âge, date et lieu de naissance — Will est agée de 28 ans. Elle est née le 22 Juin 2002, à Montrose. Son père, fier Ecossais, a refusé de se rendre à Ste Mangouste  pour que sa fille ne naisse pas en Angleterre. nationalité et origines — Tel père, telle fille, Will a hérité de sa fierté Ecossaise. Son accent est parfois incompréhensible lorsqu'elle est en colère ou fatiguée, et elle a toujours su faire profiter ses proches du bon whisky de sa famille. sang de sorcier — Sang-mêlée, sa mère est moldue. profession — Langue de Plomb, elle fait partie de l'équipe de Rolf Scamander qui a cherché pendant des années le tombeau de Merlin. Elle travaille désormais sur la traduction des runes gravées sur les différentes reliques.maison à poudlard — Le choixpeau àun moment hésité entre Serdaigle et Poufsouffle, avant de finalement l'envoyer chez cette dernière. Will n'a jamais regretté ce choix et s'y ait toujours sentie chez elle.   statut civil — mariée... à son travail. parcours scolaire — Lors de sa troisième année, Will a pris comme option Etudes des Runes, et Divination , et a poursuivit ces deux matières aux ASPICS, avec Potion, Astronomie et Sortilèges. Après avoir passé les concours du Ministère, elle a suivi une formation au Département des Mystères et est devenue une Langue de Plomb confirmée. baguette magique — Bois de pin et écaille de dragon, mi-longue, prédisposée aux incantations. patronus — Une licorne. épouvantard — Des limaces, depuis qu'on lui a jeté le sort de crache-limace en cinquième année. amortentia — Orge chaud, sucre, fumée de bois et vieux papier. localisation — Londres. don magique —Pendant sa formation au Ministère, Will est devenue une Occlumens, afin de mieux garder les secrets du Départementdes Mystères.qualités et défauts — Passionnée, intelligente, cultivée, maladroite en public, timide, généreuse, dévouée, drôle, excentrique. signe distinctif — Ses lunettes. Will n'y voit rien sans ses lunettes rondes. faits notables — Fait partie de l'équipe de Rolf Scamander durant les recherches du tombeau de Merlin et a été présente lors de sa découverte. ~ Est la fille du célèbre fabriquant de Whisky-Pur-Feu: Wallace Ogden. groupe — Shield Laws

pseudo et prénom — Lady Beard, parce que c'est cool les barbres, surtout tressées. âge et région/pays — 26 ans, fini les réducs... comment as-tu découvert le forum ? — Bazzart. quel est ton avis sur le forum ? — Superbe contexte, très inventif, qui va de pair avec le design, léger, clair. quelle est ta fréquence de connexion par semaine ? — Connecion en semaine, RP le weekend. ton personnage est — () prédéfini () scénario (X) inventé ton avatar est — Karen Gillan un dernier mot — Merlin's ring is mine! Mine! My precious!    

