don attendu : Animagus, renard.
   mes motivations : Dans mon esprit, la famille De Vallois étant une famille riche et puissante en France, elle aurait cherché à se démarquer par les dons de ses membres, leur don principal étant justement le fait d'être animagus afin de prouver non seulement leur ténacité, ce don n'étant pas facile à obtenir, mais aussi leur originalité. La famille de Vincent ayant été reniée car le père avait choisi quelqu'un de sang non-pur, c'est le seul héritage que ce dernier pourrait transmettre à son fils. Sa seule fierté à être De Vallois finalement. Ce serait un peu le seul lien qui resterait avec cette famille inexistante dans leur vie, sinon par le nom.
   l'impact du don sur la vie de votre sorcier : Vincent n'a pas aimé et n'a jamais voulu devenir animagus, cependant comme je l'ai dit plus haut, c'était une volonté de son père, la seule chose sur laquelle il n'aurait jamais transigé : son fils doit avoir ce don sinon il n'aura rien. Il l'a donc forcé, c'est aussi pour cela qu'il en voudrait à son père, sans vraiment lui en vouloir d'ailleurs puisque ce don, en tant que voleur, est vraiment ultra pratique. S'introduire en douce un peu partout sous sa forme de renard ferait de lui un autre type de voleur, c'est aussi ça qu'il adore avec son don. De plus, ayant coupé tous les ponts avec sa famille suite à une dispute, ce serait un moyen de se souvenir d'où il vient, qui il est. Il aurait également aidé Adriana à obtenir ce don, par la suite.
   autre chose : Je crois que tout est dit   . J'espère que le rp vous conviendra, il n'est pas très lon  
   test rp réalisé :
Te souviens-tu, Vincent ?
De ce père qui te regarde droit dans les yeux en sachant pertinemment que tout ton corps hurle, que tes os se brisent tous en même temps et que tu as mal. Affreusement mal. Il sourit, l’homme à qui tu dois la vie. Il sourit en sachant que l’enfer est en toi. Que ton corps change, que tu le forces  à changer. « pour la fierté de la famille », qu’il murmure. C’est bien le seul legs qu’il accepte encore de la famille, d’ailleurs. Tous les ponts ont été coupés, branche reniée d’une famille richissime. Mais pas eux, non. Eux, ils comptent leurs gallions à la fin du mois, s’abaissent à des tâches viles pour pouvoir manger le soir. Mais il y a ce nom qui plane dans l’air, lourd sur les épaules du garçon de 15 ans. De Vallois. Ça sonne comme les pièces trébuchantes qui a fait leur famille si puissante. Mais de puissance, il n’en a que le patronyme. C’est tout.
« Concentre-toi ». Les yeux bleus ne quittent pas ceux de l’adolescent. Ils le vrillent avec la force de la magie qui coulent dans leurs veines. Le même sang, la même volonté, qu’on lui a dit. Mais Vincent, il n’a jamais vraiment voulu ça. Il se plie à la volonté paternelle, c’est tout. Il doit être ce qu’on attend de lui. Il doit faire ce qu'on attend de lui. Seul héritier de la branche, il n'a pas d'autres choix. On l'a toujours vu comme le digne fils de son père, il est désormais temps de le prouver même s'il sait : il n'est pas celui qu'ils veulent qu'il soit.
D’un revers de la main, il renverse l’intégralité de ce qui jonche le bureau devant lui. Le porte-plume, l’encre et le papier se mêlent délicieusement sur le vieux plancher. Les taches s’élargissent de façon morbide, du sang d’encre. Il s’étend. « J’y arrive pas… j’y arrive pas » « Si. Tu y arrives ». Le regard du père qui ne lâche pas son fils tandis que ce dernier se débat. Contre lui-même, contre ce don qui veut entrer alors qu’il ne sait pas s’il veut vraiment de lui. Ce sont les crocs qui apparaissent en premier. Ils sont toujours apparus en premier mais le reste n’a jamais suivi. Mais là, ce sont des griffes qui pointent. Et puis le pelage flamboyant. Et devant le patriarche, désormais se tient un renard dont le regard bleu glacier semble autant lui en vouloir que le remercier « Désormais, tu es un De Vallois, mon fils. Souviens-toi que c’est la seule chose que nous acceptons d’eux, c’est la seule chose dont nous pouvons nous vanter d’hériter » Un sourire aigre s’attarde sur ses lèvres et pendant un instant le fils se demande si son père est comme lui. Si pour lui aussi ce don est autant un poids lui rappelant toujours d’où il vient, une obligation, un serment fait à la magie par sa famille. Ils s’y plient, ne ploient pas et enragent d’y être encore enchaînés mais ne serait-ce pas également une bénédiction ? Aucun des deux n’a la réponse. Il se lève, le paternel. Face à la fenêtre il étend les bras et dans une maîtrise parfaite se transforme en un cerf majestueux à la cicatrice qui court tout le long de l’échine. Un souvenir de famille, il paraît. C’est tout ce que Vincent sait. Ils se regardent, les deux animaux, semblant se dire « Et maintenant, quoi ? » Maintenant, leur seule part de l’héritage prise, ils continuent. N’est-ce pas le propre de leur famille, après tout ?

