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| { a handful of letters doesn't always make a word, love. } | |
| Auteur | Message |
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ϟ SORTILÈGES : 171
ϟ CRÉDITS : (a) wildworld (s) tumblr
ϟ PSEUDO : slytherns (eve)
ϟ AVATAR : kaya scodelario.
ϟ MES COMPTES : nop.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-deux océans qui se sont écoulés, vingt-deux dans lesquels elle aime voguer, certains la disent éternelle. et elle l'est, à sa manière.
ϟ SANG DE SORCIER : un sang mêlé que ses parents auraient souhaité plus pur.
≈ PROFESSION : elle aurait aimé jouer avec les dragons mais c'est sa seconde passion, doucement vendue par papa et maman, qui l'a conduite à devenir langue-de-plomb, en formation.
ϟ STATUT CIVIL : elle dévore les âmes, caresse les coeurs, c'est une course infernale à laquelle elle refuse de mettre fin.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard, c'est au milieu de celle-ci qu'elle s'est faite une place, qu'elle est devenue un nom.
ϟ DON MAGIQUE : métamorphomage, reine des ombres, elle tient au creux de sa main l'empire des apparences.
| Sujet: { a handful of letters doesn't always make a word, love. } Ven 27 Nov - 20:43 | |
| jade cordélia parkinson she is a whisper that never was âge, date et lieu de naissance — enfant de la belle angleterre, personne ne saurait prêt à douter de la réponse à cette question qui brûle pourtant nombre de lèvres à présent ; d'ou vient-elle avec ses jolis cheveux d'orient? d'ou a-t-elle arraché les étoiles de ses yeux? c'est un ovni, chuchote-t-on, un dragon au milieu d'un troupeau de moutons. elle est originaire de la vieille britannique, mais envisage l'horizon avec un sourire mystérieux. elle rêve de plages interminables, d'espaces sauvages. elle rêve de prendre son envol loin de cette vie aux allures de contrat ou elle ne décide pas et ne voit pas le pire venir. elle sait qu'elle n'a rien - ou très peu. que partir serait une bouffée d'air frais dans son brouillard intense. mais elle a les pieds ancrés dans le sol et le lointain paysage se referme devant ses yeux grands ouverts. née un vingt-cinq septembre il y a vingt-deux ans, elle fête ce jour heureux chaque année avec plus de ferveur, et d'originalité. les fêtes en petit comité de jade lestrange étaient mémorables et attendues comme le messie par bien des serpents. nationalité et origines — ses parents sont anglais et elle est née à sainte-mangouste, ce qui fait d'elle une britannique de pure souche. si son sang n'est plus aussi pur qu'elle aurait pu le prétendre il y a cela des années, l'enfant-mirage reste, au final, tout ce qu'il y a de plus pur et de plus raffiné. sang de sorcier — les parkinson n'ont jamais caché leur passion funeste pour le sang-pur. mariages incestueux se succédèrent pendant des années, mettant au monde des monstres assoiffés de pouvoir. il fallut attendre la fin de la grande guerre pour que tout rentre enfin en ordre: désireux de conserver leur liberté, le gouvernement a finalement décidé de les laisser déambuler comme ils le souhaitaient. à présent en disgrâce, ils n'eurent pas d'autres choix que se souillr. de ce fait, jade est plus pure que certains ne le seront jamais - dans son éducation, son esprit, jusqu'à ses manières - et pourtant, le sang de ses veines a été étiqueté d'un 'mêlé' qui fait tourner de l'oeil à ses parents. profession — quand elle a expliqué qu'elle souhaitait atteindre le ministère et devenir langue-de-plomb, les yeux sont devenus rieurs et les lèvres se sont moquées. l'enfant n'aurait jamais la carrure, a-t-on dit. pourtant personne ne sait à quel point elle est faite pour ce métier. elle peut être n'importe qui, n'importe ou : elle est caméléon, jade. alors elle s'est battue. contre les regards mauvais, les préjugés, ceux qui souhaitaient l'écraser, ceux qui ne faisaient que la rabaisser. elle est restée mystère et y a puisé sa force. jade, c'est un paradoxe, un mirage, on la craint et d'une certaine façon, on la respecte : on continue de la regarder méchamment mais personne n'a jamais eu le courage de lui dire le fond de sa pensée parce qu'elle effraie. après tout, le sorcier a peur de tout ce qu'il ne comprend pas et de tout ce qu'il ne contrôle pas. actuellement en formation, elle compte bien monter en grade, et espère un jour finir à la tête du département, avec ses sourires mystérieux et sa flegme éternelle. le monde ne refuse rien à la cadette parkinson. maison à poudlard — or perhaps in slytherin, you'll make your real friends, those cunning folk use any means, to achieve their ends. divergente dans ce domaine, véritable exception qui confirme la règle, jade ne convenait à aucune maison. le choixpeau, sur la tête de l'enfant, s'est tu un instant et n'a pas su apporter une réponse aux silences des élèves. après tout, parkinson, c'est un nom qu'on juge. et en voyant approcher l'enfant, les yeux qui foudroient et le sourire qui charme, on se questionne, on se demande. qui est-elle? le choixpeau apporte finalement un début de réponse, hésitante et presque malhonnête : son côté rusé, sa détermination, son intelligence et ses qualités de leader l'embarquent ches les serpents. elle n'a pas été déçue de sa maison, dans laquelle elle elle a étrangement brillé pour son côté différent et décalé. statut civil — on chuchote. sur son chemin, à la reine des ombres, on entend les murmures qui résonnent en écho. on dit qu'elle est en couple avec un homme haut-placé du gouvernement et qu'ils cachent leur relation pour faire bonne figure. on dit qu'elle sort avec sa meilleure amie. puis on dit qu'elle n'a ni coeur, ni âme, et qu'elle est entièrement dévouée à morgane. on dit aussi qu'elle n'a aucun petit-ami car elle est bien trop occupée chaque jour avec une nouvelle personne, un nouvel être à détruire du bout de ses lèvres. rien de tout cela n'est vrai; jade est libre comme l'air. elle est une étincelle que l'on ne peut qu'effleurer quand elle se laisse toucher. parcours scolaire — les parents de jade ont toujours espéré la grandeur ; ils sont des fantômes aux couleurs d'or. leurs yeux d'argent fixent encore leur unique fille avec ce regard, ce regard sombre et sévère. elle n'a jamais eu le droit à l'erreur et a pourtant toujours échoué avec la grâce des plus grands. jade, c'est une enfant aux talents exceptionnels. son seul frein à la puissance? elle-même. elle ne s'est jamais battue pour obtenir les meilleurs notes et n'a jamais cherché à travailler hors d'une salle de classe. elle dormait dans la plupart de ses classes et n'a jamais hésité à faire rire la classe de ses sarcasmes sous les regards désespérés ou médusés de ses professeurs. elle a toujours eu cette classe innée en faisant tout le contraire de ce qu'on attendait d'elle. et pourtant, ses professeurs n'ont jamais pu la faire couler : l'enfant avait des résultats extraordinaires quand il était question de devoirs sur table ou de manipulations. c'est pour cela aussi qu'elle a obtenu l'excellence sous toutes ses formes à ses examens. baguette magique — sa baguette est faite en bois de saule, signe de malice, avec en son coeur un morceau de corne de licorne. elle mesure vingt-trois centimètres et est prédisposée à la métamorphose. patronus — si on la pensait incapable de produire un patronus, elle fut pourtant la première de sa classe à y arriver, d'un geste nonchalant : un caméléon d'un bleu brillant s'extirpa de sa baguette avec une facilité qui déconcerta son professeur. sa mère le lui avait appris dès sa seconde année et si elle mit plus de deux années à trouver le bon souvenir, elle finit le sortilège à la perfection. elle ferme les yeux, jade, et elle tombe dans les tréfonds d'un rêve; il y a son frère dans chaque image, il y a son jumeau dans ses bras et son âme-soeur lui adressant des sourires. la force de son patronus n'a qu'un nom, et c'est celui de son warner. épouvantard — elle a rencontré un détraqueur, une fois. il était horriblement grand et sinistre et pourtant, elle était incapable de détourner les yeux de son imposante carrure sombre. il y avait, dans les ténèbres, une force qui semblait la posséder. une force qu'elle aurait été capable de posséder. et alors qu'il s'approchait, elle entendit les pleurs de son jumeau, ses cris de douleur. - elle se souvient du jour ou il est tombé de balais dans le jardin du manoir : son bras était cassé et sa jambe était en sang. on le prit vite en main et il n'en garde aucune marque. mais jade, elle se souvient. elle se souvient et le souvenir la hante. alors, quand le détraqueur lui rappela la peur qui la prise au ventre ce jour-là, elle sentit son estomac se contracter. ses mains vinrent sur ses oreilles dans le but de faire taire le bruit. puis quand ce fut trop, elle s'évanouit, et ne se rappela de rien d'autre que les cris de son jumeau, encore et encore, et la vie qui la quittait peu à peu... quand le professeur leur a demandé de faire face à leur plus grande peur, c'est ce même détraqueur qui s'est dessiné. mais jade n'a pas hésité un instant avant de jeter le contre-sort d'une main de maître. on ne l'a pas deux fois, parkinson. amortentia — l'odeur des livres neufs rejoint celle de la mer agitée. il y a un soupçon de fumée âcre, comme une allumette qui vient de s'éteindre, avec un zeste d'une odeur de propre, comme un linge fraîchement lavé. si elle n'a jamais su dire à qui la ramenait cette odeur, elle espère le découvrir très vite. elle a hâte de savoir qui serait la personne susceptible de lui convenir quand elle, elle sait qu'elle ne conviendra jamais à personne. ce qu'elle sait, c'est quand dans l'odeur de sa potion se camoufle un zeste de citron, synonyme de ceui qu'elle trouve dans le savon de son frère. ça la fait sourire, et elle sait très bien que l'effet inverse est vrai avec warner. son amortentia a une odeur tenace qu'elle adore, et qu'elle