âge, date et lieu de naissance — le froid s'installe, les feuilles des arbres colorées tombent unes à unes. Une douce ambiance s'installe petit à petit déversant un vent frais et agréable dans les rues. Rose, enfant de l'automne a vu le jour un certain premier septembre 2005. Son teint blanc de porcelaine lui vient probablement de là. Sa peau froide est le résultat de cet automne frais s'étant installé dans ses veines. Vingt-cinq années se sont désormais écoulées et Rose les compte sur ses doigts, victime de son propre passé. nationalité et origines — revêtant les origines de ses deux parents, la jeune Weasley est une anglaise pure souche. Son accent ne trompe personne. sang de sorcier — mêlé. Autrefois traité d'impur, de sang bâtard, Rose l'affiche cependant avec fierté à aujourd'hui. Ses opinions ont toujours été diverses quant à ce sujet, jamais elle ne comprendra l'importance du sang sorcier. Utopique, la gamine pense que les sorciers devraient être jugés par leurs habilités et non leur sang. profession — Rose, cette douce fleur, cette douce et frêle apparence a tendance a tromper beaucoup de personnes. C'est vers le sport, l'activité physique que la jeune Weasley s'est tournée. Elle s'abandonne à sa profession, elle se donne corps et âme tant sa passion la consume. Commentatrice de matchs de Quidditch, Rose divulgue ses mots avec avidité alors que ses pupilles dilatées passent d'un point à un autre du terrain à une vitesse folle. maison à poudlard — les couleurs rouges et ors bercèrent son enfance et illustrèrent son adolescence. Suivant les traces de ses parents, c'est sans grande surprise que la jeune femme rejoint la maison de Gofric Gyffondor. Épineuse, c'est sans doute grâce à son adversité et son courage que la jeune fille fut envoyée là-bas. Inutile de mentionner l'immense joie qui prit possession de tout son être quand le choixpeau lui annonça qu'elle suivrait les même pas que ses géniteurs. statut civil — autrefois charmée par un serpent, Rose s'est évincée de cet amour; pas totalement cependant. Cet amour qui avait eu le don d'emplir son coeur, de réchauffer son corps s'est envolé en un souffle. Elle avance seule désormais, se forgeant son propre chemin tandis que son coeur gèle et se condamne à une solitude inévitable. Ses sentiments encore enfouis ne semblent pas vouloir la quitter alors elle les repousse Rose, elle essaie de passer outre mais ces battements de coeur trop rapides pour être normaux en sa présence n'ont pas l'air de vouloir la quitter. parcours scolaire — intelligente, réfléchie, ce fut sans grande surprise que la jeune Weasley hérita de l'intelligence de sa mère. Elle ne put cependant pas éviter le défaut de son père et partage avec ce dernier une certaine incapacité à étudier. L'intelligence l'a habité bien qu'elle ne l'ai pas cultivé. Elle préféra passer ces années avec ses amis dans les couloirs du grand château au lieu de respecter les souhaits de sa mère et de se confondre aux mots des bouquins. baguette magique — elle est en bois de séquoia, cet arbre clair, grand, élégant, puissant et libre. La liberté, elle semble entourer Rose. Elle n'est que le reflet de ses envies et de ses passions. Sa baguette, elle contient une aile de fée délicate et colorée en son coeur. Elle mesure exactement vingt-quatre virgule cinq centimètres. Ni grande, ni petite. Aux yeux de sa propriétaire, elle semble prédisposée aux sorts informulés. Elle y tient à sa baguette, Rose. Elle lui ressemble, elle lui appartient. Si elle casse, sa baguette, elle casse également. patronus — la jeune Weasley eut énormément de mal à maitriser ce sortilège mais dès qu'elle le pu, elle découvrit que son patronus prenait la forme d'un loup. épouvantard — troublant, sombre, son épouvantard la représente elle-même, seule. La solitude l'entoure, la défaite l'humilie. Son visage originellement si pâle semble l'être d'avantage et ses mains tremblent, doucement. C'est une simple vision si sombre pourtant représentant la défaite, rien que cela. amortentia — une délicieuse odeur de cannelle mélangé à du citron emplie ses narines. localisation — depuis que la jeune femme ne vit plus avec Scorpius, elle est retournée vivre au Terrier, où elle a grandit. don magique — aucun. qualités et défauts — discrète, maladroite, souriante, chaleureuse, lunatique, intrépide, délicate, impartiale, dévouée, intelligente, réfléchie (...). signe distinctif — une petite cicatrice est logée sur son sourcil droit, invisible elle est représentative de son enfance agitée. Sa peau pâle et ses cheveux roux sont souvent ce qui la caractérise le plus. Sa grande gaucherie cependant semble être ce qui la représente le plus. faits notables — commentatrice de matchs de Quidditch, Rose a réussit à se faire un nom dans ce domaine et dans cette branche. On marmonne encore parfois ses prouesses au Quidditch alors qu'elles relatent de ses années à Poudlard quand elle représentait l'équipe des rouges et ors avec fierté. groupe — betrayed heart.