Allongée au milieu de sa petite chambre sous les combles, Willow se tenait sur les coudes, une craie à la main, un livre recouvert d’étranges hiéroglyphes ouvert à côté d’elle. Tout autour de son petit corps de six ans, un gigantesque cercle d’une incroyable complexité recouvrait le parquet. Deux premiers cercles formaient le cœur d’un triangle, lui-même prenant place dans les angles d’un hexagone situé enfin dans un dernier grand cercle, autour duquel Willow était à présent en train de recopier les étranges symboles du livre d’où elle tenait son inspiration.
Les pas légers qui montaient les escaliers menant à sa chambre ne sortirent même pas la petite fille de sa concentration. Le jeune garçon qui était monté avec empressement s’arrêta net sur le palier de la chambre de Willow. Il ne s’était pas attendu à découvrir ce genre de décoration. Ses yeux gris et ses cheveux châtains n’avaient rien de commun avec la petite sorcière. C’était pourtant son grand frère.
« Tu dessines sur le plancher maintenant, Will ? » demanda-t-il en s’approchant de la petite rouquine en prenant soin de ne poser les pieds sur aucune des lignes tracées à la craie. Il vint s’asseoir à côté de sa sœur, et se pencha sur le livre pour comparer son travail à l’original. « Tu sais que maman devra l’effacer ? » La petite fille acquiesça en silence, sans quitter son hiéroglyphe des yeux. « C’est un cercle de transmutation ? De Flamel ? » La petite sorcière haussa des épaules en signe d’ignorance, toujours sans dire un mot. Ce ne fut que lorsque son frère s’empara du livre pour en observer la couverture qu’elle finit par enfin émettre un son.
« Non ! Emrys ! » s’écria-t-elle d’une voix plaintive en mettant ses mains sur le livre avant de perdre la page. Son frère la laissa le reprendre pour qu’elle puisse finir son dessin.
Elle lui avait manqué, durant cette longue première année à Poudlard, alors Emrys laissait sa petite sœur faire ses caprices de bon coeur.  Willow n’avait pas bien supporté cette si longue séparation entre eux. Depuis qu’il était revenu, elle s’était mise à recopier tout ce qui ressemblait à de la magie en se basant sur les livres qu’elle trouvait dans la maison : runes, hiéroglyphes, cercles d’alchimie, de métamorphose… Leurs parents lui avaient expliqué qu’elle faisait cela pour lui ressembler encore plus, par peur qu’il ne l’aime plus. Une main sur ses cheveux roux, Emrys attendit patiemment, observant ses petites mains maladroites reproduire soigneusement le symbole.
« Voilà ! » La petite sorcière se mit debout au milieu du cercle, leva les bras et dit :
« Abracadabra ! » Emrys pouffa doucement, attendri par la naïveté de sa sœur.
« Will, ton cercle n’est pas assez précis, regarde. Quand tu croises les angles de ton hexagone, ils ne se rejoignent pas tous au même point. »
« Oh… »
« Et tu as oublié les arcs de cercles dans les coins. »
Willow ne dit rien de plus. Quand il se retourna, Emrys découvrit des larmes briller sur les joues de sa sœur.
« Willow… » dit-il seulement, incapable de savoir quoi faire dans ces situations-là. C’était toujours leur mère ou leur père qui la consolait. « Je suis désolé ! Il est très bien ton cercle ! Il est… rond. » Mais avant qu’il n’ait pu finir, les cheveux roux de Willow avaient disparu au bas de la porte dans les escaliers. « Willow ! »
Emrys dévala les escaliers après elle, mais il savait déjà où elle allait se cacher. La cachette secrète de Willow avait toujours été dans les fûts vides de leur père. Mais Emrys se demandait s’il ne devrait pas aller le chercher d’abord. Il avait peur d’aggraver la situation en disant encore quelque chose qui vexerait sa sœur… En même temps, leur père était en train de travailler et n’aimerait pas être dérangé. Emrys se ferait sans doute grondé. Il se rendit alors seul dans l’entrepôt, dont Willow avait laissé la porte entrouverte, et se rendit dans la rangée des tonneaux vides. La pénombre chaude, l’odeur de bois neuf, Emrys comprenait pourquoi Willow aimait venir se cacher ici…
S’arrêtant devant le premier tonneau, Emrys y donna trois petits coups, comme contre une porte. Toc-toc-toc… Rien. Le jeune garçon avança vers le suivant et recommença. Toc-toc-toc… Toujours rien. Il répéta la même opération sur  plusieurs tonneaux, jusqu’à ce qu’enfin, l’un d’entre eux ne lui réponde : toc-toc.
« Will, tu veux pas venir finir ton cercle ?
« Non ! Tu l’as dit, je l’ai raté ! »
« Je n’ai pas dit ça, je t’ai juste expliqué comment l’améliorer, le rendre encore plus beau qu’il ne l’ai déjà ! »
« … Tu le trouves beau ? » demanda Willow, dont les petits yeux brillants émergèrent au bord du tonneau dans lequel elle se cachait.
« Ah ça oui ! J’aurai aimé savoir faire ça quand j’avais ton âge ! »
« Tu ne savais pas faire de l’alchimie ? » demanda-t-elle d’une voix incrédule, dont toute trace de chagrin avait été balayée par la surprise.
« Tu plaisantes ? Je ne sais toujours pas faire de l’alchimie, même maintenant ! Tu es la seule dans la famille à savoir faire un cercle aussi rond la main levée ! »
« C’est vrai ? » Willow n’en croyait pas ses oreilles. Elle s’était levée dans le tonneau pour se tenir devant son frère, son petit visage émerveillé par ses compliments.
« Viens, il faut que tu le finisses, pour qu’on puisse le montrer à Maman quand elle rentrera. »
« D’accord ! » Emrys prit sa petite sœur dans ses bras pour l’aider à sortir du tonneau et la reposa délicatement par terre. Main dans la main, les deux petits sorciers sortirent de l’entrepôt et traversèrent la distillerie Ogden pour retourner dans la maison.
« Tu voudras bien m’aider ? » demanda Willow d’une petite voix en regardant son frère avec des yeux suppliants, comme si elle s’attendait à le voir repartir le soir même.
« Je veux bien rester avec toi et te dire quoi faire. Mais c’est toi qui doit le finir toute seule. Marché conclu ? »
« Marché conclu ! »

« Eh, Shona ! Tu connais la Grippe ? » demanda Willow a sa camarade de Poufsouffle après leur cours de Potion.
« La maladie ? »
« Non, le Groupe Réservé pour l’Indépendance de Poudlard Pour les Ecossais. » précisa Willow en pointant du doigt un badge représentant la croix de St Andrew accroché à sa robe de sorcier. Le bleu du drapeau n’était pas des plus esthétiques à côté de son écharpe jaune et noire.
C’était sa deuxième rentrée à Poudlard, et croyez-le ou non, elle qui avait tant attendu de pouvoir rejoindre son grand-frère à l’Ecole de Sorcellerie, souhaitait maintenant plus que tout rester à la maison et vivre ce jour où les Ecossais allaient pouvoir voter pour leur Indépendance.
« Tu es Ecossaise, toi aussi, non ? » insista Willow auprès de Shona.
« Oui, » admit cette dernière d’une voix mal-assurée alors que les deux élèves remontaient les escaliers vers le hall. « C’est vrai mais… »
« Si l’Ecosse devient indépendante, tu trouverais normal de devoir encore redescendre jusqu’à Londres pour prendre le train et refaire tout le trajet inverse pour revenir à Poudlard ? »
« Qu’est-ce que tu veux dire, si l’Ecosse devient indépendante ? » Willow n’était pas surprise. Elle avait constaté que la plupart de ses camarades sorciers ne semblaient pas au courant.
« Les moldus vont voter si oui ou non l’Ecosse va rester dans le Royaume-Uni. Cela aura forcément des retombées sur le monde moldu… Il le faut ! »
« Mais la Grippe ?... Qui a choisi ce nom ? Toi ? » Willow rougit brusquement.
« Peu importe, c’est la cause qui compte non ? » La jeune sorcière sorti de son sac une bourse remplie de badges semblable au sien. «  Si nous montrons aux enseignants que nous sommes suffisamment nombreux à vouloir que Poudlard revienne aux Ecossais, on a une chance d’être entendus. »
« Je ne sais pas trop Willow… J’ai beaucoup d’amis Anglais… Joan par exemple, vous vous entendez bien, non ? Et Rose et Lizbeth ? Elles ne sont pas tes amies ? »
« Si… » fut forcée d’admettre Willow.
Rose et Lizbeth était les deux filles de son année qu’elle côtoyait le plus. Mais Willow avait parfois l’impression de ne pas parler la même langue qu’elles, de ne pas être entendue. Cette année par exemple, elles avaient d’office émis l’hypothèse que sa famille ne devait pas avoir suffisamment d’argent pour lui payer les billets d’aller-retour du Poudlard Express. Puis  Lizbeth s’était rappelée que les Ogdens gagnaient très bien leur vie grâce au Whisky-Pur-Feu, et Rose en avait conclu que son père ne devait tout simplement pas aimer suffisamment Willow pour l’emmener à la gare de King’s Cross. Elles avaient été sourdes aux remarques de Willow, qui leur avait précisé qu’elle n’avait pas la moindre envie de passer la journée assise dans un train et préférait le trajet en Magicobus, bien plus court, où ses parents les accompagnaient d’ailleurs elle et son frère. Depuis, Rose et Lizbeth la traitaient comme une enfant maltraitée, la regardant avec pitié et lui proposant en cours leurs livres alors que le père de Willow lui avait acheté les siens au Chemin de Traverse comme tout le monde… Non, se disait finalement Willow, au final, elle ne se porterait pas plus mal sans elles…
« Tu comptes en prendre un alors ou non ? » finit par s’impatienter Willow en tendant la bourse pleine de badge à Shona.
« Tu as déjà des adhérents ? » lui demanda-t-elle, dubitative.
« Mon frère, Emrys… et moi. »
« C’est ce que je pensais… Désolée Will, j’aime l’Ecosse autant que toi, mais je pense que Poudlard est très bien comme elle est. »
Deux semaines plus tard, Willow abandonnait sa première et dernière tentative en politique. Le 18 Septembre 2014, les Moldus Ecossais avaient voté pour que le pays reste partie intégrante du Royaume-Uni…