pourrait emporter avec elle chaque jour. localisation — les quatre murs blancs dont elle s'est entourée toute son enfance se matérialise à présent à loutry sainte chaspoule. c'est le village ou s'est installée l'enfant, en compagnie de son jumeau, pour prendre leur indépendance. c'est une petite maison douillette qui ne leur coûte pas grand chose et qui abrite leur monde. elle les protège de l'extérieur, les complet dans leur solitude, et jade ne demande rien de plus que cela. elle n'imagine pas le jour ou ils se sépareront. don magique — elle n'a pas de visage fixe. elle peut être vous, elle peut être lui, elle peut être n'importe qui. ayant passé les quatorse premières années de sa vie à s'entraîner sans relâche, elle contrôle son don de métamorphomage à la perfection et il est rare que ses cheveux changent de couleur de façon intentionnelle. pourtant, en ce moment, sa tête se détraque sous l'effort et elle a dû demander de l'aide à albus potter pour des cours d'occlumencie. ainsi, si jade respire la liberté, elle a toujours le contrôle sur son corps et sur sa tête. qualités et défauts — agréable, amusante, captivante, caractérielle, céleste, charmante, mortelle, originale, persévérante, placide, cynique, douée, douce, drôle, prodigieuse, renversante, revendicatrice, révolutionnaire, spirituelle, suave, flamboyante, franche, manipulatrice, indépendante, infernale, intéressante, troublante, mystérieuse, maligne, malicieuse, rusée, leader-née, je-m'en-foutiste, impatiente, rêveuse, lunaire, désintéressée. signe distinctif — tout le monde connaît jade - c'est la sang-mêlée la plus radicale que poudlard n'ait jamais connu depuis, peut-être, sirius black. vêtue comme une moldue le plus clair de son temps, elle avait même réajusté son uniforme pour qu'il colle mieux au personnage. aujourd'hui elle est constamment chaussée de doc martens ou de converse, sans oublier ses vans, elle est ce qu'il y a de plus voyant au milieu de diagon alley. elle porte des jeans, des robes trop courtes, des couleurs, du noir, des vêtements qui cachent trop peu. jade, elle a le style affirmé des jeunes moldus qui fait criser les parents et pleurer les écrans. elle sort rarement à l'extérieur sans ses lunettes d'aviateur et faisait d'ailleurs ses matchs de quidditch avec celles-ci sur le nez. jade, elle est grande, longiligne, d'une noirceur éclatante puis d'un blond profond en quelque secondes. elle a un tatouage sur le poignet gauche, représentant un bouton on/off stylisé, qu'elle a fait durant les grandes vacances avec sa meilleure amie. jade, elle met rarement de ballerines et préfère enfiler ses bottes d'armée moldue sous le regard scandalisé de ses collègues. jade, c'est un personnage, un phénomène. faits notables — connue comme le messi à poudlard, elle était princesse des serpentards aux côtés de maeve goyle avec qui elle est restée en excellents termes. si elle était connue pour être crainte, ce n'est certainement pas pour sa méchanceté : ça, c'est le rayon de goyle. non, jade, c'était le mystère. l'ombre. le secret. plus tard, elle a été à l'encontre des vœux de sa famille, ce qui au premier coup d’œil étonne mais beaucoup s'y sont habitués car l'enfant est un personnage que l'on ne tente plus de comprendre. elle aurait dû haïr le gouvernement, en renier ses personnages, au lieu de l'intégrer. elle aurait dû aussi perpétrer le style sang-pur mais s'est plus que bien habituée à son statut de sang-mêlé : elle ne juge personne sur son sang, et beaucoup pense à un stratagème pour remonter dans les bonnes grâces. ainsi, elle reste crainte car elle peut être qui elle veut, que ce soit par son caractère volatile ou son visage changeant. et, entre les mains d'une parkinson, cela a l'effet d'une bombe à retardement. groupe — slow life, elle est totalement contre ce type de gouvernement mais n'en dit rien et continue sagement sa petite vie. jusqu'à ce qu'elle ait une chance d'en changer. Le ministère semble corrompu et de nombreuses affaires ont éclaté depuis la période de paix. Que pensez-vous du ministère ? Pensez-vous qu'il est corrompu ? Quel est votre avis sur le ministre de la magie ? A-t-il triché selon vous pour obtenir son poste ? le gouvernement est corrompu. c'est une vérité que l'on se cache, que l'on a du mal à avaler tant la paix a été bien vendue, mais c'est le cas. une fois qu'elle l'a compris, elle n'a pourtant rien changé à son existence : elle s'est mise à travailler au ministère, à récolter ses petites informations, à faire ce que sa famille attend d'elle. jade reste silencieuse sur tout ce qui se passe. mais elle est indomptable, rusée, elle est rébellion et brasier. nul doute qu'au moindre cri dans le silence, elle n'hésitera pas à se joindre au mouvement contre ceux qui ont écrasé ses parents. comme vous le savez ; les parkinson sont un clan. Le tombeau de Merlin a été découvert et son reliquaire, caché à Gringotts, mais un voleur s'est emparé d'une relique. Que pensez-vous de cette affaire ? Craignez-vous le pouvoir des reliques ? Quel est votre avis sur cette incroyable découverte ? les reliques l'attirent inexorablement - il y a un pouvoir qu'elle peut presque sentir vibrer. chaque relique a son histoire, son pouvoir, et toute personne normalement constituée devrait se l'imaginer entre les doigts, caressant doucement quelque chose qui a survécu des siècles au temps. que les reliques soient volées, ça en l'étonne guère, cela ne l'inquiète pas beaucoup plus. elle sait que ces choses tombent toujours entre de mauvaises mains. et elle ne se fait pas d'idée : ce genre de paix est souvent brisée par des reliques volées. c'est une schéma, qui se répétera à l'infini. | |
à l'intérieur de ma pensine ≈ jade, elle est mystérieuse, elle est secrète, elle a le sourire qui lui dévore le visage une seconde, puis un regard insistant et brûlant la suivante. jade, c'est les vagues, c'est les tornades, c'est le vent fou et les extrêmes, c'est l'inconnu et l'étranger. elle est excessive, délirante, enfantine. elle ne dit rien, rit peu, reste calme et observe. tout glisse de ses doigts jusqu'à son carnet, des dessins et des mots emmêlés pour ne laisser d'un énorme gribouillage de sa vie. pour se rappeler. pour oublier. parce que le monde tombe, parfois, s'effondre. le monde s'effrite entre ses doigts serrés et les larmes coulent sur ses joues sans que rien ne puisse les arrêter. parfois. et elle ne veut pas ressentir la peine, le malheur, la perte. tout est trop sombre, tout est trop lourd, tout est trop effrayant pour se laisser prendre les pieds dans le filet de la vie. jade, c'est une éternelle optimiste qui ne veut pas voir le verre à moitié vide. jade, c'est une enfant qui a trop peur de grandir. jade, au fond, c'est juste une gamine à qui on a jamais donné assez et qui est plus que terrifiée à l'idée de perdre, là, maintenant, le peu qu'elle a construit. alors elle s'entoure. des murs et des murs et des murs de confiance en carton. des murs et des murs de prison pour empêcher le noir d'entrer. et elle promet, depuis toujours, que les murs ne tomberont pas. ~ ce n'est pas une grande romantique. elle est allergique à l'amour, aux sentiments, à la romance. elle est allergique aux coeurs, à la peur de perdre et à celle d'aimer. elle ne pleure pas, jade, on dit même qu'elle ne sait pas faire. les hommes sont des jouets avec lesquels elle prend son temps mais elle ne s'y attache qu'une journée et ça tourne, parfois il y a une fille aussi au creux de ses bras. mais dès le petit matin, telle cendrillon à minuit, elle s'enfuit dans d'autres bras. car rien n'arrête jade, jamais. ~ elle a des doigts de fée qui transforment tout ce qu'ils touchent en or. elle dessine, le plus clair de son temps, elle dessine des visages, des odeurs, des voix. elle donne des compagnons aux tableaux du château, elle invente un monde de mots et de traits dont elle écarte les règles à volonté. elle aime s'effacer au profit de ses œuvres, s'oublier dans les parchemins qui se disputent sous son lit. ~ jade, elle aime être sur un balais. elle aime sentir le vent sur ses joues et dans ses cheveux. elle aime poser ses lunettes d'aviateur moldue sur son nez pour voir le monde à travers une vitre, de la plus belle façon qui soit. elle aime sentir la liberté l'effleurer et le danger la guetter. elle aime la vitesse et l'adrénaline qui coule dans son sang puis qui explose quand ses doigts se referment sur le vif d'or. ~ jade est dotée d'une mémoire sur-développée. elle se souvient de tout ce qu'elle a vu, entendu, et senti dans les moindres détails. c'est ce qui la rend aussi douée en cours : elle passe ses journées à écouter les professeurs parler et passe ses soirées à revoir ses cours selon sa propre méthode. la plupart des élèves pensent qu'elle est seulement extrêmement intelligente - et ils n'ont pas tout à fait tort, ou très bonne tricheuse. ~ la môme, elle a passé quatorze ans à contrôler son don, petit à petit et dans les moindres détails. elle a aussi pris des cours de combat au corps à corps pour apprendre à se contrôler, à calmer son coeur et ses pulsions. c'était une partie inévitable pour que sa métamophomagie ne lui bouffe pas la vie. aujourd'hui, les entraînements pour devenir langue-de-plomb lui demandent beaucoup d'énergie et elle a du mal à contrôler ses cheveux. elle a donc demandé à un occlumens performant avec qui elle travaille de l'aider - c'est un certain jour, un certain soir, chaque semaine, qu'elle retrouve albus potter pour travailler. ~ elle est la seule fille d'une famille de quatre enfants et le vit très bien: elle a son petit côté garçon manqué, et elle tient à ses frères plus qu'elle ne tient à sa propre personne. son jumeau, warner, est une partie de son âme. ou qu'il soit, quoi qu'il fasse, elle le considère comme près d'elle. quiconque touchant le garçon aura à subir le courroux de la mystérieuse parkinson.
