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(a) don't you dare look back.

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(a) don't you dare look back. Tumblr_inline_nmbt5iTyPE1t3kp63
ϟ SORTILÈGES : 171
ϟ CRÉDITS : (a) wildworld (s) tumblr
ϟ PSEUDO : slytherns (eve)
ϟ AVATAR : kaya scodelario.
ϟ MES COMPTES : nop.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-deux océans qui se sont écoulés, vingt-deux dans lesquels elle aime voguer, certains la disent éternelle. et elle l'est, à sa manière.
ϟ SANG DE SORCIER : un sang mêlé que ses parents auraient souhaité plus pur.
≈ PROFESSION : elle aurait aimé jouer avec les dragons mais c'est sa seconde passion, doucement vendue par papa et maman, qui l'a conduite à devenir langue-de-plomb, en formation.
ϟ STATUT CIVIL : elle dévore les âmes, caresse les coeurs, c'est une course infernale à laquelle elle refuse de mettre fin.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard, c'est au milieu de celle-ci qu'elle s'est faite une place, qu'elle est devenue un nom.
ϟ DON MAGIQUE : métamorphomage, reine des ombres, elle tient au creux de sa main l'empire des apparences.
Jade Parkinson
Jade Parkinson
MessageSujet: (a) don't you dare look back. (a) don't you dare look back. EmptySam 28 Nov - 23:47


don't you dare look back.

You pretend that a piece of yourself doesn't exist. You live like that for a long time. For a long time, you're safe. And then you're not.
le contrôle.
ce soir, elle veut le contrôle.
jade sait que c'est utopique, que c'est stupide, idiot, imbécile, mais elle ne peut s'empêcher de sentir son cœur se serrer. elle la veut, cette puissance, elle veut pouvoir la toucher et l'approcher à n'importe quelle heure de la journée. elle ne veut pas s'épuiser à se concentrer toute une nuit pour ne pas se réveiller au petit matin dans la peau d'un autre, d'un inconnu, d'un visage de son rêve dont elle ne se rappelle qu'à moitié. peu désireuse de mettre des traits sur son cauchemar. parce que c'est horrible, cela ; dormir et rêver et se perdre dans les limbes de son subconscient qui nous chuchote nos plus grandes craintes. puis se réveiller, nauséeux, car on sait, on sait que ce matin, on est un autre :
on est nos propres ténèbres.  
elle voit bien que ses parents l'en croient incapable - dans les faits, jade le sait, c'est impossible. mais chaque potion a son antidote, chaque tourment a sa solution, et chaque don devrait posséder un moyen de le canaliser. c'est comme cela qu'elle réfléchit, comme cela qu'elle pense depuis toujours. cela lui a attiré bien des ennuis mais aussi bien des réussites.
cette fois, son antidote à jade, c'est albus.

elle ne l'apprécie pas tant qu'elle aurait pu le faire dans une autre situation : après tout, ils sont les deux faces différentes d'un même gallion. ils ont la même façon d'appréhender les choses et ce sont simplement leurs réactions qui diffèrent. albus tente d'éloigner les foules tandis que jade attise les regards. elle aime que l'on se questionne, que l'on se demande. mais elle n'apprécie guère que l'on perce à jour sa carapace et que l'on découvre qu'au-delà du mystère, il n'y a qu'une môme effrayée.
qu'elle n'est que poussière sous des habits d'or.
le corps tremblant d'une gamine blessée sur le parquet, face aux yeux sombres et menaçants d'un papa brûlant.
c'est rare et violent et personne ne voit ça mais jade sent l'espoir sur le bout de ses doigts et c'est presque aussi délicieux qu'une transformation, presque aussi exquis qu'un vol sur balais. c'est brut, primaire, sauvage,
humain. c'est l'espoir qu'albus n'ait pas compris ce qu'il a vu.
elle pense longtemps, tout du long le chemin. elle laisse dans les gravats la rationalité pour se perdre dans les tréfonds de la foi. elle ne veut pas que le brun aux yeux sombres voit au-delà de ce qu'elle veut bien lui offrir. elle ne veut pas qu'il force la porte d'entrée car derrière le beau portail il n'y a que ruines et champs dévastés.
mais elle n'a guère le choix et à la demande se succède l'acceptation puis la colère. le genre de sentiment que jade ressent rarement, qui prend la tripes et déchire les âmes. le genre de sentiment qui fait hurler à la mort les plus forts d'entre eux, car il n'y a rien de plus douloureux que la langue infestée de venin qui vient panser vos plaies.

ses doigts se fracassent contre la porte. une fois, deux fois, trois fois. puis elle ouvre le morceau de bois et le referme dans son dos. ses pas sont légers, presque silencieux sur le vieux parquet.  elle devine la présence du garçon avant même que ses yeux ne caressent son enveloppe corporelle : jade a cette manie désespérante d'entendre les respirations, même les plus légères, de se concentrer sur le son et le toucher, parfois au détriment de sa vue.
elle ne le salue pas, ne s'essaie pas un semblant de politesse qu'elle lui garde habituellement. elle a son éternel sourire qui lui déchire les lèvres mais il semble sanglant, ce soir. presque morbide. elle a les canines sorties et le coeur en cage.
'qu'est-ce que tu as vu?' si son visage semble brasier, sa voix est océan. elle est calme, posée, chaque son semble une oeuvre d'art alors que sa langue vient frapper son palais. l'intérêt camoufle bientôt la colère d'avoir été le dindon de la farce.
et puis elle savait, elle savait qu'il finirait par voir ses faiblesses.
ce dont elle ne se doutait pas, c'est que cela soit si dur à avaler.
elle a assumé les autres souvenirs qu'il a pu caresser des doigts à chaque fois qu'elle se fatiguait. cela ne la dérangeait pas outre mesure, c'était une partie d'elle qu'elle avait appris à contrôler. comme tout.
mais ce souvenir, c'est une cicatrice qui peine à se faire, une blessure putride encore douloureuse.
'la dernière fois. qu'as-tu vu?'
son pied fait craquer le parquet alors qu'elle s'approche, d'un coup, d'un seul. la distance se minimise alors que ses yeux le sondent.
deux faces d'une même pièce.
sa respiration se calque sur la sienne, vieille manie là encore, et son sourire se fait plus léger, plus innocent. elle semble se calmer à vue d'oeil, laissant la tension quitter son corps. ses yeux se voilent et ses épaules se détendent imperceptiblement. peut-être parce qu'elle connaît albus mieux qu'elle ne le pense, peut-être parce qu'elle sait qu'albus la connaît mieux qu'elle ne le pense. de toute façon, cet échange sera inutile si elle s'agace, si elle fonce dans le tas et l'attaque de face. ils sont plus malins que cela, les soldats, ils méritent mieux que le front et le froid dans tranchées.
définitivement, ce n'est pas de cette façon qu'ils vont s'affronter.
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ϟ CRÉDITS : wildworld.
ϟ PSEUDO : alex'andra.
ϟ AVATAR : dylan o'brien.
ϟ MES COMPTES : eremon.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-quatre bougies.
ϟ SANG DE SORCIER : un sang-mêlé, fils de la grande famille Potter. le sang n'est qu'un liquide rougeâtre sans la valeur, pur comme impur.
≈ PROFESSION : présent dans le ministère de la magie dès l'âge de dix-huit ans en ayant les ambitions de devenir auror, ses aptitudes étaient bien trop importantes pour qu'il puisse continuer sur cette voie. envoyé au département des mystères, il devint un langue-de-plomb spécialisé dans les affaires secrètes tel que le le tombeau de Merlin. il est encore l'un des plus jeunes sorciers dans ce métier, même en ayant une lourde réputation derrière lui.
ϟ STATUT CIVIL : on le considère souvent comme étant un handicapé des sentiments. il ne sait pas comment exprimer les sensations qui lui prennent les tripes ; on dit même qu'il arrive à ne rien ressentir. mais il n'est pas de marbre, albus. c'est seulement un grand emphatique.
ϟ ANCIENNE MAISON : l'un des plus brillants. ex-élève de serpentard, il est qualifié de surdoué, d'être un sorcier aux capacités monstrueuses ; il a obtenu l'intégralité de ses BUSES et ses ASPICS. des points communs qui lient le jeune homme à Tom Jedusor sont encore murmuré, un véritable affront pour la famille potter.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : longue baguette obéissante de vingt-sept centimètres, entièrement faite en hêtre (signification de la solitude). elle est prédisposée aux maléfices.
ϟ DON MAGIQUE : il maîtrise l'art de l'occlumencie, ce qui le distingue une nouvelle fois de son père. créer des illusions en fermant son esprit est l'une de ses plus brillantes aptitudes.
ϟ LOCALISATION : londres, uc.
Albus Potter
Albus Potter
MessageSujet: Re: (a) don't you dare look back. (a) don't you dare look back. EmptyDim 29 Nov - 11:16


DON'T YOU DARE LOOK BACK - JADE.
« you pretend that a piece of yourself doesn't exist. you live like that for a long time. for a long time, you're safe. and then you're not. »

la connaissance.
ce soir, il veut apprendre et lui faire apprendre.
comme tous les jours, il revient. il y croit albus. peut-être plus qu'il ne veut l'admette. elle l'intrigue cette fille car elle est comme lui. elle est si semblable mais si différente à la fois. les tripes du professeur crient son nom juste pour en savoir d'avantage, juste pour être tordues quand ses vieux souvenirs remontent. elle est différente de lily, de james, d'harry et de tous les autres. elle est comme lui putain. son double. il veut en savoir plus sur elle - la découvrir, apprendre des choses, ses préférences, ses hobbies. il veut tout savoir d'elle. dans les moindres détails - même les plus horribles. alors il ne bouge pas. les yeux fermés, il se souvient. allongée sur le sol, les yeux apeurés. des murs, des larmes, lily, warner. elle est intrigante jade, c'est comme un livre ouvert mais écrit d'une langue qu'il ne connaît pas.
elle est un peu devenue sa nouvelle morgane.

il ne demande rien albus, il entre sans frapper. c'est une brute. il veut quelque chose de précis et il va l'avoir.
il est prêt à faire mal, à brûler une âme, à détruire un cœur. il n'en a rien à faire. il ne connaît pas les sentiments, la souffrance à l'état pur. ressentir des choses c'est inutile, c'est pas son genre. s'il fait mal il ne va même pas s'en rendre compte. alors il n'oublie pas. il veut utiliser les mots pour faire souffrir, pour rendre vulnérable. utiliser les mauvais souvenirs qui sont là, à détruire une âme, pour la détruire avec eux. c'est un monstre, une mauvaise personne. qui s'aide lui-même en aidant une autre. il ne l'aime pas, jade. y'a seulement un quelque chose qui l'attire. c'est pas pour le sexe, c'est pas dans les sentiments. c'est autre chose.
c'est compliqué.