« Willow ! Willow ! » déboula Marcus, visiblement au bord de la crise de nerf. « Est-ce que je vaus avoir mes BUSEs ? Dis-moi ! »
Willow, assise dans un coin de la Salle Commune des Poufsouffle, révisait elle-même son Etude des Runes Anciennes. Les épreuves du Brevet Universel de Sorcellerie Elementaire commençaient à la fin du mois, et tout le monde commençait à perdre un peu la tête, Willow y compris.
« Oui, Marcus. Tu les auras, si tu travailles suffisamment… »
Marcus ne sembla pas du tout apprécier ce trait de bon sens de la part de sa camarade.
« Ce n’est pas de ça que je parle Will, tu le sais très bien ! Sors tes cartes, ou… ou ton pendule… Ou lis dans les lignes de ma main, » ajouta-t-il en plaquant sa main droite sur les cours de runes de Willow, paume tournée vers le plafond. « Est-ce que je vais devenir Médicomage ? Parce que si je deviens Médicomage, ça veut dire que je vais avoir les BUSEs qui comptent… »
Depuis son choix en troisième année d’étudier la Divination et les Runes, Will était devenue ce qui aurait pu être l’équivalent d’une geek sorcière. Elle portait autour du cou un pendule de quartz blanc et une gravure de la rune Fehu, qui représentait la connaissance et la spiritualité. Elle avait toujours sur son poignet gauche le chiffre neuf, le numéro de la magie nordique, qu’elle écrivait à l’encre jusqu’à ce qu’elle n’ait l’âge de le tatouer. On lui avait diagnostiqué en troisième année une forte presbytie, et Willow portait depuis des lunettes rondes pour étudier. La passion qu’elle avait eue pour Merlin étant enfant s’était transformée en une fascination pour toutes les formes de magie ancienne. Elle était sincèrement persuadée que certaines formes de Divination pouvait laisser présager l’avenir (les cartes donnaient des indices sur les possibles cours à suivre, tout comme les feuilles de thé de manière plus floue et moins fiable, le pendule pouvait aider une personne à prendre la bonne décision, et les lignes de la main gauche marquaient les éléments importants d’une vie à venir. Sa méthode de divination restait les runes, qui pouvaient combiner toutes ces fonctions à la fois, mais qui n’étaient pas enseignées en divination. Elle avait d’ailleurs de très bonnes notes, et si Willow ne s’était jamais prétendue voyante, ses camarades de Poufsouffle étaient souvent venus lui demander une consultation, toujours assez prudente, mais généralement plus ou moins correcte.
« Marcus, Odin n’a pas sacrifié son œil pour savoir si un quelconque élève de cinquième année d’un Ecole de Sorcellerie allait avoir ses diplômes ou non. Ça ne marche pas comme ça… »
« C’est qui, ça, Odin ? » demanda Marcus, plus agacé que curieux.
Willow soupira et lui expliqua. Odin était le dieu-père des neuf mondes, dont Midgard qui était le leur, et qui était resté pendu par sa propre lance neuf jours et neuf nuits à l’arbre de l’univers pour connaître le secret des runes, et avait sacrifié son œil pour boire à la fontaine de Mîmir et accéder à la connaissance du passé, du présent et de l’avenir.
« Tu vois, connaître l’avenir a un prix, que l’on peut payer pour des grandes occasions, une naissance, une mort, la maladie ou la guerre, mais pas pour de simples épreuves de BUSEs… » finit Willow avec un sourire.
Marcus, lui, la regardait comme si elle s’était échappée de l’aile pathologique de Sainte Mangouste.
« Euhm… ouais, je vois. Je comprends tout à fait Will, laisse tomber. » finit-il avant de s’éloigner avec prudence, visiblement soucieux de ne pas la vexer et provoquer une nouvelle crise, ou quelque chose de ce genre-là.
Willow haussa les épaules et se remis à l’Etude des Runes. Elle était habituée à ce qu’on la regarde de travers, mais ses parents et Emrys l’avaient toujours encouragée à ne pas se laisser changer par les gens qui la critiquaient. Ça avait commencé avec sa paire de lunettes, puis avec son amour des échecs et son aversion du Quidditch… Willow en venait parfois à se dire qu’elle pourrait bien faire la découverte de l’Epée Magique Excalibur que ses camarades trouveraient encore de quoi se moquer d’elle.