you probably haven't heard of her; à poudlard, on faisait difficilement plus populaire que jade. son nom était sur toute les bouches : c'est l'effet qu'elle a sur les autres, parkinson. ~ elle est allergique à certaines sucreries. personne ne le sait, à part lily et ses parents : elle a fait une crise qui l'a conduite à sainte-mangouste pendant les grandes vacances suivant sa première année à poudlard. ~ elle a été attrapeuse de l'équipe de quidditch de serpentard. ~ elle possède un chat noir comme l'ébène aux yeux bleus comme l'océan du nom de bruce. elle passe son temps à l'appeler brutus, mais c'est un chat très calme et serein, qui n'hésite pas à montrer ses griffes si l'on s'attaque à jade ou warner. ~ elle a toujours un paquet de cigarettes moldues sur elle. ~ elle sait extrêmement bien se battre sans baguette, et c'est souvent son premier réflexe quand il est question de combat. ~ jade, elle est l'allégorie du carpe diem, et d'une sorte de contrôle énigmatique. elle vit au jour le jour, mais est effrayée dès lors qu'elle perd les rennes. pseudo et prénom — red stars, mais appelle-moi eve. âge et région/pays — quatorze ans (et oui. ) et france. comment as-tu découvert le forum ? — par marine et morgane, sur skype. quel est ton avis sur le forum ? — il est presque aussi parfait que moi. quelle est ta fréquence de connexion par semaine ? — aussi souvent que me le permet mon emploi du temps. (la seconde, ça rigole pas, je vous jure. ) ton personnage est — () prédéfini (X) scénario () inventé ; mais à l'origine il est à moi quand même. ton avatar est — kaya scodelario, also known as la perfection. un dernier mot — POTTER. j'les aime au déjeuner, au dîner, en rondelles ou avec du ketchup. TEMPORIS HEREDITAS 2015 |
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ϟ CRÉDITS : (a) wildworld (s) tumblr
ϟ PSEUDO : slytherns (eve)
ϟ AVATAR : kaya scodelario.
ϟ MES COMPTES : nop.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-deux océans qui se sont écoulés, vingt-deux dans lesquels elle aime voguer, certains la disent éternelle. et elle l'est, à sa manière.
ϟ SANG DE SORCIER : un sang mêlé que ses parents auraient souhaité plus pur.
≈ PROFESSION : elle aurait aimé jouer avec les dragons mais c'est sa seconde passion, doucement vendue par papa et maman, qui l'a conduite à devenir langue-de-plomb, en formation.
ϟ STATUT CIVIL : elle dévore les âmes, caresse les coeurs, c'est une course infernale à laquelle elle refuse de mettre fin.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard, c'est au milieu de celle-ci qu'elle s'est faite une place, qu'elle est devenue un nom.
ϟ DON MAGIQUE : métamorphomage, reine des ombres, elle tient au creux de sa main l'empire des apparences.
| Sujet: Re: { a handful of letters doesn't always make a word, love. } Ven 27 Nov - 20:43 | |
| and we are quotation marks INVERTED AND UPSIDE DOWN, CLINGING TO ONE ANOTHER AT THE END OF THIS LIFE SENTENCE. TRAPPED BY LIVES WE DID NOT CHOOSE. elle n'est pas qu'une petite fille. elle n'est pas qu'une petite chose fragile qu'il faut protéger. elle n'est pas qu'une parkinson dont la dignité est en lambeaux. elle n'est pas que jade. elle est une arme, une bombe, qui peut tout éliminer sur son passage. elle répète. la litanie résonne comme une délivrance quand le premier coup part et qu'elle se courbe douloureusement sur la droite, pour envoyer son avant-bras sur le buste de son entraîneur. elle aperçoit le sourire heureux et avant même qu'elle n'ait pu se féliciter, il attrape ce même bras, le tord avec une facilité déconcertante, et envoie son coude au creux de son dos. elle s'effondre. la douleur est brûlante sur ses os, sur sa peau, sur ses idées aussi. elle essaie de rester concentrer mais rien ne change les couleurs qui se disputent sur ses cheveux éparpillés. le bleu dangereux oscille vers le rouge délicat, puis le pourpre. et de nouveau du bleu comme la foudre, du bleu comme la glace, du bleu comme ses yeux. « encore. relève-toi. tes cheveux sont un arc-en-ciel, jade. il faut que tu te concentres. si tu ne contrôles pas ton corps, qui le fera? tu n'es pas une poupée, jade. alors debout. et montre-moi que tu n'es pas en porcelaine. » elle n'est pas qu'une petite fille. elle n'est pas qu'un mirage. elle n'est pas qu'une petite chose insignifiante. elle n'est pas qu'une môme incapable de décider. elle a le contrôle. elle a le contrôle. elle appuie les paumes de ses mains sur le tapis et se redresse stratégiquement en regardant son professeur. sa mère n'a pas hésité une seconde avant d'engager un cracmole pour l'aider. son père a hurlé, un peu, pour la forme. mais il savait que c'était la meilleure chose à faire pour contrôler ce don. il fallait qu'elle apprenne à rester concentrée même en étant écrasée au sol, même en ne sentant plus que la langue de feu de la douleur sur ses côtes. il fallait qu'elle soit imperturbable. pour qu'un jour, ils puissent se servir d'elle. jade, elle reprend la pause : elle lève ses avants-bras face à elle pour se protéger. dans son esprit, les murs prennent forme. quatre façades blanches. quatre autres. encore et encore. elle s'enferme si profondément qu'elle sait que rien ni personne ne pourra jamais l'atteindre ni la blesser. elle est invincible. des murs et des murs en béton armé, en titane, en plomb d'un blanc éclatant qui inhale ses pensées, qui avalent ses idées. son professeur la toise doucement, il l'observe alors qu'elle ne le voit pas, alors qu'elle se perd dans ses fondations, alors qu'elle créé le garde-fou qui la préservera de l'abîme. « on recommence. » explique-t-il alors qu'il envoie le premier coup. c'est le même mouvement qu'il fait à chaque fois. cela fait deux ans qu'ils s'entraînent. elle a dix ans, juste dix ans, et ils ont enfin commencé les combats au corps à corps. elle est une môme tout juste sur pieds qui apprend à frapper la première. elle connaît la vitesse de son mouvement, la trajectoire aussi, elle l'a vu faire. au-delà des murs qu'elle a construits, elle aperçoit les souvenirs. ils sont troubles - elle n'est pas assez concentrée. elle essaie encore. ses cheveux pâlissent à vue d'oeil. elle écarte un mur de quelques centimètres dans son esprit pour apercevoir la façon dont il se défendait. elle l'imite. il envoie son poing sur son épaule et elle pivote en quelques secondes, une poignée d'instants. elle évite. elle n'est pas qu'une petite chose fragile. elle est puissante. elle est une sorcière qui n'a pas besoin de sa baguette. pas besoin de magie. elle suffit. elle est assez. et il frappe encore - elle évite. elle frappe d'un coup mais il lui attrape le poignet avant qu'elle n'ait atteint sa cible. alors elle tente quelque chose de nouveau. elle essaie ce que les murs lui cachent et ce que les souvenirs ne montrent pas : avec un peu d'élan, elle se laisse glisser entre ses jambes toujours accrochée à lui, à sa main. puis elle tire d'un coup sec et son professeur tombe à la renverse. alors, elle vient poser, menaçante, son pied sur sa gorge. un sourire victorieux lui déforme le visage alors qu'il se redresse, mais elle n'a pas le temps de se vanter qu'elle est déjà au sol. k.o. « règle numéro deux, tu ne te déconcentres jamais. sous aucun prétexte. tu ne tournes pas le dos à ton ennemie et tu ne t'avoues ni vainqueur ni vaincue avant d'être sûre que ton adversaire est k-o, compris? » elle hoche la tête, défaite. et cela durera encore longtemps, ce jeu idiot. simplement pour contrôler les cheveux colorés. et les visages qu'elle ne cesse de voler.