des coups contre la porte. il se redresse rapidement, les sourcils qui se froncent. elle est là ? il ne dit rien. laisse faire les choses. si elle veut réellement savoir elle n'a plus qu'à pousser le morceau de bois. albus entend, le sol craque sous un poids. jade est revenue. il sourit légèrement. courageuse en plus de ça.. qu'il murmure. et boum. il fait face à son élève. grande mystérieuse. elle est belle, jade. elle est différente. son sourire est sanglant, morbide. et il adore ça, albus. toutes les filles qu'il connaît ont des sourires chiants dans lequel les émotions ne se nichent pas. là, il sait en un regard qu'elle est déterminée. qu'elle est prête à l'affronter. qu'est-ce que tu as vu ? qu'elle crache dans un contrôle de soi sans égal. il compte ouvrir ses plaies, faire saigner ses souvenirs et achever ses forces. on est toujours plus fort après une défaite. il se souvient de tout potter, alors il sourit. c'est un sourire narquois. un sourire qui cache un secret, un sourire dominant. possessif. la dernière fois. qu'as-tu vu ? elle recommence en s'approchant cette fois. petite fille. elle est plus calme. plus sereine. juste à quelques centimètres de lui, il arrive à sentir son odeur. les respirations se mêlent. son sourire est si différent qu'il rend albus plus puissant. pourquoi te le dire ? tu arriveras à fermer les portes si tu ne sais pas ce que je peux y voir. si tu l'apprends, tu risques d'être trop faible pour y arriver. il rapproche encore son visage, il ne demande rien albus. il agit. ses lèvres ne sont plus qu'à quelques centimètres de l'oreille gauche de parkinson. ils sont proches, mais ça ne signifie rien. je n'oublie pas les choses que je vois, sache-le. il ne bouge pas, reste à sa place quelques secondes. comme si le temps s'arrête. deux faces d'une même pièce. puis il recule, lentement, le sourire aux lèvres. les yeux sombres accrochés aux siens. il ne l'aime pas mais s'attache à sa manière. si elle part, qui va attiser sa flamme comme elle le fait actuellement. qui va occuper ses songes terrifiants ? albus l'observe en silence. il contemple sa force et sa détermination. elle est belle jade. elle est belle dans sa noirceur. dans sa différence. tu veux recommencer ? qu'il demande. l'aider pour s'aider lui-même. les deux soldats envoyés en guerre contre les mauvais souvenirs. les deux soldats qui vont remporter la victoire, savourer la gloire. reine des horreurs qu'elle devient.
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ϟ PSEUDO : slytherns (eve)
ϟ AVATAR : kaya scodelario.
ϟ MES COMPTES : nop.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-deux océans qui se sont écoulés, vingt-deux dans lesquels elle aime voguer, certains la disent éternelle. et elle l'est, à sa manière.
ϟ SANG DE SORCIER : un sang mêlé que ses parents auraient souhaité plus pur.
≈ PROFESSION : elle aurait aimé jouer avec les dragons mais c'est sa seconde passion, doucement vendue par papa et maman, qui l'a conduite à devenir langue-de-plomb, en formation.
ϟ STATUT CIVIL : elle dévore les âmes, caresse les coeurs, c'est une course infernale à laquelle elle refuse de mettre fin.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard, c'est au milieu de celle-ci qu'elle s'est faite une place, qu'elle est devenue un nom.
ϟ DON MAGIQUE : métamorphomage, reine des ombres, elle tient au creux de sa main l'empire des apparences.
Jade Parkinson
Jade Parkinson
MessageSujet: Re: (a) don't you dare look back. (a) don't you dare look back. EmptyDim 29 Nov - 18:56


don't you dare look back.

You pretend that a piece of yourself doesn't exist. You live like that for a long time. For a long time, you're safe. And then you're not.
il n'y a rien entre eux que des ruines qui se fracassent plus encore sous le poids des souvenirs. il y a le palais d'enfance qui tombe, pièce par pièce, devant leurs sourcils froncés et leurs regards durs. il y des jours entiers du passé que l'on jette au feu comme si au-delà du temps, il n'y a ni réponse ni attente. il y a feu la conscience, les sentiments, la réalité qu'on oublie.
puis il n'y a plus rien, plus qu'eux.
et ça saute aux yeux.
ils sont devenus leurs propres ténèbres, n'est-ce pas? chacun à leurs façons.
ils se disent libre de vivre et de respirer mais regardez ; regardez les chaînes qui les lient au monde et aux autres. nul doute que les génies sont les plus faibles d'entre nous, car ils ne sont rien sans le savoir. les ongles enfoncés dans la couverture d'un libre et l'esprit perdu dans les limbes d'un autre, regardez comme ils dépendent de situation, d'instant.
du passé.

'je ne serai jamais trop faible, potter.' son murmure vient se fondre dans la respiration anormalement calme du garçon. elle a vite compris cela, jade : tout ce que potter fait est réfléchi, calculé, trié sur les tas entre mille autres possibilités. il n'y a rien qu'il n'ait pas décidé, rien qu'il n'ait pas pensé.
elle ajoute à ses mots un sourire enfantin. de ceux qui sortent de l'ordinaire, qui ne collent pas à la situation. ruse et amusement viennent jouer sur les lippes de la jeune fille alors qu'elle toise potter. elle sait, elle aussi, ce qu'elle fait. le contrôle est revenu aussi vite qu'il est parti et elle est persuadée qu'aucun de ses cheveux n'a pris la teinte électrique qui caractérise sa colère. ni même le blanc de sa peur.
ils restent sombres comme l'ébène.
il avance encore et elle ne recule pas : ses lèvres viennent chercher son oreille gauche et il y chuchote quelques mots. difficile de ne pas vibrer au  son rempli d'or de sa voix, de ses mots. l'intonation est fascinante et elle aurait pu être fascinée.
mais il est abominablement proche et elle est atrocement en colère. l'enfant-paradoxe pourrait l'étrangler de ses propres doigts que personne, ni lui ni elle, n'aurait le contrôle sur la situation.

il reste un instant, peut-être deux. elle ne sait s'il attend réponde ou silence. puis il recule et il sourit. ses lippes s'étirent et les yeux de l'enfant s'accrochent immédiatement à ce geste - aux mots qu'il ne dit pas, aux sensations qu'il ne montre pas. il y a dans un sourire plus qu'il n'y aura jamais dans une phrase et jade se laisse vite rattraper par ce qu'elle voit, parfois.
son sourire ne fait pas écho au sien. il est plus morbide, peut-être, plus enfantin d'une certaine façon. c'est un jeu qu'elle refuse de perdre et qu'elle ne perdra pas.
'que caches-tu, toi?' demande-t-elle finalement. c'est son corps qui s'avance cette fois, comme pour mieux voir ce qu'il cache derrière le sombre de ses prunelles. c'est une danse en trois temps et quoi qu'on en pense, ils maîtrisent la chorégraphie avec une perfection effarante.
l'intérêt qui voile ses propres yeux est colossal. il y a une curiosité malsaine, une envie de savoir qui semble la dévorer. peut-être autant qu'elle dévore le monde à son sujet. elle se dit qu'on ne connait pas vraiment quelqu'un tant que l'on a pas aperçu ses plus noirs cauchemars, et ses plus brillants rêves.
et du bout des doigts, ce qu'elle aimerait attraper ceux du professeur. les caresser douloureusement et les voir faire échos aux siens.
deux faces d'une même pièce.
les deux protagonistes du même cauchemar.
'je refuse rarement un combat que je suis sûre de gagner.' elle chuchote contre sa respiration chaude. elle reste un instant, un instant puis deux, puis trois, puis cinq. elle compte avant de faire un pas qui l'éloigne de son but, de son rêve malsain.
parfois elle a envie d'ouvrir la poitrine des gens pour voir ce qu'ils camouflent si bien. chez albus, peut-être faudrait-il penser à lui ouvrir la tête, plutôt.
elle se doute que sa poitrine doit, derrière sa cage thoracique, cacher feu un brasier. les cendres noires d'un coeur qui battait et que les ténèbres ont avalé.

dans sa tête, les murs prennent déjà forme. des murs d'un blanc éclatant qu'elle reconnait, qui cache à potter ce qui peut bien se passer derrière ses yeux, dans sa tête.
son corps est métal.
et elle attend, tout simplement, qu'il lance l'assaut.
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ϟ SANG DE SORCIER : un sang-mêlé, fils de la grande famille Potter. le sang n'est qu'un liquide rougeâtre sans la valeur, pur comme impur.
≈ PROFESSION : présent dans le ministère de la magie dès l'âge de dix-huit ans en ayant les ambitions de devenir auror, ses aptitudes étaient bien trop importantes pour qu'il puisse continuer sur cette voie. envoyé au département des mystères, il devint un langue-de-plomb spécialisé dans les affaires secrètes tel que le le tombeau de Merlin. il est encore l'un des plus jeunes sorciers dans ce métier, même en ayant une lourde réputation derrière lui.
ϟ STATUT CIVIL : on le considère souvent comme étant un handicapé des sentiments. il ne sait pas comment exprimer les sensations qui lui prennent les tripes ; on dit même qu'il arrive à ne rien ressentir. mais il n'est pas de marbre, albus. c'est seulement un grand emphatique.
ϟ ANCIENNE MAISON : l'un des plus brillants. ex-élève de serpentard, il est qualifié de surdoué, d'être un sorcier aux capacités monstrueuses ; il a obtenu l'intégralité de ses BUSES et ses ASPICS. des points communs qui lient le jeune homme à Tom Jedusor sont encore murmuré, un véritable affront pour la famille potter.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : longue baguette obéissante de vingt-sept centimètres, entièrement faite en hêtre (signification de la solitude). elle est prédisposée aux maléfices.
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Albus Potter
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MessageSujet: Re: (a) don't you dare look back. (a) don't you dare look back. EmptyLun 30 Nov - 15:28


DON'T YOU DARE LOOK BACK - JADE.
« you pretend that a piece of yourself doesn't exist. you live like that for a long time. for a long time, you're safe. and then you're not. »

la connaissance.
ce soir, il veut apprendre et lui faire apprendre.
comme tous les jours, il revient. il y croit albus. peut-être plus qu'il ne veut l'admette. elle l'intrigue cette fille car elle est comme lui. elle est si semblable mais si différente à la fois. les tripes du professeur crient son nom juste pour en savoir d'avantage, juste pour être tordues quand ses vieux souvenirs remontent. elle est différente de lily, de james, d'harry et de tous les autres. elle est comme lui putain. son double. il veut en savoir plus sur elle - la découvrir, apprendre des choses, ses préférences, ses hobbies. il veut tout savoir d'elle. dans les moindres détails - même les plus horribles. alors il ne bouge pas. les yeux fermés, il se souvient. allongée sur le sol, les yeux apeurés. des murs, des larmes, lily, warner. elle est intrigante jade, c'est comme un livre ouvert mais écrit d'une langue qu'il ne connaît pas.
elle est un peu devenue sa nouvelle morgane.


Ils sont tous les deux accrochés aux murs, depuis les mains comme pour les pieds. Au milieu, le néant. Un profond cratère aux couleurs des abysses. C'est sombre, c'est beau. Aussi noir que leurs yeux. Aussi noir que leur cœur. Ils peuvent hurler on entend rien. Ils peuvent pleurer on ne sèche rien. Ils peuvent crever on ne s'en occupe point. Ils sont attachés. Ils sont ligotés, étouffés. Une manière de comprendre différente des autres, une vie différente. Ils sont si beaux dans leurs défauts, leurs qualités. Ils sont si malheureux dans leurs souvenirs, dans les beaux récits du présent. Mal plus mal fait bien. Ils feront le bien, leur bien.