« Allo ? » décrocha Willow, la bouche pleine, penchée sur sa traduction du Livre Noir de Carmarthen.
« …soir m… ch…rie. » lui répondit une voix féminine à l’autre bout de son téléphone portable.
« Maman, je t’entends pas bien, il y a trop d’interférences magiques. » En tant que Sang-Mêlée, Willow avait l’habitude de manier la technologie moldue et possédait un téléphone portable, ce qu’elle jugeait bien plus pratique que le réseau des Cheminées pour communiquer. Certes on ne voyait pas le visage de son interlocuteur, mais au moins, on ne discutait pas à genoux dans la cendre… mais il y avait toujours certains inconvénients, dont les interférences magiques.
Willow posa son Hamgurgnome livré par les Trois Balais pour prendre une plume de sa main libre et poursuivre la traduction du poème sur lequel elle travaillait : la Bataille d’Arthuret. C’était après cette bataille que Merlin avait élu domicile dans la forêt, où se trouvait vraisemblablement son tombeau. Mais le nom de cette forêt changeait de récit en récit. Les Prohetiae Merlini, l’Historia Brittonum ou De Excidio et Conquestu Brittanniae, auncun de mentionnait la même forêt, ou le même lieu. L’équipe de Rolf Scamander s’était d’abord rendue en France, dans la forêt de Brocéliande en vain. Puis ils avaient espéré trouver le tombeau non pas dans une forêt, mais sous le fort dont Merlin tirait son nom : Carmarthen, venait de Caer Myrdddin, le Fort près de la Mer, ou le Fort de Merlin… A présent, après une profonde déception et une bonne cuite, Willow était de nouveau à la tâche, traduisant encore un nouveau manuscrit, Llyfr Du Caerfyrddin, le Livre Noir de Carmarthen, se frottant à l’ancien gallois, après avoir traduit de l’ancien anglais, de l’ancien françois, de l’ancien irlandais et même quelques runes…
« Je te rappelle plus tard si tu veux ? Je suis en train de travailler de toute façon. » Sur ses notes, Willow entoura d’un coup de plume le nom de « Myrddin » qui s’était avéré être le nom de Merlin en gallois.
« J… …lais ju…. …avoir com… … …était pass… ? »
« Comment ? » demanda Willow en redressant ses lunettes sur son nez et relevant un moment ses yeux de sa traduction, mettant toute son attention sur la traduction des propos incomplets de sa mère.
« Je voulais… …ste savoi…. …omment ça s’ét…. …passé ? »
« Oh… Tu n’es pas au courant ? Il n’y était pas, Maman. On ne l’a pas encore trouvé. » lui répondit Willow en tentant de cacher sa déception du mieux qu’elle pouvait. Tout en parlant, la sorcière se remit à sa traduction, préférant se concentrer sur leur découvert à venir plutpot que leur échec passé.
« Quoi ? I… n’est p…. venu ? »
Willow se redressa soudain, sentant une incompréhension.
« Qui n’est pas venu ? » demanda-t-elle. « De qui tu parles ? »
« Toi d… …i tu parl… ? »
« Du tombeau de Merlin, Maman ! » Par Merlin, elle pensait tout de même que sa mère savait sur quoi elle travaillait ! Elle avait beau être Langue de Plomb, c’était partout dans la Gazette du Sorcier ! « Toi, de qui tu parles ! »
« D… Tadhg ! » Willow eut l’impression de se prendre un seau d’eau sur la tête. Tadhg. le neveu d’une amie de sa mère, de quelques années de moins que Willow,  célibataire, qui travaillait à la City. Willow regarda sa montre… Vingt-trois heures passées… Rendez-vous raté de plusieurs heures… Et elle n’avait même pas appelé pour annuler. Elle avait tout simplement oublié.
Sa mère sentit le silence gêné de Willow et était déjà à la charge.
« …low… Tu es bi… …lée le …contrer, n’est-ce…. ? »
Mentir ou ne pas mentir ?
« …Oui. » Hésitation trop longue. Willow fit une grimace, se préparant à la tempête…
« Willow tu n’… … …onnable ! Tu as v…sept ans et … jours p… … ta vie ! …. veux rest… …eule c’est ça ?... Tu veux… …. je meure sans… ….. …fants ? » Discours oh combien connu, mais jamais agréable à entendre. Surtout entrecoupé de désagréable interférences magiques vous sifflant à l’oreille.
« Mais Maman, ça ne changera pas le monde que je me marie ou non, tu sais… » Trouver le tombeau de Merlin, en revanche…
« … changera mon m… …à moi ! » répondit simplement sa mère. Willow leva les yeux au ciel. Elle pensait déjà faire un effort en acceptant de rencontrer les prétendants que sa mère lui proposait, elle ne pouvait pas lui en vouloir d’oublier quelques rendez-vous pour avoir pensé faire l’une des plus grandes découvertes de l’histoire… De plus, ces rendez-vous étaient une vraie plaie. Ils étaient souvent gentils, polis, agréables à regarder, mais ils n’avaient aucune conversation. Ou bien peut-être était-ce elle qui ne savait pas parler d’autre chose que son travail (ce qui revient à ne pas parler du tout quand on est Langue de Plomb)… Toujours était-il que Willow n’était pas plus désolée que cela d’avoir raté ce rendez-vous, si ce n’était d’avoir oublié de l’annuler par politesse.
« Je suis désolée Maman. Je te promets de l’appeler demain pour le revoir. » dit-elle sans en avoir la moindre intention.
« Tu m…. …. …omets ? » insista sa mère, doutant d’elle à juste titre. Willow soupira. Elle n’était pas du genre à briser ses promesses. Sa mère l’avait bien eue.
« Willow… »
« D’accord, je promets ! Tu me laisses travailler maintenant ? »
« … te rappel… demain. »
« Oui, oui. Je t’aime. » Willow raccrocha aussitôt, se passant une main sur le front. Toutes ces interférences lui avait donné la migraine. Après un moment, elle redressa ses lunettes sur son nez, repris une bouchée de son hamburgnome et de frites sauteuses, et se remit à sa traduction. Cette fois c’était la bonne… Elle en était sûre, ils allaient le trouver.

