ϟ ÂGE DU PERSO : vingt-six ans, sérieusement, vingt-six années qu'il est sur terre, il est à peu près certain que ça n'en fait pas plus de seize.
ϟ SANG DE SORCIER : mêlé, il a des idéologies de sang-pur, ce qu'il lui semble lui-même stupide, mais il ne les partage que peu souvent.
≈ PROFESSION : mercenaire, voleur, chasseur de prime, assassin, payé pour commettre des crimes.
ϟ STATUT CIVIL : célibataire, depuis toujours, il se sent pas seul, il n'est jamais tombé amoureux, n'a jamais embrassé de filles, et ça lui va, même s'il affirme le contraire pour entretenir une certaine sombre réputation.
ϟ ANCIENNE MAISON : serpentard, originalité inexistante.
ϟ DON MAGIQUE : semi-lycan, il ne le vit pas aussi mal que ce qu'on pourrait le croire, aujourd'hui, du moins.
ϟ LOCALISATION : partout et nul part, âme marginal qu'il est.
Björn Goyle
Sujet: let's party like we're fucking pornstars (alexander, proserpine & björn) Dim 10 Jan - 20:48
fucking pornstars. björn, proserpine, alexander;
by lizzou.
« Il est hors de question que je retourne à Azkaban. » Voix ferme, le mercenaire serait presque en colère s'il ne venait pas d'être généreusement payé. Les aurors ont un désir de justice à accomplir, bien sûr mais il est triste de constater qu'ils n'ont trouvé de meilleures occupations que celle de se déchaîner contre Björn, pas la plus grande injustice de l'univers. C'est à croire que le mercenaire est le seul problème de l'Angleterre magique. Il est force d'avouer que les aurors placent leur intérêt égoïste avant celui général. Björn ne devrait pas être leur priorité mais sa capacité à ne pas rester plus de quelques minutes dans la prison magique a crée une frustration irréparable chez les justiciers anglais. « On a peur de la prison, Goyle? » Personne ne se moque de lui. Personne. Pas même un homme du gouvernement, surpuissant, plus que le tueur à gage, qui le paie abondamment en échange de ses services, des services de danger et de mort. Quand Björn a été employé pour servir indirectement le Ministre, pour être comme son homme de l'ombre, en échange d'une éternelle liberté et d'une agréable somme d'argent. Un bon marché. Un marché qui commencerait presque à lui déplaire dans la mesure où il peut se retrouve à Azkaban, où les aurors s'imaginent qu'il a du temps à perdre avec leurs sottises. Ca ne le dérange pas tant que ça, au fond, d'être emprisonné pour quelques minutes. Il en est toujours ressorti rapidement. Mais il n'aime pas les détraqueurs, vraiment pas. Il n'aime pas l'air que lui font respirer ces créatures, ce sentiment de dépression et de tristesse qui l'emparent quand elles s'approchent de lui. Hors de question de s'y retrouver trop souvent. Hors de question que les aurors puissent s'habituer à l'attraper. « Calmez les lubies de vos aurors. » Ces aurors, une bande d'emmerdeurs. Björn ne les empêche pas de faire leur travail. Pourquoi se sentent-ils forcés de l'empêcher à faire le sien? Emmerdeurs d'aurors qui se croient supérieurs. C'est triste, triste qu'ils estiment n'avoir pas mieux à faire que de pourchasser le mercenaire. Frustrés par le criminel qui ne restent jamais plus de quelques minutes en cage. Frustrés au point d'oublier qu'il ne devrait pas être leur priorité et de faire ce pour quoi on les emploi correctement.
Il la voit. Il la voit mais ne laisse pas son regard le trahir. Cette ombre qui le suit, depuis plusieurs minutes, depuis plusieurs mètres. Un auror, sand doute, il suppose. La discrétion, c'est le mot d'ordre de Björn mais à semer des blessées, voire des corps sans vie sur son passage, la carte de la discrétion devient de plus en plus fragile. Cette ombre, ce reflet. Il l'a remarqué depuis un petit moment, pas depuis les allées des embrumes mais il est possible que l'auror le suivait déjà, sans qu'il ne l'ait remarqué. Pourtant, il croyait avoir l'oeil mais il l'a vu depuis plusieurs rues. Pas malin, l'auror. Il manque davantage de discrétion. Personne n'a dit que les aurors étaient malins, cependant. Ils marchent un moment, un long moment, une éternité. Il attend le moment où l'auror va faire connaitre sa présence, où il attaquera, le moment où Björn décidera de se moquer ou de le fuir. Sauf que l'auror reste à l'arrière, avançant à pas lent, prudemment, trop prudemment. Björn n'en peut plus d'attendre alors il fait quelques pas en arrière pour attraper le mystérieux inconnu par la gorge, ce qui risque de se retourner contre lui. Les aurors sont des idiots, mais des idiots qui savent se battre. Ce n'est qu'une fille. Une gamine. Elle pourrait sortir de Poudlard qu'il n'en serait pas étonné. Il la lâche. « Excusez-moi. » Aucune sincérité. Attraper une personne lui étant étrangère par la gorge lui est devenu aussi naturel que de se lever le matin. Il pousse un soupir. La pression que les aurors lui colle au dos. Néanmoins, il n'existe que deux types de personnes pour avoir l'audace de le suivre. Les aurors qui veulent son emprisonnement et les futurs clients qui veulent ses services, rien qu'un petit service. Un vol, un blessé, un mort. Ce qu'ils n'ont pas l'audace de faire eux-même. Ce qu'il a l'audace - ou le manque d'âme de faire. « Il faut être prudente. L'on ne sait jamais sur quel genre de malade on peut tomber. » Sourire presque charmant. Il la jauge du regard, de la tête au pied, avec une curiosité malsaine. Petite chose, suivant le diable, attendant un acte violemment généreux de sa part, attendant de se faire découper en petits morceaux. Il approche son visage diabolique de celui de l'innocente. « Et qu'est ce que le grand méchant loup peut faire pour la petite fille? » Elle pourrait être mineure. Improbable, pas impossible. Il se tient face à elle, la surpassant en hauteur et en force, attendant que ses mains rugueuses aient à nouveau du travail. Il ne voit pas qu'une seconde ombre est derrière lui.
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