Albus l'observe, les yeux plongés dans les siens. C'est beau le noir. C'est unique, sans défaut. Elle s'approche la ténébreuse, les pas ancrés dans le sol. « que caches-tu, toi ? » il sourit. Elle veut découvrir, apprendre. Une bonne élève en somme. Une fois suffisamment proche l'odeur revient. C'est agréable. C'est unique, sans défaut. Il sourit toujours, c'est léger, c'est en coin. Le souffle de l'élève est chaud, brûlant et hardant. Il claque contre le cou dénudé du jeune homme. « des choses que tu aimerais découvrir. » Qu'il répond. Albus attise la curiosité comme attise les flammes. Et elle repart la danseuse, s'éloigne de lui. Un regard plus joueur vient prendre place sur les traits de Potter, la soirée commence réellement. Il s'avance à son tour mais pas en sa direction. Il tourne autour d'elle, le serpent qui veut dévorer sa proie. Le lion qui veut dévorer sa proie. Sans qu'elle ne puisse s'y attendre, c'est envoyé. La baguette du sorcier glisse depuis sa manche et le front de la douce est visé. Les souvenirs qu'il veut dévorer. « legilimens. »

C'est blanc, c'est beau. Elle résiste, s'améliore. Mais Albus sait comment déjouer les imaginations ; il pratique lui-même, connaît ses failles. Ses défauts. Il s'y représente, transfère son lui-physique à l'intérieur. Entre ces murs. Pour vivre avec elle, dans sa tête, pour lui faire comprendre qu'il n'oublie rien. Le poignet d'Albus se penche légèrement en avant, forçant la porte. Boum. Elle explose et laisse le ténébreux passer. C'est triste mais c'est comme ça. On succombe, on ne laisse rien passer. Mais une deuxième salle prend forme, les murs blancs. C'est blanc, c'est beau. Il sourit et s'arrête. Il ne parle pas encore, regarde le visage de la brune. Il s'approche le monstre. Un premier mouvement. Puis un second. Il est proche, encore une fois. « tu n'as pas encore gagnée, jade. j'ai pu voir des choses pendant ton changement. tu ne peux pas laisser une seule seconde de répit à ton adversaire » Il murmure Albus. Comme un secret, des paroles mielleuses. Mais d'autres mots arrivent. Des mots différents. « ta mère ne doit pas être très fière de toi, c'est dommage. » Il sourit. C'est un monstre Albus, sans âme. Elle est morte sa mère mais il s'en fout. Les souvenirs vus.
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ϟ PSEUDO : slytherns (eve)
ϟ AVATAR : kaya scodelario.
ϟ MES COMPTES : nop.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-deux océans qui se sont écoulés, vingt-deux dans lesquels elle aime voguer, certains la disent éternelle. et elle l'est, à sa manière.
ϟ SANG DE SORCIER : un sang mêlé que ses parents auraient souhaité plus pur.
≈ PROFESSION : elle aurait aimé jouer avec les dragons mais c'est sa seconde passion, doucement vendue par papa et maman, qui l'a conduite à devenir langue-de-plomb, en formation.
ϟ STATUT CIVIL : elle dévore les âmes, caresse les coeurs, c'est une course infernale à laquelle elle refuse de mettre fin.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard, c'est au milieu de celle-ci qu'elle s'est faite une place, qu'elle est devenue un nom.
ϟ DON MAGIQUE : métamorphomage, reine des ombres, elle tient au creux de sa main l'empire des apparences.
Jade Parkinson
Jade Parkinson
MessageSujet: Re: (a) don't you dare look back. (a) don't you dare look back. EmptyLun 30 Nov - 21:55


don't you dare look back.

You pretend that a piece of yourself doesn't exist. You live like that for a long time. For a long time, you're safe. And then you're not.
il tourne autour d'elle comme il tournerait autour d'une cage : et l'enfant ne se sent guère plus en sécurité que cela. cloîtrée entre les quatre murs qui façonnent son existence factice, le sourire de potter semble être la quintessence du bien, du beau, du vrai.
c'est le sourire de satan et il veut lui faire goûter l'enfer.
difficile de ne pas en demander plus quand on a goûté au délice. la saveur du savoir sur le bout de la langue l'hypnotise, elle est sucrée comme ce fruit des vallées reculées, interdite et recherchée. puis elle est acide comme le poison que l'on met dans le vin des plus grands.
alors le il joue la carte du leurre universel d'une main de maître : sa baguette glisse délicatement jusqu'à ses doigts et se pointe sur le front de l'insolente entre deux barreaux de sa prison imaginaire. son sourire fait écho à son mot.
et il entre.
elle joue l'affreuse dépendance : les murs blancs des zones de quarantaine viennent bloquer son esprit de la même façon qu'elle bloque son don. la méthode est d'une simplicité effarante : son corps se place au centre d'un cube sans fenêtre ni porte, sans espoir d’y réchapper. quand son être s'habitude à la brillance du lieu, alors seulement elle se concentre sur un second cube.
et elle s'enferme, elle s'enterre vivante. elle en oublie qui elle est et elle ne respire plus, ne voit plus, n'est plus.
alors seulement, son don meurt un instant.
cette méthode, c'est l'éternel recommencement. un jeu dont on ne se lasse pas mais dont on s'agace. méthode infaillible qu'elle utilise depuis qu'elle est gamine. méthode qui lui a fait ravaler ses larmes, avaler les coups, cracher ses tripes aussi.
les murs blancs ont fini par sublimer son existence mesquine.

le garçon joue un jeu qu'elle ne connaît pas. habituellement les murs ne tenaient guère plus d'une minute et albus attendait patiemment qu'elle s'épuise. là il entre. il est là, dans sa tête, il prend place à son côté dans le cube. elle ne peut ni lui dire de reculer, ni poser sa main sur son épaule, ni le faire changer de direction.
elle est impuissante dans sa propre tête et ça la rend folle.
elle a toujours eu l'impression que si elle se perdait un instant, elle se perdait pour toujours.
il défonce la porte. nouveau cube. chaque pièce est l'inconsciente répétition de la précédente. pourtant l'impuissance de la jeune fille se répercute sur les murs qui tremblent. ils ne tombent pas - ne tomberont jamais - mais sont imparfaits. n'importe qui serait passé outre, personne n'aurait remarqué. mais c'est albus.
potter qui sourit, s'amuse.
puis s'approche dangereusement alors qu'elle arbore son éternel sourire. c'es cela qui déstabilise, souvent, chez jade. c'est que le monde peut s'écrouler à ses pieds, elle continue de sourire.
peut-être qu'il n'y a rien, derrière ce masque.
'si tu penses m'apprendre quelque chose...' elle souffle avec décontraction, mentant fabuleusement bien et camouflant habilement la tension dans ses poings, la façon dont ses pieds sont ancrés sur le sol... elle rejoue dans sa tête la façon dont maxon se place avant le combat, et elle fait de même. seuls ses bras pendent le long de son corps pour ne pas trahir son état.
aux yeux d'un tiers, l'illusion est parfaite.
puis les mots
tombent
comme
des
gouttes.
ta mère ne doit pas être très fière de toi.
sa bouche devient pâteuse, ses doigts tremblent.
les murs.
des murs à l'intérieur des murs.
pourtant elle bouge ; son mouvement ne leurre qu'un instant le désespoir caché qui semble suinter de son corps. comme maxon deux semaines plus tôt, son pied se place le premier. quand elle est sûre d'être sur son appui, elle pousse de la paume de sa main. le torse bascule, les pieds suivent. et il recule, impuissant.
car si jade n'a pas la force, elle a la maîtrise.
il a main basse sur sa tête?
bien, elle est maître de son corps.
tout cela se passe en deux secondes et bientôt, elle a l'avant bras qui appuie sur sa trachée, ses yeux qui l'observent et son sourire qui ne semble pas avoir bougé. tremblé, peut-être, mais il reste fièrement déposé sur ses lippes rosées. elle s'approche si près qu'elle peut sentir son parfum, son souffle contre le sien, elle peut presque entendre son coeur battre contre sa propre poitrine. et elle presse, presse, presse pour empêcher l'air d'entrer.
'et toi, potter, qu'est-ce qu'il pense ton père? tu penses qu'il est fier?' elle demande, amusée. 'mauvaise pioche. maman va bien, merci. papa un peu moins. dans une tombe. un miracle, si tu veux mon avis.' elle chuchote tout contre ses lèvres, l'air sardonique. les notes lancinantes de sa voix troublent l'écho. c'est une histoire avortée décidément fascinante qu'elle chuchote du bout des lippes comme le plus grand des secrets. puis elle recule prestement d'un pas réglementaire. et lui redonne sa liberté, d'une certaine façon.
'ne cherche pas à démêler ce qu'il y a dans ma tête, albus.' son prénom sonne délicatement, s'enroule autour de sa langue alors qu'elle le crache presque d'un ton méprisant. 'tu serais surpris de voir à quel point tout cela t'échappe.'
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ϟ CRÉDITS : wildworld.
ϟ PSEUDO : alex'andra.
ϟ AVATAR : dylan o'brien.
ϟ MES COMPTES : eremon.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-quatre bougies.
ϟ SANG DE SORCIER : un sang-mêlé, fils de la grande famille Potter. le sang n'est qu'un liquide rougeâtre sans la valeur, pur comme impur.
≈ PROFESSION : présent dans le ministère de la magie dès l'âge de dix-huit ans en ayant les ambitions de devenir auror, ses aptitudes étaient bien trop importantes pour qu'il puisse continuer sur cette voie. envoyé au département des mystères, il devint un langue-de-plomb spécialisé dans les affaires secrètes tel que le le tombeau de Merlin. il est encore l'un des plus jeunes sorciers dans ce métier, même en ayant une lourde réputation derrière lui.
ϟ STATUT CIVIL : on le considère souvent comme étant un handicapé des sentiments. il ne sait pas comment exprimer les sensations qui lui prennent les tripes ; on dit même qu'il arrive à ne rien ressentir. mais il n'est pas de marbre, albus. c'est seulement un grand emphatique.
ϟ ANCIENNE MAISON : l'un des plus brillants. ex-élève de serpentard, il est qualifié de surdoué, d'être un sorcier aux capacités monstrueuses ; il a obtenu l'intégralité de ses BUSES et ses ASPICS. des points communs qui lient le jeune homme à Tom Jedusor sont encore murmuré, un véritable affront pour la famille potter.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : longue baguette obéissante de vingt-sept centimètres, entièrement faite en hêtre (signification de la solitude). elle est prédisposée aux maléfices.
ϟ DON MAGIQUE : il maîtrise l'art de l'occlumencie, ce qui le distingue une nouvelle fois de son père. créer des illusions en fermant son esprit est l'une de ses plus brillantes aptitudes.
ϟ LOCALISATION : londres, uc.
Albus Potter
Albus Potter
MessageSujet: Re: (a) don't you dare look back. (a) don't you dare look back. EmptyMar 1 Déc - 21:57


DON'T YOU DARE LOOK BACK - JADE.
« you pretend that a piece of yourself doesn't exist. you live like that for a long time. for a long time, you're safe. and then you're not. »

elle est un peu devenue sa nouvelle morgane.

Elle sait comment faire face, Jade. Comment dominer une situation défavorable, comment remonter la pente. Après tout, elle est habituée. C'est naturel maintenant. Les choses se passent si rapidement qu'il admire presque. Elle sait comment faire, où placer ses bras, ses yeux, comment former son sourire. Son dos claque contre le mur mais il ne dit rien, ne bouge pas. Le bras qui bloque la respiration, il n'y arrive plus, mais ses traits ne changent pas. Albus c'est pas un faible qui montre ses émotions, son ressenti. Il est bien plus fort. Sa respiration commence à danser avec les résidus de la sienne - une danse dramatique mais douce à la fois, sa subtilité propre. La mâchoire du jeune homme se contracte sous les paroles de la brune qui semble amusée de la situation, petite sadique. Dangereuse. Il n'est pas mieux, Potter. Pas fort costaux mais les muscles dans le crâne, dans l'imagination. « ne cherche pas à démêler ce qu'il y a dans ma tête, albus. [...] tu serais surpris de voir à quel point tout cela t'échappe. » Il s'avance peu à peu vers elle, des petits pas précis. Sa tête bascule de droite à gauche de quelques centimètres pour marquer son amusement, avant qu'il n'arrive à sa hateur. Le visage surplombant légèrement le sien, il répond amusé. « ais-je dit quelque chose sur la mort ? pourquoi me parles-tu de ton père, jade ? je n'en ai rien à faire de ta mère, juste les beaux sourires qu'elle faisait doivent être maintenant bien crispés. » Des mots enlacés à une voix douce, embaumés d'une légère sympathie. Mais toujours cet air cynique. Il sourit, le vicieux. Ne s'arrête pas.