Willow ne parvenait pas à y croire. C’est plus beau que tout ce qu’elle avait pu jamais imaginer. Rolf Scamander et son équipe se trouvaient au milieu des Trossachs, Willow menant la troupe, connaissant son chemin mieux que quiconque dans la forêt voisine de Glenngoyne, sa maison d’enfance. Combien de fois avait-elle parcouru cette forêt avec ses parents ? Aurait-elle pu jamais se douter que c’était ici qu’était enterré Merlin ?
Car ils en étaient désormais sûrs, c’était en Ecosse que se trouvait son tombeau. Après l’éched du Livre Noir de Carmarthen, Willow s’était attelée à la traduction de La Vie de Saint Kentigern, où un enchanteur, possiblement Merlin, avait également trouvé refuge dans une forêt. Brocéliande était en réalité elle-même une traduction de Bro Celidon, la Forêt de Celidon, le bois de Calédonie, autrement dit, l’Ecosse. Il avait fallu les efforts de toute l’équipe pour enfin situer une forêt précise, et un emplacement susceptible d’abriter un tombeau. Et voilà qu’ils se retrouvaient tous à marcher dans la forêt des Highlands, sous une douce pluie d’Ecosse, Willow suivant une carte où une croix avait été faite : en comparant les cartes moldues et sorcières, ils s’étaient aperçus qu’une partie du relief ne figurait pas sur les cartes moldues. Une colline a priori quelconque, si ce n’était que quelqu’un, à un moment donné, l’avait rendue incartable pour une raison inconnue… Et c’était là que l’équipe de Rolf Scamander se rendait…
Après plusieurs heures de marches, à longer le Loch Achray pour remonter le Gliann Riabhach (Willow avait fait de son mieux, aucun moyen de faire prononcer ces noms correctement à Monsieur Scamander) l’équipe atteignait enfin le sommet d’une haute colline surplombant les Trossachs, les nuages et la pluie noyant la forêt autour d’eux, leur donnant l’étrange impression de se trouver dans un monde à part, au milieu du ciel. Et au sommet se trouvait un large dolmen, aux gravures incroyablement bien préservées par le temps.
« Par la barbe de Merlin… » ne put se retenir Willow.
« Tu ne crois pas si bien dire ! » la taquina un de ses collègues.
C’était là. Ils l’avaient enfin trouvé, c’était sûr ! Ce ne pouvait pas être autre chose. Willow avait beau essayer de se remémorer leurs échecs passés, les déceptions, les faux espoirs, pour se préserver d’une nouvelle défaite, mais elle ne pouvait s’en empêcher. Cette fois, c’était la bonne…
Et en effet, lorsque Rolf Scamander posa sa main sur le dolmen, les pierres s’élevèrent comme par magie, flottant dans l’air, pour se poser dans une nouvelle disposition révélant une entrée dans le sol. Toute l’équipe retenait son souffle.
Un par un, ils entrèrent dans le Tombeau, cherchant un indice, une preuve que celui-ci était bien celui de Merlin. Les yeux de Willow volaient partout dans la pièce, tout lui indiquant d’un grand sorcier avait été enterré ici, mais rien ne portant aucun des noms de Merlin, ou d’Arthur, ou de quiconque pouvant dater la période où ce tombeau avait été scellé.
Willow fut arrêtée par la main de son collègue se figeant sur son épaule. Se tournant vers lui, et découvrit une expression extatique et un doigt pointé vers leur gauche. Willow suivit son regard, et découvrit avec béatitude un rocher, dans lequel se trouvait une entaille, suffisamment large pour y planter une épée…
« Tu crois que… ? »
« Excalibur… »
Willow ne parvenait toujours pas à y croire. Et c’était pourtant indéniable. Ils s’approchèrent lentement, presque religieusement du rocher, son collègue se penchant sur l’entaille, l’attention de Willow se portant sur des parchemins posés sur le rocher. Tenant ses cheveux à l’écart, elle souffla délicatement pour écarter la poussière, et observa les runes et dessins qu’elle y découvrit. Ses yeux s’agrandirent comme ceux d’une chouette.
« Monsieur Scamander ? »
« Qu’est-il, Miss Ogden ? »
« J’ai trouvé les plans de Stonehenge. » s’entendit-elle dire comme dans un rêve.
« QUOI? » Et aussitôt, toute l’équipe se tint au-dessus du parchemin, qui en effet, comportait les plans de trois cercles de pierre, orientés vers le soleil. C’était bien Stonehenge, ses brouillons et sa conception.
« Ce n’est pas tout. » leur dit alors Rolf Scamander au milieu des larmes de joie et des félicitations. Le directeur de l’équipe se dirigea vers la zone qu’il avait été en train d’étudier et leur montra d’un geste théâtral quelque chose qui était à mi-chemin entre un coffre et une armoire. « Vous allez pouvoir appeler le Ministre Fawley, car ceci Mesdames et Messieurs… » Rolf ouvrit lentement le couvercle du coffre, révélant un long bâton, un anneau, un pendentif, un œuf en pierre, un sablier, une paire de gantelet et un épais grimoire… « ceci est le Reliquaire de Merlin ! » finit-il triomphalement.

Willow se tenait assise à sa table de travail au Département des Mystères, une plume et un parchemin entre les mains, plusieurs épaisses loupes devant ses lunettes rondes, surplombant un simple anneau doré : l’une des sept reliques de Merlin.