il y a des jours ou elle veut s'envoler. elle veut prendre les jambes à son cou et disparaître là ou personne ne pourra jamais l'attraper. il y a des jours ou elle rêve qu'il n'y ait plus d'entraînements, plus de magie, plus de famille. juste elle. ailleurs. elle rêve d'horizon, elle rêve d'océan, elle rêve de tout ce qu'il n'y a pas ici. elle rêve de routes qui se prolongent sur des kilomètres au beau milieu d'un désert, d'océan si profond que personne n'a jamais posé pied à terre. c'est à cela qu'elle rêve, la môme de dix ans, assise sur le toit d'une maison moldu, observant les étoiles. sa mère doit la chercher partout - comme toujours. mais warner la couvre, warner la couvre toujours. quelque soit la lubie de sa cadette, il sait que ce monde n'est pas assez pour elle et il se débrouille pour lui offrir ce qu'il peut. il n'a pas toujours les moyens et peu importe que ce soit aussi primaire que quelques secondes de liberté. il lui offre tout ce qu'il l'a, parce qu'il l'aime comme ça. sans compter. « eh, t'es qui toi? » elle tourne précipitamment la tête vers les deux orbes qui l'observent. c'est la moldue qui vit ici, pas plus grande qu'elle, essayant de la rejoindre sur le toit. il n'en faut pas plus à jade pour qu'elle s'approche et lui tende la main. en quelques minutes, l'inconnue est assise sur les tuiles, vêtue d'un pyjama décoré de vaches. jade a d'ores et déjà tourné les yeux vers les étoiles. elle ne garde jamais son attention posée sur quelque chose : elle a trop peur qu'on la découvre, et qu'on voit, qu'on voit à quel point elle est imparfaite. « qu'est-ce que tu fais ici, toute seule? » elle aimerait le savoir. mais il n'y a pas de raison. elle a dix ans et elle n'a pas le droit d'être ici. elle n'a pas le droit de vouloir être autre chose. elle est destinée à devenir une gentille sang-mêlée rêvant de sang-pur travaillant pour un gouvernement qu'elle ne comprend pas et n'accepte pas. elle est destinée à revendiquer des droits dont elle ne veut pas, elle est destinée à cracher sur des lois qu'elle comprend mieux que quiconque. cette vie-là, elle a dix ans, et elle sait déjà qu'elle l'exècre. « je pense. » la môme, elle ne regarde pas l'inconnue. elle a les yeux perdus dans les profondeurs du ciel, elle plonge aux côtés des astres et oublie l'inertie de son existence aux côtés des étoiles. la poésie de cet instant a une odeur sucrée - comme du linge propre. « et je peux penser avec toi? il s'est passé pleins de trucs, dernièrement. j'aurais bien besoin de penser aussi. » jade, elle finit par tourner les yeux vers l'étrangère aux étranges manières. elle n'est pas bien grande, elle doit avoir dix ans aussi. elle a des grands yeux qui lui dévorent la moitié du visage et qui lui donnent un air bizarre - comme une poupée que l'on aurait peur de briser qui contient, à l'intérieur de sa peau, tout contre ses os, un océan d'idées. elle a un sourire, un grand sourire, qui ne doit pas la quitter souvent. et elle a des cheveux clairs comme les blés qui lui rappellent ceux de sa mère. elle est belle, l'inconnue, de cette beauté brute des enfants innocents. de cette beauté intrépide qu'ont les gens spéciaux. et jade, elle est curieuse, elle veut savoir ce qui rend cette môme spéciale. alors elle demande: « et pourquoi tu as besoin de penser? » une seconde s'écoule ou elles s'observent, ou elles voient dans le regard l'une de l'autre, derrière l'océan de l'inconnue et au-delà des murs de jade. elles voient ce qu'elles ne disent pas, ce qu'elles ne comprennent qu'à moitié. elles voient que tout n'est pas aussi différents dans leur monde que ce qu'on essaie de leur faire comprendre. « tu ne le diras pas, hein? » jade hoche la tête avec douceur. « on m'a appris que j'étais une sorcière. c'est bizarre, pas vrai? je pensais que je pouvais juste faire exploser des verres parce que j'étais très en colère... mais non. et en septembre, je vais à poudlard. tu dois pas connaître, c'est...» « AGATHE, qu'est-ce que tu fiches sur le toit? descends immédiatement ! » ladite agathe observe jade un instant, ses grands yeux semblent désolée et elle commence à descendre tout en observant jade. elle veut son prénom, elle en est persuadée. elle veut la connaître. mais personne ne connaît jade. personne ne la comprend. « je reviens te voir demain, agathe. » chuchote-t-elle alors que la tête brune disparaît de son champs de vision. et elle sait, elle sait pertinemment qu'elle reviendra. car c'est bien la première fois que jade fait une promesse.
ils sont sur le quais, à se regarder en chien de faïence sans savoir comment faire. les autres familles se prennent dans les bras, laissent échapper quelques larmes et éclatent de rire. ils vont se manquer, ça se voit. jade, elle va aussi manquer à ses parents. elle le sait parce qu'elle est leur unique fille, elle est leur joyau, elle est une pierre précieuse qu'ils ont adoré polir pendant quatorze ans et qu'ils ont peur d'envoyer à poudlard aujourd'hui. ils ont peur qu'elle se brise, ou qu'elle devienne plus incontrôlable encore. ils ont peur que leur petite arme ne se dérègle avec les clés du savoir. ils l'aiment, elle le sait, ils l'aiment tellement fort qu'ils ont peur de le montrer, qu'ils ont peur de la prendre dans leurs bras. peut-être parce qu'elle ressemble à une poupée - ils pourraient la briser. alors jade fait ce qu'elle n'a jamais fait, elle s'avance d'un pas et vient se serrer contre eux. et les sorciers assistent à quelque chose qu'ils n'ont jamais vu auparavant, quelque chose qui n'a pas l'air réel. les parkinson sont collés les uns aux autres pour une accolade formelle mais pleine d'un amour puissant. warner se joint au cortège avec un sourire amusé, et ils sont là, les uns contre les autres. cela dure une minute toute entière avant qu'ils ne se séparent, les coeurs gros comme le monde. gisa, la mère de jade, la prend à part et se baisse vers elle en lui tendant un bracelet. c'est une lanière de cuir sombre ou la môme aperçoit un pendentif magique : le métal ondule, c'est une flamme. et sur la lanière, inscrite dans le cuir, il y a une inscription: 'ignite'. c'est une sorte de mantra, un mot qui fait réagir jade sans qu'elle ne comprenne pourquoi. elle sait qu'elle se le fera un jour tatouer à même la peau pour emporter ce mot lourd de sens jusque dans sa tombe. et son coeur de remplit d'un brasier qui lui était étranger, des larmes viennent faire briller ses yeux quand elle comprend que sa mère la connaît, la comprend, l'aime. elles s'embrassent une dernière fois avant que l'on ne demande aux enfants de rejoindre le train. jade, elle a le coeur en cendres quand elle passe la porte et qu'elle leur fait un dernier signe, suivie de warner.
elle se glisse dans un compartiment, le visage clair et dépourvu d'expression tourné vers la fenêtre alors qu'elle se laisse doucement glisser sur la banquette. elle sait qu'elle ne doit pas craquer. elle a le contrôle. elle n'est pas qu'une môme au coeur gros comme l'univers tout entier. elle n'est pas qu'une gamine sans importance. les murs s'élèvent plus haut encore que jamais et elle n'a pas besoin de regarder pour savoir que ses cheveux gardent leur blond presque blanc. c'est plus facile de se concentrer, maintenant. cela fait longtemps qu'elle s'entraîne et maxon, son professeur, lui a promis de continuer pendant les vacances. elle a fini par aimer se faire frapper et frapper en retour. elle a appris à ne plus perdre le contrôle, à ne plus s'énerver, à rester un bloc de glace impénétrable. elle est un mystère et elle aime s'enfermer à clé pour ensuite jeter le petit objet dans l'océan. elle ne veut pas qu'on l'attrape, elle ne veut pas qu'on la brise. elle a trop peur de souffrir, jade. c'est facile de se concentrer sur son don, sur les murs blancs qui parsèment son esprit plutôt que de penser à son coeur qui bat trop vite, à son ventre retourné à l'idée de quitter ses parents. « ah, t'es là ! je pensais que je ne te retrouverais jamais. » lily se dessine dans l'entrée et vient se glisser en face d'elle, tout sourire. elles se sont parlées souvent, ces deux dernières années. jade griffonnait sur un papier et l'envoyait chez potter sans même connaître son nom de famille, et lily faisait de même. la môme n'a jamais eu à être quelqu'un de spécial, à prendre un rôle avec elle : elle est restée un bordel monstre aux allures de mystère et potter a appris à la démêler, fil par fil. la rousse, elle la connaît peut-être mieux que warner ne la connaît. au fond, jade est persuadée qu'elles sont liées. « j'ai entendu dire qu'il y avait des confiseries. tu crois qu'on peut en avoir? » lily, elle adore manger. jade l'a appris à ses dépends, pensant pouvoir grignoter ses barres de chocolat tranquille, elle a dû en donner la moitié à sa nouvelle amie. dès ce jour-là, elle a toujours pensé à lui ramener quelque chose. le sourire illuminé de lily valait tout l'or du monde. jade plonge son regard dans le sien et ses lippes s'étirent - l'amusement marque son visage alors qu'elle penche la tête. « warner est parti nous en chercher. » lily ne semble pas choquée de cette nouvelle. elle sait que jade anticipe, jade se souvient, jade se cache derrière des murs de froideur et de mystère tout en espérant secrètement lui faire plaisir. lily sait. lily la connaît. elles n'ont pas besoin de mettre de mots. « dis, tu penses aller dans quelle maison? » jade est encore perdue dans le paysage quand lily demande, et elle ne détourne pas les yeux. elle réfléchit patiemment à la question, désireuse d'y trouver une réponse adéquate. elle ne sait pas. peut-être veut-elle aller à serpentard pour rendre fiers ses parents. peut-être veut-elle rejoindre gryffondor pour être courageuse. peut-être espère-t-elle renflouer les rangs de serdaigle pour être intelligente. peut-être pense-t-elle rejoindre poufsouffle pour être loyale. malheureusement, ce ne sont que des souhaits. elle n'est rien de tout cela et se voit mal le devenir car les autres le sont. d'une certaine façon, elle ne pense pas avoir sa place parmi ces gens, mais peut-être se trompe-t-elle. quand elle a rencontré dumbledore pour le prévenir de son don, celui-ci lui a dit que poudlard sera toujours près à accueillir quelqu'un qui en a besoin. et que poudlard sera toujours la maison de ceux qu'il a accueilli. à cet instant précis, jade sait qu'elle en a besoin. elle veut une maison. elle veut un point d'attache au milieu de l'ouragan. mais poudlard sera-t-il prêt à lui faire de la place? « je ne sais pas. et toi? » elle demande d'une voix posée, calme, mesurée. elle pourrait presque paraître calculatrice mais lily ne s'en offusque pas. elle est assez enjouée pour deux et elle sait parfaitement que jade n'explose pas de joie, et ne pleure pas. elle sait qu'elle contrôle tout, et cela fait son charme. « poufsouffle ou gryffondor. mais pas serpentard, ça c'est sûr ! » elle explose de rire et jade sent un sourire amusé se dessiner sur ses lèvres rosées. lily est comme ça parfois, à dire les choses plus vite qu'elle ne les pense. « je vais surement aller à serpentard. » explique-t-elle alors que lily rit encore plus, pliée en deux, en hoquetant quelques excuses. c'est le moment que choisit warner pour rentrer dans le compartiment, les mains pleines de bonbon. « tu m'expliques depuis quand tu manges autant, jade? » mais elle n'a pas le temps de s'expliquer, justement, que lily s'est jetée sur les confiseries.