Lentement sa main monte en direction du visage de la brune, repoussant une mèche installée dernièrement sur sa joue. Albus ne quitte pas les yeux perçants de son élève, avant de claquer ses doigts sur sa gorge démunie. Il ne fait pas pression, il tient uniquement. Les places s'inversent, elle est claquée avec douceur contre le mur, la tête maintenue. Il s'avance à son tour, ses lèvres proches des siennes. Et des sensations étranges dans le ventre, il ne connaît pas, il ne sait pas. Il n'y a qu'une femme qu'il approche de cette manière, c'est celle de ses rêves. Son souffle chaud vient se mêler à celui plus frais de Jade pendant quelques secondes puis les lèvres gercées d'Albus reprennent place à l'oreille de sa belle. « tu n'es encore qu'une enfant qui s'énerve et qui ne sait pas encore tout contrôler. je peux t'apprendre, tu sais. » Il s'arrête, ricane un peu. « mais tu ne sembles pas prête à apprendre de la manière la plus douce, du moins.. tu peux de donner les moyens pour l'être bien assez tôt » Puis plus rien. Ses yeux reviennent devant ceux de l'enfant, il ne sourit plus. « tu dois tout contrôler si tu veux ne plus me laisser entrer et éveiller en toi ces souvenirs comme la dernière fois, qu'il murmure lentement, les lèvres proches des siennes avant de continuer quelques secondes après d'un ton plus mystérieux, sauf si bien sûr, tu souhaites me laisser la porte ouverte. » Albus lâche prise, recule à son tour. Il ne veut pas quitter ses yeux, quitter son visage. Elle est tellement lui. Il est tellement elle. Deux faces d'une même pièce.
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ϟ PSEUDO : slytherns (eve)
ϟ AVATAR : kaya scodelario.
ϟ MES COMPTES : nop.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-deux océans qui se sont écoulés, vingt-deux dans lesquels elle aime voguer, certains la disent éternelle. et elle l'est, à sa manière.
ϟ SANG DE SORCIER : un sang mêlé que ses parents auraient souhaité plus pur.
≈ PROFESSION : elle aurait aimé jouer avec les dragons mais c'est sa seconde passion, doucement vendue par papa et maman, qui l'a conduite à devenir langue-de-plomb, en formation.
ϟ STATUT CIVIL : elle dévore les âmes, caresse les coeurs, c'est une course infernale à laquelle elle refuse de mettre fin.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard, c'est au milieu de celle-ci qu'elle s'est faite une place, qu'elle est devenue un nom.
ϟ DON MAGIQUE : métamorphomage, reine des ombres, elle tient au creux de sa main l'empire des apparences.
Jade Parkinson
Jade Parkinson
MessageSujet: Re: (a) don't you dare look back. (a) don't you dare look back. EmptyLun 7 Déc - 21:37


don't you dare look back.

You pretend that a piece of yourself doesn't exist. You live like that for a long time. For a long time, you're safe. And then you're not.
le jeu est le même.
trois pas sur tes appuis, enfant, puis ton corps bascule, bascule, bascule et tombe sur le sien si fort qu'il n'a pas d'autre choix que de reculer. un sourire sur tes lèvres, gamine, montre les crocs. et la magie opère instantanément : il obéit sans consentement, se meuve sans approbation. se soumet aux doigts salvateurs de l'enfant sauvage. puis elle parle, des mots et des mots savamment recherchés dans le but d'exprimer avec exactitude sa pensée, puis détourner son attention aussi.
détourner son attention des démons qui rongent son âme, comme de la laine de verre sur sa peau délicate. ils sont en train de la dévorer et pour retirer la lumière du piteux spectacle, elle joue le jeu du carrousel : la conversation sur le dos d'un cheval blanc, elle fait tourner, tourner,
tomber les mots à ses pieds.
juste le temps qu'il se baisse pour les ramasser, le désarroi s'est envolé.
elle est à nouveau l'enfant-mirage, l'enfant-miracle, que rien ne fait trembler et que n'abat. car elle n'a ni âme, ni foi, seulement un coeur froid comme les enfers.
puis il s'amuse, s'esclaffe, tombe dans le panneau mais ne tombe que d'un pied. le sourire de jade ne flanche pas et continue de répondre à celui du garçon.
les deux faces d'une même pièce.
'oh, mais tu ne veux pas tout savoir sur ma petite vie si passionnante? mon père, ma mère, mes frères. que de belles histoires. ' chuchote-t-elle du bout des lèvres d'un air carnassier. cette fois elle va mordre. l'ardente colère semble bouillir dans ses veines alors que ses mots ne sont que les soupirs de cette douleur : il témoigne du morbide mais cache l'insalubre.
elle contrôle parfaitement ses réactions, ses sentiments : sa colère brûle mais n'explose pas. la température est parfaite. trop parfaite. les défauts courent de peur que jade ne les avale.
triste, triste existence.

la main du garçon monte jusqu'à son visage et repousse une de ses mèches de cheveux avec cette douceur exquise du joueur, puis ses doigts attrapent sa gorge. et elle bascule. et alors qu'il s'approche et que son dos est plaqué contre le mur, elle éclate de rire. si elle tirait la langue, elle toucherait ses lèvres.
goûterait au venin.
aucun sentiment, seulement l'envie. l'envie de connaître chaque ombre sur son corps comme elle rêve de connaître chaque lumière à l'intérieur de son esprit. découvrir les coins les plus reculés de sa réflexion tout en laissant son index dessiner les courbes de ses muscles - de ses biceps à ses abdominaux. il est un complexe puzzle dont elle rêve de voir les pièces, une par une, de les étudier et de les replacer ensuite avec la douceur de quelques caresses.
elle est sûre que, du bout des doigts, elle pourrait faire de lui une oeuvre d'art.
elle rit encore, alors qu'elle pense. parce que c'est idiot, qu'est-ce que c'est idiot. alors le visage d'albus se déplace vers son oreille et sa voix masculine, grave, résonne. son rire meurt légèrement dans sa bouche puis se tait complètement, pour l'entendre chuchoter quelques paroles. 'oh, mais j'en meurs d'envie.' elle fanfaronne à l'oreille du garçon, tout du moins comme elle le peut puisqu'il lui maintient toujours le visage. même sourire amusé, cynique, violent, sur le bout de ses lèvres d'enfant.
son visage se replace face au sien, le sourire de jade n'a plus de réponse, et les lippes d'albus ne s'étirent guère sous l'amusement. les mots flottent puis entrent en collision comme des comètes.
't'en meurs d'envie pas vrai? tout savoir. tout voir.' avoue-t-elle d'une voix moqueuse en avançant d'un pas - celui qu'il a fait pour s'éloigner. elle a les yeux rivés sur lui. 'rentrer dans ma tête, et découvrir chaque petite pensée sordide que j'ai pu avoir. tu veux tout le bon, mais tu veux aussi le mauvais. surtout cette partie-là, pas vrai, potter?'  
la machine infernale enclenchée. un silence, léger, avant qu'elle ne reprenne dans après un petit rire amusé.  'tellement prévisible. mais je ne suis pas ta boîte de pandore, potter. mais si tu veux rentrer, fais donc.' petite révérence excessive. le sarcasme comme un poison. et la violence pour seule rédemption. 'tu es si bon...' et elle abuse, la gosse, le sourire sardonique et moqueur. 'pour forcer les portes.'
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≈ PROFESSION : présent dans le ministère de la magie dès l'âge de dix-huit ans en ayant les ambitions de devenir auror, ses aptitudes étaient bien trop importantes pour qu'il puisse continuer sur cette voie. envoyé au département des mystères, il devint un langue-de-plomb spécialisé dans les affaires secrètes tel que le le tombeau de Merlin. il est encore l'un des plus jeunes sorciers dans ce métier, même en ayant une lourde réputation derrière lui.
ϟ STATUT CIVIL : on le considère souvent comme étant un handicapé des sentiments. il ne sait pas comment exprimer les sensations qui lui prennent les tripes ; on dit même qu'il arrive à ne rien ressentir. mais il n'est pas de marbre, albus. c'est seulement un grand emphatique.
ϟ ANCIENNE MAISON : l'un des plus brillants. ex-élève de serpentard, il est qualifié de surdoué, d'être un sorcier aux capacités monstrueuses ; il a obtenu l'intégralité de ses BUSES et ses ASPICS. des points communs qui lient le jeune homme à Tom Jedusor sont encore murmuré, un véritable affront pour la famille potter.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : longue baguette obéissante de vingt-sept centimètres, entièrement faite en hêtre (signification de la solitude). elle est prédisposée aux maléfices.
ϟ DON MAGIQUE : il maîtrise l'art de l'occlumencie, ce qui le distingue une nouvelle fois de son père. créer des illusions en fermant son esprit est l'une de ses plus brillantes aptitudes.
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Albus Potter
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MessageSujet: Re: (a) don't you dare look back. (a) don't you dare look back. EmptyLun 14 Déc - 10:59


DON'T YOU DARE LOOK BACK - JADE.
« you pretend that a piece of yourself doesn't exist. you live like that for a long time. for a long time, you're safe. and then you're not. »

