âge, date et lieu de naissance — trente-trois ans, année 1997, lieu au choix. nationalité et origines — nationnalité anglaise, origines libres de choix. sang de sorcier — pur, voire mêlé, selon le choix de famille. profession — ancienne joueuse de quidditch professionnelle, sa reconversion professionnelle est au choix, qu'il s'agisse d'un poste au département des jeux et sports magiques, d'un poste d'entraîneur dans une équipe, ou toute autre chose. maison à poudlard — gryffondor.  statut civil — anciennement engagée dans une relation avec Ambrose Travers, fiancés d'avril 2024 à septembre 2025, séparés depuis. parcours scolaire — vive, bavarde, de bonnes notes sans travailler comme une forcenée, attrapeuse de l'équipe de quidditch  des rouges et ors. baguette magique — libre. patronus — au choix. épouvantard — au choix. amortentia — au choix. localisation — londres, lieu exact selon vos préférences. don magique — je l'avais imaginée animagus, la métamorphose pour exhutoire, non déclarée de préférence. l'aidant à extérioriser tout ce qu'elle ne peut pas faire sous forme humaine, à prévenir l'implosion du bordel qui martèle son crâne. Mais ceci étant un choix personnel, libre à vous de déterminer si un tel don apporterait quelque chose au personnage. qualités et défauts — rêveuse, nomade, habile, téméraire, bavarde, sociable, elle semble déambuler hors du temps, rien ne semble l'atteindre, et pourtant le coeur bat trop vite, trop fort, s'emballe à lui en tourner la tête et lui emmêler les idées. il pèse lourd dans sa poitrine, emmagasine la pression depuis bien trop d'années, sans jamais se libérer.signe distinctif — au choix. faits notables — sa liaison avec Ambrose a fait jacasser, beaucoup. La jolie Macmillan au parti alléchant, s'attachant au sombre blason des Travers, une surprise pour le plus grand nombre, elle s'en foutait bien. groupe — slow life.

deirdre & ambrose ≈ la belle et la bête — (vingt septembre 2025) Je m'en vais. Il détaille les yeux clairs, y décèle quelques failles dans lesquelles il pourrait se jeter, s'accrocher, faire flancher son air décidé. Elle a l'air d'attendre durant quelques secondes, à le scruter, elle a l'air d'espérer qu'il la retiendra, ou qu'il essayera, tout du moins. Impassible Travers qui se contente de la contempler, lèvres scellées, les mots se bousculant dans le désordre sans qu'il ne sache comment les extérioriser sans la blesser. Blesser, ça il sait faire, malgré lui, pour repousser les autres d'après elle. Inconsciemment, peut-être, efficacement, toujours. Il n'a jamais vraiment su comment faire, pour unir les coeurs là où ne s'unissaient que les corps. Il a essayé avec Deirdre, parce qu'il l'aimait bien, d'aussi loin qu'il s'en souvienne, il l'a toujours trouvée agréable, fascinante dans ses paroles et ravissante à l'oeil. C'était tout naturellement celle qu'il avait choisie, la trentaine approchant, le contraignant à se pencher sur la question. S'il s'agissait essentiellement d'une affaire de nom, l'option n'était guère déplaisante, et l'issue n'aurait été différente avec aucune autre. Il veut lui dire que ce n'est pas de sa faute, qu'elle n'a rien fait de mal, qu'il fonctionne de travers et qu'il le regrette. Le jeu de regard s'interrompt tandis qu'elle se détourne dans l'embrasure de la porte. Les mèches ondulées volent sur ses épaules en manquant d'érafler le nez d'Ambrose, ponctuant l'air de leur note de violette, imprégnant les narines du sorcier en bousculant sa mémoire olfactive. Il la revoit, l'adolescente fauchant le vif d'or à la barbe du serpentard fulminant, sourire charmant aux lèvres et éclat mordoré se reflétant dans les iris en frôlant les tribunes. Ses pommettes rougies par la bierraubeurre, ses cheveux défaits éparpillés entre ses doigts masculins tandis que ses lèvres lui accordaient son premier baiser. La poupée devenue grande, recroisée au hasard d'une soirée bien des années plus tard, la fougue de son regard ranimant quelque chose chez lui. La fraîcheur de ses éclats de rire, à dix-mille lieues du tempérament d'Ambrose, et qui pourtant parvenaient toujours à l'emporter avec elle. Sa taille fine entre ses mains, son cou sous ses lèvres, l'annulaire acceptant la bague et le tourbillon qu'elle dessinait dans son sillage, tornade sentimentale bouleversant le coeur de glace. Les doigts du Travers se referment sans douceur sur le poignet de la belle, interceptant le départ, l'observant reporter ses grands yeux sur lui une dernière fois. Le temps qui se suspend, le souffle qui se coupe. Adieu, Ambrose.

— Rencontre à Poudlard, les yeux du vert et argent qui s'accrochent à sa cadette, qui la voient réellement pour la première fois. Flirt adolescent né de son dernier hiver à Poudlard, se dispersant au fil des mois, baisers volés à l'improviste au détour d'un couloir, regards appuyés d'une table à l'autre de la salle commune, jeu mené par les maisons ennemies à travers leurs deux protagonistes.
L'éloignement au départ d'Ambrose, quelques retrouvailles inatendues, leur vie menée chacun de leur côté, le jeu qui s'arrête, qui reprend au détour d'une soirée, qui s'arrête encore. Les règles qui changent, au fil du temps. Les adultes qui se cherchent, se redécouvrent. Pris au piège de l'attachement. Le coeur d'Ambrose se débat tant bien que mal, Deirdre y attise tout un tas de sentiments qui doivent apprendre à cohabiter avec la rancune maladive du Travers envers le monde entier. C'est une flamme qui les consumme, les brûle un peu au passage.
Deirdre était la lumière de la nuit régnant sur sa vie, la seule femme à avoir éveillé son amour, et ce malgré des instants chaotiques. Il ne savait pas vraiment comment s'y prendre, Ambrose. Il avait l'esprit trop tourmenté, perdu dans le champ de mines de sa vie, obnubilé par ses sombres desseins. Langue-de-plomb qui ne savait extérioriser ses sentiments. Jusqu'à ce que Deirdre ne se lasse, meurtrie par l'homme auquel elle n'avait pas manqué de donner de nouvelles chances. Elle pensait le comprendre, mieux que quiconque. Avait l'espoir de le détourner de ces ambitions qui le conduiraient à sa perte. Parce qu'il la voyait, il la voyait réellement, contrairement aux mille visages croisés durant ces vingt-huit années d'existence. Et il la trouvait d'autant plus parfaite. Mais il sombrait de jour en jour, Ambrose. Il sombrait et elle ne pouvait le retenir, pas sans plonger avec lui, pas sans se laisser détruire à son tour. Fiançailles rompues, adieux prononcés. Ambrose n'a pourtant pas oublié. Comme Deirdre avait su réchauffer son palpitant glacé.