sur le sol ; encore saoule, la gamine essaie de se souvenir d’un sortilège, d’un mouvement de baguette, de quoique ce soit susceptible de lui venir en aide ; « Les meubles ont bougé. » Concentrée sur sa tâche ; les frottements se poursuivent.
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ϟ SORTILÈGES : 198
ϟ CRÉDITS : viif.
ϟ PSEUDO : viif.
ϟ AVATAR : mateus lages.
ϟ MES COMPTES : /
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-six.
ϟ SANG DE SORCIER : sang-mêlé.
≈ PROFESSION : auror.
ϟ STATUT CIVIL : célibataire.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : bois de laurier, moustache de fléreur, trente-deux centimètres.
Lucas Raventhorn
Lucas Raventhorn
MessageSujet: Re: abrupt clarity ♦ mocas abrupt clarity ♦ mocas EmptyLun 4 Jan - 0:23

La chaleur l’oppresse. Il ôte ses vêtements lourds et encombrants, paisible. L'odeur du feu de bois fumant le berce dans une ambiance plaisante tandis que les vapeurs d'alcool l'agressent et lui piquent le nez. « Merde. » Lucas fixe la petite calée dans un fauteuil s'étirer comme un chat. Elle est ivre. Vingt-deux ans et endormie saoule chez un inconnu. Malgré tout, Lucas ne la jugeait pas. Il ne la connaissait pas ; ni de son passé, ni de son présent. Il savait juste qu'elle occupait les yeux, et qu'elle comptait y rester un moment vu les affaires qui encombraient son salon vide. « Tu as un pull ? » Il ne répond pas et se dirige vers la cuisine. En deux temps, trois mouvements, un verre de whisky surplombe le comptoir. Après quelques secondes de réflexion, il en verse un deuxième, sans lésiner sur la dose. Il abandonne la bouteille tout juste entamée et s'installe au salon. Il dépose les deux verres sur la table basse, sur des sous-verres et ôte son pullover. « Les meubles ont bougé. » Il la fixe un instant. Se débattre vainement contre ses vêtements souillés. Avec une vigueur fragile, comme s'il elle allait fondre en larmes à tout moment. Son pull atterrit sur les genoux de la jeune fille tandis qu'il déguste sa liqueur légère, et lève les yeux sur la nouvelle décoration.

Il n'avait plus l'impression d'être chez lui. Appuyé sur le coude du fauteuil de la demoiselle, il l'observe passivement, au fond de lui amusé par son attitude imposante en contraste avec sa petite taille et son petit caractère. Il respire calmement, apaisé par sa présence, et à la fois intrigué. Il ne la brusque pas. Il sait que ça ne sert à rien, il n'en a, d'ailleurs, pas non plus envie ; comme lorsqu'on tient son mal en patience pour attirer l'oiseau timide dans le creux de sa main pourtant remplie de graines comestibles. « Tu as mangé, déjà ? » Sa voix est adoucie et il parle lentement pour qu'elle le comprenne sans difficulté. Il déchiffre les tableaux, il dévisage les personnages mouvants, il répond même d'un signe de tête quand on le fixe en retour. Le jeune auror est alors attiré par les vinyls, qu'il n'avait pas reconnus directement en entrant. Sa mère en avait aussi, il fut un temps, avant que son père ne les bannisse de la demeure familiale. Lucas reste pensif, et toujours sans un mot, il disparaît dans l'encadrement de la porte de sa chambre. A plat ventre, tête sous son lit, il tire une lourde caisse en carton qui se déchire légèrement. Une petite couche de poussière recouvre la machine moldue, jamais utilisée depuis que Lucas l'avait récupérée dans son appartement.

Il pousse les affaires qui encombrent et installe la platine sur le nouveau buffet au bois d'acajou. Il se pince les lèvres et reste indécis devant le nombre de pochettes d'artistes qu'il ne connait pas ; Lucas n'écoute pas vraiment de musique, il préfère lire en silence. « Une préférence ? » Il jette un léger regard interrogateur à la gamine ivre tout en passant en revue les différents vinyls. Ce changement de décoration, précisément, il l'adorait, parce qu'il leur était un intérêt commun. Le reste ne lui ressemblait pas et saura lui ôter les idées noires qui le poursuivaient du bureau jusqu'ici, sans relâche. Mais ces vinyls lui parlaient, et ils voulaient les écouter. C'était un peu de sa demeure familiale et un peu de Morgause à la fois ; c'était comme s'ils fouillaient le grenier familial, à la recherche de trésors cachés. Dans son iris, l'ancienne pousfouffle venait de réveiller la fibre aventureuse de l'auror ; à la recherche du passé oublié, caché, mais conservé dans l'héritage, dans ces souvenirs matériels ; et dans des sons qui éveillent l'une ou l'autre sensation en léthargie depuis trop longtemps.
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