Elle rigole, un rire qu'il ne peut désormais plus oublier. Agréable à ses oreilles, il sait qu'elle joue, qu'elle s'anime d'une envie. Il sait beaucoup de choses, Potter, mais ne sait rien à la fois. Il ne sait rien d'elle. Qu'un prénom, qu'un sourire. C'est un mystère à deux jambes, pire que la boîte de pandore. Il était tellement proche d'elle qu'il aurait pu caresser ses lèvres avec les siennes, respirer son odeur délicate jusqu'à pouvoir en suffoquer. « t'en meurs d'envie pas vrai ? tout savoir. tout voir. » Il sourit en observant la démone s'avancer vers lui. Tellement sûre d'elle qu'il y prend du plaisir à voir quelqu'un le défier de la sorte. Tellement différente d'une poupée de porcelaine, différente de Lily. « rentrer dans ma tête, et découvrir chaque petite pensée sordide que j'ai pu avoir. tu veux tout le bon, mais tu veux aussi le mauvais. surtout cette partie-là, pas vrai, potter ? » Son visage se secoue légèrement de droite à gauche et ses yeux caressent le sol dans un rire oublié derrière ses lippes. Ils remontent pour croiser une nouvelle fois les bleutés de la demoiselle. « tellement prévisible. mais je ne suis pas ta boîte de pandore, potter. mais si tu veux rentrer, fais donc. » Sa révérence qu'il observe sans un bruit. Il laisse la danseuse faire sa chorégraphie, dévoiler ses intentions dans quelques pas. « tu es si bon... » Il arque ses sourcils, amusé de sa réponse. « pour forcer les portes. » Il rire d'un rire éteint, d'un pouffement léger. « tu n'es pas ma boîte de pandore, non. tu as raison. » Albus fait une courte pause et s'avance à son tour, un pas sur la droite, tournant légèrement autour de la demoiselle. Une fois dans son dos, son visage s'avance au-dessus de son épaule, ses lèvres à quelques centimètres (pour ne pas dire millimètres) de celle-ci. « tu me ressembles. c'est ça que je veux découvrir, toutes les ressemblances que nous avons en commun. » Un petit rire surgit dans le silence qu'il venait d'installer suite à ses mots. Il est joueur, lui aussi. « après tout, tu souffres autant que moi et tu le caches de la même manière. tu m'intrigues, tout simplement. » Elle ne l'intrigue pas, non. C'est bien plus. Il désire tout s'avoir d'elle et pas que dans la tête, les sentiments ne naissent pas mais le désir oui. Vingt-deux ans et le contact qu'il ne connaît pas. Elle, elle est comme lui, elle est celle sur qui ses choix se sont posés. Elle est personne d'autre. Même pas Albin. Seulement Jade. Il recule au même moment, enfonçant ses mains dans les poches de son jean, lui donnant un air moins sérieux, moins professeur. Il vient de s'avouer souffrant, malade de cette connerie. La souffrance qui lui habite les tripes. Elle lui fait oublier pendant un instant ses problèmes à lui, son père, son frère, sa sœur, les siens. Elle fait naître des choses dans son crâne, des envies, des intrigues. Jade. Elle n'est pas comme les autres.
Meilleure.
Tellement meilleure.
Plus forte, plus inventive.. Elle pourrait faire de lui une oeuvre d'art.
Albus l'observe de sa place ; jamais il n'a été si proche d'une femme aussi longtemps. Habituellement il s'en va après quelques minutes, lassé de son caractère de princesse. Jade.. c'est une princesse, elle aussi. Sa révérence le confirme. Seulement, elle n'est pas n'importe laquelle ; celle des enfers, des ténèbres, des abysses. C'est une princesse vêtue de noire, une différence qui fait l'attirance. Ses courbes naissent dans sa tête - il essaye de voir au travers des vêtements la douceur de sa peau laiteuse, les marques que fait son bassin sur celle-ci. Il s'imagine, Albus, des choses qu'il ne connaît pas. Qu'il veut connaître.
Seulement pas maintenant. Pas prêt.
Il s'adosse contre le mur à son tour, le sourire naissant sur le coin de ses lèvres. « et toi ? tu veux découvrir quoi de moi ? » Ses sourcils s'arquent. Petit air intrigué. « ah, oui. je peux déjà prévoir ta réponse, jade. tu es tellement.. prévisible. » Ses dents se dévoilent. Joueur avec elle, des enfants qui se rencontrent, deux faces d'une même pièce qui peuvent enfin se voir à la lumière des sourires. Un blanc qui naît. Le bois craque avec le vent, l'ambiance est différente. Moins studieuse, plus harmonieuse. Moins jolie, plus comme eux. La cabane hurlante.. Quelle idée d'y faire un point de rendez-vous. C'est ici que les pires choses se produisent. Que les terribles se rencontrent. Il n'aime pas parler Albus, le silence parle pour lui. Les yeux de Jade lui répondent. Y'a un quelque chose qui anime les deux enfants, une découverte à faire. Il s'élance Potter. Des pas pour la rejoindre, assez rapide et stop. Il est face à elle, le regard plongé dans le sien. Légèrement plus grand. Ses mains sont à quelques centimètres de la demoiselle, son souffle est plus proche que tout à l'heure. Il ne tremble pas, emporté bien plus haut, bien plus loin que la terre ferme.
Elle l'anime.  
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Jade Parkinson
Jade Parkinson
MessageSujet: Re: (a) don't you dare look back. (a) don't you dare look back. EmptyMer 16 Déc - 21:11


don't you dare look back.

You pretend that a piece of yourself doesn't exist. You live like that for a long time. For a long time, you're safe. And then you're not.
'et toi ? tu veux découvrir quoi de moi ? ah, oui. je peux déjà prévoir ta réponse, jade. tu es tellement.. prévisible.' il se moque et elle ploie sous le poids de ses mots ; il suffit d'une seconde, d'un vide entre deux instants pour qu'elle inspire profondément, savourant le son de sa voix qui résonne à son oreille. le garçon s'amuse à déblatérer des idioties sans nom et elle savoure chaque note, chaque intonation, chaque vibration de l'air comme s'il lui contait mille et une histoires. elle pourrait s'asseoir une journée, une année pour l'écouter parler, et cela sans jamais se lasser du tempo ou de la hauteur, car tout est harmonieux et parfait.  
il joue, son corps qui frôle le sien à chaque avancée, qui déplace l'air à chaque pas en arrière. la tension est électrique : ses lèvres contre son oreille, puis le vide, la chaleur sur ses lèvres, puis le vide.
il devrait savoir, pourtant, que jade n'a peur de rien, que jade tente tout, que jade est la fierté incarnée mais que son ego est déjà en lambeaux : elle se détruit corps et âme sur d'autres tempos et elle pourrait avaler le son de sa voix d'un baiser sans s'en formaliser.

il est rapide, il retrouve sa place près d'elle dans l'instant et leurs respirations s'entrelacent, se lient. un sourire amusé vient se glisser sur ses lèvres, il est un peu triste aussi. car elle sait comment ces histoires se terminent. pas de coeurs brisés ou d'espoirs envolés ; ils sont trop biens pour cela. mais ils vont subir le vide et l'inertie de leurs vies, ils vont ressentir le monde entier sur leurs épaules alors que l'autre avait l'heureuse habitude de les soulager d'un poids. elle est triste qu'ils finissent comme cela : deux pauvres âmes en peine connectées, qui ne s'aiment pas mais dont les corps s'enchaînent avant même de se toucher.
ils ne sont pas faits pour aimer, les monstres, mais jade trace du bout des doigts des peintures inconnues au goût de perfection et albus fait en sorte d'être le meilleur dans tout ce qu'il entreprend. elle s'élèvera au rend de déesse sous ses caresses, et il deviendra une perfection mystique sous les siennes.
et c'est triste, que c'est triste, qu'ils ne soient plus mortels :
ils devront traîner leurs carcasses vides pour l'éternité.

ses doigts viennent chercher les siens, ses yeux se plongent dans son regard sombre, sa respiration calme et posée se calque sur la sienne. l'enfant presse la paume de sa main contre celle d'albus, si fort, si fort que leurs membres pourraient se briser.
elle ne cille pas sous la douleur,
lui non plus, elle en est sûre.
elle se hisse sur la pointe des pieds et balaie la différence de taille : elle est face à lui et tellement, tellement proche que l'air est irrespirable et que tout son corps s'anime sous la proximité. elle se demande comment on a pu faire fondre autant de chocolat pour le glisser dans ses yeux, combien de personnes a-t-il tué pour cacher son âme, pourquoi ses lèvres sont elles incurvées dans ce sens et pourquoi ne cille-t-il pas à son approche.
la proximité invite les questions, elles se poussent et trébuchent les unes sur les autres. comme leurs doigts à cet instant précis, elles enlacent ses os puis palpitent dans sa poitrine. elle a curieusement et irrémédiablement envie de réponse et de clarté et d'explication et de révélation. tout son être quémande cette poche remplie de signes de ponctuations qui lui permettront de clore les pensées qu'il a fait éclore dans sa tête.
elle n'en dit rien.
s'avance.
sourit. le sourire de jade qui est intemporel et qui semble dévorer son visage. ses lippes étirées et les étoiles dans ses yeux. ce mouvement qui résume le personnage, le décrit dans toute sa splendeur et sa complexité.
puis sa main serre encore fort, fort, fort. et ses lèvres viennent s'échouer sur les siennes. comme un bateau qui fait naufrage. ils dansent au rythme du piano : la chorégraphie est lente, semble hasardeuse et pourtant, jade connaît chacun des mouvements à orchestrer. elle joue ce jeu depuis si longtemps, se lasse des caresses, embrasse les possibilités sans espoir d'avenir.
albus est une opportunité, et elle la saisit.
c'est un baiser salé qui a un goût particulier. il ne dure pas longtemps, pourtant. elle a la saveur sur le bout de la langue mais n'arrive pas à former de mots. c'est peut-être mieux comme cela, après tout : la connaissance engendre toujours une envie de plus.

valse céleste. quand le temps imparti s'achève, elle met fin au contact doucereux qui laisse un goût âpre sur ses lippes et penche doucement la tête sur sa droite.
'personnellement, je n'aspire qu'à connaître tes limites. l'instant précis ou tu tomberas en ruines.'
et elle ne bouge pas, la sublime, goguenarde et joueuse. elle le fait doucement avancer sur son propre terrain d'amusement, en sachant parfaitement que le jeu n'en vaut pas la chandelle mais que la fuite serait synonyme de douloureuse perte.
elle connaît les enjeux mieux que personne, jade : elle s'explose les phalanges sur tant de visages sans nom et caresse tant de corps sans voix qu'elle n'a aucun doute sur la finalité.
il n'y a aucun gagnant. il y a celui qui continue d'avancer, dangereux et brisé, puis celui qui s'effondre.

sa main lâche la sienne.
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ϟ STATUT CIVIL : on le considère souvent comme étant un handicapé des sentiments. il ne sait pas comment exprimer les sensations qui lui prennent les tripes ; on dit même qu'il arrive à ne rien ressentir. mais il n'est pas de marbre, albus. c'est seulement un grand emphatique.
ϟ ANCIENNE MAISON : l'un des plus brillants. ex-élève de serpentard, il est qualifié de surdoué, d'être un sorcier aux capacités monstrueuses ; il a obtenu l'intégralité de ses BUSES et ses ASPICS. des points communs qui lient le jeune homme à Tom Jedusor sont encore murmuré, un véritable affront pour la famille potter.
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Albus Potter
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MessageSujet: Re: (a) don't you dare look back. (a) don't you dare look back. EmptyDim 20 Déc - 14:47


DON'T YOU DARE LOOK BACK - JADE.
« you pretend that a piece of yourself doesn't exist. you live like that for a long time. for a long time, you're safe. and then you're not. »