pseudo et prénom — sparks, laura. âge et région/pays — dix-sept ans, france. comment as-tu découvert le forum ? — par le biais de votre publicité sur bazzart.  quel est ton avis sur le forum ? — je le trouve vraiment magnifique, que ce soit le physique du forum ou bien son histoire, c'est beau.  quelle est ta fréquence de connexion par semaine ? — je passe tous les jours. ton personnage est — (x) prédéfini () scénario () inventé ton avatar est — holland roden. un dernier mot — je vous aime déjà.

Rose ne pouvait plus tenir en place tandis que ses yeux pétillants scrutaient chaque parcelle de la gare. Son coeur se débattait violemment contre sa poitrine et ses mains moites ne cessaient de trembler. Ses valises pesaient lourdement sur le chariot que son père peinait à pousser, la rouquine se tenait près de sa mère, collant ses épaules menues contre ses bras. Ses longs cheveux roux bouclés ne dépassaient pas le milieu de son dos et Rose, anxieuse, ne pouvait pas s'empêcher de les toucher. Ses iris vertes émerveillées illustraient un sourire qu'elle essayait de cacher tant bien que mal. Son père s'arrêta tandis qu'ils se trouvait au plein milieu du king cross pour s'agenouiller devant sa fille. Il sourit, timidement et pinça les lèvres. Rose encore sous l'effet de l'excitation s'efforça de froncer les sourcils, inquiète de voir ce qui tracassait son paternel. Sa mère posa ses iris marrons sur le visage de son père qui lui, ne pouvait pas détacher son regard de Rose. « Poudlard est un endroit magique. » dit-il d'une petite voix tandis que son regard ne se détachait pas de sa fille. Un rictus prit possession des lèvres de la jeune fille qui s'élargirent doucement, son coeur se tordit à son tour et son estomac se retourna. Sa passion, son excitation de se rendre à cette école l'avait enivré. Les récits que ses parents et son oncle lui avaient conté étaient pleins d'aventures, d'effrois et d'amour. Et pourtant jamais Rose n'avait eu peur, au contraire. Son coeur se serrait et ses joues rougissaient à chaque fois que ses parents mentionnaient cette école. Elle hocha la tête, les yeux grand ouverts, impatiente d'apprendre ce que son père allait lui annoncer. « Mais promets moi de faire attention. Tout le monde n'est pas gentil là-bas Rose, il y a de très mauvaises personnes et tu devras rester éloigner d'elles. » ses paroles avaient été maladroites et hésitantes. Rose fronça de nouveau les sourcils avant d'enfin prendre la parole. Ronald semblait inquiet, beaucoup trop. « Pourquoi sont elles mauvaises? » Ron soupira, longuement, et ses pupilles se baissèrent doucement vers le sol. Et, tandis qu'il s'apprêtait à répondre, Hermione avança et posa une main sur l'épaule de son mari tout en baissant les yeux à son tour. Rose était perdue, ses yeux passait de sa mère à son père et inversement à une vitesse folle. Son coeur se serra un peu plus, il était rare de les voir pris d'une telle tristesse. « Ronald, nous en avons déjà parlé. Ne ressasse pas le passé, je suis certaine que les choses sont différentes maintenant. » Ron se releva et prit la main de sa femme dans la sienne avant d'entremêler leurs doigts. Rose pinça les lèvres sans lâcher ses parents des yeux. Ronald plongea ses iris dans celles de sa femme, son regard était furieux et ses traits tirés. Comme sous le contrôle d'une vieille rancoeur. « Je t'en prie, Hermione. » ses yeux dorénavant, reflétaient de la tristesse, une tristesse que Rose avait déjà croisé une seule fois. Ron, ensuite, posa le regard sur Rose qui n'avait pas osé bouger. « Ne t'approche pas trop des Malfoy, c'est tout. » avait-il dit tendrement avant d'embrasser le front de Rose qui ferma les yeux à son contact. Elle soupira avant d'hocher la tête en guise d'accord, une promesse qu'elle ne comprenait pas encore et qui pourtant, fut brisée bien rapidement.