Depuis plus d’un mois qu’ils avaient découvert le tombeau, Willow s’était d’abord chargée de la traduction des runes du Bâton. Il avait tant été utilisé qu’elle avait mis du temps à pouvoir déchiffrer les runes, ne pouvant clairement savoir si un Naudiz n’était pas un Isaz, ou si un Laguz n’était pas un Tiwaz. Elle ne pouvait se fier qu’au sens global des gravures, qui pouvaient changer du tout au tout en fonction de ses hypothèses. Elle en avait obtenu au bout du compte quelque chose d’assez vague, mais c’était les propos les plus sensés qu’elle avait pu obtenir... « Sonde ton cœur, l’arbre sacré y est planté. De ta joie il porte les fleurs et ses branches sont déployées. Ses fruits changeants de couleurs ont donné aux étoiles leur lumière, ses racines plantées en ton cœur trouvent leur source dans la nuit des mystères, sa cime atteint les hauteurs, et a sa vue les vagues chantèrent. D’un mouvement de ses lèvres, le sorcier chante. Sonde ton cœur. » Rien de très clair en soit, mais avec la concertation du reste de l’équipe, ils en avaient conclu que l’arbre était le bâton, reliant la magie du cœur de sorcier au monde l’entourant, une sorte de canal et de réservoir de magie. Mais ils n’étaient pas parvenus à déchiffrer l’utilisation. Willow, qui était Maître des Runes, et non Expérimentatrice, avait laissé le Bâton à ses co-équipiers et s’était ensuite tournée vers l’Anneau…

Cette fois, les runes étaient tout à fait lisibles, quoique franchement minuscules, mais avec ses immenses loupes, Willow y voyait clair. Mais les runes n’étaient pas pour autant plus facile à comprendre. Elles lui semblaient même encore plus incompréhensible que celles du Bâton… « La lumière luit où aucun soleil ne brille », « des fantômes », « les reflets traversent la chair où aucune chair ne couvre les os. » Ca lui donnait froid dans le dos. Cet anneau pouvait aussi bien créer de la lumière, ou tuer son porteur, elle n’en avait aucune idée. Il lui restait encore de nombreuses runes dont elle ne parvenait à comprendre le sens, et le tout pouvait faire la différence…
Willow poussa un soupir et retira ses lunettes pour se passer la main sur ses yeux fatigués. Lorsqu’elle les remit, son regard tomba sur différentes éditions de la Gazette empilées sur son bureau…

☞ CAMBRIOLAGE A GRINGOTTS ☜
C'est dans la nuit du 09 au 10 octobre dernier que le cambriolage s'est déroulé. La chambre numéro 177 a été ouverte sans autorisation et son contenu a été dérobé. A l'intérieur ? L'une des sept reliques de Merlin découverte le mois dernier, à savoir, le Grimoire magique. Selon les Langue de Plomb et les sorciers-vigiles qui se sont déplacés dès que l'alerte fut donnée, la chambre n'a pas été forcée et le voleur connaissait donc le procédé complexe pour accéder au trésor. Les suspects sont peu nombreux et les autorités affirment que l'affaire sera classée rapidement et le Grimoire, retrouvé dans les plus brefs délais. En attendant, les autres reliques qui étaient séparées dans des chambres différentes ont été ramenées au ministère pour plus de sécurité, affaire à suivre (...)

☞ LE GOBELIN MORGOL ARRÊTÉ, VILAINE CUPIDITÉ ☜
C'est très tôt ce matin que le gobelin Morgol qui était présent à la banque lors du cambriolage dernier a été arrêté. Les preuves seraient évidentes concernant sa culpabilité. Actuellement entre les murs du département de la justice magique, tout est mis en œuvre selon Harry Potter, à la tête du bureau des Aurors, pour délier la langue de la créature et trouver la relique manquante (...)

Tout cela lui paraissait plus qu’abhérant. Elle comprenait pourquoi les soupçons s’étaient portés sur les gobelins. Après tout, ils avaient la charge des coffres de Gringotts, et les rumeurs disaient que seul un gobelin pouvait ouvrir un des coffres de la banque. Mais après tout, un sorcier pouvait très bien forcer un gobelin à le faire ! Harry Potter avait-il déjà oublié qu’il avait lui-même volé quelque chose à Gringotts ?
Willow s’était demandée si elle ne devait pas aller parler ses doutes au Bureau des Aurors, après tout, elle n’avait que quelques niveaux à monter. Mais elle était sûre que quoiqu’elle puisse penser, les Aurors y avaient déjà penser avant elle. Ils avaient leur métier, elle avait le sien.
Willow se remit à l’étude de ses runes, essayant de se décider entre « la lumière révèle ce qui est caché » ou « la lumière cache ce qui est secret ». Mais elle ne parvenait pas à se concentrer. Son esprit était encore avec le Grimoire. Pourquoi un gobelin voudrait-il voler un objet sorcier ? Les éclats qu’il y avait eu entre gobelins et sorciers au cours de l’histoire tournait toujours autour d’objet forgés par les gobelins, vendus ou volés par des sorciers. Mais le Grimoire de Merlin, il n’y avait aucun doute ! Seul un fils ou une fille d’Avalon, un sorcier ou une sorcière, pouvait le lire. Le voleur était forcément un sorcier ou une sorcière. Il fallait être aveugle pour ne pas le voir !
Quelque chose dans l’esprit de Willow se déverouilla… Être aveugle pour ne pas le voir. « La lumière luit sur un fantôme. » « Les reflets traverse la chair. » « Cache ce qui est secret… »
La sorcière bondit de sa table, rattrapant de justesse les loupes gigantesques qu’elle avait fait basculer.
« M’sieur Scamander ! M’sieur Scamander !!! J’ai trouvé !!! » L’équipe était habituée aux crises surexcitées de Willow. A vrai dire, tous les membres y étaient sujets à un moment ou à un autre. Lorsque le directeur et les différents membres de l’équipe étaient venus, Willow saisit l’anneau et le tendis à Rolf Scamander.
« Ceci, M’sieur Scamander, est un anneau d’invisibilité ! »