Un quelque chose se dessine sur les lèvres de la belle. Un peu triste, un peu beau. Une élégance morbide qu'il apprécie. Il ne sait pas comment ces histoires se terminent, comment l'histoire de deux faces peut se terminer, si elle le peut un jour. Il ne connaît pas et souhaite apprendre, écouter les récits glisser sur les lèvres rosées de Parkinson. L'habituée des danses. Ils sont tous les deux silencieux, ils vivent dans une bulle. Privés des parasites, des bruits, des événements dangereux. Ils sont dans un cocon et vont donner un quelque chose de meilleur. Une évolution, une réussite.
Il l'espère secrètement.
Alors qu'Albus était plongé dans ses yeux, il sent que des doigts se glissent contre les siens et qu'une pression agréable naît contre sa paume. Elle serre et prend possession de lui, d'une certaine manière. Ses yeux bruns quittent les bleutés de madame pour se glisser sur leurs doigts enlacés. Le temps s'arrête. Un petit sourire naît sur ses lèvres puis il replonge dans ce fleuve magnifique dans lequel il est agréable de nager. Et les souffles dansent, réchauffent leur peau. Réchauffe l'eau trop froide. Jade grandit de quelques centimètres amplement suffisants pour faire face au brun dont le corps vibre face à la proximité, les vagues qui claquent contre son corps, qui l'animent de manière si unique. Sa mâchoire se crispe, ses lèvres s'entrouvrent. Les questions qu'il ne partage pas, sa tête est vide. Un trou noir, le néant total, la noirceur absolue. Jade et ses sourires lui vident l'esprit. Des étoiles dans ses yeux. Des étoiles qui se dessinent dans sa tête, il est loin Albus. Trop loin pour revenir en arrière. Les souffles se coupent. Les lèvres s'unissent. Une nouvelle sensation qui naît pour lui. Il ressent les choses en décuplées, les odeurs, les saveurs, la douceur de ses lèvres. Il ne veut pas partir, pas maintenant. Le temps s'arrête une nouvelle fois, seul le piano de sa tête joue pour lui faire garder la raison, pour ne pas le faire sombrer dans la folie du j'en redemande encore. Mais il sent qu'elle sait comment s'y prendre, qu'elle sait comment jouer et danser sur les notes aiguisées. Il n'est pas le premier, Potter, pas le dernier. Elle croque les corps, il croque les livres.
Ils sont différents.
Les lèvres se quittent, se disent adieu. Tu as une saveur que je ne connais pas, nous ne nous reverrons pas. Albus sourit légèrement, c'est si léger qu'elle est la seule à pouvoir le voir. Il ne le remarque pas. Insensible, sous anesthésie. « personnellement, je n'aspire qu'à connaître tes limites. l'instant précis ou tu tomberas en ruines. » Il joue sur un terrain qu'il ne connaît pas mais qu'il est désireux de connaître. Il ne sait pas combien de corps ses lèvres ont caressé, combien d'âme sa voix à ensorcelée. Il sait simplement qu'il ne veut pas finir comme ces essais, comme tous les autres. Il est différent. Ils sont différents. La main qui lâche prise, le lien qui se brise, l'espoir envolé.
Il ne lâche pas, ne va rien lâcher. Il ne sait pas encore décrire le goût de ses lèvres, il veut le découvrir, le retenir, l'écrire, l'étudier, le découper, l'embrasser. Oui, voilà. L'embrasser. Ses doigts caressent son avant-bras, remontent doucement. Sa main gauche se niche contre les hanches de la belle tandis que la droite remonte à son visage. Et ses lèvres reprennent place, dansent légèrement, se décollent pour mieux lui appartenir. C'est doux. C'est calme. Puis il recule de quelques millimètres, susurrant sur les lèvres humides de la sublime. « tu as encore du chemin à faire ». Une phrase, unique phrase. Ses lèvres prennent place sur sa joue et il recule, lentement, trois pas en arrière. Les bras légèrement écartés. « tu as l'habitude de cette danse, n'est-ce-pas ? et moi, je n'ai pas envie d'être un de tes nouveaux cavaliers.  » Il sourit. Sa langue vient glisser sur ses lèvres, taquin mais pas idiot. « tu peux faire bien mieux pour m'atteindre.» Provocateur.
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ϟ CRÉDITS : (a) wildworld (s) tumblr
ϟ PSEUDO : slytherns (eve)
ϟ AVATAR : kaya scodelario.
ϟ MES COMPTES : nop.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-deux océans qui se sont écoulés, vingt-deux dans lesquels elle aime voguer, certains la disent éternelle. et elle l'est, à sa manière.
ϟ SANG DE SORCIER : un sang mêlé que ses parents auraient souhaité plus pur.
≈ PROFESSION : elle aurait aimé jouer avec les dragons mais c'est sa seconde passion, doucement vendue par papa et maman, qui l'a conduite à devenir langue-de-plomb, en formation.
ϟ STATUT CIVIL : elle dévore les âmes, caresse les coeurs, c'est une course infernale à laquelle elle refuse de mettre fin.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard, c'est au milieu de celle-ci qu'elle s'est faite une place, qu'elle est devenue un nom.
ϟ DON MAGIQUE : métamorphomage, reine des ombres, elle tient au creux de sa main l'empire des apparences.
Jade Parkinson
Jade Parkinson
MessageSujet: Re: (a) don't you dare look back. (a) don't you dare look back. EmptyDim 20 Déc - 22:16


don't you dare look back.

You pretend that a piece of yourself doesn't exist. You live like that for a long time. For a long time, you're safe. And then you're not.
et il l'embrasse à son tour - d'un baiser arachnéen qui saurait lui rappeler le piège de la superbe à huit pattes : le contact est éblouissant, violent, elle le savoure du bout des lèvres en agrippant sa main. et la poupée s'enferme entre quatre murs, puis quatre autres, puis quatre encore pour ne pas perdre le contrôle de ses cheveux, de son regard,
de son souffle.
elle a le coeur qui bat la chamade alors qu'il répond d'un contact un peu brouillon, éthéré, presque vaporeux. elle ne l'aurait pas imaginé de cette façon : si elle avait dû dessiner le garçon, elle l'aurait fait de noir et d'anthracite, dans son beau manteau de savoir, avec les ombres de sa personnalité flottant autour de sa silhouette. pourtant du blanc vient s'écraser sur le parchemin, des tâches comme des étoiles qui semblent trouer le dessin, le brûler de leurs beautés délicates. du blanc vif, qui brûle la rétine, attise le regard, laisse vide celui qui cherche mont et vallées. ce n'est qu'une couche blanche et imperceptible dont, du bout des lèvres, elle dessine les contours.

jade est une enfant à qui, très tôt, on a enseigné le langage du corps. on lui a montré de la façon la plus dure qui soit qu'on ne laisse jamais l'avantage à l'autre, que chaque coup est rendu et que l'on ne peut jamais, jamais tomber au tapis. c'est assuré, lui a-t-on dit, que l'adversaire qui tombe est celui qui perd. ainsi, elle a respecté chacune de ces règles à la lettre, dès son adolescence ou les premières âmes ont caressé la porcelaine, cherchant un moyen évident de percer le mystère. elle n'a laissé rien ni personne l'atteindre, voir l'enfant les yeux clos souriant de bonheur, de plaisir, au lieu de ces lippes étirées qu'elle vend comme aphrodisiaque. personne ne sait à quoi elle ressemble, jade, quand elle est béate et enchantée et satisfaite. personne ne sait quelle couleur ont ses cheveux quand le bon garçon vient l'embrasser, et aucun de nous ne serait apte à déterminer la profondeur de ses deux orbes océans quand une jolie fille lui fait un compliment.
et voilà albus.
il ne connait pas les pas mais orchestre la danse au même rythme qu'elle. il ne mène pas le ballet mais ne s'avoue pas vaincu pour autant. il est de cette innocence que jade ne connait pas mais rêve de caresser du bout des doigts. ses lèvres contre les siennes ont un goût de pas assez qu'elle rêverait de combler. mais jade est une enfant qui connait la valse plus qu'elle ne sait respirer, et elle ne peut se permettre de vouloir autant quelqu'un.
ce genre de choses ne devrait pas arriver.
alors elle recule doucement, sans presser le mouvement. sa main s'arrache avec volupté de la sienne. elle aperçoit son sourire - ne peut détacher ses yeux du léger mouvement de ses lèvres, reste bloquée sur cette image en essayant avec nostalgie déjà, de se souvenir de leurs saveurs. puis elle parle, avec sérénité.
comme si elle s'attendait à cette fin, à ce calme terrifiant.

la poupée lâche prise mais le soldat de plomb s'accroche fermement : sa main remonte, glisse sur son avant-bras, puis échoue sur sa hanche tandis que la seconde se placer sur sa joue. un fragment de secondes, elle s'appuie contre cette main.
depuis combien de temps, enfant, quelqu'un ne t'a pas touché? pour de vrai, je veux dire. quelqu'un qui embrase tes sens, embrasse tes lèvres, caresse ton âme. ce genre de contact renversant. tu te souviens, enfant?
un baiser répond à l'interrogation. il est bref, sans violence, juste le contact et les mots qu'ils dissimulent. jade construit d'autres murs - y répond - construit quelques univers. il la fait travailler plus dur sur son contrôle qu'il ne le croit, ne le voit, ne le pense. chaque atome de son être menace de se libérer de la tyrannie de l'hôte, chaque parcelle de son corps réclame réparation. et elle lutte, lutte si fort pour ne pas se laisser submerger.
il faut dire qu'albus n'aide pas, à garder ses mains sur elle. puis à l regarder. et à lui répondre : sa voix, un baiser plus innocent, et enfin elle rouvre les yeux sans se rappeler les avoir fermés.
chaque contact est une torture qui demande d'autres pièces, tant et si bien qu'elle doit lâcher du leste pour que cela ne devienne pas physiquement douloureux : doucement, les pointes de ses cheveux virent au bleu électrique sous le sourire amusé de l'enfant. le phénomène est toujours une libération pour la sublime, elle ouvre les vannes sans laisser échapper toute la pression.
et quand la transformation est achevée, ses deux mains viennent s'échouer comme des ancres au milieu de l'océan sur le torse du garçon. 'je ne danse pas souvent comme cela, non.' son souffle plaqué contre ses lèvres, ses mots comme des baisers salés. 'mais si une autre valse t'enchante plus que celle-ci, je prends les propositions.' et ses pieds se posent à plat sur le sol alors que ses lippes glissent de sa joue à sa mâchoire : l'intervalle est régulier jusqu'à sa gorge.
elle fait du garçon une oeuvre d'art, puis laisse sa signature violacée sur le chef-d'oeuvre.
ensuite seulement, elle recule de deux grands pas trop brusques. regard fermé, cheveux corbeaux, tête penchée. l'instant est terminé. 'rentre chez toi, potter. tu ne voudrais pas vendre ton âme au diable quelques semaines avant noël.' un aveu susurré, puis son corps agile se déplace silencieusement pour récupérer ses affaires déposées en arrivant.

si jade n'annonce pas son arrivée, elle n'annonce guère son départ non plus.
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ϟ PSEUDO : alex'andra.
ϟ AVATAR : dylan o'brien.
ϟ MES COMPTES : eremon.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-quatre bougies.
ϟ SANG DE SORCIER : un sang-mêlé, fils de la grande famille Potter. le sang n'est qu'un liquide rougeâtre sans la valeur, pur comme impur.
≈ PROFESSION : présent dans le ministère de la magie dès l'âge de dix-huit ans en ayant les ambitions de devenir auror, ses aptitudes étaient bien trop importantes pour qu'il puisse continuer sur cette voie. envoyé au département des mystères, il devint un langue-de-plomb spécialisé dans les affaires secrètes tel que le le tombeau de Merlin. il est encore l'un des plus jeunes sorciers dans ce métier, même en ayant une lourde réputation derrière lui.
ϟ STATUT CIVIL : on le considère souvent comme étant un handicapé des sentiments. il ne sait pas comment exprimer les sensations qui lui prennent les tripes ; on dit même qu'il arrive à ne rien ressentir. mais il n'est pas de marbre, albus. c'est seulement un grand emphatique.
ϟ ANCIENNE MAISON : l'un des plus brillants. ex-élève de serpentard, il est qualifié de surdoué, d'être un sorcier aux capacités monstrueuses ; il a obtenu l'intégralité de ses BUSES et ses ASPICS. des points communs qui lient le jeune homme à Tom Jedusor sont encore murmuré, un véritable affront pour la famille potter.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : longue baguette obéissante de vingt-sept centimètres, entièrement faite en hêtre (signification de la solitude). elle est prédisposée aux maléfices.
ϟ DON MAGIQUE : il maîtrise l'art de l'occlumencie, ce qui le distingue une nouvelle fois de son père. créer des illusions en fermant son esprit est l'une de ses plus brillantes aptitudes.
ϟ LOCALISATION : londres, uc.
Albus Potter
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MessageSujet: Re: (a) don't you dare look back. (a) don't you dare look back. EmptyLun 21 Déc - 0:04


DON'T YOU DARE LOOK BACK - JADE.
« you pretend that a piece of yourself doesn't exist. you live like that for a long time. for a long time, you're safe. and then you're not. »

Et il la caresse en retour - Albus n'a jamais touché une femme d'aussi près, non pas par timidité mais plutôt car il n'en voyait pas l'utilité. Avec Jade c'est tellement différent, il doit toucher sa peau, sentir son odeur, humer son parfum, caresser ses cheveux, plonger dans ses yeux dans les siens pour savoir qu'elle est là, réelle. Une élève et son professeur, n'est-ce-pas là une relation interdite ? Les deux tableaux s'enchaînent pourtant, s'accordent par leur corps. C'est un quelque chose qu'il n'arrive pas à décrire, un lien invisible, une envie irrésistible. Les mèches changent et un bleu électrique s'installe sous les yeux admiratifs d'Albus.  « mais si une autre valse t'enchante plus que celle-ci, je prends les propositions. » Il avait le sourire aux lèvres, Potter. Elle est tellement simple qu'il l'admire presque. Les soucis de tous les jours ne gênent pas la belle, du moins en apparence, toujours ce sourire étrange sur les lèvres. C'est une fille admirable, une déesse qu'il veut récompenser de ses lèvres charnues mal habituées.