la grande salle est sublime. jade n'a pas les yeux écarquillés comme lily, à côté d'elle, jade ne serre pas la main de potter avec force comme celle-ci le fait, jade n'a pas l'air sur le point de tomber amoureuse du plafond comme la rousse, mais elle trouve le décor magnifique. et elle le montre à sa façon; un sourire mystérieux sur les lèvres et les yeux pleins d'étoiles. il en faut peu pour qu'on les entasse devant un tabouret et le choixpeau. il y a un rapide discours barbant qu'elle devine répétitif et les noms résonnent, avec douceur d'abord puis avec plus de vitesse. ils défilent sans qu'elle ne les voit passer, avant que celui de sa meilleure amie soit appelé. « potter, lily. » elle serre la main de jade une dernière fois sous les regards appuyés de l'assemblée avant de sautiller jusqu'au tabouret. le choixpeau se positionne sur sa tête, parle doucement à la môme et finit par hurler d'une voix claire : « gryffondor ! » un sourire découpe son visage de la plus jolie des façons et avant de rejoindre sa table, elle vient rejoindre jade sous les yeux interloqués des élèves et des professeurs. parkinson la serre une seconde contre elle avant de lui chuchoter au creux de l'oreille. « garde-moi une place. » elle sait, pourtant, qu'elle n'ira pas dans cette maison. elle sait qu'elle va être séparée de la môme, là, la petite rousse à la voix chantante qui hoche la tête avant de s'écarter pour rejoindre sa table sous les applaudissements des élèves plus que conquis par l'enfant du héros. elle sait. et cela lui brise le coeur plus profondément encore qu'elle ne l'aurait pensé. « parkinson, jade. » le nom de famille est craint. parce qu'ils sont prêts à tout, parce qu'ils sont mauvais. ils n'ont peut-être plus rien, mais ils peuvent redevenir maîtres du destin. et jade, jade, on la reconnaît déjà comme la môme aux sourires mystérieux et aux regards impénétrables. son frère a été réparti à gryffondor. mais tout le monde sait pertinemment qu'elle n'a pas sa place là-bas - on dit même qu'elle n'a sa place nulle part. elle se redresse doucement et marche lentement, de sa démarche céleste et agile, vers le tabouret ou elle prend place. elle toise l'assemblée avec son sourire, son sourire qui veut dire 'vous ne me comprenez pas, et vous ne le ferez jamais', et ses yeux pleins de dédain ; d'un dédain macabre qui rappelle celui des plus grands génies. on lui pose le choixpeau sur la tête et la salle retient son souffle, désireuse d'entendre les spéculations du vieux objet. mais il ne dit rien. rien du tout. il reste sur sa tête de longues minutes qui semblent être des heures, si bien qu'un des professeurs s'avance de peur que le choixpeau ne marche plus. pourtant, il bouge encore. simplement, il ne sait pas quoi dire - peut-être comprend-t-il quel bordel elle est, peut-être voit-il toutes les mauvaises choses qu'elle fera dans sa vie, peut-être est-il effrayé par le personnage qui se dessine sous ses yeux de tissus. quoi qu'il en soit, il ne parle pas, et l'assemblée est presque choquée. finalement, après avoir reçu un coup de la part d'un professeur, le choixpeau se ressaisit et articule un mot sans vraiment être convaincu: « serpentard... » et elle se fracasse, la poupée. elle n'est qu'une petite fille terrifiée. elle n'est qu'une môme incapable de décider. elle n'est qu'un mirage, elle n'est qu'un lac. elle n'a rien de l'océan déchaîné aux eaux troubles qu'elle essaie de montrer. elle est terrifiée. elle est emmêlée. elle ne sait même pas qui elle est et c'est affreux. elle est perdue. et personne ne la cherche. lily, elle n'aime pas les serpents. quelque part dans sa poitrine, quelque chose se fracasse. pas bruyamment, non, en silence. dans un silence de plomb. elle n'ose même pas regarder sa meilleure amie. défaite, tête baissée, elle rejoint les rangs des vert et argent sous les applaudissements presque silencieux. elle n'est ni joyeuse ni enjouée et même son sourire s'est effondré. elle construit des murs et des murs, des maisons à l'intérieur des maisons, des immeubles, des châteaux, pour oublier que son coeur hurle à l'agonie d'être séparé de son jumeau et de sa meilleure amie. mais elle n'arrive pas à destination - une petite main vient se glisser dans la sienne. l'appel continue quand lily tire jade jusqu'à sa table. « tu m'as dit que je devais te garder une place, non? »
elle serre le manche de son balais entre ses doigts, mais elle n'est pas anxieuse. elle sait qu'elle va y arriver - warner y a veillé. ils ont passé leur enfance à essayer de contrôler ces maudits balais. et s'il a toujours été plus doué qu'elle, elle a fini par dompter la bête à son tour. cet été, ils se sont entraînés et jade a jonglé entre les entraînements avec maxon et ceux avec son jumeau. elle était épuisée et trouvait à peine le temps d'écrire à lily et à agathe mais elle s'est amusée plus encore qu'elle ne l'avait jamais fait. elle sait qu'elle va y arriver. « parkinson. qu'est-ce que tu fais ici? » elle hausse un sourcil mais ne s'offusque pas du temps condescendant. le capitaine, un dernière année, l'observe de haut avec dédain. les haut-rangs des serpentards ne l'aiment pas car elle a pris trop d'importance, la petite rebelle. elle est devenue une énigme et ils n'aiment pas ne pas savoir. hors, elle refuse de s'ouvrir à eux. car ils sont des vicieux serpents qui n'ont pas hésité à la faire tomber quand elle tenait à peine debout, quand elle avait quatorze ans et qu'elle pensait pouvoir endurer la vie. ils ont fait bien attention à choisir les mots pour la faire trembler. mais les murs ne sont pas tombés et ils ne tomberont pas. et ça, ils ne le supportent pas. « vous recherchez un nouvel attrapeur, non? » demande-t-elle avec son éternel sourire, la tête penchée vers la droite et ses cheveux tombant en cascade dans son dos. elle n'a pas la taille du garçon mais elle a assez de dédain pour le faire tomber au sol, et elle est assez hautaine pour prétendre au trône des serpents. « tu tiendras jamais sur un balais, passe ton tour. » elle tend la main, comme une sorte d'invitation, alors qu'elle enfourche son balais. il s'exécute en silence et lance le vif d'or alors qu'elle rejoint les airs. elle se sent libre. elle se sent comme un oiseau et elle n'a plus envie de retomber. il lui faut peu de temps pour trouver le vif d'or et s'il lui échappe plusieurs fois, elle finit par mettre la main dessus avec précision. mais elle n'a pas le temps de redescendre. elle n'a le temps de rien : elle referme ses doigts sur la boule d'or quand un cognard lui rentre dedans. elle vacille si fort qu'elle se sent comme une branche au milieu de la tempête et tombe de son balais, ne s'y accrochant que d'une main. elle a les côtes en feu et elle sent qu'elle va glisser. plus bas, elle aperçoit le capitaine qui fait un hochement de tête au batteur, visiblement content de son boulot. jade, ce n'est pas qu'une fille sur qui on peut frapper en espérant qu'elle lâche prise. ce n'est pas qu'une môme en colère qui baisse les yeux devant l'autorité. non. c'est quelqu'un. une personne. et ils doivent la respecter. alors elle s'élève sur ses bras et reprend place sur son balais - merci warner, avant de filer à toute vitesse sur le sol. elle tremble quand elle trouve le sol, grimace de douleur à chaque pas, mais finit par approcher le capitaine qui la toise, l'air de dire 'tu pensais pouvoir m'avoir?'. elle lui adresse alors le plus grand sourire que l'on ait jamais vu sur les lèvres de jade parkinson. mais il transpire le mépris et le sarcasme. elle lui tend la main, et l'ouvre sur le vif d'or. il l'attrape, hébété, quand elle fait un pas en arrière et volteface, envoyant son poing dans le nez du batteur qui s'était positionné derrière elle. il vacille, et elle le pousse pour qu'il tombe au sol. une fois dans la terre, elle vient se baisser à son niveau. « la prochaine fois, c'est moi qui te pousse de ton balais. et je peux t'assurer que tu ne te rattraperas pas. » puis elle récupère le précieux cadeau de son frère et repart, sans oublier d'hurler au capitaine. « on se voit à l'entraînement. »