Willow ne parvenait pas à trouver le sommeil. Elle ne dormait déjà que peu d’ordinaire, poussant son esprit à travailler jusqu’à la limite du sommeil avant de s’endormir dès que ses paupières se fermaient. Mais ce soir, ce n’était pas le travail qui la maintenait éveillée. Elle était inquiète. Non, angoissée… Non. Autant se l’avouer. Elle avait peur. Son estomac était serré par la peur de l’avenir.
Elle avait du mal à croire que le matin même, la journée avait commencé si banalement, avec une tasse de thé et un morceau classique des Bizarr’ Sisters à la radio. Elle n’aurait jamais penser que tout pouvait changer si vite, en quelques heures…

Après une matinée à étudier l’Anneau de Merlin au Ministère, Willow était sortie déjeuner au Chemin de Traverse, au Trois Balais, et de l’intérieur, elle avait pu observer l’arrivée d’une foule de gobelins marchant tous dans la même direction. Elle s’était alors rappelé que la manifestation se déroulait aujourd’hui. Elle avait fini son déjeuner en regardant les gobelins défendre leur cause avec un imperceptible sourire, les soutenant intérieurement. Puis, alors qu’elle laissait quelques gaillions sur la table, Willow avait entendu une voix féminine résonner dans la rue. Sortant de l’établissement, elle avait pu constater que la manifestation s’était arrêtée. Au but de la rue, une figure masquée s’adressait aux passants d’une voix amplifiée par un Sonorus.
« Comme vous le savez, le ministère accuse un gobelin du vol du grimoire de Merlin et refuse de le libérer car d'après les autorités, les gobelins ne sont pas innocents, mais je peux vous assurer que c'est le cas, Morgol est innocent puisque j'ai dérobé le Grimoire. »
Willow n’en avait pas cru ses yeux. Mais si, dans la main de la sorcière s’était bien trouvé le Grimoire de Merlin. Le cœur de Willow s’était mis à battre à cent à l’heure, alors qu’elle s’était tournée en tous sens, cherchant des yeux un sorcier de la Brigade Magique, un Auror, quelqu’un pour lui arracher ce que la sorcière avait volé.
« Le grimoire possède un pouvoir immense, trop grand d'après le ministre pour être dévoilé. Le ministère souhaite conserver ce pouvoir et celui des six autres reliques en son sein. Mais Merlin a légué cet héritage aux sorciers, pas à une poignée de profiteurs ! »
Willow avait alors grossièrement juré. Ses oreilles auraient pu saigner après avoir entendu autant de vérités déformées. Willow n’avait jamais considéré garder les Reliques pour leurs pouvoirs, aucun membre de l’équipe ne s’en était d’ailleurs jamais servi. Ils en étaient encore à les étudier et les comprendre… C’était justement parce que le Grimoire était lisible de tous, et non écrit en Runes, qu’il avait été à la portée du premier voleur s’en saisissant. Willow s’était approchée au travers de la foule, oubliant tout bon sens, tentant de se mettre à portée d’un Accio.
« C'est pourquoi nous, la Fraternité, lançons un appel au peuple opprimé. Combattez la corruption et la domination abusive du gouvernement en vous joignant à nous ! Voici la preuve que vous vivez sous la domination abusive d'un gouvernement dont les mains ne sont pas simplement sales, mais tâchées du sang des innocents. Rejoignez la Fraternité pour un monde libre, rejoignez la Fraternité pour découvrir la vérité ! »
Alors que Willow avait saisi sa baguette, la sorcière avait dissimulé le Grimoire hors de sa vue et transplanner. Et soudain, tout s’était enchaîné à une vitesse folle. Un gobelin lui avait saisi le poignet droit, immobilisant la main tenant sa baguette.
« Qu’est-ce que vous vous apprêtiez à faire, Miss ? Vous comptiez l’attaquer ? »
Willow avait alors réalisé avec panique à quel point elle avait été imprudente.
« Attendez, ce n’est pas ce que vous croyez. Ce Grimoire est une propriété volée… » avait-elle tenter d’expliquer calmement.
« C’est ce qu’elle a dit, oui ! Volée par le Ministère ! » avait ajouté une sorcière à côté d’elle, visiblement hostile.
« Par des chercheurs ! Pour l’étudier ! Et pas volé ! Mis en sûreté ! » Willow avait vainement tenté de se justifier, ne comprenant pas pourquoi les gens ne l’écoutaient pas.
« Le Grimoire devrait être à tous les sorciers ! » ajouta un homme derrière elle.
« Mais vous n’avez pas idée de ce qu’il peut y avoir dedans. S’il tombe entre de mauvaises mains… »
« C’est ce que je pensais, elle est avec le Ministère. » Willow avait senti deux mains lui enserrer les bras, le gobelin tenant toujours la main qui tenait sa baguette.
« Lâchez-moi ! » avait-elle crié, en proie à la panique. La foule de sorciers et de gobelins autour d’elle était dense et ne lui laissait aucune échappatoire. Elle était cernée de visages hostiles.
« Menteurs ! »
« Assassins ! »
« Vous me faîtes mal ! » Willow avait tenté de se dégager, mais n’était parvenue à rien d’autre que déchirer la manche de son manteau.
« Attends un peu, c’est que le début ! » avait répondu un gobelin avant de lui assener sa pancarte sur la tête. Après le premier coup, les autres avaient suivi avec une rapidité effrayante. Une Gazette du Sorcier était venue lui gifler la joue, elle fut aspergée par ce qu’elle avait espérée être de l’eau, puis par quelqu’un qui lui avait craché dessus (elle avait entendu le reniflement), une sorcière l’avait frappé avec son sac, et enfin, après ce qui lui avait paru être des heures, un membre de la Brigade Magique s’était interposé, forçant la foule en colère à reculer. Willow s’était alors apercue avoir laché sa baguette, qu’elle retrouva avec soulagement par terre, intacte, à quelques centimètres de sa cheville. Elle la ramassa tandis que le brigadier gardait la foule à distance avec sa propre baguette, avant de lui prendre le bras et de transplanner avec elle.

