âge, date et lieu de naissance — warner, c'est ce garçon à double-tranchant. c'est l'être manichéen qui ne connait pas de nuances. pourtant c'est l'enfant ni foncièrement bon, ni foncièrement mauvais, construit sur le modèle du héros tragique. les vingt-deux années lui glissent sur le peau et le laissent inchangé. elles sont symboles de lui-même, synonymes et définitions. le nombre palindrome représente tout ce qu'il est : immuable, inébranlable, infini. ses grands yeux bleus se sont ouverts à ste mangouste le vingt-cinq septembre, date qu'il célèbre tous les ans auprès de sa sœur jumelle, arrivée quelques minutes plus tard. il se complet à jouer les aînés, mais c'est elle l'étoile qui brille le plus. nationalité et origines —   les racines ancrées dans l'albion antique, il n'y a rien de plus anglais qu'un parkinson. ils le sont dans leur attitude, ils le sont dans leurs idées. si bien qu'il a sans doute plus de thé dans les veines que d'hémoglobine. pourtant warner ne s'accroche pas à cette patrie tout comme sa sœur qui rêve de plus beaux ailleurs. lui et elle, elle et lui, sont les étrangers, les voyageurs, les doux nuages qui survolent le grand londres. ils y sont souvent la nuit à contempler le ciel et à se dire qu'ils peuvent s'enfuir. ils sont les inséparables qui veulent s'envoler vers d'autres horizons, loin d'une bêtise qui les dévorent, loin du conservatisme parental qui les accable. ils sont ces oiseaux de paradis qui idéalisent le reste du monde. warner veut être libre, libéré. sang de sorcier — un sang impur, souillé. ils essaient tous tant bien que mal de lui redonner son éclat d'antan, mais on ne peut plus rien pour le sang de cette famille déchue. et peut-être qu'elle se porte mieux ainsi, qu'il lui fallait cette gangrène pour s'ouvrir à un meilleur futur. c'est de ce métissage que sont issus jade et lui, il ne peut en être que fier. il n'aurait pas été le même si circulait un sang immaculé dans ses veines. pourtant, il ne le revendique pas. pourquoi justifier ses positions ? le sang n'a aucune valeur, il ne définit pas le sorcier. et peu importe les regards bourreaux de ses ancêtres qui le mangent, il n'en donnera pas plus d'importance. profession —  rôles inversés. cela a toujours été ainsi pour eux deux, étoiles contraires. elle se tient au ministère, droite, fière, les traits mystérieux et il se balade dans les couloirs de ste mangouste, le sourire au marqueur indélébile à la bouche. on voyait plus l'inverse, les standards voulaient qu'il soit l'homme fort et elle la femme attentionnée. ils n'en ont eu rien à faire des regards impérieux, insatisfaits, des rires moqueurs, de remarques acides. ils ont fait leur place dans un monde qui n'attendait qu'eux, ils leur prouvent à tous qu'ils sont capables d'étinceler à leur tour dans ce qu'ils aiment. et warner est doué pour ça. il est passionné par son métier. il ne suit peut-être qu'une formation, mais il s'est déjà fait un nom-écho dans les couloirs de l'hôpital. il est le rayon de soleil qui guérit tous les maux en perçant les obscurs nuages.  maison à poudlard — gryffondor ou le scandale. sa sœur a rejoint la maison adorée de ses parents, elle a suivi leurs pas, ceux de parkinson mal-aimés sur lesquels on crachait après la seconde guerre des sorciers. le choixpeau a été catégorique, il n'a pas eu la même prolixité qu'avec sa moitié, l'énigme de la famille. l'esprit de warner est beaucoup plus précis, moins hermétique. et si sa grande intelligence aurait pu l'amener à rejoindre les rangs de la maison de rowena, c'est sa bravoure et son impétuosité qui ont décidé de son sort. et il arbora un demi-sourire en se dirigeant vers les lions. sa sœur est répartie chez les vipères quelques minutes après lui, c'était bien là le coup de grâce, l'ultime moyen de les séparer, mais ils en sont sortis encore plus unis que jamais, peu importe la couleur de leur maison. statut civil — le jeune sorcier ne pourrait mettre de mots sur ce qu'il vit actuellement. l'amour est un concept bien trop ésotérique qu'il n'a pas saisi et qui mérite encore quelques siècles d'études dans les profondeurs scellées du département des mystères. il n'est ni avec lui, ni sans lui, ils ne sont ni dépendants, ni totalement libres l'un sans l'autre.  