maman referme se doigts sur son poignet, accroche la petite lanière de cuir en lui promettant l'éternité et l'enfant y croit, l'enfant ferme les yeux et voit les années célestes qui défilent sans jamais qu'elle ne vieillisse. maman est éternelle. maman ne s'envolera jamais. elle n'est pas comme les autres feu sang-pures - elle n'a pas le visage d'une poupée glacée, elle n'a pas été construite dans le marbre, elle tremble et elle hurle parfois. elle a des rides au coin des lèvres pour toutes ces années de sourire, et elle a le front plissé d'inquiétude. elle a des étoiles dans les yeux et des cheveux grisonnants; elle porte la vieillesse comme une reine, comme une rose blanche dont la robe se délave de jour en jour pour devenir plus magnifique encore. c'est ce qui fait le charme des parkinson, aujourd'hui: cette facilité à s'élever et à briller avec trois fois rien, sans avoir besoin d'écraser ni de détruire. ils sont assez. ils ne renient pas leurs enfants, quelque soit leur maison, et ils les laissent se mélanger aux nés-moldu. il n'y a plus d'animosité - ils se fondent dans le paysage et deviennent des visages connus de tous. c'est ce qui effraie. ils sont des caméléons, capables d'être partout et nulle part à la fois. jade l'est aussi, toujours. elle fait tourner le bracelet trois fois entre ses doigts en regardant le mot qui y traîne fièrement 'ignite'. jade, c'est un brasier silencieux qui tue tout sur son passage. c'est une flamme bleue incontrôlable. c'est la clarté incendiaire d'un matin d'été. c'est l'éclat brillant d'une luciole au fond des ténèbres. c'est la quintessence du peu probable et d'une énigme, frôlant la nitescence de l'aube. c'est un incendie destructeur aux allures de feu d'artifice. et elle le sait, elle le sent, qu'elle n'est que ça. une chose dont on se passe, une chose qui ne se casse pas, une chose qui marque les esprits mais qui n'est pas bien plus consistante qu'une feuille de papier. elle est un parchemin vierge aux allures de grimoire; elle peut tomber, elle peut trembler, elle est une parkinson et elle est un feu brûlant qui ne s'éteindra pas, jamais, quelque soit ses efforts pour faire taire la flamme. l'inertie de cette existence se mêle aux attentes que l'on a d'elle et auxquelles elle ne veut pas participer - hier soir encore, elle avait entre les doigts la première lettre de sa mère la priant de faire une bonne année, d'éviter les heures de retenue et de ne plus jamais quitter poudlard en douce par un des passages secrets. comment aurait-elle pu lui promettre? jade n'est rien de tout ce que l'on voit, de tout ce que l'on croit. elle n'est que le reflet de toutes ces choses mystérieuses et énigmatiques. elle n'est pas un secret. elle n'est pas un coffre à sept serrures, elle n'est pas une grande personne et elle n'est définitivement pas une arme. elle n'est pas intelligente, elle n'est pas brave, elle n'est pas loyale et elle n'est pas ambitieuse. elle est un reflet sur un miroir. des dizaines de reflets. deux miroirs face à face - mais ne vous efforcez pas de trouver l'image d'origine car il n'y en a pas. jade a été façonnée à coup d'entraînements intensifs et de blagues douteuses. jade a vécu avec trois garçons, jade a grandi entourée et tellement, tellement seule en même temps. jade est une môme, rien qu'une môme, enfermée dans son monde sans vouloir laisser entrer quiconque. sauf warner, son jumeau, c'est l'éclat de son reflet. il voit au-delà des murs et des murs et des murs blancs qu'elle façonne pour tenir et sourire et ressembler à quelqu'un de bien. sauf lily, aussi, lilyvoit bien plus loin encore. c'est sa lueur, lily, c'est sa flamme. elle est là, toujours, tout contre son coeur, et elle la réchauffe quand il fait froid, quand le monde tremble, vacille, puis tombe entre ses doigts. elle est là et le coeur gonflé de jade s'envole comme un ballon de baudruche car elle sait qu'avec potter, rien de mal ne pourra jamais arriver. lily, c'est son soupçon d'espoir dans un océan de doutes. il y a agathe, là, devant, depuis dix minutes maintenant. c'est un joli colibri dont les ailes se sont brisées sur les murs d'une prison en fer forgé. et jade se souvient, jade se rappelle, jade sait que si elle n'était pas née rossignol passe-partout, elle aurait été là, assise à côté d'agathe sans jamais la voir, persuadée d'être seule au monde. mais jade a eu sarah. agathe n'a pas cette chance - elle est déjà paumé, désœuvrée, désabusée, et elle n'a pas vingt ans. elle est toute seule, et tout le monde la considère comme trop fragile, trop bizarre pour endurer la vie. mais jade, elle voit bien qu'agathe est un incendie inavoué, qu'elle pourrait brûler le monde entier si elle le voulait. jade elle voit bien que la môme, là, qui tremble et qui s'efface, ce n'est qu'un brouillon inachevé d'une armure. c'est plus facile d'être déjà à terre, implorant la pitié, que d'être debout, et subir l'impartialité. la môme, là, qui baisse les yeux, ce n'est pas agathe. c'est un joli mirage aux allures de réalité. et jade veut la réveiller, jade veut l'éveiller, jade, elle veut rallumer l'éclat de ses yeux et la rousseur de ses cheveux. parce que, par merlin, ils sont trop jeunes pour être déjà morts. ils sont trop jeunes pour avoir peur. elle fait un pas, puis un autre, de la même démarche céleste et légère qu'on lui connaît; jade vole plus qu'elle ne parcoure les mètres qui la séparent de son objectif. elle a son éternel sourire qui veut dire 'passe ton chemin, idiot, t'auras jamais la clé pour me déchiffrer', parce que c'est plus facile de faire semblant d'être un secret que d'avouer qu'on est un prototype raté, une môme qu'on a foiré avant même qu'elle ne soit née. quand elle arrive face à la table, elle pose les paumes de ses mains sur le bois brillant et regarde agathe avec intensité. « agathe. tu te souviens? » elle est plantée face à elle. et elle la voit. elle voit au-delà de son armure de papier mâché, elle voit au-delà de ses yeux baissés et de son air innocent. agathe est une arme. il faut juste l'enclencher, et lui rappeler qu'elle peut tirer, qu'elle a le droit de tirer, si jamais on vient la blesser. il faut qu'elle se souvienne que le monde n'aura pas de pitié pour elle; alors pourquoi en avoir pour le monde? « tu viens avec moi? il fait beau, aujourd'hui. t'as le droit de sortir, tu sais. t'es pas enfermée. » puis elle vient se poser à côté d'elle pour chuchoter au creux de son oreille. comme si c'était un secret, juste un secret - mais c'est la plus grande des vérités. « on va aller t'apprendre à voler. » et sans dire un mot de plus, elle s'éloigne vers la porte. elle ne sait pas si agathe va la suivre ou simplement rester là.
