âge, date et lieu de naissance — trente-deux ans, né le trois janvier 1998 à Londres. nationalité et origines — quelques gouttes de sang irlandais, nationalité anglaise. sang de sorcier — la souillure du nom laissant oublier la pureté du sang. profession — médicomage spécialiste dans la putréfaction causée par les maléfices. maison à poudlard — vert et argent brodant la noirceur de la cape, accueilli chez les serpentards comme son frère avant lui, il est certain qu'il n'y est pas passé inaperçu. les murs ont tremblé sur son passage, sa réputation s'y est ancrée au fil de ses années d'étude, perdurant après son départ. statut civil — le divorce prononcé il y a quelques mois, rompant officiellement l'union engagée avec Nyx Stoker, le laissant seul avec son fils de huit ans sur les bras. parcours scolaire — aurait pu être brillant, si son impulsivité ne l'avait pas à de si nombreuses reprises emporté. les notes suivaient, malgré le mauvais comportement, la méfiance permanente, la lourdeur des phalanges. matière de prédilection au choix. baguette magique — au choix. patronus — au choix. épouvantard — au choix. amortentia — au choix. localisation — vivait dans le Manoir des Stoker jusqu'à la séparation. désormais, un appartement sur l'allée des embrunes ou le chemin de traverse, voire dans une simple rue londonienne. don magique — à votre guise. qualités et défauts — impétueux, indomptable, téméraire, loyal, implacable, extraverti, brutal, brisé, sarcastique, loin d'être insensible, handicapé des sentiments, une souffrance profonde au fond des tripes, le traumatisme d'une vie d'incertitude, achevant son apogée au décès de son père. incontrôlable, ne se plie pas aux ordres, Eremon est craint pour son courroux et le monde entier sait qu'il ne faut pas le contrarier. à étoffer par vos soins. signe distinctif — des cicatrices, toujours des cicatrices, cuir chevelu, échine, os meurtris par les coups échangés. tignasse de jais, iris d'une mer d'acier, les mâchoires ciselées au couteau,  traits caractéristiques des Travers, ces visages reconnaissables au milieu des foules, regard hypnotique et gueule aiguisée. faits notables — connu comme le Travers impulsif, le Travers qui ne souffre pas d'entendre murmurer derrière son épaule, le Travers qu'il est dangereux d'irriter, aux coups brutaux, aux sortilèges habiles. Celui qui gueule haut et fort à quel point l'on s'est trompé. Il n'a pas accepté l'issue des procès condamnant les innocents, erreur encore non reconnue à ce jour, il s'emporte dès que l'on murmure le nom de son père. Personne n'est en droit de le faire. groupe — betrayed hearts.

ambrose & eremon travers ≈ blood on our name — ambrose assemblait sa patience, son sang froid, toujours cette contenance et ces gemmes glacées toisant le monde sans riposter. Il ne vengeait pas le patronyme en traquant ses détracteurs, ne se prononçait pas quant au sort de sa famille. Pas en public. Jamais. Aux yeux du cadet, le comportement de l'aîné mimait l'indifférence, le manque d'intérêt pour ce nom que l'on ne cessait de salir, inlassablement. Ambrose ne parlait pas, n'expliquait pas qu'à défaut de violenter le monde, il n'en ressentait pas une fureur des plus viscérale, une rancune animant la moindre de ses pensées, dictant le moindre de ses actes. Il n'expliquait pas au petit frère, qu'il était loin de s'en foutre comme il le clamait si bien. Qu'il planifiait une revanche nécessitant son intégration à la société, une bonne conduite qui permettrait de faire oublier son nom, qui lui ouvrirait les portes de ce ministère tant haï. Incompréhension entre les derniers hommes de la famille Travers, communication précaire, nerfs à vif. A trop épuiser sa patience à Poudlard, visage fermé et lèvres scellées, il n'en restait plus aucune once à Ambrose lorsqu'Eremon le provoquait, cherchant par tous moyens à faire réagir son aîné. Il ne lui en restait plus, lorsqu'il s'occupait de l'éduquer, de reprendre la main à cette mère fatiguée. Lorsqu'il surprenait Eremon, du haut de ses onze ans, fracasser ses mains encore fragiles sur les voix qui jacassaient dans son dos. Il avait les poings lourds, Ambrose, dans la gueule du petit frère, dans ses côtes et dans ses flancs. Il n'y avait qu'entre les murs de la demeure Travers, que s'exprimaient la haine, la colère, la rage ressenties envers ce monde, et qui à défaut de pouvoir s'exprimer publiquement retombait rudement sur l'un des derniers membres de sa famille. Il n'avait plus la force de se contenir lorsqu'Eremon le faisait sortir de ses gonds, lorsqu'il donnait raison aux mauvaises langues en se comportant en Travers, en leur offrant sa violence, en devenant exactement celui qu'ils voulaient qu'il soit. Ambrose n'avait pas encore compris qu'il ne pourrait jamais brider son cadet. Qu'au lieu de frapper, il aurait dû lui expliquer avant quels étaient ses plans. Lui dire qu'il était de son côté, toujours. Qu'il n'en serait jamais autrement. Que son allégeance n'irait toujours qu'à son frère. Que leur nom renaîtrait de ses cendres. Mais il n'était pas doué pour parler, Ambrose. Alors il cognait, pour remettre les idées en place à ce petit frère qui sans le savoir se mettait en danger. Il cognait pour lui faire passer l'envie de s'imposer dans la violence, de tacher de sang ce nom déjà souillé. Il cognait pour être certain qu'il ne finirait pas à Azkaban à son tour. Cogner pour rien, se battre contre un mur. Le drame des deux derniers Travers, se déchirant encore et toujours, incapable d'avouer leur peur mutuelle de se voir disparaître, de se retrouver seuls, définitivement seuls.
 

nyx stoker & eremon travers ≈ I love her more than sharks love blood — Ils aiment comme détestent, manipulent par commodité, mentent pour mieux charmer. Difficile de savoir si leur relation a jamais été désintéressée, si Nyx ne l'a voulu que pour l'aide qu'il lui apportait dans ses recherches concernant la mort, et si lui a fait en sorte de ne pas voir ses mensonges. Tout deux brisés, amputés de parents partis à Azkaban après la victoire de Potter, ensemble ils n'étaient qu'un. C'était idyllique presque, que l'on t'aime.
Trop beau pour que tu ne t'empêches de la frapper.
Distribuer les coups sur elle et ton propre fils, comme d'innombrables cordes pour éviter qu'elle ne t'échappe.
Se retrouver seul. Regretter.