Et un contact encore plus électrique que ses cheveux viennent caresser sa peau, s’installant sur sa mâchoire, sa gorge, sa tête. Ses paupières se ferment. Il devient silencieux, il ne profite plus que de l'instant présent, ressent jusqu'à ses entrailles les plus noires les lippes de Jade s'échouer sur l'un de ses points sensibles - dont il fait la découverte - quitte à se noyer dans les frissons qu'elle lui procure. Quelques secondes après, une grimace légère se dessine sur son visage. Elle aspire, elle marque. Bois sa peau. Une marque violacée fait sa naissance et lui fait aussi naître un fin sourire. Alors qu'il s’apprêtait à relever la tête de la somptueuse, elle recule. C'est rapide, trop rapide, déstabilisant. Albus serre la mâchoire en la voyant quitter leur bulle, quitter les murs qu'ils venaient de fonder ensembles, les mains liées. Pourquoi, pourquoi, pourquoi. Pourtant, il ne montre pas sa frustration de revoir ces cheveux ténébreux, ce visage éteint. Les étoiles envolées, disparues. « rentre chez toi, potter. tu ne voudrais pas vendre ton âme au diable quelques semaines avant noël. » C'est susurré. Une protection, une barrière qu'elle arrive à construire en quelques secondes. Albus ne veut pas ; il refuse de la laisser partir de cette manière. Après tout, c'est lui le professeur. « et si je désire la vendre, parkinson ? » Son sourire s'étire en coin. Il rejoint la demoiselle, glissant ses mains dans ses poches. Une fois à ses côtés il dépose sa gauche sur les effets personnels de son élève, l'empêchant doucement, lui faisant comprendre de manière subtile que son heure n'a pas sonnée. « j'ai une danse à te proposer. » Elle qui voulait danser, lui accordait-elle de nouveaux pas ? C'est sans son approbation qu'il fait glisser ses doigts une nouvelle fois sur les siens, agrippant sa main avec une douce fermeté. Il l'incite à la suivre, l'amenant au centre de la pièce. Le parquet qui grince sous leurs pas. La belle tourne une unique fois sur elle-même avant de se retrouver la main droite dans la gauche de son partenaire, la gauche sur son épaule tandis que sa droite à lui se niche sur ses hanches. Position de valse mais ils ne bougent pas, les yeux de Potter cherchent ceux de Parkinson. Et ils se croisent une nouvelle fois. « tes cheveux, ils étaient bien mieux il y a quelques minutes. » Compliment.

Jade, ne part pas. Jade, ne le laisse pas avec comme seul adieu une marque violette. Jade, laisse-lui bien plus.
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ϟ SANG DE SORCIER : un sang mêlé que ses parents auraient souhaité plus pur.
≈ PROFESSION : elle aurait aimé jouer avec les dragons mais c'est sa seconde passion, doucement vendue par papa et maman, qui l'a conduite à devenir langue-de-plomb, en formation.
ϟ STATUT CIVIL : elle dévore les âmes, caresse les coeurs, c'est une course infernale à laquelle elle refuse de mettre fin.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard, c'est au milieu de celle-ci qu'elle s'est faite une place, qu'elle est devenue un nom.
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Jade Parkinson
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MessageSujet: Re: (a) don't you dare look back. (a) don't you dare look back. EmptyLun 21 Déc - 1:16


don't you dare look back.

You pretend that a piece of yourself doesn't exist. You live like that for a long time. For a long time, you're safe. And then you're not.
jade mime  souvent l'attraction - la sublime entrouvre les lèvres d'un mouvement mécanique, cambre son corps sous des caresses rugueuses, semble apprécier les paroles, les soupirs, les sourires. elle n'est pas impératrice des apparences car elle est métamophomage : elle l'est car les réactions physiques n'ont aucun secret pour elle. elle mime l'amour, puis la haine. ne ressent jamais vraiment, ne ressent qu'à moitié. jade est une poupée,un morceau de porcelaine aux traits fascinants et à l'armure de titane.
elle a le coeur froid, et à l'intérieur, il ne se passe rien. elle peut mimer la joie sans qu'aucun rayon n'illumine sa cage thoracique. elle peut mimer le dégoût sans que rien ne vienne jamais malmener son estomac.
elle est vide.
puis il la touche, partage le même air, l'embrasse. chaque caresse, aussi légère qu'une plume, semble embraser la sublime qui n'a d'yeux que pour cette seconde infinie ou elle existe. que c'est cliché, lui dira-t-on, mais elle découvre entre ses doigts ce que la réelle envie produit. elle ne savait pas, jade,
et la voilà qui s'éveille grâce à lui.
elle partage l'expérience, laisse ses lèvres danser. il n'est pas question de théâtre et la poupée n'attend aucun applaudissement du public : il n'y a rien de plus intime que ses lèvres qui gravent une carte sur la peau du garçon. elle apprend à le connaître au même rythme qu'il le fait.
elle est peintre et il est muse  : elle veut le connaître par coeur pour que son dessin soit à la hauteur de son dessein. difficile de faire taire la curiosité qui naît au creux de son ventre. c'est un monstre cruel qui ne protège rien et qui abat des empires  - les mur tombent, les cheveux se repeignent de l'électrique.
c'est à cela qu'elle pense: l'électricité de l'air entre eux. le court-circuit qui les attend. la décharge de chaque baiser. les éclairs dans chaque regard.

puis elle détruit le tableau.
ses pas font chemin inverse et elle se retrouve à fouiller pour ses affaires. lunettes d'aviateur, veste en jean, sac à dos. alors elle l'entend. ses quelques mots se faufilent d'entre ses lèvres pour glisser le long de son corps avant d'atteindre le sol. ils serpentent sur le vieux parquet avant d'atteindre leur victime. puis ils remontent le long de ses jambes, contre son ventre, traversent sa poitrine, s'enfoncent sur ses épaules pour se hisser jusqu'à ses oreilles.
elle arrête tout mouvement, les regarde faire.
'dans ce cas, tu n'es qu'un idiot. ou tu es complètement fou. on ne vend pas son âme contre ça.', elle chuchote. calque son sourire en coin. elle s'amuse, joue, s'effraie un peu de la situation aussi.
ses propres mots volent: ils sont tellement rapides qu'ils claquent dans l'air. c'est presque froid, presque violent. elle s'est faite avoir, l'enfant. les murs sont tombés.
elle avait juré, pourtant, qu'ils ne tomberaient pas.
mais voilà, il y a potter et ses yeux dans lesquels on voit l'horizon. il a la science infuse, ce gamin, et elle pourrait passer des heures à le regarder. puis ses lèvre ont le goût de nouveauté et ses mains sont curieuses et tout est innocent. il ne connait pas l'envers du décor. pourtant il connait la méthode. il empêche la sublime de s'enfuir, lui propose une alternative qu'elle n'est physiquement pas capable de refuser et le laisse l'enfermer dans sa jolie cage dorée - ses bras - car l'hirondelle ne veut qu'un nouveau contact, qu'apercevoir cette nuance de blanc derrière ses paupières alors qu'il l'embrasse doucement.
elle se retrouve au milieu de la pièce, au creux de ses bras. il cherche son regard et elle finit par le lui accorder. elle se perd dans le dédale que sont ses yeux puis, elle l'entend. jade, elle tend son bras pour qu'il vienne entourer son épaule et laisse leurs deux corps se rapprocher. alors seulement, sa tête vient se poser contre lui.
c'est plus sûr, de cette façon.
elle met un temps avant de répondre, avant de trouver quelque chose à dire. c'est irréel, stupide, et elle n'a qu'une envie : fuir. pourtant, cachée entre ses bras, elle sait aussi qu'il lui faudrait toute la force du monde pour courir dans le sens inverse.
non, vraiment, la sublime n'a jamais sentie une attraction pareille. nul doute qu'une fois hors de la cabane hurlante, elle courra le plus loin possible et ne reviendra pas. les gens qui détruisent les murs, jade ne les côtoie pas. il n'y a que papa ; papa qui frappait, papa qui demandait trop, papa qui hurlait. même mort, elle n'arrive pas à s'en débarrasser.
'oublie l'exercice de charme, potter. je suis du genre facile.' et le dragon crache du feu, ses mots sont posés mais âcres, amers, comme de la fumée noire qu'on vous crache au visage. avec un peu de chance, le garçon se mettra à fuir.

toi, casse-toi. ça vaudrait mieux pour toi. j'suis pas quelqu'un de bien, et j'ai rien à te donner. avant que tu ne le puisses plus, tu devrais filer.
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≈ PROFESSION : présent dans le ministère de la magie dès l'âge de dix-huit ans en ayant les ambitions de devenir auror, ses aptitudes étaient bien trop importantes pour qu'il puisse continuer sur cette voie. envoyé au département des mystères, il devint un langue-de-plomb spécialisé dans les affaires secrètes tel que le le tombeau de Merlin. il est encore l'un des plus jeunes sorciers dans ce métier, même en ayant une lourde réputation derrière lui.
ϟ STATUT CIVIL : on le considère souvent comme étant un handicapé des sentiments. il ne sait pas comment exprimer les sensations qui lui prennent les tripes ; on dit même qu'il arrive à ne rien ressentir. mais il n'est pas de marbre, albus. c'est seulement un grand emphatique.
ϟ ANCIENNE MAISON : l'un des plus brillants. ex-élève de serpentard, il est qualifié de surdoué, d'être un sorcier aux capacités monstrueuses ; il a obtenu l'intégralité de ses BUSES et ses ASPICS. des points communs qui lient le jeune homme à Tom Jedusor sont encore murmuré, un véritable affront pour la famille potter.
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MessageSujet: Re: (a) don't you dare look back. (a) don't you dare look back. EmptyLun 21 Déc - 13:40


DON'T YOU DARE LOOK BACK - JADE.
« you pretend that a piece of yourself doesn't exist. you live like that for a long time. for a long time, you're safe. and then you're not. »

Elle mime de nombreuses choses, Jade. Peut-être trop pour encore être qualifié d'humaine. Une femme dont les sentiments ne dorment plus à l'intérieur car tout est calculé. Peut-être trop calculé. Elle est une poupée manipulée par des enfants qui vivent sur les nuages, une princesse dont les murs de son château ne sont que des fils liés à ses membres, à sa manière d'être, de réagir, de comprendre les autres. C'est une poupée de porcelaine à la peau aussi froide que son intérieur qui est vide, totalement vide. Peut-être trop vide.
Et il est arrivé, le prince sur son cheval blanc, agrippant les cordages pour les scier de ses dents.
Il ne sait pas pourquoi ses doigts réveillent la bête, il ne sait pas comment ses baisers animent la belle. Pourtant, il sent que les choses changent dans les yeux brillants de la poupée de porcelaine, il sent que les choses sont différentes depuis la première caresse de ses lèvres contre les siennes - pas uniquement la couleur électrique de ses cheveux, mais tout. Tout change d'une certaine manière. Les murs tombent devant ses yeux émerveillés, et peu à peu, il aperçoit une nouvelle personne. Un quelque chose de meilleur, une âme colorée. Albus cherche encore les failles du système, déployant les armes face au virus qui coule dans ses veines. Elle est tellement plus jolie avec ses cheveux bleus qui caressent sa rétine, elle est tellement plus charmante avec son sourire aux dents blanches. Il veut trafiquer ses programmes, la faire rester dans son côté positif et ne pas la voir chavirer une nouvelle fois dans les cheveux profonds et sombres. Elle ne semble pas du même avis, la poupée. Elle sort les crocs, cache ses secrets. Pourtant le joueur ne veut que l'aider, la faire devenir une véritable petite fille avec un cœur qui bat et des émotions qui puissent lui tordre les tripes.