Vincent, je pense que je vais te dire oui parce que je pense que ce don participe bien à la couverture de ton personnage.

Merci !

Merci beaucoup
Je comprends tes raisons Lysander, j'espère te convaincre en rp plus tard en tout cas

don attendu : don de voyance.
mes motivations : Pourquoi ce don ? parce que j'aime bien les personnages fragiles, brisés, qui existent plus qu'ils ne vivent vraiment. Morgause est grandement construite autour de ce don. Il est un poids, un fardeaux qui l'empêche, ironiquement, d'avoir un quelconque avenir.
l'impact du don sur la vie de votre sorcier : Morgause est née avec ce don et pourtant, elle n'a jamais su le dompter. Si dans les premières années de sa vie les manifestations du don se faisaient rares, en grandissant, les visions se sont faites de plus en plus nombreuses et éprouvantes. Si elle ne lui cause pas de petites insomnies, les visions provoquent des pertes de connaissance. En général elles ne durent qu'une ou deux heures mais il arrive qu'elles s'étendent sur plusieurs jours. La dernière crise de Morgause est sans aucun doute la plus violente puisqu'elle a mené à une transe de cinq ans dont la sorcière vient tout juste de se réveiller. Elle a ainsi perdu cinq années de sa vie, mais ce n'est pas la première fois que le troisième oeil l'handicape. Lorsqu'elle était encore à poudlard, elle rêvait de devenir joueuse de quidditch professionnelle, elle entre dans l'équipe de poufsouffle, joue quelques matchs puis tombe en plein vol à cause de l'une de ses visions. La chute est violente, la traumatise, plus jamais elle ne remontra sur un balais. A chaque fois qu'elle désire quelques choses, la voyance vient le lui retirer. Aujourd'hui, elle répugne son don et cherche à s'en débarrasser. Par le passé, elle a déjà essayé quelques potions et autres remèdes sans succès, désormais, elle est prête à passer à la vitesse supérieure, sans s'inquiéter du danger, elle songe déjà à se rendre sur l'allée des embrumes pour user de méthodes moins légales.
autre chose : j'peux offrir des cookies si ça peut aider à vous convaincre  

test rp réalisé :

La joue gisant sur les pavés humides, les prunelles vitreuses ;
voilà que la sorcière s'est faite cadavre endormi.
De ses lèvres carmins s'échappent quelques soupirs, calcinant l'air de janvier, chaque souffle se fait brume. Des passants ont interrompu pour elle la folie du compte à rebours ; ils gueulent, la secouent, en vain, elle distingue à peine les silhouettes et leurs braillements. Funambule, son esprit vacille faiblement entre monde chimérique et monde des vivants.

Ses frêles jambes ont titubé de droite à gauche, puis elle est tombée.
Surement l'alcool, murmure un étranger.

Morgause s'en est allée avec la nouvelle année. Sourcils froncés, bouche fendue en un hideux rictus, son visage s'est mué en cette chose disgracieuse. Plus proche bête que de la jeune femme, elle effraie le petit monde du chemin de traverse. La pluie s'écrase avec force sur sa carcasse ; le vent glacé de son Londres natal brûle sa chair et l'obscurité de la nuit agresse l'ambre de son iris. Les sens en alerte, mille fois mutilés, ses phalanges se crispent et ses ongles viennent s'enfoncer farouchement au creux de ses paumes tandis que bras, jambes et abdomen tremblent au rythme d'une symphonie cruelle. Elle hait ce corps délicat, cet esprit chétif, incapable de tenir bon lorsque qu'il s'éveille. Impuissante face à la force du troisième oeil, elle interrompt la lutte pour se noyer dans l'afflux des prémonitions.

Baisers échanger entre deux amants transis ; malheureux subissant les coups emplis de rage des soulards du soir ; le quotidien à venir de dizaine d'êtres cogne aléatoirement les parois de son crâne à l'agonie. La panique s'éprend de toute sa petite personne. Haletante, elle enfonce les canines dans la chair carmin de ses lèvres, vaine tentative pour se raccrocher à la réalité. Bien incapable d'en supporter davantage, la misérable sent un vomissement remonter vers ses dents ; la mâchoire se tord, le liquide s'échappe en un éclat fétide. Désormais baignant dans sa propre moisissure, le gosier encore en alerte, un hurlement s'étouffe dans la gerbe.
Morgause s'éteint.

merci de m'avoir lue

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c'est un oui pour moi, le test est top, j'aime le personnage et sa sensibilité