l'horloge. c'est le mot qu'elle griffonne de son écriture enfantine sur un morceau de parchemin, c'est quelques lettres assemblées qui forment ni un code, ni un secret. c'est là ou ils se retrouvent en cachette pour ressouder leurs cœurs émiettés. elle sort sa baguette, ensorcelle le message d'un sortilège primaire et le regarde s'envoler loin dans les couloirs en espérant que warner l'aura, warner le trouvera, et warner viendra la serrer dans ses bras. parce qu'elle a froid, ce soir. sa mémoire ne fait pas tout, son don ne fait pas tout, son sourire ne fait pas tout et parfois, le soir, alors qu'elle se laisse tomber sur le lit, c'est trop. les murs tombent en ruines dans sa tête et elle perd le compte des secondes et elle oublie quel jour c'est et tout va de travers et elle a juste envie que ça s'arrête pour de bon. elle voit le garde-fou qui vacille et même lily, dans ces rares moments, ne peut la déloger de son envie de sombrer dans l'abîme. elle ne veut pas avoir mal, elle veut juste rester dans son lit, sans dormir, à regarder le plafond. elle veut entendre les heures passer et leur dire, je m'en fiche, je m'en fiche, j'ai arrêté de compter. elle veut laisser ses cheveux changer de couleur à volonté, laisser son visage prendre les airs qu'il désire sans jamais faire attention à ce foutu sourire. elle veut apercevoir la goût, l'odeur, le son de ses pensées qu'elle met pourtant tant de temps à effacer. elle veut arrêter de voir des murs, de faire des murs, elle veut juste les casser. des fois, jade veut que ça s'arrête. mais ses parents lui ont dit que si elle ne contrôle pas son don, elle ne pourra plus étudier. ils ont dit qu'ils lui feraient des cours à la maison et qu'elle reprendrait les entraînements avec maxon une fois par jour. ils lui ont dit, si tu laisses tomber ta garde, les changements seront pressants, importants, délicieux, tu recommenceras encore et encore et tu te perdras. elle n'est pas sûre que ce ne soit déjà fait, jade, mais elle ne veut pas essayer. elle a trop peur de ce que cela pourrait donner. alors elle appelle warner. c'est son frère, son jumeau, sa moitié. ils ont été séparés et elle a eu le cœur brisé mais maintenant, ça va, elle lui a promis que ça irait et qu'ils seraient toujours jumeaux et la douleur est moins forte, maintenant, de ne plus être tout le temps avec lui. puis ce n'est pas vraiment la réalité; elle passe le plus clair de son temps fourrée avec lui et lily. elle jongle entre la salle commune des serpentards et celle des gryffondors, quand bien même ils hurlent de la voir arriver. les élèves lui lancent des regards noirs mélangés à un certain respect; c'est vrai qu'ils sont braves mais elle n'a jamais vu l'un d'entre eux dans les cachots. alors ils ont fini par comprendre qu'elle n'arrêterait pas, qu'ils changent le mot de passe ou non, qu'ils enlèvent des points ou non. qu'importe la coupe si le prix est warner. c'est la seule chose dont elle ne se séparera jamais, jade. même lily, elle la donnerait contre la vie de warner s'il fallait. parce que sans tobias, il n'y a pas de jade, c'est aussi simple que cela. « t'en as mis, du temps. » elle souffle quand il arrive enfin. mais elle ne lui laisse pas le temps de respirer qu'elle vient entourer son torse de ses bras pour se presser contre lui, désireuse de redevenir sa petite soeur, rien que sa petite soeur, qu'il consolait quand la peur du noir la dévorait toute entière. « ça recommence. » elle glisse à son oreille. elle n'a pas besoin de lui dire quoi, il sait, il sait toujours warner. « aux prochaines vacances, je multiplie par deux les séances avec maxon. », jade murmure tout bas. elle lui raconte chaque détail, à son jumeau, pas de secret, pas de barrière, pas d'omission. elle a des secrets pour tout le monde, jade, mais pas pour lily et définitivement pas pour warner. elle n'y arrive pas, avec lui. et ça ne sert strictement à rien; il sait quand elle oublie de dire la vérité, quand elle chuchote des choses que tout le monde approuve. mais lui il soupire et il secoue la tête parce qu'il sait que c'est faux. toujours.
elle entend la voix de maxon; respire. encore. relève-toi. tes cheveux sont un arc-en-ciel, jade. il faut que tu te concentres. si tu ne contrôles pas ton corps, qui le fera? t'es pas une poupée, jade. alors debout. et montre-moi que t'es pas en porcelaine. mais elle est une poupée qui ne connaît plus la chorégraphie, elle est un pantin désarticulé qui cherche désespérément sa façon de se mouver, elle est une marionnette aux fils emmêlés qui cherche un semblant de liberté. elle est en porcelaine, et elle se fracasse une fois deux fois trois fois contre les murs de sa prison. c'est une méthode à sa mère, ça; c'est ce qu'on lui répétait enfant, c'est un mantra qui ne la quitte pas, c'est sa façon de penser, de compartimenter ses sentiments pour ne jamais se laisser submerger. parce que c'est tout ce qu'elle a, jade, ce contrôle éphémère, c'est tout ce qui lui permet de se rappeler qu'elle a les yeux bleus et les cheveux noirs. il faut créer une pièce blanche de quatre murs, elle est fade, elle est pâle, elle est dégoûtante et elle est parfaite. puis il faut ajouter des murs, encore des murs, toujours des murs. la pièce se retrouve coincée entre quatre murs, et encore, et encore, jusqu'à ce que l'on arrête de penser, jusqu'à ce que l'on arrête de changer de visage, jusqu'à ce que l'on arrête d'exister. « parkinson, tu viens boire un coup avec nous? », la voix demande de l'autre côté des toilettes du ministère. et le manège reprend, recommence, il a le même visage et la même voix. il a ce sourire mystérieux - c'est le sourire de jade, qu'on dit, mais c'est surtout pour camoufler l'hideuse réalité, pour cacher cette identité, qui n'est sienne qu'à moitié. jade, elle ne se perd jamais longtemps. elle ne se retrouve jamais vraiment, pourtant. « non. » elle répond, parce que jade a un rendez-vous ce soir. elle glisse une de ses mèches brunes derrière son oreille, elle respire doucement et elle passe la porte sans un mot. on l'observe mais on ne dit rien. les collègues s'interrogent du regard mais ne la questionnent pas; on ne l'interroge jamais car elle n'a aucune réponse à donner. elle avance dans les couloirs en jouant avec son bracelet. la lanière de cuir. maman. cadeau. première année. ignite. c'est un souvenir. un point d'accroche à la réalité. ce mot la ramène à cet endroit-là, à cette vie-là. elle n'est pas folle, jade, juste paumée. c'est ce qu'elle dit, ce qu'elle croit, ce qu'elle espère. elle apparaît devant la maison hantée une vingtaine de minutes plus tard. son sourire n'a pas quitté ses lèvres et ne le fera pas, parce que rien ni personne ne peut lui faire du mal tant qu'il est là. c'est ce qu'elle dit, ce qu'elle croit, ce qu'elle espère. elle tape trois fois consécutives, avec une pause de trois secondes précisément entre chaque coup. jade compte toujours, tout le temps, car ça évite les mauvaises surprises. les chiffres ne mentent pas. ne changent pas. n'ont pas des significations diverses. ils sont là et on calcule et c'est tout. ils sont des énigmes camouflées. derrière la porte, il y a un professeur particulier, quelqu'un peut-être capable de l'aider. c'est ce qu'elle dit, ce qu'elle croit, ce qu'elle espère. la voix masculine lui dit d'entrer et elle le fait. le reste de la danse, elle ne s'en rappelle pas bien : il lui explique ce qu'ils vont faire et le combat recommence : il bataille pour entrer dans son esprit et elle refuse, elle refuse ardemment et combat vaillamment plusieurs fois de suite. mais ça l'épuise, merlin, que ça l'épuise. et puis albus finit par prendre l'ascendant. il est si douée qu'elle ne sent presque pas l'intrusion. mais elle sait. elle sait sur ce qu'il tombe exactement ; douleur à l'abdomen, warner, coup, des murs, des murs, des chiffres, premier baiser, des larmes qui s'effacent, qui reviennent, qui n'ont plus coulé après cela, lily, lily et elle sous les lumières, des sourires, des idées pas claires, l'océan, des dessins, des parchemins, maman, papa, maman encore, puis l'image dévie. et c'est elle qui apparaît. toute seule. elle et ses murs à l'abandon. elle recroquevillée sur elle-même sous l'eau chaude, inerte, attendant que les heures passent. il voit. il voit tout. c'est rageuse qu'elle le sort de son esprit, rageuse qu'elle rattrape sa veste, rageuse encore qu'elle sort en claquant la porte. sans un mot, sans un bruit. parce que, merlin, il n'a pas le droit de lui violer l'esprit ainsi.
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ϟ CRÉDITS : scorp d'amour, january blues (avatar)
ϟ PSEUDO : marauders // marine
ϟ AVATAR : daniel sherman
ϟ MES COMPTES : maeve et amon.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-sept poussières.
ϟ SANG DE SORCIER : sorcier de sang mêlé, fils ainé de la famille potter, il se moque de son sang et de sa nature.
≈ PROFESSION : actuel contrôleur du magicobus, il a enchaîné différents petits jobs à droite et à gauche, mais ce n'est pas ce qu'il souhaitait faire. Il y a deux ans, il a intégré l'équipe de réserve des Flèches d'Appleby, lors d'un match où il fut titularisé, il a eu un accident qui l'a rendu inapte à voler sur un balais.
ϟ STATUT CIVIL : engagé dans une relation compliquée avec garance rosier, ce que les médias aiment raconter et relayer dès que possible.
ϟ ANCIENNE MAISON : ancien élève de la maison gryffondor, il a amassé de nombreuses retenues durant sa scolarité.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : obtenue à l'âge de 11 ans, elle est taillée dans le bois d'un vieux frêne et contient en son coeur, un croc de loup-garou. Elle mesure vingt-neuf centimètres trois quart et se veut parfaitement rigide. La baguette est prédisposée aux maléfices.
ϟ LOCALISATION : à st-mangouste certainement, entrain de soigner ses blessures.
| Sujet: Re: { a handful of letters doesn't always make a word, love. } Ven 27 Nov - 20:48 | |
| TEY MEUCHE |
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ϟ CRÉDITS : wildworld.
ϟ PSEUDO : alex'andra.
ϟ AVATAR : dylan o'brien.
