âge, date et lieu de naissance —née à l'hôpital pour sorciers de Sainte-Mangouste à Londres, à quelques jours du solstice d'été, le 19 juin 2011, la jeune femme n'a encore connu que vingt-quatre étés, si adulte et mature qu'elle puisse sembler. nationalité et origines — sans oublier l'arrière grand-mère française de la jeune femme dont elle a d'ailleurs hérité du second prénom, elle ne s'est jamais considérée qu'Anglaise étant née, aussi bien que ses deux parents, sur le sol anglais et ne jouissant ainsi que de du passeport du Royaume-Uni. sang de sorcier — sang-mêlée les derniers relents de pureté de sa famille remontent à l'époque victorienne, non que ça lui importe beaucoup. le sang "hybride" de son père aurait de toute façon rendu impossible un statut de sang-pur. profession — médicomage. maison à poudlard — loyale, juste et travailleuse, le Choixpeau n'a pas eu à hésiter longtemps avant de l'envoyer rejoindre les blaireaux comme il l'avait fait une quinzaine d'années plus tôt pour sa mère.  statut civil — fiancée à Lorcan Scamander, elle a immédiatement accepté sa demande et si elle ne la regrette pas, elle se pose malgré tout quelques questions sur son bien-aimé. parcours scolaire — malgré un abandon total de son intérêt pour les études suite au décès de sa mère, l'on se souviendra d'elle comme d'une élève travailleuse et appliquée. comme une membre enjouée du corps étudiant qui ne faisait pas vraiment de vague. quant à sa déchéance on la lui pardonna rapidement au vue d'une remontée presque aussi soudaine que la chute même, une fois qu'Arabella a su se donner un objectif précis. plus habituée aux visites à l'infirmerie suite à d'insignifiants accident de quidditch qu'à celles à salle de retenue, ses talents de poursuiveuses furent eux-aussi mis au placard lors de sa quatrième année. plus tard c'est le club d'échec qui obtint ses faveurs, lui offrant ainsi un lieu où briller. c'est grâce à de nombreux efforts et une constance remarquable depuis sa sixième année qu'elle parvint à obtenir un diplôme suffisamment bon pour entamer une formation de médicomage.  baguette magique — taillée dans un  bois de cèdre du Liban qui semble encore dégager de sa délicieuse odeur, même plus d'une décennie après son achat, sa baguette mesure vingt-quatre petits centimètres et renferme en son cœur un cheveux de vélane. capricieuse à l'origine, elle réagit aujourd'hui très rapidement aux mouvements et intentions de sa maîtresse. patronus — une biche. épouvantard — les cadavres de son père et de Lorcan. avoir perdu sa mère la rend très possessive quant aux personnes qu'elle aime et elle ne saurait s'imaginer vivre sans eux. amortentia — une vague effluve de thé à la menthe et de cannelle d'abord, accompagnée de l'odeur plus nette et si particulière des dernières buches qui se consument dans l'âtre de la cheminée rappel évident du cadre de son premier baiser avec Lorcan. localisation — elle réside dans appartement petit, mais coquet donnant sur Diagon Alley. don magique — son charme n'est pas exactement naturel, quoiqu'elle  n'ait jamais essayé de s'en prévaloir pour obtenir quelque traitement de faveur que ce soit, la jeune femme a hérité du sang de vélane de son père. qualités et défauts — patiente, juste, douce, déterminée, intelligente, fragile, un rien naïve, pragmatique, téméraire, protectrice à la limite de l'envahissante, possessive, travailleuse, intègre.  signe distinctif — un cicatrice en forme de demi-lune sur le poignet droit. faits notables — Fille du grand Amon Reed, directeur du département des Mystères et semble-t-il bras droit de Fawley, elle est nécessairement plus observée par la presse qu'une médicomage lambda, aussi prometteuse soit-elle. Arabella a passé l'été suivant sa quatrième année à st-mangouste pour une longue thérapie. Non seulement celle-ci a terriblement bien fonctionné, mais cela aura su lui donner un plan de carrière, l'adolescente ayant développé un profond respect et une admiration certaine pour les médicomages. groupe — shield laws