Ses pas résonnaient dans les couloirs de l'immense château, faisant écho à cette solitude qui l'entourait. Rose, regardait, scrutait les murs de la bâtisse touchant la pierre froide de ses doigts délicats. Ses longs cheveux roux avaient tendance à frotter contre sa cape et lui chatouiller doucement la nuque. Elle frissonna, plusieurs fois tandis que la fraîcheur qui s'était éprise de la bâtisse venait lui caresser l'échine. Elle soupira doucement et son souffle résonna une nouvelle fois pour s'échapper quelques secondes plus tard, s'évanouissant entre les murs. Les paroles de ses parents résonnèrent dans sa tête et un léger rictus se dessina sur ses lèvres quand elle se les remémora. Elle se rappela du visage de son père et du sourire qui l'avait habité quand la jeune rouquine avait reçu sa lettre. Les yeux larmoyants et si tendres de sa mère restèrent dans son esprit plusieurs semaines avant qu'elle ne réussissent à les oublier; et encore, parfois elle les revoyait. Elle les imaginait veiller sur elle nuits et jours. Son coeur se serra un peu plus quand des souvenirs divers émergèrent dans sa tête. Rose, dans ses pensées, manqua de trébucher plusieurs fois sur des tapis qui ornaient les couloirs vides et froids du château. Comme à son habitude. Sa gaucherie avait souvent eu raison de ses actions, la mettant le plus souvent dans un certain embarras. Elle fut étonnée quand elle se rendit compte que sa maladresse s'effaçait doucement sur le terrain de Quidditch. Sa confiance en elle grandissait un peu plus au fur et à mesure où elle volait sur le terrain, abandonnant ses pensées dans un souffle passionnel. La liberté qui semblait se dégager de cette activité l'avait enivré et désormais, la plupart de son temps était occupé par les entrainements que jamais elle ne manquait. Elle avait suivit les traces de son paternel, et d'une manière ou d'une autre elle avait tenu à l'honorer. Elle avait réussit. Ce fut la voix du gardien qui la tira de ses pensées. Elle sursauta doucement, ne manquant pas de lâcher une exclamation qui dû sûrement confirmer les doutes du gardien qui en un mouvement, se mit à courir. Prise de panique, Rose ne manqua pas de trébucher en essayant de se mettre à courir à son tour. Ce fut de justesse qu'elle se rattrapa à l'aide des paumes de ses mains avant de commencer sa course. Son coeur progressivement, battait un peu plus vite contre sa cage thoracique. Comme si il essayait de s'en échapper. Elle pouvait sentir ses veines battre contre ses tempes et ses mains moites. Curieusement, maladroitement, une certaine sensation agréable s'en résulta. Rose pouvait sentir l'adrénaline prendre le dessus sur ses actions et ses pensées, doucement, se mélangèrent à ses sentiments. Un certain sourire prit possession de ses lèvres tandis que ses cheveux roux volaient au fur et à mesure où ses pas résonnaient dans les couloirs de Poudlard. Les balades nocturnes avaient toujours attiré la jeune fille qui trouvait un certain réconfort dans le silence pesant qui tombait sur les galeries laissant à l'imagination et aux pensées de Rose une libre expression de ses sentiments.