ϟ MES COMPTES : eremon.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-quatre bougies.
ϟ SANG DE SORCIER : un sang-mêlé, fils de la grande famille Potter. le sang n'est qu'un liquide rougeâtre sans la valeur, pur comme impur.
≈ PROFESSION : présent dans le ministère de la magie dès l'âge de dix-huit ans en ayant les ambitions de devenir auror, ses aptitudes étaient bien trop importantes pour qu'il puisse continuer sur cette voie. envoyé au département des mystères, il devint un langue-de-plomb spécialisé dans les affaires secrètes tel que le le tombeau de Merlin. il est encore l'un des plus jeunes sorciers dans ce métier, même en ayant une lourde réputation derrière lui.
ϟ STATUT CIVIL : on le considère souvent comme étant un handicapé des sentiments. il ne sait pas comment exprimer les sensations qui lui prennent les tripes ; on dit même qu'il arrive à ne rien ressentir. mais il n'est pas de marbre, albus. c'est seulement un grand emphatique.
ϟ ANCIENNE MAISON : l'un des plus brillants. ex-élève de serpentard, il est qualifié de surdoué, d'être un sorcier aux capacités monstrueuses ; il a obtenu l'intégralité de ses BUSES et ses ASPICS. des points communs qui lient le jeune homme à Tom Jedusor sont encore murmuré, un véritable affront pour la famille potter.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : longue baguette obéissante de vingt-sept centimètres, entièrement faite en hêtre (signification de la solitude). elle est prédisposée aux maléfices.
ϟ DON MAGIQUE : il maîtrise l'art de l'occlumencie, ce qui le distingue une nouvelle fois de son père. créer des illusions en fermant son esprit est l'une de ses plus brillantes aptitudes.
ϟ LOCALISATION : londres, uc.
| Sujet: Re: { a handful of letters doesn't always make a word, love. } Ven 27 Nov - 20:49 | |
| TEY BEUNE. Sérieux, encore une fois.. J'ai hâte de lire cette tordue. |
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ϟ CRÉDITS : justine d'amour (visenya) et sweet nothing aka hestia la catin que j'aime et aconit le bg
ϟ PSEUDO : amortentia (morgane)
ϟ AVATAR : sophie turner
ϟ MES COMPTES : ma fesse gauche et ma fesse droite
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-deux pétales.
ϟ SANG DE SORCIER : sang-mêlé qu'elle assume fièremet
≈ PROFESSION : simple petite journaliste de la gazette du sorcier qui veut gravir les échelons
ϟ STATUT CIVIL : célibataire qui a une tendance envers les badboys
ϟ ANCIENNE MAISON : ancienne gryffondor qui a toutes les qualités autant que les défauts de son ancienne maison.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : fait avec un bois de chêne rouge, le coeur de sa baguette est composée d'un croc de dragon et elle mesure vingt-six centimètres. elle est également prédisposée aux enchantements.
ϟ LOCALISATION : godric's hollow ou dans les bureaux de la gazette du sorcier.
| Sujet: Re: { a handful of letters doesn't always make a word, love. } Sam 28 Nov - 0:03 | |
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ϟ CRÉDITS : anaëlle.
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ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-quatre années
ϟ SANG DE SORCIER : Voilà bien des années que le sang des Peakes n'est plus pur. La pureté n'a d'ailleurs jamais été d'une importance primordiale dans la famille, on préfère faire ses preuves par son intelligence et sa culture plutôt que par une soi-disant supériorité du sang. Du côté de la mère Peakes, c'est autre chose. Nobles en France, ils ont longtemps opté pour les mariages arrangés, dans l'espoir de garder un sang des plus purs et ça jusqu'au début du vingt-et-unième siècle.
≈ PROFESSION : Etant passionné depuis son plus jeune âge par tout ce qui peut toucher de près ou de loin aux dragons, il a fini par travailler avec eux. Il est aujourd'hui dans un petit élevage familiale et fait la plupart du travail, son patron étant bien trop âgé pour s'occuper des ses bêtes. Il espère en hériter un jour, Mr Atkins considérant Albin comme son propre fils.
ϟ STATUT CIVIL : Il collectionne les corps, les courbes, ne trouve pas d'âme qui lui aille.
ϟ ANCIENNE MAISON : Sa maison à Poudlard est bien la seule chose qu'il ait en commun avec son père. Serpentard, connaissant Albin ce ne fut pas une grande surprise. Sa mère aurait préféré qu'il aille dans une autre maison, de peur qu'il finisse comme son père. Albin lui, malgré le fait qu'il abhorre tout ce qui lui rappelle vaguement son paternel, a toujours été très fier de faire partie des verts et argents.
ϟ BAGUETTE MAGIQUE : Prédisposée aux enchantements, elle est en bois de pommier, contient un croc de dragon et mesure vingt-quatre centimètres.
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ϟ PSEUDO : slytherns (eve)
ϟ AVATAR : kaya scodelario.
ϟ MES COMPTES : nop.
ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-deux océans qui se sont écoulés, vingt-deux dans lesquels elle aime voguer, certains la disent éternelle. et elle l'est, à sa manière.
ϟ SANG DE SORCIER : un sang mêlé que ses parents auraient souhaité plus pur.
≈ PROFESSION : elle aurait aimé jouer avec les dragons mais c'est sa seconde passion, doucement vendue par papa et maman, qui l'a conduite à devenir langue-de-plomb, en formation.
ϟ STATUT CIVIL : elle dévore les âmes, caresse les coeurs, c'est une course infernale à laquelle elle refuse de mettre fin.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard, c'est au milieu de celle-ci qu'elle s'est faite une place, qu'elle est devenue un nom.
ϟ DON MAGIQUE : métamorphomage, reine des ombres, elle tient au creux de sa main l'empire des apparences.
| Sujet: Re: { a handful of letters doesn't always make a word, love. } Sam 28 Nov - 2:40 | |
| je vous aime tous. même binbin et james. et merci. |
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| Sujet: Re: { a handful of letters doesn't always make a word, love. } Sam 28 Nov - 2:59 | |
| félicitations, tu es validé ! que la force soit avec toi ! Bienvenue officiellement sur le forum ! ça y est, jeune padawan, tu as réçu le test final, tu es officiellement validé ! Avant toute chose, laisse moi quelques mots sur ta fiche : encore une fiche à rallonge digne de tes plus beaux écris. et encore une fiche parfaite avec ta plume à la eve, bref, t'es parfaite et tu le sais très bien. j'ai hâte de pouvoir te faire des petits bébés. Franchement, bravo ! et maintenant, un petit rappel de ce que tu ne dois pas oublier avant de commencer des RPs déjà, la danse de la joie de Dumbledore t'accueille sur le forum, clique ici (attention les yeux ). Maintenant, il faut que tu passes par ce portoloin pour recenser ton fabulous avatar ! C'est très important et nous te demandons d'être rigoureux sur ce point. D'autre part, qui dit validation, dit carnet d'adresses ! Tu vas pouvoir te créer un carnet pour gérer tes liens en te rendant sur ce sujet ! Lis bien les instructions avant de commencer Ensuite, il est important de passer dans cette partie pour te recenser où il faut. Premièrement, pense à t'enregistrer parmi les sorciers de grande-bretagne en cliquant ici. Ensuite, il faut bien travailler (au diable les paresseux ) alors viens demander un job ici et parce qu'on a tous été à l'école (même mondingus ) il faut bien recenser son parcours scolaire (et ses retenues) en cliquant ici. Enfin, avoir un toit sur la tête c'est mieux, alors demande un logement dans cette partie. D'autre part, si t'es un peu bizarre, que tu as des dents pointues etc... Viens recenser ton don magique dans cette partie. Si tu as décidé d'incarner un personnage issu d'un famille prédéfinie du forum, fais également un tour dans ce sujet. Ca y est, tu es presque en norme maintenant, sache que tu peux avoir le droit à quelques extras ! tout d'abord, tu peux créer un scénario ou un semi-pv dans cette partie pour les scénarios et celle-ci pour les semi-pv. Tu peux également créer ta propre famille de sorciers (cool hein ? ). Rends toi dans cette partie pour en savoir plus sur cette possibilité. Maintenant, tu peux t'éclater et faire la danse du feu tout d'abord, tu peux FLOODER parce que le flood, CEY LA VIE alors viens poster un petit mot tout doux ici et participer aux jeux du forum Découvre aussi la partie dédiée au shipland et aux RPs des membres en prenant ce portoloin. Tu vas t'éclater avec nous et si tu n'oses pas te lancer dans un RP tout de suite car tu es timide, nous avons LA solution lance une recherche de partenaire RP en postant ici. N'oublie pas de consulter régulièrement les nouveautés du forum pour être informé de l'arrivée des intrigues/events et des animations où tu es invité à participer ! Si tu as des questions, l'ensemble du staff reste à ta disposition TEMPORIS HEREDITAS 2015 |
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≈ PROFESSION : elle aurait aimé jouer avec les dragons mais c'est sa seconde passion, doucement vendue par papa et maman, qui l'a conduite à devenir langue-de-plomb, en formation.
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| Sujet: Re: { a handful of letters doesn't always make a word, love. } Sam 28 Nov - 3:44 | |
| merci, t'es un amour. |
| | | | Sujet: Re: { a handful of letters doesn't always make a word, love. } | |
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| | | | { a handful of letters doesn't always make a word, love. } | |
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