Willow avait passé le reste de la journée à Sainte Mangouste en observation, mais sa blessure la plus grave était un hématome au front, là où le sac de la sorcière l’avait percutée. Toute l’équipe était venu lui rendre visite, s’assurer qu’elle allait bien, mais elle avait préféré se concentrer sur les reliques, dont le Grimoire, qu’ils savaient à présent être dans les mains de ceux qui s’appelaient la Fraternité.
« Elle m’a fait rire, » leur avait dit Willow. « C'est le peuple qui avait le pouvoir autrefois et c'est au peuple que Merlin a légué ses biens. » C’était clairement une démocratie oui, Merlin l’Enchanteur et le Président Arthur…  Revenons à la liberté et au système féodal ! » reprit-elle avec le même ton vindicatif. Prendre les événements sous des airs d’humour lui paraissait être la seule façon dont elle était capable d’y faire du tout face.
« Mais c’est indéniable ! » avait repris l’un des membres de l’équipe. « Merlin a légué ses biens à tous. D’ailleurs c’est bien parce qu’ils les a laissé à la portée de tous qu’on a mis juste dix ans à les trouver ! »
« Ils ont du culot de tenir un tel discours ! Le Grimoire est lisible de tous, tenez, d’ailleurs voilà deux pages, par contre on le garde, hein ! »
Ils avaient continués sur ce ton jusqu’à ce que les sorciers de la Brigade Magique ne reviennent pour prendre le témoignage de Willow et tenter de retrouver ses agresseurs, puis Willow était rentrée chez elle.
Sa mère l’avait appelée, mais elle n’avait pas décroché, et avait volontairement laisser le feu éteint pour ne pas être contacté par réseau de cheminette. Elle s’était versée un verre de Whisky Pur Feu et avait tenté de se changer les idées… En vain…

Willow se demandait si elle avait pu être aussi manipulée que ça. Travailler pour un gouvernement corrompu et meurtrier. Mais elle en doutait sérieusement. Harry Potter pouvait avoir ses problèmes conjugaux et le Ministre de grosses incompétences sans que cela ne fasse nécessairement d’eux des assassins. Cette photo qui avait été divulguée pouvait être interprétée de maintes façons, et elle ne doutait pas que Fawley n’allait pas tarder à rectifier la situation. Entre l’ancien héros de guerre et la figure masquée et anonyme, il n’y avait aucun doute de qui était à suivre. Et pourtant. La foule avait douté. Plus vite qu’elle ne l’aurait jamais cru possible, le peuple de sorcier s’était retourné contre le Ministère, contre une jeune femme inoffensive sans le moindre doute. Willow ne l’avait pas cru possible, mais il fallait l’avouer, la population était prête à suivre tous les extrémisme pour… quoi ? La justice pour les gobelins ? La liberté ? La Fraternité aurait pu viser un attentat libérant Morgol. Mais non, ils avaient choisi de voler le Grimoire de Merlin. Willow n’avait aucun doute, la Fraternité visait le Pouvoir… Et c’était cela qui lui volait le sommeil…

Bienvenue officiellement sur le forum ! ça y est, jeune padawan, tu as reçu le test final, tu es officiellement validé ! Avant toute chose, laisse moi quelques mots sur ta fiche : j'aime beaucoup les parties de sa jeunesse ! tu as fait un personnage super profond et j'adore ça  pense à dormir quand même Franchement, bravo ! et maintenant, un petit rappel de ce que tu ne dois pas oublier avant de commencer des RPs déjà, la danse de la joie  de Dumbledore t'accueille sur le forum, clique ici (attention les yeux ). Maintenant, il faut que tu passes par ce portoloin pour recenser ton fabulous avatar ! C'est très important et nous te demandons d'être rigoureux sur ce point. D'autre part, qui dit validation, dit carnet d'adresses ! Tu vas pouvoir te créer un carnet pour gérer tes liens en te rendant sur ce sujet ! Lis bien les instructions avant de commencer Ensuite, il est important de passer dans cette partie pour te recenser où il faut. Premièrement, pense à t'enregistrer parmi les sorciers de grande-bretagne en cliquant ici. Ensuite, il faut bien travailler (au diable les paresseux ) alors viens demander un job ici et parce qu'on a tous été à l'école (même mondingus ) il faut bien recenser son parcours scolaire (et ses retenues) en cliquant ici. Enfin, avoir un toit sur la tête c'est mieux, alors demande un logement dans cette partie. D'autre part, si t'es un peu bizarre, que tu as des dents pointues etc... Viens recenser ton don magique dans cette partie. Si tu as décidé d'incarner un personnage issu d'un famille prédéfinie du forum, fais également un tour dans ce sujet. Ca y est, tu es presque en norme maintenant, sache que tu peux avoir le droit à quelques extras ! tout d'abord, tu peux créer un scénario ou un semi-pv dans cette partie pour les scénarios et celle-ci pour les semi-pv. Tu peux également créer ta propre famille de sorciers (cool hein ? ). Rends toi dans cette partie pour en savoir plus sur cette possibilité. Maintenant, tu peux t'éclater et faire la danse du feu   tout d'abord, tu peux FLOODER parce que le flood, CEY LA VIE alors viens poster un petit mot tout doux ici et participer aux jeux du forum Découvre aussi la partie dédiée au shipland et aux RPs des membres en prenant ce portoloin. Tu vas t'éclater avec nous et si tu n'oses pas te lancer dans un RP tout de suite car tu es timide, nous avons LA solution lance une recherche de partenaire RP en postant ici. N'oublie pas de consulter régulièrement les nouveautés du forum pour être informé de l'arrivée des intrigues/events et des animations où tu es invité à participer !

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