pseudo et prénom — écrire ici âge et région/pays —21, paris. comment as-tu découvert le forum ? — bazzart il me semble. quel est ton avis sur le forum ? — écrire ici quelle est ta fréquence de connexion par semaine ? — écrire ici ton personnage est — (x) prédéfini () scénario () inventé ton avatar est — holliday grainger un dernier mot — écrire ici

« Parfois j’oublie que les Reed ont une fille. Si ce n’est quelques éclats de rire dans le jardin, on ne l’entend jamais leur petite Arabella. Pas de ballon lancé par-dessus la haie, pas de cris capricieux, pas même de dispute. À croire qu’elle n’a jamais rien fait de mal de sa vie. C’est pas le petit Cassius d’à côté qui se fait rouspéter pour ses bêtises tous les deux soirs et qui a brisé ma vitre l’an dernier en jouant au Quidditch. Ça c’est sûr. Elle est mignonne en plus la petite Bella. Sa mère la parade sans cesse, l’habillant de robes qui la font ressembler à une poupée. Elle est polie, elle dit toujours bonjour quand je la croise la matin et quand elle vient sonner aux portes à Halloween, elle ne se plaint jamais si on ne lui donne que deux misérables bonbons. On ne peut pas dire qu’elle égaye le quartier, c’est vrai, pas comme les enfants de Dawkins à l’autre bout de la rue, peu malins, mais toujours gais et inventifs. Leurs jeux font rire même les adultes. Arabella elle, elle est plus discrète, mais on voit qu’elle est heureuse. Quand je dis que parfois j’oublie que les Reed ont une fille, je ne leur rend pas vraiment justice, on croirait comprendre qu’ils ne s’en occupent pas. C’est faux: il paraît que le père a refusé une promotion pour s’occuper d’elle. Et la mère la couve comme si c’était un don du ciel. Enfin peut-être que c’est ça d’avoir un gosse: on le prend pour la huitième merveille du monde. Je saurais pas dire, j’en ai pas.  »
une commère bienveillante du voisinage — 2016.

« Cette fille est trop sympa ! Elle m’a aidé à faire mon devoir de mémorphose auquel je comprenais rien alors qu’elle ne me connaissait même pas. Elle ne m’a pas posé de question, elle m’a juste proposé de m’asseoir à la table où elle travaillait dans la salle commune et m’a aidé à comprendre le sujet et à y répondre. C’était Arya qui m’avait dit d’aller la voir, parce que c’est connu qu’Arabella est gentille et serviable, je savais juste pas que c’était à ce point-là. Je savais déjà qui c’était bien sûr, je la voyais souvent dans la salle commune, mais j’ai jamais osé l’approcher bien sûr. Elle était toujours entourée, discutant avec tout le monde. Je suis encore étonné qu’elle ait pris le temps pour moi.  »
un première année à Poufsouffle — 2018.

« Arabella est un très bon ajout à ajout à l’équipe de Poufsouffle. Personne n’aurait dit en la voyant arriver sur le terrain qu’elle serait ne serait-ce que capable de tenir sur un balai plus de deux secondes. C’est pas que je sois misogyne ou quoi, mais faut dire qu’elle mesurait un mètre vingt à tout casser et avait l’allure d’une petite fille innocente. Et innocente elle l’est, mais pas sur le terrain. En tant que poursuiveuse, elle ne semble plus rien voir d’autre que le jeu. On a gagné de nombreux points grâce à elle que ce soit par des passes décisives ou des tirs. Et vous devriez la voir cette année… Elle est revenue de l’été complètement changée. À croire que la puberté lui est arrivée tout à coup. Quand je l’ai vu arriver à douze ans elle était mignonne certes, mais d’une façon un peu enfantine, or aujourd’hui, les garçons de son année se l’arracheraient presque. Et on a encore joué qu’un match, mais déjà j’ai remarqué le potentiel de distraction des joueurs de l’autre équipe qu’elle représentait. J’essaye encore de la convaincre d’user de son charme, mais elle refuse. Je comprends pas, si j’étais né semi-vélane, j’en profiterais un maximum…  »
le capitaine de l'équipe de poufsouffle — 2020.