ils s'aventurent chacun dans des draps qu'ils ne partagent pas, ils se tuent de baisers et s'aiment de tromperies. ils sont jeunes et imprudents, ils sont portés au gré du vent. leur amour est comme la mer : parfois doux, parfois tempête, tantôt tranquille, tantôt amer. il ne pourrait pas lui dire combien il l'aime, il ne pourrait l'entendre le lui dire à son tour. cinq lettres meurtrières qui le bouleversent, éveillent en lui des émotions dont il ignorait l'existence. parcours scolaire — sans embûches. sa sœur prenait tout pour elle, comme un devoir, comme une promesse faite dans une cabane en haut d'un arbre. elle l'a protégé de toutes les conséquences de ses multiples magouilles. waren était vu comme un clown, par la plupart des élèves, mais c'était avant tout un ami loyal et irremplaçable. il a dû fournir plus d'efforts que jade pour obtenir des notes convenables à ses examens, mais il n'avait rien à lui envier. les deux se complètent, sont deux faces d'une même pièce. baguette magique — longue de vingt-neuf centimètres, elle est taillée dans du noyer, le symbole de l'amour. si ce n'est pas ironique. elle garde en son cœur une perle, larme de licorne qui lui confère une douceur et une grâce spectaculaire. elle n'est pas adepte de la magie "qui claque et qui fume", ses sorts sont particulièrement raffinés et elle transformerait le plus terrible maléfice en un merveilleux jet opalin. elle est prédisposée aux sortilèges informulés et pour les sorts de soins, elle est donc la fidèle et indispensable alliée de ce médicomage en formation. patronus — un rollier, oiseau aux couleurs lui rappelant les humeurs incontrôlées de sa sœur, c'est elle qui lui inspire ce bel animal. il la retrouve dans ses plus beaux souvenirs, dans tout ce qu'il fait.   épouvantard — elle ou lui, lui ou elle. elle sans lui, lui sans elle. amortentia — pétrichor, cette douce odeur de la pluie qui a frappé la terre, ce parfum de l'air après des instants diluviens.  ça porte aussi une odeur forte de tabac et ça se mélange à un zeste de citron qui le fait bêtement sourire. il croit savoir d'où vient le troisième élément, mais pour les deux autres, c'est assez flou. flou comme tout ce qu'il ressent.  localisation — warner et jade vivent au onze wiggaton à loutry ste chaspoule, dans une petite maison qui les abrite de la pluie et du vent. rien de grandiose, mais elle tient debout et les préserve, ensemble,  c'est tout. don magique — c'est jade, la magicienne, l'ovni, le prodige. il n'est rien comparé à elle, il n'a rien, il n'a qu'elle. waren n'a pas hérité de dons fabuleux, jade et lui sont le jour et la nuit. qualités et défauts — rusé, acide, affectueux, sauvage, sympathique, manipulateur, sincère, volcanique, attentif, gourmand, loyal,  protecteur, irascible, dévoué, impulsif, solaire, impétueux, calme, abrupt, respectueux, têtu, malin, impudique, téméraire, fier, douce tempête, violente accalmie. signe distinctif — un tatouage partagé avec sa sœur, au creux de son dos. lettres enflamées d'un ignite significatif, suivi d'une règle d'or, de leur serment. i grieve nothing, i take everything. à son cou brille un pendentif de l'oeuvre des gobelins, finement travaillé. de belles boucles sont inscrites sur sa surface carrée et indiquent : hell is empty and all the devils are here. il renferme un miroir à double sens qui le permet de n'être jamais séparé d'elle. il retrouve parfois son regard pers dans l'objet scintillant.  faits notables — il laisse les grands exploits à sa sœur, se contente du peu qui fait le bonheur d'un homme, comme décrocher des sourires aux gens les plus mélancoliques. groupe — slow life.

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