De ses doigts tremblants, Rose saisit timidement le manche de son balais qui se présentait à elle. Jamais elle ne s'était laissée submerger par le stress et pourtant, cette fois-ci, elle pouvait sentir son coeur se serrer et son estomac se retourner dès que ses pupilles venaient se déposer sur le gazon vert du terrain. Elle inspira profondément comme son père le lui avait apprit, elle arrivait à se calmer en faisant comme tel, se livrant à un certain calme intérieur. Rose, s'abandonnant à ses pensées vit son père, plus grand qu'elle avec son expression rassurante sur le visage. Il affichait un grand sourire ce qui laissait découvrir ses dents blanches. Ses yeux colorés la scrutaient avec tendresse et Rose leva la tête, un peu plus. Elle se rappela de son souffle chaud qui venait soulever ses cheveux roux tandis qu'il s'abaissait pour atteindre sa taille. Il affichait dorénavant un sourire rassurant sur le visage et Rose à cette pensée, ne pu s'empêcher d'esquisser le même tandis qu'elle serrait le manche de son balais tellement fort que ses jointures blanchirent en quelques secondes. Elle se rappela des paroles de son père; « Concentre toi sur la vitesse et la précision. Une grâce naturelle jaillira de tes vols. Si jamais tu paniques, inspire et expire doucement, sens tes poumons se remplir puis se vider. Le stress se dissipera et c'est là que tu t'élanceras. » il avait sourit de plus belle tandis que Rose ne l'avait pas lâché des yeux une seule seconde. Elle l'avait admiré tant de fois et ne cessait de le faire. Sa mère qui les avait espionné, adossée contre le coin de la porte avait un rictus dessiné sur ses lèvres, elle s'avança à son tour jusqu'à arriver à leur hauteur. « C'est bien beau tout cela mais Rose, tu ne devras pas oublier de te concentrer sur tes études. Même si le Quidditch te passionne, n'oublie pas que la bibliothèque peut t'apporter autant de choses qu'un terrain, d'accord? » elle avait pris soin de placer une mèche de cheveux de Rose derrière son oreille tandis qu'elle vint déposer un léger baiser sur les lèvres de son mari. Rose sourit, elle se rappela de ce sourire qu'elle avait esquissé ce jour-là et reproduit le même. Elle regarda ses pieds et inspira puis expira, doucement. Elle pu sentir son coeur s'ouvrir un peu plus tandis qu'ils commencèrent à avancer sur le terrain. Un voile de lumière solaire éclaircissait le terrain par de belles couleurs claires. Le gazon vert, lumineux, était encore un peu humide et Rose ferma les yeux quand elle sentit le soleil se poser sur sa peau et la réchauffer un peu plus à chaque seconde. Les lions affrontaient les serpents et Rose, du coin de l'oeil, scrutait les joueurs de l'équipe adverse qui semblaient porter l'arrogance comme un vêtement. Elle soupira et releva doucement la tête tandis que ses cheveux roux attachés se balançaient à droite et à gauche au fur et à mesure où ses pas frôlaient le sol. Tandis qu'elle enfourchait son balais, elle inspira une nouvelle fois et elle pu sentir le rythme de son coeur ralentir doucement. Rose afficha un nouveau rictus tandis que ses iris vertes ne quittaient pas le vif d'or. Attrapeuse, elle volait à la poursuite du vif d'or et jamais elle ne le lâchait. Un coup de sifflet annonça le commencement du match et Rose, dans le ciel, s'abandonna à sa passion et vola.

Ses iris le scrutaient, elles se plongeaient dans les siennes pendant quelques secondes et s'éloignaient timidement. Un sourire élargissait doucement ses lèvres quand elle se trouvait en sa présence et la jeune rouquine ne pouvait contrôler les battements de son coeur qui accéléraient de temps en temps. Cela faisait maintenant plusieurs années que Scorpius et Rose sortaient ensemble, partageaient leurs vies mais la rouquine ne les avait pas vu défiler. Elle le découvrait encore un peu plus chaque jour, s'abandonnant dans ses yeux et se noyant dans ses iris couleur océan. Le passé qui unissait les deux familles était conflictuel et malgré cela, Scorpius et Rose avaient réussi à s'unir faisant abstraction des conflits qui opposaient leurs parents. Rose vint entremêler ses doigts dans ceux de son amant, sa tête se logea dans son épaule et doucement elle ferma les yeux. Son parfum l'envoutait et ses bras la rassuraient. Rose regardait la poitrine de Scorpius se lever puis se baisser à un rythme régulier, rythme qui avait le don de la rassurer et de l'apaiser doucement tandis que le sommeil l'appelait à l'ordre. Elle se rappelait de leur premier duo, de la première fois qu'ils s'étaient retrouvés tous les deux tandis qu'elle sombrait un peu plus. Elle se rappela de ses yeux bleus, de ses doigts délicats et de ses quelques centimètres de plus. Un rictus se dessina doucement sur ses lèvres quand elle se rappela leur premier baiser. Elle se souvint également de la dangerosité qu'engendrait leur relation et de la colère de ses parents. Mais ses sentiments si forts avaient toujours pris le dessus, entremêlant leurs corps et leurs âmes tandis que tous les deux s'abandonnaient à des passions charnelles.