« La pauvre enfant. Il y a encore un mois, elle était assidue, travailleuse, on pouvait presque lire l’envie d’apprendre dans ses yeux. Aucun de mes collègues n’avait eu à se plaindre d’elle, ni de ses notes ni de son attitude.  Au contraire l’on s’accordait plutôt pour dire que quoi qu’elle ne soit pas première de la classe elle était certainement une élève exemplaire. Aujourd’hui on ne peut que constater une chute incroyable. Elle ne touche pas plus à ses devoirs qu’à sa nourriture. Je m’inquiète et je ne suis pas la seule. Elle a cessé de jouer dans l’équipe de Quidditch de sa maison aussi soudainement qu’elle semble s’être renfermée dans son monde à elle. Elle ne lève plus la main en classe et ne semble plus être que l’ombre d’elle-même. Je sais que sa directrice de maison l’a invitée à son bureau une ou deux fois depuis que sa mère est décédée, mais autant que je sache aucun progrès n’a été fait. C’est difficile de voir un potentiel gâché de cette façon et en même temps on ne peut que compatir avec sa douleur apparente. Je vois bien dans les yeux de ses camarades qu’elle les inquiète autant qu’elle inquiète le corps professoral.  »
le professeur de potions — 2021.

« Arabella, encore une fois personne n’est contre toi, tu sais bien. Tu peux me dire ce que tu vois ? » Pas de réponse. « Bella, s’il-te-plaît ? » Elle détourne les yeux de l'image que tient devant lui le médecin, une larme cristalline roulant à toute vitesse sur sa joue. Elle regarde par la fenêtre, le soleil brille dehors, normalement elle devrait partout ailleurs que dans une chambre d’hôpital à discuter avec un inconnu. Elle devrait être chez elle, avec sa mère. « Tu veux sortir ? » propose l’homme toujours en douceur. Elle reporte son attention sur lui. Si elle devait dire ce qu’elle voulait, sortir serait loin de faire partie de la liste. Elle échangerait tous les jours ensoleillés du monde pour oublier la mort de sa mère. Pour oublier la maladie, la vision de son corps sans vie, le sentiment que quelque chose d’absolument irréparable s’était brisé dans sa vie, quelque chose d’indispensable sans lequel elle ne savait tout simplement pas fonctionner. Ce qu’elle veut c'est l’étreinte de sa mère, l’avoir avec elle. Elle est prête à tout donner pour ça, ses pouvoirs magiques, sa propre vie même. Tout pour ne pas avoir à redouter la tombée de la nuit et les cauchemars qu’elle amène. Tout pour voir sa mère une dernière fois, chose dont on l'a si cruellement privé. « J’ai pas pu lui dire au revoir. » marmonne-t-elle en regardant ses mains. Première fois qu’elle en parle réellement depuis les faits, depuis qu’elle a pu quitter quelques jorus l’école pour les funérailles. Et elle aurait préféré n’avoir jamais à retourner à Poudlard, surtout si c'était pour ensuite être envoyée à Sainte-Magouste passer son été. « Tu sais il n’est jamais trop tard. » Un léger plis apparaît sur un coin de sa joue, une mini-fossette qui est la première chose que l’adolescente remarque en relevant ses yeux bleus vers le psychomage. Et pour la première fois depuis des mois, du bout des lèvres, elle a presque envie d'imiter son sourire.