Mais elle brise tous les efforts du soldat aux vilaines cicatrices après son combat. Des cicatrices pas comme les autres, évidement. Une marque aux coins des lèvres, un baiser oublié, volé, qui demande à être récupéré. Une marque sur la peau, violette et suspecte, qui ne demande qu'à être décuplée. Des résidus dune envie précise installée sur ses doigts qui demandent à être lavés, soignés. Et un cœur ouvert au couteau. Une lame aiguisée qui aide à faire entrer les mots d'une vicieuse sirène. « dans ce cas, tu n'es qu'un idiot. ou tu es complètement fou. on ne vend pas son âme contre ça. » Il sourit dès qu'il voit les lippes féminines de la demoiselle s'étirer sur son visage. La force de ses mots, Albus n'y porte pas d'importance. Il ne relève même pas la phrase, trop plongé dans ce sourire léger mais important. Puis ils se rejoignent comme des aimants, s'assemblent dans le centre de la pièce. Ils s'enlancent. Ils s'embrassent du regard, se repousse d'une tête posée sur le torse. Potter colle le sien contre les cheveux sombres de Parkinson et attend. Il attend un quelque chose, une réponse, une révélation. Petite fille, pourquoi ne veux-tu pas devenir meilleure, laisser tes bras s'ouvrir aux autres et tes sourires venir bercer mes nuits. Il sent que quelque chose change dans l'esprit de la sombre, un quelque chose de triste. Des souvenirs qui reviennent. Les murs qui tombent, les souvenirs qui s'échappent d'une boîte. Pandore que voilà. « oublie l'exercice de charme, potter. je suis du genre facile. » Son sourire s'efface. Elle est froide, même son crâne devient froid. Une poupée de porcelaine qu'elle va rester, un fait qu'elle ne souhaite pas briser. Pourtant Potter lui donne les cartes, lui donne l'accès à la sortie d'un monde qu'elle contrôle trop. Elle va bien devoir lâcher prise un jour et Albus, de son côté, espère qu'elle changera en sa présence. Qu'il est le coffre aux nombreux trésors qui vont la rendre encore plus meilleure qu'elle ne l'est déjà. « facile.. » Potter relève ce simple mot, ce mot qui décrit une femme, un homme, quelqu'un. Mais pas Jade. Elle n'est pas facile, Jade, c'est un puzzle, un labyrinthe interminable dont une créature dangereuse vit au centre. Si Jade devient facile à atteindre, Lily est une catin. « tu n'es pas quelqu'un de facile, parkinson. » Albus lâche prise et recule en parlant. Les sourcils froncés, les traits déçus. Il voulait y croire. Il voulait croire en elle, en un possible changement. Mais elle se dit facile, Jade, alors pourquoi vouloir la rendre meilleure. « tu peux partir si tu le souhaites. je ne peux pas te retenir indéfiniment, et je ne m'intéresse pas aux faciles. » Il soupire, sa voix est stable, le ton indéfini. « tu semblais pourtant différente des autres. » Sa mâchoire se serre. Les faux espoirs, elle qui voulait changer, devenir plus forte. Elle ne pourra jamais changer si son avis personnel ne change pas. Jade Parkinson n'est pas une fille facile et elle plait à Albus. Peut-être trop.

Mais tu sais pas de quoi tu parles, j'ai essayé ça sert à rien. On change pas, on change jamais et quand bien même de toutes façons ici y a pas de deuxième chance, on n'efface pas les ardoises. ≠
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ϟ SANG DE SORCIER : un sang mêlé que ses parents auraient souhaité plus pur.
≈ PROFESSION : elle aurait aimé jouer avec les dragons mais c'est sa seconde passion, doucement vendue par papa et maman, qui l'a conduite à devenir langue-de-plomb, en formation.
ϟ STATUT CIVIL : elle dévore les âmes, caresse les coeurs, c'est une course infernale à laquelle elle refuse de mettre fin.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard, c'est au milieu de celle-ci qu'elle s'est faite une place, qu'elle est devenue un nom.
ϟ DON MAGIQUE : métamorphomage, reine des ombres, elle tient au creux de sa main l'empire des apparences.
Jade Parkinson
Jade Parkinson
MessageSujet: Re: (a) don't you dare look back. (a) don't you dare look back. EmptyMar 22 Déc - 15:54


don't you dare look back.

You pretend that a piece of yourself doesn't exist. You live like that for a long time. For a long time, you're safe. And then you're not.
alice aux pays des condamnés, elle a le leurre universel qui lui coule sur le visage et elle écume les pêchés de quelques baisers salés. elle se promène avec ses beaux atouts et façonne cette jolie vie de quelques sourires. les projets factices sont son quotidien : vivre, boire, manger, danser, exister, embrasser deux jolis garçons sans trembler. c'est une vie compliquée pour une poupée de papier qui se froisse sous les caresses.
elle n'est pas plus en titane qu'il n'a un cœur de plomb, le soldat. elle aurait aimé, pourtant, qu'ils aient le mal du siècle et qu'ils se haïssent de cette façon; des animaux aux besoins primaires, les cœurs châtrés avant l'âge et désillusionnés de cette vie qui ne peut plus rien leur donner tant leurs ancêtres l'ont essoufflée. elle aurait aimé être caparaçonnée de cynisme sous son regard souverain mais elle fond au moindre coup d’œil.
si elle ne savait pas à quoi ressemble la foudre, elle se serait inquiétée de l'attraction qui les lie. pourtant elle sait à quoi ressemble l'orage et ne s'inquiète pas de cupidon qui plante une faux dans son carquois : elle a le sourire facile et la moquerie est de courte durée. elle peut en profiter sans qu'on ne la voit. l'hédonisme mondain qui régit sa vie a le don de la préserver de son toucher, de sa voix, elle ne s'y abandonne qu'une seconde avant de  fuir.
ils sont les monstres de ce siècle : ils sont la quintessence du beau, du bien, du vrai qui façonne les espoirs aisés. les projets factices d'un tiers deviennent si fades face aux leurs qui brillent de mille feux. la jeunesse dorée qui ne manque de rien mais qui s'amuse à se plaindre. ils n'en ont pas  le droit : il parait qu'ils ont tout. alors ils crèvent doucement dans leur monde trop grand et trop vide, le cœur anesthésié et le sourire aux lèvres. ils n'occultent pas la réalité, ils la subissent.
projets factices, disait-on, qui se découpent de cette façon:
se faire avoir, une fois, deux fois, trois fois, pour sentir la colère,
la peur,
la tristesse,
le désespoir,
n'importe quoi.
pourtant il n'y a rien dans la carapace, si ce n'est des connaissances qu'on cache sous la dépendance. certains hument les livres et d'autres, les lignes sur un piano âgé. cela n'a pas grande importance : ils sont tous les deux tombés dans le panneau, un piège vieux comme le monde.
l'affreuse dépendance refaçonne leur vie misérable et sublime leur existence mesquine. ils s'embrassent, sans se douter d'à quel point c'est idiot. ils sont le même monstre : ils consolident l'amour puis l'envoient valser car ni l'un ni l'autre ne veut autre chose qu'un contact qu'une caresse, que de l'amour en boîte ou à fumer pour planer quelques heures.
ils veulent qu'on caresse leur âme pour leur redonner seulement l'illusion d'en avoir une. les limites de ce qui est acceptable s'estompent : les adultes donnent trop et si peu qu'ils en oublient l'essentiel. ils leur donnent bien assez de raison pour se foutre en l'air et si peu de ce qui compte vraiment. pas besoin de se demander pourquoi ils détestent tant leurs paternels. ils ont un aspirateur à la place du nez et un trou sans fond à la place de la gorge : ils se laissent avoir par ce jeu vieux comme le monde ou personne ne gagne jamais. rien à la place du coeur, ça laisse plus de place aux démons.
l'hydre moderne qui se dévore.

il a la mine déçue qu'arbore trop souvent son père. arborait. il est mort. elle rit un peu pour la forme, le genre de rire amer qui se coince dans la gorge de la sublime et enfonce dans sa peau des centaines de poignards. le genre rire qui n'est pas amusé, ni amusant. il retire ses cartes, il cesse de jouer et elle  attend. s'en aller, vous savez, cela voudrait dire abandonner. jade est peut-être une opportuniste ambitieuse, mais certainement pas une lâche. puis au-delà de sa propre ignorance, elle se moque de la naïveté du soldat qui pense que l'épave peut encore affronter les flots. mais l'ancien bateau a jeté l'ancre et il ne reste là que le capitaine : un paquebot n'affronte pas l'océan avec un seul passager.
il a la mine qu'abhorre némésis, si fort qu'un frémissement remonte le long de sa colonne vertébrale et vient la frapper entre les omoplates : son corps s'arque et recule d'un mouvement mesuré. ses pas frappent le parquet, qui grince, grince, grince comme sa poitrine, aux rouages un peu vieux et rouillés. les mots résonnent dans le vide, et dégradent si vite sa propre estime qu'elle en reste stoïque. ils sont la même âme dans deux corps, il suffit d'un baiser pour qu'ils ne fassent qu'un. mais au tempo de ses mots, il lui prend ce morceau chéri.
peut-être se sent-il entier, mais elle n'a jamais été plus vide que cela.
elle lui aurait bien proposé quelques journées à se suffire : vivre de discussions poussées, de disputes assurées et de baisers aux saveurs variées.
vivre de cela pendant longtemps, ne pas être amis ni amants.
et croire que cela suffit, pendant un temps.
'tout cela n'est qu'un jeu, potter. je suis simplement meilleure que les autres, pas différente.' son sourire mesquin n'amuse qu'elle alors qu'il s'élève des profondeurs. la voilà qui gâche son échappatoire, brise ses chaînes pour se renfermer aussitôt. elle pensait qu'il allait lui offrir un moyen de mettre un terme au vacarme mais rien n'y fait,
tous hurlent plus fort dans sa poitrine. et aujourd'hui elle ne veut pas les arrêter.
alors le monstre enfile ses lunettes sur son crâne et remet sa veste. son sac à dos tombe lourdement sur son épaule et elle le toise une seconde de trop. comme on le disait, il a retiré ses cartes et elle attend. elle patiente dans l'espoir qu'il relance les dés. elle pense qu'elle a encore des chances de gagner, de mettre à bas potter avec quelques cartes maîtresses qu'elle n'a pas abattues. elle veut changer le cours de la partie, prête à relancer la mise.
mais elle a perdu. et il s'est retiré.
alors il n'y a plus rien à jouer, et il n'y a plus réellement de jeu, n'est-ce pas?
'mais peut-être bien que j'aurais aimé l'être.' elle souffle si doucement qu'elle n'est pas bien sûre de l'avoir dit. puis elle s'échappe, trop rapidement.
disparaît dans la brume du soir.
elle en vient à la conclusion que le coeur et le cerveau sont des organes passés de mode que l'on devrait pouvoir se débarrasser comme certains sorciers arrivent à changer de visage. on devrait, sans anesthésie, pouvoir s'arracher le coeur à main nue et l'entendre pulser sous nos doigts. le temps d'un instant, vivre au même rythme que lui.
mourir, aussi, au même tempo.
ils deviendraient esthétiques et impitoyables. rien ne les empêcherait de vivre cette existence et de la malmener : ils seraient parfaits et rien n'oserait les bloquer dans leur épopée, à la manière des dieux grecs. ils n'auraient plus à falsifier leurs émotions et à se briser dans l'espoir d'exister : ils se laisseraient porter par les flots des contre-façons, n'ayant plus la faculté d'éprouver. ils seraient des armes fatales que rien n'arrêterait.
le néant dans une cosse magnifique.
et ils seraient heureux, comme seuls les monstres savent l'être.

aucun sourire sur ses lèvres quand le ploc retentit.
seulement le silence.
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(a) don't you dare look back.

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