Son coeur froid, vide avait gelé tout son être. Rose effondrée s'était élancée dans une course qui n'était pas la sienne, qui ne l'était plus. Elle n'était plus qu'une coquille vide, une enveloppe charnelle dépourvue d'âme. Ses sentiments s'étaient autodétruits et Rose s'était perdue. Elle avançait sans grand but tandis qu'elle se retrouvait de nouveau seule. Son foyer n'était plus, son amant s'était envolé. À son habitude Rose, discrètement, avait pris ses distances; bien maladroitement cependant. Les choses n'étaient plus pareilles et ses sentiments n'étaient plus tout court. Ou du moins, elle les cachait. Elles les enfouissait sous ses pensées, les enterrait un peu plus à chaque fois qu'elle avait l'occasion de plonger ses yeux de nouveau dans les siens. Mais ils étaient forts ces sentiments, et ils se débattaient à leur tour pour refaire surface. Son coeur alors souffrait chaque fois un peu plus tandis que son âme dénudée se tordait de douleur. La fraîcheur extérieur lui rappelait la fraîcheur dont son coeur s'était éprit. La brise légère lui chatouillait l'échine et sa peau rougissait sous le froid. Rose, discrètement soupira tandis que ses pieds s'enfonçaient un peu plus dans le sol boueux. Ce même sol boueux qui avait bercé son enfance. Un léger rictus se dessina sur ses lèvres gercés, il s'agissait du premier depuis quelques semaines mais il ne s'éternisa pas. Ses yeux verts rougis laissèrent tomber une larme qui s'écoula de son oeil droit; de la tristesse. D'un coup rapide elle l'essuya comme si elle ne voulait pas laisser de marque sur sa peau blanche. Ses iris se levèrent de nouveau et vinrent se poser sur cette demeure qui l'avait hébergé. Cette demeure qui l'avait vu grandir et qui l'avait vu tomber. Ses genoux faillirent la lâcher tandis qu'ils s'entrechoquèrent violemment mais elle réussit à tenir tandis qu'à son habitude, ses pieds se prirent dans divers cailloux qui jonchaient le sol. Les lumières de la bâtisse étaient éteintes, la maison semblait endormie. Seul le vent brisait ce silence pesant, lourd, accablant. Une de ses mains se posa sur la poignée froide mais la porte de s'ouvrit pas. Tout en retenant un sanglot la jeune femme se mit à fouiller dans son sac à la recherche de la clé qui lui ouvrirait la porte qui la séparait de sa famille, de sa maison. Cette clé cependant n'était pas. Rose faillit s'effondrer une nouvelle fois tandis que son front vint se poser sur la porte en bois. S'agissait-il d'une force qui l'empêchait de trouver le bonheur au sein de sa famille? cette même force qui l'avait éloigné de Scorpius? qui l'avait faite perdre ce semblant de bonheur qu'elle pensait posséder? ce fut ce qu'elle cru. Elle ferma les yeux pendant quelques secondes, secondes qui lui semblèrent être des heures et, quand les battements de son coeur s'étaient calmés, elle sortit sa baguette. D'une main ferme elle la dirigea vers la serrure de ladite porte. « Alohomora. » sa voix comme son être était brisée, petite, froide. En une seconde, la porte s'ouvrit et Rose se précipita à l'intérieur de la bâtisse. Enfin, elle se laissa faiblement envahir par les sanglots qu'elle retenait depuis bien trop longtemps. La lune déversait ses rayons sur le Terrier ce qui donnait à la pièce une certaine douceur tandis que la lumière lunaire l'éclairait. Ce fut l'escalier qui craqua qui ramena la rouquine à la raison. Sa mère apparu dans son champ de vision, le visage tendu et les cheveux légèrement dérangés. Elle n'eut pas besoin de poser de questions, elle vint simplement entourer sa fille de ses bras chauds. « Oh, ma Rose. » Et Rose, s'abandonnant aux bras de sa mère, perdit le contrôle de ses émotions une nouvelle fois.