Penchée sur une pile de parchemins en équilibre précaire posée sur un bureau qui est désormais le sien dans cette pièce commune, elle ne peut réprimer un sourire ravi. Un jour, il est certain que les recherches et la foule de patients à soigner la feraient soupirer. Elle serait fatiguée d’un travail aussi prenant. Mais pas aujourd’hui, pas alors qu’elle vient d’être titularisée, qu’elle vient de remplacer sa tenue d’apprentie pour celle de véritable médicomage. Elle a fêté ça dignement évidemment avec les amis qu’elle s’est fait pendant la formation et d'autres plus anciens, avec son père et son fiancé. Après des années de travail, sans jamais laisser son objectif hors de son champ de vision, travail acharné à Poudlard d’abord pour rattraper le retard qu’elle s’était laissée prendre à la mort de sa mère, révisions pour les ASPIC qu’elle n’avait d’autre choix que de réussir avec brio, et puis abnégation totale pour la formation. Elle avait d’abord voulu imiter les psychomages qui l’avaient tant aidée elle, mais s’était vite rendue compte que ce champ-là de la médecine magique n’était pas fait pour elle. Elle n'a pas les nerfs pour. Après avoir, comme tout le monde, essayé chacun des étages de l’hôpital elle décida de revenir au deuxième et de rejoindre le service des virus et microbes magiques. Ce même service qui aurait du sauver sa mère et où elle espère faire ses preuves. La petite vie parfaite qu’elle s’est toujours imaginée débute à peine. Et pourtant. Elle fronce les sourcils quand ses yeux tombent sur la une de la gazette du sorcier qui s’est malencontreusement retrouvée au milieu de ses dossiers. Encore un article sur le Ministre de la Magie, bientôt on l'accusera aussi du vol des reliques, elle n'en doute pas. Elle repousse le journal du bout des doigts et tourne le dos à son bureau. Elle ne comprend pas l’acharnement des mauvaises langues et ne peut s’empêcher de le prendre un peu personnellement. Ceux qui s’en prennent au Ministre s’en prennent indirectement à son père. Instinctivement sa main vient trouver le médaillon que ce dernier lui a offert après les résultats des ASPIC. Arabella n’a jamais été matérialiste, malgré son goût des belles choses et à travers son attachement au bijou c’est son affection pour son père qui ressort. Un autre bijou, plus tape-à-l’œil fait son entrée dans son champ de vision alors qu’elle lève la main vers son cou. La bague de Lorcan qu’elle a accepté de porter sans la moindre hésitation, sans un battement de cil. Pourtant elle sait ce que l’on murmure dans son dos et une partie d’elle sait qu’elle devrait se méfier, réfléchir au moins un peu avant de se lancer dans quelque chose d’aussi gros que le mariage. Elle sait que son patronyme et l’influence qu’il peut apporter intéresse. Mais comment croire que Lorcan est insincère quand elle plonge son regard de cristal liquide dans le sien et qu'elle ne sait y voir que de la tendresse  ? Soudain elle revient vers son bureau et tire l’exemplaire de la gazette vers elle. Maggie Hasting, rédactrice en chef. La jeune médicomage se mordille la lèvre, incertaine. Soit elle fait confiance à son fiancé et arrête-là ses lubies, soit elle hésite et franchit une frontière de laquelle elle ne pourra jamais revenir. Soudain l'on ouvre la porte derrière elle et un guérisseur fait quelques pas dans la pièce. « Arabella ? Ta pause est finie non ? Ta patiente vient d’arriver. » Elle secoue la tête devant son étourderie. Le journal dans les mains elle hésite un instant avant de le lancer dans les flammes de la cheminée et de quitter la pièce non sans avoir remercié son collègue. Sa décision est prise: elle ne peut pas risquer baser son futur sur ce qui est peut-être un mensonge et elle ne peut pas se laisser distraire plus longtemps, une fois son service terminé elle prendra contact avec la journaliste.